Actuellement, l’usage des transports publics dans des grandes villes peut être particulièrement délétère vu les conditions actuelles.
Personne ne mets de masque quand il a le COVID, les rames et bus sont bondés et génèrent de nombreuses chutes, il est difficile quand on a des problèmes de mobilité d’accéder à un siège, voir simplement rentrer dedans lorsqu’on est en fauteuil malgré la théorique accessibilité.
A ceci s’ajoute le manque d’éducation à la vie collective, ce qui fait que les transports ressemblent parfois à espace de lutte pour la survie : toxicomanes, personnes psychiatrisées en crise qui parlent ou hurlent seules et sans-abris qui cherchent pitance, femmes (majoritairement) avec enfants débordées à bout de nerf qui doivent s’écraser au mur car d’autres se déplacent avec des tanks pour bébés qui prennent toute la place, animosité de toutes part. Et tout ce monde s’agglutine avec d’autres personnes iphone dernier cri au bout du bras qui font comme si les autres n’existaient pas.
Merci de nous faire préférer la voiture.
Quand au vélo : de quel vélo parle-t-on ? Du vélo cargo électrique avec trois sièges enfant qui prend tout l’espace ? Du vélo de course avec juché dessus son Bernard Hinault sur le retour qui renverse des piétons sur les passages cloutés ? Des vélos allemand qui valent autant qu’une petite voiture et qui servent surtout comme objets de distinction sociale sur des trajets où marcher serait préférable ? Il ne faut pas oublier que cette question des transports est aussi voir surtout un lieu de confrontation sociale qui révèle les disparités sociales et qui est un espace de mépris qui empêche de réellement penser des solutions soutenables pour toustes.
Les voitures récentes tendent tous à l’automatisation et l’auto-régulation. Limiteurs, cruise control, démarrage sans clef, ralentissement automatique en fonction des limitations de vitesse renvoyées par le GPS, start-stop, camera de recul, système anti-collision etc. Au volant sur une autoroute, on se sent un peu comme dans un train qui tirerait les véhicules. C’est à la sortie que le contrôle humain reprends. Vu le nombre de voiture de société (en Belgique, prolifération de Tesla dans ce cadre), la voiture autonome on y va tranquillement.