• Depuis Gaza et l’Ukraine, les militaires adorent IA et robots tueurs autonomes
    https://ricochets.cc/IA-pour-militaires-robots-tueurs-autonomes-sans-entraves-essaim-de-drones-

    Dans la mégamachine, que ce soit pour la guerre économique ou la guerre militaire, la morale a très peu de place, la priorité c’est l’efficacité et la rentabilité. Alors, comme craint et anticipé, la réalité sinistre des #Guerres a vite pris le dessus sur les timides velléités éthiques et les voeux pieux hors sols sur les dangers de l’IA et des robots tueurs autonomes. Une universitaire révèle ci-dessous l’engouement des armées pour les technologies de guerre automatisée. Les humains ne (...) #Les_Articles

    / #Procès,_justice,_répression_policière_ou_judiciaire, Autoritarisme, régime policier, démocrature..., Guerres

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/10/19/sur-le-champ-de-bataille-l-ia-depasse-les-attentes-des-militaires_6355652_32

  • Quand les vacances coûtent de plus en plus cher
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/10/18/quand-les-vacances-coutent-de-plus-en-plus-cher_6354763_3234.html

    Dans l’#hôtellerie, toutes gammes confondues, le prix moyen d’une nuit d’hôtel a bondi de 26 % depuis 2019, selon les données du cabinet MKG, basées sur 2 400 établissements en France. A Paris, cette hausse est plus marquée : 37 %. Une nuit dans un trois-étoiles coûte désormais 134 euros en moyenne dans le pays, contre 97 euros en 2019. Le tarif moyen d’une location sur #Airbnb, en France, a connu une augmentation de 39 % depuis 2019, selon les données extraites par le cabinet AirDNA. Quant au prix moyen d’un billet d’avion vers l’étranger, depuis la France, il s’est renchéri de 32 % entre 2017 et 2023, selon la direction générale de l’aviation civile.

    [...]

    Ces augmentations de prix ont aussi permis à certains d’améliorer leurs marges. Dans l’hôtellerie, les résultats d’exploitation ont connu une progression nette au cours de ces cinq dernières années, selon le dernier baromètre de l’industrie hôtelière réalisé par KPMG. En particulier pour les hôtels quatre étoiles et plus. Ainsi l’hôtellerie est désormais le secteur le plus recherché par les investisseurs immobiliers. D’autant que le haut de gamme semble échapper à la crise, porté par la croissance de la clientèle étrangère, et par des vacanciers peu sensibles aux hausses de prix.

    Face à ces coûts plus élevés, les Français partent moins loin, moins longtemps, moins souvent. « Mais davantage dans l’hébergement non marchand, c’est-à-dire chez la famille ou des amis », observe Didier Arino, dont le cabinet, Protourisme, réalise chaque année une enquête sur les #vacances des Français. Ainsi, dans les villages vacances VVF, les durées moyennes raccourcissent, avec « de plus en plus de séjours de quatre à cinq jours et de moins en moins de séjours d’une semaine ou plus », illustre le directeur de ce réseau, Stéphane Le Bihan. Les choix de villages se font davantage à proximité du domicile, et les clients les moins fortunés ont « disparu ». En revanche, « on récupère ceux qui allaient dans des clubs ou campings de gamme supérieure, mais qui sont refroidis par les tarifs », explique Stéphane Le Bihan. Dans ses villages situés à la montagne, les familles « prennent deux ou trois jours de forfait et, le reste du temps, font d’autres activités moins chères, de la randonnée, de la luge », raconte-t-il.

    Signe des temps, le système d’#échange de maisons, qui fait partie de cette galaxie touristique « non marchande », a le vent en poupe. #HomeExchange, 175 000 membres, enregistre une croissance de son nombre d’adhérents « de 50 % par an depuis trois ans », indique son président, Emmanuel Arnaud. Cet été, le nombre d’échanges finalisés en France a bondi de 34 % en un an. « La motivation principale est cette volonté de partir pour pas cher. Notre cœur de cible, ce sont les familles avec enfants et notamment les enseignants », précise-t-il.

  • Guillaume Dubois, le directeur général d’Euronews, « révoqué »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/10/12/guillaume-dubois-le-directeur-general-d-euronews-revoque_6350356_3234.html

    Pour le remplacer, Pedro Vargas David, président d’Alpac, un mystérieux fonds d’investissement portugais actionnaire d’Euronews, mais aussi président du conseil d’administration de la chaîne, a choisi le journaliste allemand Claus Strunz, âgé de 58 ans. Après vingt-six ans passés au sein du groupe de médias Axel Springer – où M. Strunz a notamment été vice-président chargé de la télévision et de la vidéo, mais aussi rédacteur en chef du tabloïd Bild et de son édition dominicale Bild am Sonntag – celui-ci a été nommé directeur général et directeur de l’information d’Euronews.

    Si le cumul des responsabilités éditoriales et commerciales est critiqué par certains salariés, ce sont surtout les multiples prises de position pro-israéliennes de M. Strunz sur le réseau social X et plus largement son positionnement jugé très conservateur qui inquiètent déjà en interne. « Croit-il vraiment, comme il le repartage, que 90 % des personnes tuées à Gaza sont des terroristes du Hamas ? », se questionne, estomaqué, un ancien journaliste de la rédaction. « L’image ultraconservatrice qu’il donne à voir sur les réseaux sociaux, est-ce la nouvelle orientation éditoriale d’Euronews ? », s’interroge encore cette même source. Une autre salariée s’étrangle : « On continue de tomber plus bas que l’asphalte. » Alexis Caraco, délégué syndical de la CGT, préfère, lui, juger sur pièce, attendant « de voir le projet que M. Strunz présentera concrètement ».

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      ce sont surtout les multiples prises de position pro-israéliennes de M. Strunz sur le réseau social X et plus largement son positionnement jugé très conservateur qui inquiètent déjà en interne.

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      Alexis Caraco, délégué syndical de la CGT, préfère, lui, juger sur pièce, attendant « de voir le projet que M. Strunz présentera concrètement ».

      Les syndicalistes sont des bisounours (ne pas tirer sur l’ambulance).

      Ils veulent juger sur pièce.

      Les pièces, elles sont posées, là, à la vue de tous, que c’en est même gênant, à la limite de l’exhibitionnisme.

      Mais lui, là, le syndicaliste à qui on ne la fait pas, le couteau entre les dents, il veut #juger_sur_pièce.

  • A Londres, Oxford Street va être piétonnisée dans le but d’enrayer son déclin commercial
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/10/05/a-londres-oxford-street-va-etre-pietonnisee-dans-le-but-d-enrayer-son-declin

    Frappée par la crise due au Covid-19, la célèbre artère de la capitale britannique a perdu plusieurs de ses enseignes prestigieuses, remplacées par des boutiques bruyantes et bon marché. Le maire de Londres espère la relancer, grâce à un vaste réaménagement, en 2027.

  • Comme une contradiction. D’un côté, on nous dit que les collectivités locales dépensent trop et qu’il faut supprimer 100.000 emplois. Mais d’un autre côté, c’est le secteur public qui contribue pour les 3/4 à la création d’emplois et donc à la baisse du chômage...

    La Cour des comptes propose de supprimer 100 000 postes dans les collectivités locales
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/10/02/la-cour-des-comptes-propose-de-supprimer-100-000-postes-dans-les-collectivit

    D’un côté, les recettes de TVA progressent moins que prévu. Quant à celles tirées des taxes sur les transactions immobilières, elles connaissent « une chute plus prononcée qu’anticipé » : à la fin août, elles reculaient de 20 % par rapport à la même période de 2023. De l’autre, les dépenses augmentent à vive allure. Sur les huit premiers mois de l’année, celles de fonctionnement ont crû de 5,4 % à périmètre constant, en raison à la fois d’une hausse des rémunérations, du recours croissant à des prestataires extérieurs, et d’un accroissement du nombre de bénéficiaires de certaines aides, comme l’allocation personnalisée d’autonomie. Les dépenses d’investissement montent encore plus rapidement (+ 13 % en un an).

    Un objectif « de plus en plus hypothétique »
    Résultat : le besoin de financement des collectivités locales « va connaître une hausse considérable par rapport à 2023 », donc les conduire à s’endetter d’autant, note la Cour des comptes. Et l’objectif officiel visant à ce que les collectivités dégagent un excédent de financement de plus de 17 milliards d’euros à l’horizon 2027 « apparaît de plus en plus hypothétique ».

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    « Je préside la commission des finances de mon département et, pour la première fois, je n’arrive pas à boucler mon budget, témoigne Véronique Louwagie, députée (Les Républicains) de l’Orne. L’Etat nous a transféré des missions, le nombre de mineurs non accompagnés à prendre en charge croît de 20 %, celui des allocataires du revenu de solidarité active grimpe aussi, les rémunérations des agents sont revalorisées, et je perds 14 millions d’euros de taxes sur les transactions immobilières. On va donc devoir tailler à la serpe dans les dépenses. »

    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Bataille de chiffres autour des finances des collectivités locales

    Où couper ? La première piste d’« optimisation » avancée par les magistrats porte sur les dépenses de personnel. « Entre 2011 et 2021, les effectifs d’agents locaux ont crû d’un peu plus de cent mille agents (soit + 5,5 %), en l’absence, pourtant, de nouveaux transferts de compétences de l’Etat aux collectivités », souligne le rapport.

    La cour préconise donc un « retour progressif » de l’effectif des collectivités à son niveau du début des années 2010, en ne remplaçant qu’une partie des agents partant à la retraite. Cette réduction de 100 000 emplois, qui ne peut que faire hurler sur le terrain, permettrait de réaliser une économie évaluée à 4,1 milliards d’euros par an, à partir de 2030.

    De nouveaux contrats entre l’Etat et les collectivités
    Dans la même logique, la Cour des comptes incite les collectivités à réduire l’absentéisme et à mieux appliquer la durée légale du travail, alors qu’une partie des fonctionnaires territoriaux travaille moins que de trente-cinq heures par semaine. Un tel effort pourrait dégager « 1,3 milliard d’économies par an », mentionne le rapport.

    Les magistrats poussent également les communes, départements, etc., à « massifier » et à « mutualiser » leurs achats, ce qui pourrait leur permettre de gagner 5 milliards d’euros par an, et à mieux « cibler » leurs investissements, en privilégiant ceux liés à la transition écologique.

    Le secteur public à l’origine de 75 % des créations d’emplois depuis un an
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/10/02/le-secteur-public-a-l-origine-de-75-des-creations-d-emplois-depuis-un-an_634

    Contrairement au privé, où les embauches marquent le pas, les effectifs sont en hausse depuis un an dans le public. Sachant que plus d’un agent sur cinq est désormais contractuel.