Guillaume Dubois, le directeur général d’Euronews, « révoqué »

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  • Guillaume Dubois, le directeur général d’Euronews, « révoqué »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/10/12/guillaume-dubois-le-directeur-general-d-euronews-revoque_6350356_3234.html

    Pour le remplacer, Pedro Vargas David, président d’Alpac, un mystérieux fonds d’investissement portugais actionnaire d’Euronews, mais aussi président du conseil d’administration de la chaîne, a choisi le journaliste allemand Claus Strunz, âgé de 58 ans. Après vingt-six ans passés au sein du groupe de médias Axel Springer – où M. Strunz a notamment été vice-président chargé de la télévision et de la vidéo, mais aussi rédacteur en chef du tabloïd Bild et de son édition dominicale Bild am Sonntag – celui-ci a été nommé directeur général et directeur de l’information d’Euronews.

    Si le cumul des responsabilités éditoriales et commerciales est critiqué par certains salariés, ce sont surtout les multiples prises de position pro-israéliennes de M. Strunz sur le réseau social X et plus largement son positionnement jugé très conservateur qui inquiètent déjà en interne. « Croit-il vraiment, comme il le repartage, que 90 % des personnes tuées à Gaza sont des terroristes du Hamas ? », se questionne, estomaqué, un ancien journaliste de la rédaction. « L’image ultraconservatrice qu’il donne à voir sur les réseaux sociaux, est-ce la nouvelle orientation éditoriale d’Euronews ? », s’interroge encore cette même source. Une autre salariée s’étrangle : « On continue de tomber plus bas que l’asphalte. » Alexis Caraco, délégué syndical de la CGT, préfère, lui, juger sur pièce, attendant « de voir le projet que M. Strunz présentera concrètement ».

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      ce sont surtout les multiples prises de position pro-israéliennes de M. Strunz sur le réseau social X et plus largement son positionnement jugé très conservateur qui inquiètent déjà en interne.

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      Alexis Caraco, délégué syndical de la CGT, préfère, lui, juger sur pièce, attendant « de voir le projet que M. Strunz présentera concrètement ».

      Les syndicalistes sont des bisounours (ne pas tirer sur l’ambulance).

      Ils veulent juger sur pièce.

      Les pièces, elles sont posées, là, à la vue de tous, que c’en est même gênant, à la limite de l’exhibitionnisme.

      Mais lui, là, le syndicaliste à qui on ne la fait pas, le couteau entre les dents, il veut #juger_sur_pièce.