La Sipo-SD | Chemins de mémoire

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  • L’ultime secret de l’abbé Pierre Le fantôme de Klaus Barbie, ou comment l’abbé a été classé « secret défense »
    https://www.off-investigation.fr/ultime-secret-de-abbe-pierre-le-fantome-de-klaus-barbie-ou-comment

    Exclusif. Après la révélation par la presse de ses nombreuses frasques sexuelles (il abusait de son statut d’icône morale pour agresser sexuellement des femmes), feu l’abbé Pierre est guetté par de nouvelles révélations. Elles concernent la période de l’occupation. Mais pourquoi diable le Parti Communiste Français détiendrait-il un dossier « secret » sur l’abbé Pierre ? C’est là en effet, la toute dernière piste vers laquelle s’oriente désormais une partie de la presse pour tenter d’éclairer le passé interdit de l’abbé Pierre, celui qui fut, 17 années durant, la personnalité préférée des Français. Une autorité morale il y a peu encore incontestable, une icône […]Lire la suite : L’ultime secret de l’abbé Pierre Le fantôme de Klaus Barbie, ou comment l’abbé a été classé « secret défense (...)

    #Enquêtes #Accès_libre

    • Pierre (Abbé) : « 28-30 ans – 1m70 –agent de la S.D. Lyon au service de KAMPF (adjoint de BARBIE) – cheveux noirs – corpulence moyenne – portait un béret basque ». (Ce n’est peut-être pas le célèbre Abbé PIERRE, mais celui-ci était de Lyon, et l’âge concorde… il y a là, à tout le moins, une équivoque que Me Vergès ne manquerait pas d’exploiter).

    • Ah oui effectivement rien de nouveau et ce n’est pas une investigation de Off Investigation : Bakchich avait déjà ressorti tout ça dans les années 2000. Impossible d’avoir la page d’origine complète dans la wayback machine, ça sort tout pété : https://web.archive.org/web/20070701022954/http://www.bakchich.info/article1298.html

      On oublie vite… 15 ans et faut déjà tout ressortir dans des nouveaux articles (archivage militant, archivage journalistique, toussa).

    • SD = service de sécurité de la SS (Sicherheitspolizei und Sicherheintsdienst, Sipo-SD)

      L’organigramme ci-dessous montre comment s’organise le SD au sein du RSHA :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Sicherheitsdienst
      https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/index.php/fr/la-sipo-sd

      Si l’Abwehr est un service classique de contre-espionnage, la lutte contre la Résistance et, en général, contre tous les adversaires idéologiques du Reich (communistes, francs-maçons, juifs, réfugiés politiques…) est confiée à la police secrète de campagne (Feldgendarmerie), à la police de sûreté du Reich et au service de sécurité de la SS (Sicherheitspolizei und Sicherheintsdienst, Sipo-SD). A partir de juin 1942, ces services sont placés sous l’autorité de Carl-Albrecht Oberg, le chef supérieur de la SS et de la police (Höherer SS- und Polizeiführer, HSSPF). Ne comptant pas plus de 2 500 individus pour toute la France, la Sipo-SD (souvent confondue, à tort, avec la Gestapo) obtint des résultats importants dans la lutte contre la Résistance. Elle arrêta 22 356 personnes entre janvier et septembre 1943, le rythme des arrestations s’intensifiant ensuite en 1944. Généralisant l’usage de la torture, la Sipo-SD pouvait compter également sur des auxiliaires français ("Gestapo française" de Bonny et Laffont) pour infiltrer les réseaux de Résistance. Elle fut également un acteur de la déportation des juifs de France.

    • Pourquoi Hernu et Mitterrand auraient détruit toute archive des activités de l’Abbé Pierre sous Vichy, voire couvert qu’il était un agent SD ?

      Combien des collaborateurs du régime de Vichy, blanchis comme Hernu arrêté après guerre puis inscrit quelques jours aux FFI histoire d’avoir son joker de résistant ?

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Hernu

      À la Libération, Charles Hernu est arrêté en raison de ses activités comme délégué départemental à l’Information sociale. Il est emprisonné à la prison de Grenoble d’octobre 1944 jusqu’au début de l’année 1945 puis libéré sans jugement. Alors qu’il est détenu, Hernu fait l’objet d’une plainte déposée contre le « délégué départemental à l’information sociale » le 11 octobre 1944 par Léopold Wolberg, un fourreur juif de Grenoble dont deux des fils, Henri âgé de 14 ans et René âgé de 17 ans6, sont morts en déportation et dont le magasin avait été placé sous séquestre en vertu des lois antijuives. Le commerçant accuse Hernu d’avoir dévalisé son magasin muni d’une réquisition délivrée par la préfecture de l’Isère le 22 juin 1944. Interrogé par la police dans sa cellule, le futur ministre de la Défense nationale nie avoir occupé les lieux et dévalisé le magasin d’Arthur Wolberg, mais admet avoir demandé et obtenu sa réquisition alors que son propriétaire était pourchassé par les Allemands. Hernu est brièvement incorporé sous les drapeaux à sa sortie de prison dans un régiment homologué FFI avant d’être réformé. Son court passage dans ce régiment lui permet plus tard d’avancer un passé de résistant. Au milieu des années 1950, l’ancien collaborateur Georges Albertini utilise ces éléments pour distiller des informations sur le passé de l’intéressé, que celui-ci a constamment minorées ou niées. Bien que son fils, Patrice Hernu, ait prétendu plus tard que son père avait été totalement blanchi par un comité d’épuration après la guerre, aucun élément n’est jamais venu étayer cette assertion7.