Et toujours cet aveuglement raciste qui consiste à ne même pas se rendre compte (ou, pire, à feindre de ne pas se rendre compte) que ce qu’on écrit sur les arabes pourrait tout aussi bien s’appliquer aux Israéliens.
Par exemple BHL (mais il y en a des caisses comme lui) :
▻https://x.com/BHL/status/1847760153350672408
6 months ago, in the @WSJ I wrote: “Let’s imagine #Israel yields to the pressure & refrains from entering #Rafah to finish off #Hamas...” Thank God they did not listen to their «allies». Today, with #Sinwar gone, the world is safer, thanks only to #Israel.
De fait, si l’on justifie de massacrer des dizaines (centaines ?) de milliers de civils palestiniens pour tuer celui qu’on considère comme un criminel responsable de la mort (de moins d’)un millier de civils israéliens… comment est-il possible de ne pas se rendre compte qu’on est tout autant en train de justifier le massacre de bien plus de civils israéliens pour tuer les responsables (Netanyahu et compagne) de la mort de ces dizaines (centaines) de milliers de civils palestiniens ?
Ça reste, pour moi, un grand mystère. Soit ces gens sont tellement racistes qu’ils n’arrivent même pas à comprendre que, dans une humanité commune, la logique de leur discours sur « les autres » s’applique forcément à eux-mêmes. Soit, et ça me semble à la fois bien pire et bien plus plausible : on arrive à de tels niveaux de radicalisation que c’est parfaitement assumé, avec l’idée toute fasciste que la force prévaudra, et la guerre engloutira de toute façon les plus faibles.
Le monde n’est pas « plus sûr », il s’assume juste un peu plus ouvertement fasciste.