• Donald Trump, American Fascist - by Thomas Zimmer
    https://thomaszimmer.substack.com/p/donald-trump-american-fascist

    Finally, on October 13, Trump sat down for an interview with Fox News and was asked if he expected immigrants to cause chaos on election day: “I think the bigger problem is the enemy from within,” Trump replied. “We have some very bad people, some sick people, radical left lunatics…. And it should be easily handled by, if necessary, by National Guard, or if really necessary, by the military.”

    It is true that the term “fascism” is overused colloquially and in the public discourse. Quite often, it is uttered as a casual slur. Or it is used strategically to stigmatize something or someone as the ultimate evil. But the fact that the term is also being used in careless ways that don’t hold up analytically must not keep us from acknowledging that it is diagnostically correct to call Donald Trump and his movement fascist. Trump is not “the new Hitler” and he is not “just like Mussolini” – such facile analogies are useless and silly. We are not facing an exact replica of the Ur-fascism that rose to power in Europe’s interwar period. Trumpism is a specifically American, specifically twenty-first century version of fascism.

    • Présidentielle américaine 2024 : Trump face à l’accusation de fascisme
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/10/25/presidentielle-americaine-2024-trump-face-a-l-accusation-de-fascisme_6359551

      A moins de deux semaines du scrutin, d’anciens collaborateurs du candidat républicain à la Maison Blanche multiplient les avertissements sur sa dérive autoritaire. Des accusations qui doivent être prises au sérieux

      Présidentielle américaine 2024 : Donald Trump assimilé à un « fasciste » par le général John Kelly, son ancien chef de cabinet
      https://www.lemonde.fr/international/article/2024/10/24/donald-trump-assimile-a-un-fasciste-par-le-general-john-kelly-son-ancien-che

      Donald Trump correspond à la définition d’un « fasciste », telle est la conclusion à laquelle est parvenu le général John Kelly. Son témoignage, publié par le New York Times mardi 22 octobre, alimente le débat sur le projet autoritaire porté par le milliardaire, à treize jours de l’élection présidentielle. « Il préfère très certainement l’approche dictatoriale dans la manière de gouverner », estime le militaire, qui fut d’abord le secrétaire à la sécurité intérieure dans l’administration Trump, avant de devenir, pendant un an et demi, à compter de juillet 2017, son chef de cabinet. L’ex-président « n’a jamais accepté le fait qu’il n’était pas l’homme le plus puissant du monde, et par le mot “puissance”, je veux dire la capacité à faire tout ce qu’il voulait, au moment où il le voulait », explique le général.

      Ce dernier confirme aussi un détail significatif, déjà rapporté dans plusieurs ouvrages : la fascination du candidat républicain pour Adolf Hitler. « Il m’a fait plus d’une fois la remarque (…) “vous savez, Hitler a aussi fait de bonnes choses”. » Malgré son récit, John Kelly se refuse à appeler les électeurs à faire barrage à l’ex-président. Lors d’une émission sur CNN dans la soirée de mercredi, Kamala Harris a qualifié ses propos d’« appel d’urgence au peuple américain ». Elle a repris à son compte le qualificatif de « fasciste » pour décrire Donald Trump. A la mi-journée, la candidate avait prononcé une allocution sévère contre ce dernier, en réaction aux propos du général. « Il veut des militaires qui lui soient loyaux personnellement, même s’il leur demande de violer la loi et de renoncer à leur serment sur la Constitution », a-t-elle affirmé.
      Au cours de la campagne, Donald Trump a dit qu’il pourrait employer l’armée contre les « ennemis de l’intérieur », notamment certains démocrates.

      #USA