Ultra-conservatrice, la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X est implantée aux quatre coins de la France, au travers d’églises, de chapelles ou de monastères. Mais aussi dans une cinquantaine d’établissements scolaires hors contrat, où les manuels scolaires sont bourrés de révisionnisme, chantent les louanges du régime de Vichy et des régimes fascistes. L’organisation rejete le « monde moderne » et a même été un temps excommuniée par le Vatican. Depuis 2017, l’organisme gouvernemental #Miviludes les considère comme un phénomène sectaire.
Réactionnaire, homophobe, anti-républicaine, cette société catholique intégriste est liée à plusieurs mouvements d’extrême droite, dont #Civitas. De 2002 à 2014, le supérieur général du district français de la Fraternité n’est autre que Régis de Caqueray, oncle de Marc de Caqueray-Valmenier, leader du Gud Paris et figure importante de la mouvance nationaliste-révolutionnaire en France. À Paris, l’église Saint-Nicolas du Chardonnet, liée à la Fraternité, est le lieu de culte privilégié par l’extrême droite radicale de la capitale.
La Fraternité Saint-Pie X est accusée d’omerta sur les violences sexuelles, et notamment la pédocriminalité en son sein, mais aussi de pressions financières sur ses fidèles et de violences faites aux femmes, entre violences conjugales, séquestrations et « exorcismes sauvages ».