• Alors qu’en France, on commence à réaliser que le développement des institutions privées d’enseignement supérieur permet de lucratifs profits à la macronie au détriment de la qualité de l’enseignement (voir : https://seenthis.net/messages/1101952), au Liban cette situation endémique dure depuis plus de 20 ans. Plusieurs affaires se concluent au détriment d’étudiants qui ont payé cher leur formation, qui n’avaient aucune existence légale mais que des officiels ont oralement encouragé à ouvrir (en échange de dessous de table, est il soupçonné)

    Fraude dans le milieu universitaire libanais : six mille étudiants privés de diplômes ? - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1450105/fraude-dans-le-milieu-universitaire-libanais-six-mille-etudiants-priv

    Le monde universitaire libanais traverse une période de profondes turbulences : quelque 6 000 étudiants attendent d’être fixés sur leur sort, alors que leurs diplômes n’ont pas été validés par les autorités libanaises pour cause de fraude de la part de leurs universités. Le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, qui assure à L’Orient-Le Jour faire la chasse à la corruption et appliquer la législation à la lettre, a fermé les facultés incriminées. Mais en cherchant à trouver des « compromis » pour permettre aux étudiants d’accéder au marché du travail, le ministère se heurte au niet de certaines professions. « Les arrangements annoncés ne se feront pas au détriment de la profession d’ingénieur », tonne ainsi l’ordre des ingénieurs qui craint une quelconque entourloupe entraînant la reconnaissance des diplômes d’ingénieurs d’institutions hors la loi et annonce recourir au Conseil d’État.

    Au cœur du scandale : l’Université libano-canadienne (LCU), qui a défrayé la chronique fin janvier suite aux révélations du site al-Modon, ainsi qu’« une bonne trentaine d’universités en tout, qui ont sciemment lancé des programmes et enrôlé des étudiants alors qu’elles n’avaient pas obtenu les autorisations nécessaires », explique le directeur général p.i. de l’enseignement supérieur au ministère de l’Éducation, Mazen el-Khatib, citant principalement des universités de second ordre, mais « quelques grandes aussi ».