Liberty Fox sur X : "Les « starter packs » dessinés à la main : une hérésie écologique 😏
▻https://t.co/nficJnAKVJ" / X
Les « starter packs » dessinés à la main : une hérésie écologique 😏
Vous n’avez sûrement pas échappé à la tendance des starter packs dessinés par des artistes. Une vague aesthetic qui pullule sur les réseaux.
À première vue, cela peut sembler inoffensif - une façon vintage et rigolote de rappeler que « le crayon, c’est la vie » - mais derrière cette apparente innocence se cache une vérité bien plus sombre.
Car contrairement à une IA générative logée sagement dans un data center suédois fonctionnant à 100 % d’énergies renouvelables l’artiste humain, lui, carbure au café importé du Brésil, aux habits bourrés de microplastiques, et à une procrastination énergivore à base de Netflix et Starbucks.
L’impact écologique d’un artiste manuel : une horreur
Une IA génère une image en quelques secondes. Consommation moyenne : 0,02 kWh pour une image (selon un rapport de Hugging Face, 2023).
Un artiste, lui, met 1 à 3 heures à gribouiller son starter pack. Avec son ordi allumé, la lampe, les pauses thé, les 74 brouillons, on atteint facilement 2 kWh par image.
Un data center, lui, fonctionne en boucle, 24h/24, mutualisé, refroidi par air ou eau recyclée, et peut gérer des millions d’images en parallèle.
Un artiste ? Il faut un ordinateur non mutualisé, un bureau, du matériel (stylos, feuilles, tablette, café, stylos, re-café), des années de formation, et environ 15 à 20 ans pour commencer à produire quelque chose de vaguement acceptable.
Cette caste égoïste, ayant préféré assouvir ses envies plutôt que d’avoir un vrai travail et donc de gagner de l’argent, vit dans la précarité et occupe des passoires thermiques faute de pouvoir se payer mieux.
L’artiste moyen vit dans une passoire thermique DPE F, sans budget pour l’isolation.
Résultat ? Il se chauffe aux énergies fossiles (gaz, fioul, chaleur corporelle à chialer sur twitter), pendant que les data centers migrent vers l’hydro, le nucléaire ou même la géothermie.
Ne comptez pas trop sur leur alimentation pour compenser : malgré quelques tentatives véganes, la majorité continue de consommer des produits à forte empreinte carbone.
Le KFC en Uber Eats + le lavender matcha latte de l’après-midi = 5 kg de CO₂ tranquille.
L’art manuel : un luxe écocide
À l’heure de l’urgence climatique, il serait peut-être temps de repenser notre rapport à l’art manuel. Pourquoi continuer à encourager une pratique aussi énergivore, aussi longue, aussi peu scalable ?
Il faut le dire sans détour : l’artiste humain est un caprice de l’Anthropocène.
Chaque dessin que vous likez sur Instagram est un petit pas de plus vers l’effondrement.
Alors oui, utilisons l’art manuel... mais avec parcimonie. Comme le homard ou les SUV : uniquement lors d’occasions très spéciales, et de préférence à Noël.