Bulletin de veille spécial loi sur la fin de vie
▻https://associationarra.wordpress.com/2025/05/22/bulletin-de-veille-special-loi-sur-la-fin-de-vie
Bulletin de veille spécial loi sur la fin de vie
▻https://associationarra.wordpress.com/2025/05/22/bulletin-de-veille-special-loi-sur-la-fin-de-vie
Ça commence bouger. C’est pas dommage ... Non, parce que, quand j’en vois certain·es « à gauche » qui sautent comme des cabris, je me dis qu’on les a perdu·es et depuis un bon moment. Et je n’en suis même plus étonné. Cette tendance « anarcho-capitaliste » chez des gens qui devraient défendre les plus démuni·es parmi nos concitoyen·nes m’ulcère au plus haut point.
Dans une tribune au « Monde », la psychologue hospitalière Sara Piazza s’étonne qu’une large partie de la gauche considère l’aide active à mourir comme une cause progressiste. Elle y voit surtout une manière de pallier les carences du système de santé et craint une logique de tri qui s’effectuerait entre les existences dignes ou non de se poursuivre.
▻https://archive.ph/vQSKr#selection-2047.0-2047.352
(Pour la pétition, c’est fait).
#fin_de_vie #droit_à_l'aide_à_mourir #euthanasie #suicide_assisté #validisme
Les gens : « on voudrait
– manger à notre faim
– de quoi vivre
– l’accès aux soins
– des services publics
...
Parce que là c’est invivable ! »
La gauche : "on vous a entendu ! La droite a creusé une tombe d’austérité mais ne vous inquiétez pas on va clouer votre cercueil avec un « droit » à mourir."
(source : ▻https://bsky.app/profile/kramec.bsky.social/post/3lpftok3kcs2n)
Du coup, certain·es député·es songent à créer un « délit d’entrave » ...
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/05/24/un-delit-d-entrave-a-l-aide-a-mourir-approuve-a-l-assemblee_6608225_3224.htm
« Jusqu’où ira ce délit d’entrave dans l’interprétation ?, s’est inquiété le député Thibault Bazin (Les Républicains, LR). Comment comprendre à l’avenir la prévention du suicide, voire la non-assistance à personne en danger ? »
.../...
La ministre de la santé, Catherine Vautrin, s’est attachée à rassurer les députés. « Ce que l’on est conduit à dire (…) dans un cercle amical, familial est évidemment une approche personnelle qui n’est pas constitutive d’un délit d’entrave », a-t-elle souligné, invoquant à plusieurs reprises une décision du Conseil constitutionnel. « Le fait de proposer des soins palliatifs, des alternatives ou d’autres perspectives, de faire part d’un doute, d’ouvrir un dialogue ou même de retarder une décision jugée prématurée (…) ne peut pas être regardé comme une pression », a-t-elle ajouté.
(Mais bon, avec une bonne campagne de bashing visant les « anti-progrès » et bien organisée avec les médias, on pourra aisément criminaliser tout ça) ...