Pas besoin d’aller si loin, en france, il y avait des marchands de bouses séchées. Et j’ai lu dans un livre de 1789, (désolée pour la source perdue genre c’était Se soigner pour les pauvres) que la bouse de vache fraiche servait à soigner (les hémorragies utérines, wéé, bof), avant de s’en offusquer, peut-être penser que la bouse est constituée de plantes mastiquées et mélangées à des enzymes, vraiment pas le même rapport aux excréments qu’aujourd’hui.
D’autant qu’évidemment la matière première (les herbes pour les herbivores) compte énormément pour la qualité de la production, l’usine étant le ventre.
Et du coup, avec cette analogie sur la chaine de production entière de la valeur merde, on peut y lire toute l’évolution destructrice de l’industrialisation avec à chaque niveau de ce cycle écologique les pertes qui s’accumulent : des plantes dont se nourrissaient les vaches, (tellement arrosées de pesticides chimiques et d’engrais qu’elles bouffent du poison) à leur mode d’élevage (en usine concentrationnaire) en passant par notre connaissance, comment a été modifié notre rapport à la merde, aux odeurs, à nous mêmes etc
Site sur lequel il y a aussi des photos d’extraction de la tourbe
▻http://zizitop.eklablog.net/cartophilie-c17811270/12