Grèce : un accord économiquement coûteux

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  • Les capitaux fuient toujours la Grèce et vont se réfugier en… Allemagne
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/06/24/les-capitaux-fuient-toujours-la-grece-et-vont-se-refugier-en-allemagne_46605

    L’argent continue de sortir de Grèce, rendant prégnante la question de la mise en place d’un contrôle des capitaux. Selon des informations du Monde, 1,5 milliard d’euros ont encore été retirés des comptes en banque grecs, lundi 22 juin, sur fond d’inquiétudes sur l’avenir de la Grèce et une sortie de la zone euro. Des capitaux qui vont massivement se réfugier en Allemagne.

    Les retraits de lundi s’ajoutent aux records établis la semaine précédente, dont, selon des sources concordantes, 2 milliards d’euros vendredi 19 juin. Sur l’ensemble de la semaine dernière, les évaluations des sommes retirées des banques grecques portaient sur un montant de quelque 5 milliards d’euros, selon des sources européennes. Au total, plus de 80 milliards d’euros auraient quitté la Grèce depuis janvier 2010.

    Ces chiffres, témoins d’un bank run (panique bancaire) qui ne dit pas son nom, sont utilisés par les créanciers de la Grèce comme un argument de négociation dans le bras de fer engagé avec Athènes pour lui arracher un accord sur un compromis « argent contre réformes ».

    À force de l’appeler et d’en révéler le nom il va bien finir par faire son #épiphanie notre #bank_run

    • Suivi de l’analyse de R. Godin.

      Grèce : un accord économiquement coûteux
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-un-accord-economiquement-couteux-486705.html

      Le « blame game » a commencé
      Il est donc piquant de voir aujourd’hui le FMI s’inquiéter des risques sur la croissance des mesures proposées par le gouvernement grec. Ou un Pierre Moscovici affirmer mardi soir devant des députés européens grecs que le plan hellénique est « plus dur » que celui des créanciers, alors même que ce plan n’a pas été accepté par les créanciers.

      Le « blame game », consistant à trouver un coupable pour la prochaine dégradation de l’économie grecque a commencé. Les créanciers prouvent ainsi que leur but politique reste d’actualité. Si le gouvernement survit politiquement à l’accord, on prépare déjà l’étape suivante : faire reporter sur le gouvernement grec l’échec d’une politique qu’on lui a imposé.