Pascal Boniface dénonce les pompiers pyromanes — RT en Français

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  • Pascal #Boniface, directeur de l’#IRIS, dénonce ceux qu’il appelle les pompiers pyromanes et qui instrumentalisent les maux qu’ils prétendent combattre. Il décrit un système médiatique de plus en plus coupé de l’opinion publique française.


    Le directeur de l’IRIS (Institut de Relations Internationales et stratégiques) ne manie pas la langue de bois et le prouve dans son dernier ouvrage, Les Pompiers pyromanes. A travers des figures comme #Bernard-Henri-Levy, la journaliste Caroline #Fourest ou encore l’imam Hassen Chalgoumi, le chercheur démontre comment ces personnalités à l’omniprésence médiatique contribuent à dresser au final les communautés les unes contre les autres.
    http://francais.rt.com/opinions/3804-pascal-boniface-pompiers-pyromanes

  • Pascal Boniface dénonce les pompiers pyromanes — RT en Français
    30 juin 2015
    http://francais.rt.com/opinions/3804-pascal-boniface-pompiers-pyromanes

    Le directeur de l’IRIS (Institut de Relations Internationales et stratégiques) ne manie pas la langue de bois et le prouve dans son dernier ouvrage, Les Pompiers pyromanes. A travers des figures comme Bernard-Henri Levy, la journaliste Caroline Fourest ou encore l’imam Hassen Chalgoumi, le chercheur démontre comment ces personnalités à l’omniprésence médiatique contribuent à dresser au final les communautés les unes contre les autres.

    RT France : Vous dites que ces pompiers pyromanes ne sont plus crédibles mais sont incontournables. Comment expliquez-vous ce paradoxe et qu’est-ce que cela dit de la scène médiatique et intellectuelle française ?
    Pascal Boniface : C’est effectivement un paradoxe. Ce sont des gens qui n’ont plus de public, pour la plupart d’entre eux en tout cas. Par exemple Bernard-Henri Levy est présent dans tous les médias. Pourtant, ses livres ne se vendent plus, personne n’est allé voir son film et sa pièce de théâtre a été un échec pathétique. Mais il est toujours très présent médiatiquement car ses amis, éditorialistes ou directeurs de journaux, continuent à l’inviter. Il y a là une sorte de coupure entre la base du public et une élite tournée sur elle-même qui n’est plus en phase avec la réalité. Or cette même élite dénonce la populisme alors que, par son attitude, elle le nourrit.
    (...)
    RT France : La question du conflit israélo-palestinien semble très présente dans le paysage médiatique et intellectuel français. Mais ne pensez-vous pas que cette question, dont on disait qu’il ne fallait pas l’importer en France, l’est déjà ?
    Pascal Boniface : Ce conflit est importé depuis très longtemps, notamment du fait d’une partie des organes communautaires juifs qui demandent la solidarité avec Israël. Ils importent eux-mêmes ce conflit . L’absence de perspective de paix au Proche-Orient rend le climat intellectuel un peu plus pesant encore en France. Du fait de cette non assurance de Paix, très rapidement l’accusation d’antisémitisme est produite à l’égard de ceux qui ne sont pas antisémite mais critiquent simplement le gouvernement israélien. Par exemple, si on critique Vladimir Poutine en France, on ne dira pas que l’on fait du racisme anti-russe mais qu’on exerce une opinion politique. Mais si on critique Benjamin Nétanyahou, l’accusation d’antisémitisme viendra très vite.