Référendum en Grèce : un sondage donne le « non » gagnant
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Du côté des créanciers, on refusait d’aborder ce sujet pour plusieurs raisons. D’abord parce que la dette grecque a déjà été divisée par deux au cours des six dernières années et que certains pays européens - qui ont, eux, accepté de difficiles réformes - refusent catégoriquement de faire un nouveau « cadeau » à la Grèce. Ensuite parce qu’il était prévu d’aborder ce sujet une fois le plan d’aide achevé : la Grèce n’ayant jamais achevé les réformes promises, ses créanciers ne veulent pas abandonner ce moyen de pression. D’autant que beaucoup d’Européens jugent que la Grèce ne joue pas le jeu : la réforme de son administration se fait au ralenti, le secteur informel reste très prégnant et l’économie est toujours contrôlée par un nombre limités d’acteurs qui empêchent toute réforme. A titre d’exemple, alors que les salaires ont reculé de près de 25% en quatre ans, les prix des biens de consommation ont augmenté, faute de concurrence. Les prix de l’électricité ou de la téléphonie sont également très élevés au regard du salaire moyen grec, preuve que des monopoles persistent.
« la dette grecque a déjà été divisée par deux »...
Hier Juppé, qui n’est pas au gouvernement, faisait la leçon à la télé et nous disait la même chose : « la dette a été réduite de moitié ».
« beaucoup d’Européens jugent que la Grèce ne joue pas le jeu »...
Lesquels ?
« preuve que de monopoles persistent »...
Tous les soucis des grecs sont donc les monopoles et leur administration...
