Games of thrones : Fantasy et révolution - CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales
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Cette tendance à la fantasy de sortir du discours épique ou le Bien triomphe du Mal pour développer des intrigues plus politiques se retrouve dans d’autres œuvres récentes du genre. Citons à titre d’exemple le formidable Gagner la guerre : Récit du vieux royaume (Les Moutons électriques, 2009) de Jean-Philippe Jaworski. En partant du point de vue d’un spadassin, d’un homme de l’ombre et non d’un « grand homme », l’auteur y montre que dans les conflits, même entre « Orient » et « Occident » – la situation rappelle beaucoup l’affrontement entre Venise et l’Empire ottoman au XVIe siècle –, la véritable lutte se situe surtout à l’intérieur de chaque camp et que l’unité nationale n’est qu’une fiction politique qui n’engage que ceux qui y croient.
Un point de désaccord cependant avec William Blanc pour qui Game of Thrones serait « révolutionnaire ». A mon avis, tout au plus, la série est un thriller politique.
Un article repéré par @moderne et propulsé sur cette page.
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