• Liste de mes publications
    https://joellepalmieri.wordpress.com/2018/10/16/18

     OUVRAGES : « TIC, colonialité, patriarcat : Société mondialisée, occidentalisée, excessive, accélérée… quels impacts sur la pensée féministe ? Pistes africaines », juin 2016, Yaoundé : Editions Langaa, 296 p. – ISBN 9789956763061 « Digressions », roman, juin 2015, 152 p. – https://joellepalmieri.wordpress.com/2015/06/03/digressions « Les Pénélopes : un féminisme politique – 1996-2004 », co-direction avec Foufelle, Dominique, novembre 2013, 108 p. – http://penelopespolitique.wordpress.com/2013/11/12/feuilleter-2 … Lire la suite →

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  • La saga familiale la plus populaire de France

    JEUNE, BLANCHE, FEMME ET BLONDE…

    Posted by joellepalmieri on 24 octobre 2015

    … et fasciste. En #PACA, autrement dit, en Région Provence-Alpes-Côtes-d’Azur, la beauté des paysages, sa spécificité, rivalisent constamment et depuis la fin de la colonisation avec le sexisme et le racisme ordinaires de la majorité de ses habitants. À la veille des élections régionales (décembre 2015), cette équation – beauté/#sexisme-#racisme – se révèle sur le terrain sournois du discours politique, local et national, au point que les sondeurs nous promettent tout azimuts et pour les années à venir une présidente du Conseil, jeune, blonde et d’extrême droite.
    Le mercredi 21 octobre, le premier débat radiotélévisé entre les quatre principaux candidats du coin, #Marion_Maréchal_Le_Pen (FN), #Christian_Estrosi (Les Républicains), Christophe Castaner (PS) et Sophie Camard (EELV-Front de Gauche) a bien planté le décor. Le Niçois a voulu fustiger sa rivale, en lui lançant que son programme était « celui de sa tata ». Par discussions sur la sécurité dans les trains régionaux, les mosquées, les repas de substitution dans les lycées et bien d’autres sujets de stigmatisation de la population régionale dite « non française », on a assisté à la fois à une joute paternaliste et sexiste interne à une famille politique raciste et à la maladroite mise en scène d’une parodie de la saga familiale la plus populaire de France . [...]

    https://joellepalmieri.wordpress.com/2015/10/24/jeune-blanche-femme-et-blonde

  • Hiroshima, Nagasaki, une histoire de mecs | Joelle Palmieri
    https://joellepalmieri.wordpress.com/2015/08/06/hiroshima-nagasaki-une-histoire-de-mecs

    6 août 2015. Triste anniversaire. La presse et les officiels s’en accordent. On compte les morts, plus largement les victimes, ou plutôt on rappelle leurs chiffres, à Hiroshima, et trois jours plus tard à Nagasaki. Il y a soixante-dix ans. Des voiles sont levés, comme l’abandon des rescapés au lendemain du désastre. Par les uns, et les autres. Les « Américains », les « Japonais ». Une chose me frappe néanmoins. Je regarde les images d’archives en boucle, lis les articles de presse et les mots « Little boy », « Fat man », « Enola Gay », « Bocksman » résonnent sans qu’aucun rebond ne traverse la liturgie des cérémonies. Pourtant disons les choses comme elles sont. Le 6 août 1945, Enola Gay, nom emprunté à la mère du pilote du bombardier nucléaire, a accouché d’un Little boy, un petit garçon. Pas d’une petite fille. Ce petit garçon a tué 120 000 personnes. Le 9 août suivant, Bocksman – jeu de mots entre « boxcar » et « man », un homme-container – a chié Fat man, un homme obèse. Pas une femme obèse. Ce colosse a exterminé 70 000 personnes. Pourquoi cette rhétorique aussi sexuée passe-t-elle au travers de l’histoire ? Les militaires et industriels états-uniens de l’époque, dans leur inconscient guerrier, ne s’y trompaient pas. L’heure était à la démonstration de leur puissance hégémonique et question hégémonie, l’équivoque sexuelle n’existe pas. L’affirmation de la domination pour quelques décennies se conjugue bien au masculin et l’enfantement de cette domination installe les rôles différenciés des hommes et des femmes partout dans le monde : les femmes à la re-production des forces de production, les hommes à l’alimentation de cette production.

    Les Japonais vaincus, de leur côté, ne s’y sont pas trompés. Les autorités, en exigeant l’omerta complète, et en laissant, au lendemain du massacre, le pouvoir local aux Yakuza, la maffia nationale, ont entériné la division du travail : les orphelins ont été séparés en deux groupes distincts, les garçons et les filles. Les garçons sont devenus des délinquants, des guerriers au service du trafic en tout genre. Les filles, raptées, sont venues gonfler les rangs des bordels locaux et plus lointains.

    Décidément, les lecteurs de l’histoire guerrière ont la mémoire qui flanchent… je ne me souviens pas pourquoi.

    Joelle Palmieri
    6 août 2015

    via - https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2015/08/07/hiroshima-nagasaki-une-histoire-de-mecs

    #genre #guerre #Hiroshima #Nagasaki #virilité #nucléaire #historicisation