L’approche cartographique de la décomposition des matrices de flux | M@ppemonde
▻http://mappemonde.mgm.fr/num44/articles/art14404.pdf
Une typologie des méthodes usuelles de représentation des flux en fonction du type de matrice...
L’approche cartographique de la décomposition des matrices de flux | M@ppemonde
▻http://mappemonde.mgm.fr/num44/articles/art14404.pdf
Une typologie des méthodes usuelles de représentation des flux en fonction du type de matrice...
Dynamiques affectives des mobilités individuelles | B. Feidel, 2012 M@ppemonde
▻http://mappemonde.mgm.fr/num34/mois/moi12201.html
C’est pour comprendre la dimension affective de la relation de l’individu à son environnement spatial, et les multiples implications d’ordre matériel et idéel que peut avoir ce « rapport affectif à l’espace », que nous avons développé [1] une méthode de recherche à la jonction de deux types d’approches, géographique et biographique. Pour mieux comprendre ces modalités de l’habiter, impliquant entre autres phénomènes l’attachement au lieu, l’ancrage territorial, ou, à l’opposé, le rejet, l’évitement, nous avons procédé selon une approche reposant sur l’utilisation de l’objet cartographique d’une part, comme outil permettant la prise de conscience d’un vécu géographique d’ordinaire difficilement préhensible, et d’autre part, comme outil de réactivation et d’approfondissement de la composante affective de ce vécu....
VISUVELOV: visualisation des flux des vélos en libre-service à Lyon
▻http://mappemonde.mgm.fr/num43/fig14/fig14301.html
Le conflit israélo-palestinien en #représentations
Issues d’une enquête réalisée auprès de 221 étudiants de licence d’histoire et/ou de géographie de l’université Paul-Valéry de Montpellier, les deux cartes présentées ci-dessous (figure 1) donnent à voir le territoire du conflit israélo-palestinien. Cette enquête s’inscrit dans une démarche plus large qui s’articule autour de la question des représentations du conflit israélo-palestinien en France dans les années 2000, c’est-à-dire aux « systèmes d’interprétation de [cette] réalité » (Abric, 1987 cité par Séca, 2002). Le fond de carte est proposé aux étudiants avec la consigne suivante : « Voici le territoire du conflit. Complétez cette carte avec tous les éléments que vous connaissez ».
Que bon boulot pro-racisme israélien fait par les médias occidentaux !
La perception de Netanyahu et Israël par les américains :
▻http://www.brookings.edu/~/media/Research/Files/Reports/2015/12/04-american-public-opinion-israel-middle-east-telhami/2015-Poll-Key-Findings-Final.pdf?la=en
Desespérant, même si une légère évolution
Je comprends pas comment ça marche : pourquoi ce post est ici alors qu’il date de 6 jours ???
Close the camps
►http://mappemonde.mgm.fr/num43/internet/int14301.html
Le site close the camps est un outil cartographique militant au service d’une cause clairement énoncée : la lutte contre l’enfermement des migrants. Ce site, disponible en 3 langues (français, anglais, espagnol), prolongement direct de la désormais célèbre « carte des camps » dont le réseau Migreurop a fait son étendard, est un point d’appui aux actions et revendications portées par le réseau [2]. Outil simple et pratique s’adressant aux proches des migrants détenus et aux organisations de soutien, mais aussi outil d’information et de sensibilisation qui vient en support aux diverses mobilisations contre l’enfermement des étrangers, ce site va plus loin qu’une simple description de l’état des choses. Il sert de point d’appui à une revendication politique contestataire.
ADESS - Aménagement, Développement, Environnement, Santé et Sociétés - UMR 5185 - Séminaire du GRANIT 12 décembre : « De l’usage contestataire des cartes »
►http://www.ades.cnrs.fr/spip.php?article1272&lang=fr
« L’histoire sociale des cartes, à la différence de celle de la littérature, de l’art ou de la musique, semble ne comporter que peu de modes d’expression véritablement populaires, alternatifs ou subversifs. Les cartes sont essentiellement un langage de pouvoir et non de contestation. »
Brian Harley (1988), « Maps, Knowledge, and Power » in : Cosgrove Denis, Daniels Stephen (eds), The Iconography of Landscape : essays on the symbolic representation, design and use of past environments, Cambridge University Press, pp. 301-302.
25 ans après cette affirmation de Brian Harley, ce constat est-il toujours d’actualité ? Alors que les derniers cycles de séminaires GRANIT (les données de l’environnement en 2011-12, les cartographies participatives en 2012-13, Internet comme terrain en 2014-15) nous ont permis de mettre en évidence la démultiplication des modes de fabrique cartographique, l’expansion des usages de la carte et la diversification de ses producteurs-utilisateurs, l’émergence de la cartographie radicale et de la contre-cartographie ne permet-elle pas désormais d’envisager la carte comme un langage de contestation ?
De l’usage contestataire des cartes | Carnet (neo)cartographique
▻http://neocarto.hypotheses.org/1127
Qu’est-ce que la cartographie radicale ?
présentation : ▻http://lambert.nico.free.fr/radical/GRANIT_ADESS_V2.pdf
« La lutte est mère de toute chose » (Démocrite).
1) Radicalité
Faire une carte radicale, c’est développer une (contre) vision du monde. C’est proposer une contre-géographie, une vision dissonante de celle couramment admise. C’est créer des cartes « obus » pour « pulvériser la pensée dominante ». Ces représentations peuvent être iconoclastes et artistiques (cARTographie) ou classiquement “bertiniennes”.
NB : Le terme « obus » est emprunté au Philosophe Paul Ariès, militant pour la décroissance, pour qui les mots obus sont des moyens de rentrer avec fracas sur la scène publique et ainsi susciter le débat. D’autres parlent quant à eux de « cartes en colère » (Philippe Rekacewicz).
2) Subjectivité
Faire de la cartographie radicale, c’est aussi construire des représentations en toute rigueur scientifique tout en assumant la fonction discursive des cartes construites. Si les cartes ont indéniablement une dimension objective (on ne truque pas les données, on les représente selon des règles graphiques largement admises pour leur efficacité visuelle) elles disposent en même temps d’une dimension subjective : elles expriment un point de vue. On le sait, pour jouer son rôle, la carte doit abstraire et schématiser la réalité, seul moyen de la rendre intelligible. « Une carte qui ne généraliserait pas en simplifiant serait parfaitement inutile » (Monmonier, 1991). Il faut donc choisir quelles facettes de la réalité montrer. On met en scène une carte pour qu’elle raconte une histoire. Une carte radicale est donc une carte qui s’assume comme telle : sous couvert d’une apparence scientifique sérieuse (réelle), elle déploie des arguments. « In short, maps don’t merly represent space, they shape arguments » (Wood, Monmonier in an atlas of radical cartography).
Close the #camps
►http://mappemonde.mgm.fr/num43/internet/int14301.html
Depuis une dizaine d’années, les centres de rétention pour migrants se multiplient au sein de l’Union européenne et dans les pays limitrophes. Ce dispositif, qui n’était au départ qu’une réponse administrative improvisée, s’est progressivement affirmé comme un élément majeur de la politique migratoire européenne. On estime aujourd’hui qu’environ 600 000 étrangers seraient maintenus en rétention.
Face à ce constat, le réseau Migreurop (voir encadré) a lancé en juillet 2013 le projet « #Cartographie dynamique de l’#enfermement des #étrangers » visant à établir une cartographie participative de l’enfermement des étrangers en #Europe et dans les pays voisins. Ce site web intitulé « close the camps » comme un appel militant pour la suppression de ces « camps » [1] pour migrants, poursuit trois objectifs principaux :
– documenter les lieux, les formes et les conditions de l’enfermement des étrangers ainsi que leurs conséquences humaines (mineurs isolés, grèves de la faim, suicides…) ;
– faciliter l’accès aux informations concernant les lieux de détention d’étrangers et le contact avec les personnes détenues ;
– mobiliser à l’échelle européenne et au-delà, toutes celles et ceux qui s’opposent aux mécanismes d’enfermement et d’éloignement des migrants pour défendre leurs droits fondamentaux.
Un modèle transpolaire des modalités et polarité portuaires : le #Port de #Hambourg
▻http://mappemonde.mgm.fr/num7/articles/art05304.pdf
#transport_maritime
via @ville_en
Peut-on démêler l’écheveau mondial des collaborations scientifiques ?
▻http://mappemonde.mgm.fr/num30/internet/int11201.html
Une typologie des combinaisons d’utilisation agricole du sol en France en 2010 : propositions méthodologiques
▻http://mappemonde.mgm.fr/num42/articles/art14203.html
Dans la succession d’études consacrées aux différenciations spatiales des espaces agricoles français, les travaux sur l’utilisation agricole du sol jalonnent les évolutions disciplinaires et méthodologiques de la géographie. C’est avant tout l’apport des statistiques agricoles puis l’essor des techniques d’analyse autorisant le classement automatique des données spatialisées qui ont progressivement permis la construction de typologies d’espaces agricoles. Tributaires du lien entre l’information statistique et la maille administrative de référence, ces approches ont été renouvelées par les méthodes de traitement des informations spatialisées.
Le présent article s’inscrit dans cette continuité, mais se singularise par ses choix en matière de données et de méthode. En effet, la carte de l’utilisation du sol s’appuie sur les données – libres d’accès – du Recensement Parcellaire Graphique (RPG). Le traitement des informations fournies à l’échelle de l’îlot parcellaire offre ainsi une analyse de l’utilisation du sol à échelle fine pour l’ensemble du territoire métropolitain. Concernant la méthode, le choix a été fait de gommer les disparités géographiques de la trame communale en divisant l’espace français en 25 150 mailles de forme et superficie identiques. Sans ignorer les limites de cette approche typologique, cette nouvelle carte des combinaisons d’utilisation du sol qui structurent les paysages affine la connaissance des systèmes d’utilisation agricole du sol en France tout en apportant une contribution à un exercice classique de la géographie rurale.
Le #détroit_de_Gibraltar, espace de transit et espace de vie
Depuis toujours, le détroit de Gibraltar est sous le regard et l’emprise du monde. De multiples influences l’ont traversé bâtissant au fil des siècles un espace singulier et nourrissant parfois l’ignorance, et d’autre fois, la complémentarité des rives. Des places portuaires, souvent en position d’extraterritorialité, ont toujours cherché à profiter de ce carrefour entre Europe, Afrique et Asie : Gibraltar, fermement tenu par les Britanniques depuis 1704 ; Tanger, objet de toutes les convoitises et qui devient une ville internationale entre 1925 et 1960 ; Algesiras et Tanger-Med, nouveaux rois du détroit, et archétypes de ce fonctionnement portuaire au service du réseau (Guillaume, 2002) et dé-spatialisé (Debrie et al., 2005). Entre brutalité des impacts de la mondialisation et recherche par les riverains de perspectives de développement, c’est un espace tiraillé qui émerge.
►http://mappemonde.mgm.fr/num42/mois/moi14201.html
#mer #Méditerranée
via @ville_en (twitter)
Le monde en #étoile : genèse d’une #projection_cartographique
Le constat est trivial, cartographier le globe est une platitude impossible. Cependant, malgré le succès des globes virtuels, les planisphères restent des oxymores bien pratiques. Leur pertinence réside dans la projection adoptée et peut-être plus encore dans le cadrage choisi. Sous quel angle montrer le monde ? En 2005, Christian Grataloup soulignait l’obsolescence de nos cartes traditionnellement européocentrées et proposait d’utiliser une « projection polaire prolongée » afin de représenter un espace où « le centre du monde est une boucle qui fait le tour de la Terre » (fig. 1). C’est elle qu’il utilise à plusieurs reprises dans sa Géohistoire de la mondialisation (2007). Mais on pourrait rappeler que la projection polaire en étoile apparaît déjà dans le logo de l’Association of American Geographers, fondée en 1904, signe qu’elle avait déjà été jugée particulièrement pertinente pour représenter le monde moderne (fig. 2).
▻http://mappemonde.mgm.fr/num39/lieux/lieux13301.html
#cartographie #visualisatin
Étude chrono-chorématique : Bordeaux (Sandrine Lavaud, Olivier Pissoat, V. André-Lamat, J.-P. Deler, B. Fayolle-Lussac, É. Jean-Courret, R. Leulier, P. Régaldo-Saint Blancard et S. Schoonbaert, Mappemonde, n°114)
▻http://mappemonde.mgm.fr/num42/articles/art14204.html
La modélisation chrono-chorématique de la trajectoire urbaine de Bordeaux a permis d’enrichir l’analyse spatiale produite par l’Atlas historique de Bordeaux. Les variables dégagées par la comparaison aux modèles théoriques élaborés par le CNAU ont précisé un modèle de ville littorale ; elles ont aussi conduit à proposer de nouveaux outils théoriques et sémiotiques.
Tout le dossier sur la chrono-chorématique : ▻http://mappemonde.mgm.fr/dos_chrono.html
#Chrono-Chorématique #Géographie #Géographie_Urbaine #Représenter_l_Espace #Représenter_la_Ville #Bordeaux #Géographie_de_Bordeaux #Études_urbaines
L’HyperAtlas électoral parisien (2007-2012). Un outil pour l’analyse des dynamiques électorales intra-urbaines (Laurent Beauguitte et Nicolas Lambert, Mappemonde, n°114)
▻http://mappemonde.mgm.fr/num42/articles/art14201.html
La géographie du vote est aujourd’hui fréquemment analysée au niveau communal, mais les études intra-urbaines restent plus rares. Cet article présente un atlas permettant de cartographier les résultats des dernières élections à Paris à l’échelle la plus fine disponible (bureau de vote) tout en prenant en compte les effets de voisinage à plusieurs échelles. Une courte étude relative à l’abstention illustre les potentialités de cet atlas librement téléchargeable.
#Géographie #Cartographie #Cartographie_Électorale #Géographie_Électorale #Géographie_des_Élections #Élections #Représenter_l_Espace #Paris #Géographie_de_Paris #Élections_Parisiennes
Le détroit de Gibraltar, espace de transit et espace de vie
►http://mappemonde.mgm.fr/num42/mois/moi14201.html
#Population indienne en 2011 : différenciations spatiales
▻http://mappemonde.mgm.fr/num36/articles/art12401.pdf
#inde #démographie #cartographie #visualisation
Dynamiques commerciales et patrimoniales dans les #centres_historiques (Le Marais, le Vieux #Lille)
Le constat de la « banalisation » des paysages de centre historique a été fait maintes fois. La thèse dont on présente ici quelques résultats (Mermet, 2012) se propose, à l’appui de deux terrains (#Le_Marais à #Paris et le #Vieux_Lille), de dépasser ce constat en décryptant les interactions entre les dynamiques commerciales et les dynamiques patrimoniales, deux éléments structurants du #paysage de ces #quartiers. L’#iconographie est au cœur de la démonstration, sous la forme de #cartes, de #croquis de synthèse, mais aussi par l’usage de la #photographie dans une perspective de #sémiologie_spatiale, ce qui permet une lecture à la fois matérielle et symbolique de ces paysages. C’est cet aspect de l’usage de l’iconographie dans la thèse qui sera ici développé.
Comic Cartography
►http://comiccartography.tumblr.com
All sorts of maps from all sorts of comics // Updates irregularly
#bande_dessinée #cartographie poke @reka @visionscarto
v. aussi :
Voyage dans la bande dessinée à travers quelques cartes
Les cartes sont très présentes dans un grand nombre de bandes dessinées, tous styles confondus. Elles font souvent partie intégrante de l’univers décrit et permettent au lecteur d’en apprendre davantage sur le monde dans lequel prend place la narration. Objet éminemment visuel, la carte est aussi mobilisée pour faire vagabonder notre imagination. Car elle fait beaucoup plus que situer des lieux, des frontières et des hommes : elle engendre le rêve et l’évasion. Elle crée une ambiance, raconte déjà toute une histoire et donne une atmosphère au récit.
Nous proposons ici quelques exemples de la manière dont les cartes sont mobilisées et représentées dans la bande dessinée.
La sélection faite pour ce petit tour d’horizon n’est qu’un échantillon de la richesse et de la diversité des représentations cartographiques que l’on peut trouver dans les albums. Une exposition, plus complète, a été consacrée à ce thème lors du Festival de Bandes dessinées de Tours du 14 au 16 septembre 2007.
La Shoah : dimensions géographiques et géopolitiques d’un génocide
▻http://mappemonde.mgm.fr/num40/librairie/lib13401.html
Le Proche-Orient, l’Afrique du Nord, et le monde arabe sont présentés comme « germanophiles » et comme « un champ de bataille à part entière » (p. 70). La mention du nombre 700 000 Juifs français, dans le protocole final de Wannsee montre, en effet, que les Juifs du Maghreb étaient bien inclus dans le décompte des Juifs français. Une carte localise les camps et déportations au Proche-Orient et au Maghreb. Cependant, le parti-pris de présenter le Proche-Orient et le Maghreb comme radicalement germanophiles semble quelque peu exagéré si l’on se réfère aux travaux de Gilbert Achcar (2009). Celui-ci montre que l’adhésion à l’alliance nazie est restée minoritaire, malgré le contexte de colonisation qui aurait pu consister à faire de l’ennemi de son ennemi son ami. Le cas du Grand mufti de Jérusalem, Amin al-Husayni, est généralement cité comme exemple de cette sympathie pronazie d’une partie de la « rue arabe ». C’est précisément le cas ici. Pourtant, il y aurait lieu aussi de rappeler les situations où Arabes et musulmans ont sauvé des Juifs au risque de leur vie. D’ailleurs, l’un d’eux, le Tunisien Khaled Abdelwahab, vient d’obtenir le statut de Tsadok et son nom a été ajouté sur la stèle qui, à Yad Vashem, répertorie les « Justes parmi les nations ».
La #production_scientifique_universitaire dans les villes françaises petites et moyennes (1980-2009)
▻http://mappemonde.mgm.fr/num38/articles/art13203.html
#cartographie #enseignement #recherche
Les décennies 1980 et 1990 ont été marquées en Europe par une ample massification de l’enseignement supérieur. En France, les plans « Université 2000 » puis « U3M » ont organisé un déploiement sans précédent des établissements de formation, confortant les pôles historiques, tout en accompagnant la déconcentration de l’offre universitaire (Frémont et al., 1992) : création d’antennes universitaires, d’IUT, d’écoles d’ingénieurs, voire autonomie de certains centres universitaires dans les années 2000. Ce phénomène de démocratisation de l’enseignement supérieur a bénéficié en partie aux villes de niveau intermédiaire, dont les exécutifs municipaux, associés souvent aux conseils régionaux et généraux, ont soutenu ce qui devenait progressivement un nouvel axe de développement à la fois socio-démographique, urbain et économique (Dubet et al., 1994). Prioritairement, il s’est agi de promouvoir des centres de formation de proximité, permettant aux jeunes de poursuivre leurs études, et d’organiser des systèmes locaux associant trois sphères : politiques locales, éducation, acteurs économiques. Quid de la place de la recherche dans ces processus, en tant que second champ du système universitaire territorialisé ? Quels sont les éléments de nature à expliquer les grandes tendances, notamment dans la différenciation du nombre de publications selon les sites universitaires ?
Notre travail se focalise sur les villes susceptibles d’être l’objet de cette dynamique de déconcentration de l’enseignement et de la recherche : les villes petites et moyennes seront ici définies comme les aires urbaines ayant moins de 200 000 habitants, en distinguant les « petites » villes en dessous de 30 000 habitants (recensement 2006). Les seuils ainsi choisis permettent de croiser plusieurs définitions et positionnements d’institutions françaises (encadré 1), ce qui aboutit à un corpus de 99 villes.
Les #villes et la #science : apports de la #spatialisation des #données_bibliométriques mondiales
▻http://mappemonde.mgm.fr/num38/articles/art13201.html
Le géographe, qui souhaite appréhender l’activité de recherche et concevoir des indicateurs spatialisés pertinents pour en rendre compte, doit prendre en considération le fait que les données relatives au nombre de chercheurs, à leurs activités, mais aussi à leurs coopérations et aux financements qu’ils obtiennent, se révèlent difficiles à obtenir, encore plus à comparer. La diversité des institutions qui abritent une activité de recherche rend ce dénombrement très aléatoire d’un pays à l’autre. En fonction des définitions et de la qualité des comptages nationaux, on trouve ici des cohortes et là quelques individus isolés. Mener des comparaisons internationales à partir de telles informations est bien hasardeux.