• Comment le confusionnisme sert l’extrême-droite ? Y. Youlountas
    http://lahorde.samizdat.net/2017/01/07/comment-le-confusionnisme-sert-lextreme-droite-y-youlountas

    Suite aux attaques menées sur les réseaux sociaux par UPR, Gentils Virus et consorts, Yannis Youlountas publie un schéma résumant la méthode confusionniste en 6 étapes : Dans certains cas, le processus n’est pas au service d’Asselineau, mais de Le Pen ou de Dupont Aignan. Pistes de lecture : http://blogyy.net/2016/12/29/cest-quoi-la-complosphere http://blogyy.net/2016/09/16/pourquoi-le-complotisme-est-un-fleau http://lahorde.samizdat.net/2015/05/22/devenir-fasciste-avec-la-confusion-cest-possible http://blogyy.net/2015/04/27/pour-sinformer-sur-les-manoeuvres-de-chouard-soral-et-dieudonne

  • Une première réaction que je partage...

    Non, la France n’est pas une terre de paix | Blog YY
    http://blogyy.net/2015/11/14/non-la-france-nest-pas-une-terre-de-paix

    Non, la France n’est pas une terre de paix

    by Yannis Youlountas · 14/11/2015

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    La récup’ des logos et des slogans n’a jamais craint les pires contradictions.

    NON, LA FRANCE N’EST PAS UNE TERRE DE PAIX

    En Grèce, par exemple, la France incarne actuellement le dépeçage du bien commun massivement bradé aux entreprises bleu-blanc-rouge qui viennent récemment d’accompagner Hollande en terre conquise : Vinci, Total, SNCF, Suez, Veolia, Bouygues, Thales, Lagardère, Dassault… Sans oublier EDF qui saccage la Crète.

  • La température continue de monter en Grèce, y compris dans les îles… | Blog YY
    http://blogyy.net/2015/10/03/la-temperature-continue-de-monter-en-grece-y-compris-dans-les-iles

    LA SITUATION SE DURCIT, D’HEURE EN HEURE, DANS L’OUEST DE LA CRÈTE, LES ACTIONS DE SABOTAGE SE RENFORCENT, LES TAGS « EDF GO HOME » SE MULTIPLIENT SUR LES MURS DE CHANIA ET DE RÉTHYMNON, ALORS QUE PLUSIEURS CENTAINES DE POLICIERS ANTI-ÉMEUTES SUPPLÉMENTAIRES VONT DÉBARQUER LUNDI.

    On en parle ici aussi :
    http://www.epaw.org/echoes.php?lang=fr&article=n188
    http://www.mfa.gr/france/fr/the-embassy/actualites-economiques/edf-planifie-la-construction-de-quatre-parcs-eoliens-en-crete.html

    #windfarms

  • La température continue de monter en Grèce, y compris dans les îles… | Blog YY
    http://blogyy.net/2015/10/03/la-temperature-continue-de-monter-en-grece-y-compris-dans-les-iles

    En ce moment même, un bateau contenant trois éoliennes géantes attend dans le port de Chania. Ces éoliennes doivent être transportées en convoi terrestre sous haute-surveillance vers les montagnes de Réthymnon, en début de semaine prochaine, dès que les renforts de policiers anti-émeutes auront débarqué.

    De nombreux autres bateaux vont arriver à Chania et Héraklion dans les prochains jours, affrétés par diverses sociétés, parmi lesquelles la principale est la firme française EDF qui prépare à elle seule l’implantation de 47 nouvelles éoliennes géantes avec sa filiale locale.

    Ce projet éolien industriel et gigantesque est en train de détruire toutes les montagnes de Crète sur toute sa longueur soit 256 km (voir détails sur les cartes ci-jointes), dans des proportions incroyables, y compris en zone Natura2000. Tout ça pour produire six fois plus d’énergie que les besoins de la Crète (qui utilise déjà le photovoltaïque, l’hydroélectrique, etc.) et permettre à des grandes firmes de faire des bénéfices énormes en profitant des financements publics (40% de l’Union européenne, autant du contribuable grec, à plus d’un million d’euro l’éolienne géante) tout en revendant l’électricité deux fois son prix habituel et en s’appuyant sur les contraintes des mémorandums successifs en matière de privatisations (de l’énergie, du bien commun, des territoires…).

    Des centaines d’habitants sont chassés, des bergers arrêtés, des apiculteurs inquiétés, y compris des personnes âgées (une personne de 90 ans s’est même vu passer les menottes dans un petit village près de Palea Roumata, sur les hauteurs du département de Chania). Les montagnes deviennent, les unes après les autres, zones interdites et la révolte gronde.

    http://www.reporterre.net/La-Crete-menacee-par-une-invasion

  • L’HEURE DES RÉVOLUTIONS APPROCHE AU SUD DE L’EUROPE | Blog YY
    http://blogyy.net/2015/09/21/lheure-des-revolutions-approche-au-sud-de-leurope

    L’HEURE DES RÉVOLUTIONS APPROCHE AU SUD DE L’EUROPE

    by Yannis Youlountas · 21/09/2015
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    Quelques années après « le printemps arabe », la lassitude et la colère monte dans le nord de la Méditerranée, à commencer par la Grèce où un profond désir de rupture se répand contre les formes politiques anciennes…

    L’HEURE DES RÉVOLUTIONS APPROCHE AU SUD DE L’EUROPE

    Ce dimanche 20 septembre, la mascarade électorale a atteint les sommets de l’indigence, du mensonge et de l’absurdité en Grèce.

    Les hommes et femmes les plus intègres et courageux de la vraie gauche grecque ont été chassés comme des malpropres du parlement, au bénéfice des plus lâches et des plus malhonnêtes. Même le Pasok, champion de la corruption, a presque doublé son score, alors qu’il semblait en coma dépassé, tout près de l’euthanasie politique. Les seuls qui avaient montré des actes, au-delà des mots, des actes concrets de résistance au péril de leur vie, contre le nazisme, la dictature des Colonels ou encore la corruption, ont été limogés au bénéfice des pires démagogues qui n’ont jamais rien prouvé sinon leur imposture.

    La cause de tout cela n’est pas seulement l’enchainement précipité des événements et le temps insuffisant pour riposter, chacun à sa façon.

    La cause principale est plus profonde et elle est double.

    D’une part, la misère politique, philosophique et culturelle qui frappe les populations est en train d’atteindre son paroxysme, aidé en cela par des médias de masse plus manipulateurs et abrutissants que jamais.

    D’autre part, la lassitude et la colère qui montent partout sont entrées dans le silence et la rupture. Le silence immobile et fécond qui précède le cri et l’action. Le silence ultime avant l’explosion, à l’instar du calme trompeur avant la tempête ou de l’édito du Monde le 15 mars 1968 : « la France s’ennuie ». La rupture à l’égard des formes politiques anciennes qui sont en état de pourrissement avancé.

    Une proportion chaque jour plus importante de la population ne supporte plus le manège du pouvoir et la valse des valets interchangeables, la fabrique de l’opinion au marteau-piqueur et le vide sidéral des divertissements consacrés à la diversion, la surveillance devenue digne des pires régimes autoritaires et la répression calculée qui cherche violemment à intimider, les inégalités qui se creusent et la liberté bradée contre une sécurité illusoire qui n’est pas la nôtre, bien sûr, mais celle du pouvoir lui-même.

    Chaque année, chaque jour, chaque heure qui passe voit nos chaînes se serrer plus encore.

    Chaque année, chaque jour, chaque heure qui passe voit notre capacité à résister amoindrie.

    Mais, aussi affaiblie soit-elle, cette capacité reste bien présente et palpable, forte de sa légitimité face à l’humiliation politique, à la souffrance sociale, à la destruction du bien commun et à la négation de la vie.

    Le silence devient assourdissant et le calme frénétique, en Grèce comme ailleurs.

    N’écoutez pas ceux qui vous disent que nous sommes fatigués ou résignés. Nous ne sommes fatigués que de les entendre. Quant à la résignation, nous en reparlerons durant l’automne. Vous verrez, entendrez, vibrerez.

  • Tsipras appelle au vote utile pour battre la droite. Fin des vacances d’été aujourd’hui. La grande semaine commence. | Blog YY
    http://blogyy.net/2015/09/14/tsipras-appelle-au-vote-utile-pour-battre-la-droite-fin-des-vacances-dete-au

    Oui, vous avez bien lu. Vous pensiez que c’était uniquement une ficelle des dirigeants du PS, en France, pour dissuader les déçus de s’abstenir ou de voter pour l’autre gauche, la vraie. Mais non, en Grèce aussi, la ficelle fonctionne : appeler à voter social-libéral pour battre les autres libéraux, c’est gros comme une montagne, mais ça marche.

  • LE VIEUX MAL EUROPÉEN ET LA TENTATION DE L’EXTRÊME-DROITE
    https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1487177031592919&set=a.1386628864981070.1073741828.10000901

    « Des souverainistes à la mode nous pressent de nous rapprocher de la droite extrême »

    Face à cette Europe perverse, certains économistes et penseurs prétendument rebelles osent nous proposer, ces jours-ci, une alliance avec la forme la plus perverse de la pensée dominante européenne, c’est-à-dire l’idéologie d’extrême-droite.

    Oui, vous avez bien lu. Des souverainistes à la mode, nationaux-bureaucrates à la sauce Kremlin et économistes référents de chaînes-infos mensongères, nous pressent de nous rapprocher de la droite extrême, raciste et autoritaire, pour lutter conjointement contre le même ennemi. Les appels du même genre ne manquent pas depuis des années. Par exemple, ça fait longtemps qu’on observe Soral, prophète de la psychothérapie en public, et Chouard, gourou de la roulette russe, invitant leurs disciples et autres gentils morpions à greffer la cervelle de Le Pen sur la dépouille de Rousseau (même le docteur Frankenstein n’aurait pas osé).

    Il tarde à publier son point de vue sur son blog...

    • En attendant que ce soit sur le blog, autant éviter d’aller sur FB :

      LE VIEUX MAL EUROPÉEN ET LA TENTATION DE L’EXTRÊME-DROITE

      Continuer à plaider la cause de l’Europe, envers et contre tout, devient périlleux pour ceux qui s’y risquent. En particulier au vu des derniers événements en Grèce. Cependant, le problème n’est pas nouveau. Il a juste changé de forme, en l’occurrence de représentation politique. Le fond est sensiblement le même depuis des siècles. Au-delà des apparences trompeuses et des devises glorieuses, le continent européen n’a jamais vraiment cessé de maltraiter son prolétariat et les autres régions du monde, depuis les tyrannies féodales, coloniales, industrielles, bourgeoises et guerrières. Certes, il y a eu quelques améliorations, comme celles apportées par le programme du CNR, mais elles ont, par la suite, été rognées et, surtout, elles n’ont pas profondément modifié la relation de l’Europe aux autres régions du monde. Du mur des fédérés aux fils de la Toussaint et de Germinal à la place Syntagma, la gouvernance est restée la même : celle d’une bourgeoisie hautaine qui n’hésite pas à employer la force quand elle le juge utile. L’attitude des dirigeants européens dans l’affaire grecque n’est en rien différente ou nouvelle. Seul le centre de décision s’est regroupé.

      « Une Europe perverse »

      Été 2015. L’Europe actuelle s’avère toujours plus capitaliste, néo-colonialiste, productrice d’armes, autoritaire, raciste et mortifère. J’ajoute perverse. Oui, perverse. En effet, quand on fait souffrir d’un côté et qu’on empêche de fuir de l’autre, le tout en culpabilisant les victimes et en faisant de beaux discours souriants et vaniteux, on se comporte de façon perverse, tant à l’égard des migrants que des Grecs, par exemple, dans une direction comme dans l’autre. Cette Europe est sans doute le (petit) continent le plus pervers à l’égard des autres dans toute l’histoire de l’humanité. Une perversité qui se vérifie dans l’articulation de trois symptômes :
      1 - son exploitation criminelle de beaucoup d’autres régions du monde (mainmise sur leur économie, exploitation des richesses naturelles, exploitation de la main d’œuvre, maintien des populations dans la misère, soutien à des régimes autoritaires, soutien à des guerres et vente massive d’armes).
      2 - sa haine virulente à l’égard des migrants qui, fuyant la misère, les privations de liberté, les persécutions politiques ou la guerre — dont elle est souvent la première responsable — sont violemment refoulés à ses frontières ou maltraités sur son territoire.
      3 - sa propagande au sujet du reste du monde, qui se résumerait, selon elle, à quelques coupeurs de têtes et autres barbares de circonstances, alors qu’elle serait, à l’inverse, le creuset de la sagesse, de la justice et de la paix. Parmi d’autres présupposés, le soleil du sud et le manque de culture engendreraient la paresse et l’inorganisation, alors que le climat tempéré et la somme d’intelligences et d’expériences du continent s’imaginant supérieur favoriseraient la qualité de son travail et de son organisation.

      Désormais, les dirigeants politiques et économiques de cette Europe perverse reproduisent exactement les mêmes raisonnements et comportements à l’égard des régions les plus excentrées et vulnérables du continent lui-même. Le sud et l’est sont depuis toujours préjugés inférieurs ou même barbares ? Justement, la Grèce est à la fois au sud et à l’est. Et sa population ? L’une des plus bazanées en Europe ? Peu importe les détails, allez hop ! Au tiers-monde, avec les autres.

      Ce que ne comprennent pas — ou ne veulent pas comprendre — beaucoup de natifs de l’Europe de l’ouest et du nord, accrochés à la poignée de conquêtes sociales qu’il leur reste, c’est que le quart-monde s’apprête à rejoindre le tiers-monde. Les classes dominantes du « continent phare » n’ont plus besoin de jeter des miettes aux classes populaires pour se maintenir au pouvoir. Même les classes dites moyennes seront logées à la même enseigne, c’est-à-dire à celle de la précarité. Ce processus a déjà commencé dans plusieurs pays d’Europe, à commencer par la Grèce.

      « Nous sommes passés dans une nouvelle ère »

      Car avec les techniques modernes, la fabrique de l’opinion bat son plein, la surveillance et la répression également, plus performantes que jamais. Nous sommes passés dans une nouvelle ère, annoncée par Huxley et Orwell, qui ne s’embarrassera plus d’une classe toute entière de kapos, désormais inutile, pour conserver et renforcer le pouvoir. Plus besoin d’acheter gentiment les voix d’une classe tampon tenue en laisse par la petite propriété — ou plutôt la peur de la perdre. Dans l’orientation actuelle, il s’agit essentiellement de gérer l’ensemble de la population, prévenir ses mouvements, soumettre ses désirs, orienter ses envies et réprimer le moindre début de rébellion. Si la Stasi (surveillant la RDA durant l’après-guerre) avait bénéficié des moyens technologiques actuels, elle aurait pu diviser par dix ou vingt ses effectifs. D’autant plus qu’aujourd’hui, plus que jamais, nos chaînes sont dans nos têtes. C’est à ce niveau-là que tout se joue : manipulation, dissuasion et résignation contre imaginaire, désir et volonté.

      Voilà pourquoi ce continent pervers, qui a engendré les Etats-Unis d’Amérique à son image, n’a plus besoin de ses masses. L’Europe fait désormais la guerre par peuples interposés en les armant au prix fort. L’Europe fait également produire la majorité de ce dont elle a besoin à des sous-traitants à bas prix, d’un bout à l’autre du monde. Et l’Europe a même fait — avec les Etats-Unis — du contrôle de l’opinion publique une science à part entière, de la fabrication à la répression, en passant par la surveillance et la dissuasion. Les masses européennes — autrefois masses combattantes, laborieuses et collaboratrices — deviennent la faune parquée du paradis originel, berceau du modèle de domination désormais étendu au monde entier. Leurs droits sociaux chèrement acquis commencent à disparaître, morceaux par morceaux. Le bien commun sera également bradé jusqu’au dernier centimètre carré et à la dernière goutte d’eau. Pendant ce temps, les revenus du Capital continueront à décupler et même centupler, à l’instar des salaires des « grands patrons » ces dernières années, sans oublier les primes en tous genres et les parachutes dorés. Les autres devront se contenter d’un peu de consommation et de beaucoup de médias, pour bien se faire tondre à leur tour, devant le petit frigo et la grosse télé. Une coupe à la grecque, ça vous dit ? Oui, mais doucement quand même, étape par étape, territoire par territoire, corporation par corporation. N’oublions pas le mot d’ordre de tous les pouvoirs depuis la nuit des temps : diviser pour mieux régner.

      « Des souverainistes à la mode nous pressent de nous rapprocher de la droite extrême »

      Face à cette Europe perverse, certains économistes et penseurs prétendument rebelles osent nous proposer, ces jours-ci, une alliance avec la forme la plus perverse de la pensée dominante européenne, c’est-à-dire l’idéologie d’extrême-droite.

      Oui, vous avez bien lu. Des souverainistes à la mode, nationaux-bureaucrates à la sauce Kremlin et économistes référents de chaînes-infos mensongères, nous pressent de nous rapprocher de la droite extrême, raciste et autoritaire, pour lutter conjointement contre le même ennemi. Les appels du même genre ne manquent pas depuis des années. Par exemple, ça fait longtemps qu’on observe Soral, prophète de la psychothérapie en public, et Chouard, gourou de la roulette russe, invitant leurs disciples et autres gentils morpions à greffer la cervelle de Le Pen sur la dépouille de Rousseau (même le docteur Frankenstein n’aurait pas osé).

      Pourtant, il n’est pas de pire ennemi que celui qui pousse la logique de la domination à son paroxysme : culte du chef, amour de l’armée, obsession de la sécurité, haine des étrangers, rejet de l’anormalité, falsification de l’Histoire, mythe du productivisme, respect de la bourgeoisie et complexe de supériorité face à tout ce qui n’est « pas de chez nous ». Non seulement l’extrême-droite européenne n’est pas une alternative à la gouvernance actuelle de l’Europe, mais elle ne serait, en cas d’exercice du pouvoir, que son paroxysme, peu importe l’échelle, nationale, régionale ou continentale.

      « Choisir entre la peste et le choléra »

      Ceux qui nous suggèrent, de façon chaque jour plus insistante, de ménager Le Pen pour chasser Junker, nous parlent en réalité de choisir entre la peste et le choléra. Et pendant que ceux-ci nous invitent à choisir la peste contre le choléra, d’autres, proches de la direction du PS, nous invitent, au contraire, à choisir le choléra contre la peste. Dans les deux cas, nous savons ce que cela signifie : la mort.

      La seule alternative viable est de reprendre le chemin de l’émancipation sociale et de supprimer, les uns après les autres, les rapports de domination. Car la lutte pour l’égalité est indissociable de la lutte pour la liberté, sans quoi elles ne conduisent séparément qu’à d’autres formes de domination sous l’hégémonie de dirigeants voués au culte de l’argent ou du pouvoir.

      « Toujours les mêmes intellectuels du crépuscule »

      Pour en finir avec la perversité de la domination européenne, il est vital de rejeter tout rapprochement avec sa pire déclinaison politique. Qui peut sérieusement croire que, pour la toute première fois dans son histoire, l’extrême-droite puisse contribuer à l’émancipation sociale ? Qui a oublié qu’en 1967, en Grèce, les Colonels sitôt arrivés au pouvoir s’étaient brutalement attaqué à la liberté d’expression, sous toutes ses formes jusqu’à la musique, à la poésie, au théâtre, à la philosophie et au cinéma, et avaient jeté en prison ou exilé leurs opposants politiques et mêmes des artistes engagés ? De même au Chili et ailleurs… Qui a besoin de rouvrir les livres d’Histoire pour se rafraîchir la mémoire et comprendre ce que signifierait, en France, l’arrivée au pouvoir de Le Pen grâce à l’appui d’intellectuels souverainistes, ivres d’idées loufoques ou de stratégies personnelles ? Ces mêmes intellectuels qui ont contribué à l’arrivée de la junte en Grèce dans les années soixante, comme en France dans les années trente, et dont les noms résonnent désormais comme les lugubres souvenirs auxquels ils sont à jamais associés. Toujours les mêmes intellectuels du crépuscule qui, à chaque fois, ont dédiabolisé les monstres du passé, pourtant tristement connus, et rouvert la boite de pandore.

      Non, il n’y rien à faire avec l’extrême-droite, à part la combattre, par tous les moyens, chacun à sa façon.

      Oui, les convergences de luttes sont nécessaires. Bien sûr. Mais elles doivent avoir en commun, par-delà les différences de cultures politiques et de méthodes, de façons de penser et d’agir, l’objectif ultime d’en finir avec toutes les formes de classes et de dominations, en visant la liberté véritable, l’égalité réelle et la fraternité universelle.

      Yannis Youlountas

      #Yannis_Youlountas #extrême-droite #nationnalisme #Jacques_Sapir #politique

  • Le vieux mal européen et la tentation de l’#extrême-droite | Blog YY
    http://blogyy.net/2015/08/26/le-vieux-mal-europeen-et-la-tentation-de-lextreme-droite

    Continuer à plaider la cause de l’Europe, envers et contre tout, devient périlleux pour ceux qui s’y risquent. En particulier au vu des derniers événements en Grèce. Cependant, le problème n’est pas nouveau. Il a juste changé de forme, en l’occurrence de représentation politique. Le fond est sensiblement le même depuis des siècles. Au-delà des apparences trompeuses et des devises glorieuses, le continent européen n’a jamais vraiment cessé de maltraiter son prolétariat et les autres régions du monde, depuis les tyrannies féodales, coloniales, industrielles, bourgeoises et guerrières. Certes, il y a eu quelques améliorations, comme celles apportées par le programme du CNR, mais elles ont, par la suite, été rognées et, surtout, elles n’ont pas profondément modifié la relation de l’Europe aux autres régions du monde. Du mur des fédérés aux fils de la Toussaint et de Germinal à la place Syntagma, la #gouvernance est restée la même : celle d’une #bourgeoisie hautaine qui n’hésite pas à employer la force quand elle le juge utile. L’attitude des dirigeants européens dans l’affaire grecque n’est en rien différente ou nouvelle. Seul le centre de décision s’est regroupé.

    • On mythifie le « programme du CNR » depuis des années. C’est du bullshit, une inversion complète des raisons dont la droite qui le dénonce et (avec la gauche) le combat en pratique (pendant qu’une partie de la gauche déplore, indignée, sa fin) sait, elle, que ce « programme » n’aurait jamais existé sans qu’une partie du peuple soit en arme et pas prêt à renoncer.

      Roosevelt, Friot, sortez de ce corps !

    • Or, le souverainisme populaire semble difficilement pouvoir échapper au cadre de l’Etat-nation, qu’il s’agisse de l’URSS et de la Russie, pour Jacques Sapir, ou de la France et de la Grèce, pour Frédéric Lordon, et de tout ce qui en découle : l’illusion démocratique, notamment sous sa forme électorale. Car, sous la défense des différents types de souverainisme gisent l’idée et l’illusion que la démocratie, les élections, en particulier, peuvent changer de façon sensible la donne des citoyens européens.

      Quand l’auteur parle de « l’illusion démocratique », fait-il un simple constat (genre, il n’y a plus d’autre choix) ou est-ce qu’il dénonce « politiquement » cet état de fait ?
      Quant à sa conception du souverainisme elle est très « euro-centrée ». Le mec semble avoir des œillères taillées à la mesure de son allégeance aux traités européens.

    • On ne peut pas définir, en effet, ce qui constitue l’espace de la souveraineté indépendamment des luttes qui permettent aux acteurs sociaux de dégager un espace de liberté. La souveraineté du peuple s’exprime lors de grèves et de manifestations, qui visent à améliorer les conditions de vie, et ces mouvements sociaux peuvent aussi bien se dérouler dans un cadre local (entreprise, municipalité), que national (secteur public et nationalisé) ou international (multinationales). Le cadre national n’est que l’un des espaces d’expression de la souveraineté populaire et, comme le montrent les expériences menées par Podemos à Madrid et à Barcelone, la souveraineté peut prendre la forme d’une « autonomie populaire » dans le cadre de laquelle les citoyens prennent en main leurs propres affaires au niveau local. Il en va de même pour les SEL (systèmes d’échanges locaux) et autres « comités de quartiers », qui voient le jour un peu partout.

      Rabattre la souveraineté populaire sur le cadre de l’Etat-nation conduit donc à fétichiser celui-ci comme forme d’expression privilégiée du politique. Dans une optique de gauche, marxiste, le schéma national n’a jamais constitué l’échelon pertinent d’analyse puisque ce sont les rapports sociaux de production qui formaient l’armature de la problématique et de l’organisation des luttes. L’émergence de la thématique souverainiste chez des penseurs de gauche, que ces derniers soient dévoyés ou non, ne traduit, au fond, que la dilution des rapports de production capitalistes [euh ben là, je souscris pas, ce serait avoir une vision figée du capitalisme, comme tout un pan du marxisme, ou adhérer à l’idée faible d’un post-capitalismen, ndc] sous l’effet du chômage et du précariat et l’exposition corrélative des travailleurs et des citoyens aux différentes formes de nationalisme qui fleurissent à l’(extrême) droite et à l’extrême gauche.

    • Les gens qui sont vraiment dans la lutte (comme C.Lapavitsas, l’économiste d’Unité Populaire en Grèce, S.Wagenknecht, porte-parole du groupe Die Linke au Bundestag en Allemagne, ou F.Lordon qu’on voit souvent à des actions et manifs de par ici) et qui sont favorables à la sortie de l’euro ne disent aucune des âneries que leur fait dire Amselle, dont l’article est d’une grande mauvaise foi.

      Cf, entre autres, http://seenthis.net/messages/400867 ou http://www.dailymotion.com/video/x15ac99_frederic-lordon-revenir-aux-monnaies-nationales-pour-refaire-un

    • Mais oui, @cie813 Amsellem est de mauvaise foi (oui, c’est de leuropéeisme à la Ration), pas tant pour les raison que tu dis que pour sa manière d’utiliser comme alibi gratis des « comités de quartier » comme preuve de la possibilité dune souveraineté populaire international et locale. Et alors, ça rend l’étatisme social démocrate de Lordon plus recevable ? Il le dit dans son bobino mediapart, « la souveraineté populaire est ce qui ajoute à la souveraineté nationale des dirigeants », c’est en gros la position implicite du NPA à sa naissance. Oui, il reste des gens pour essayer de revenir occuper cette place vide de la sociale démocratie, pour postuler un lien entre force de l’état et des couches sociales ouvrières, salariés ou populaires. C’est citer encore toute critique de l’état comme acteur constitutif, et non pas conjoncturel, d’une souveraineté du marché, dune fabrication perpétuelle de la concurrence (qui n’a bien sur rien de non faussée), Le souverainisme prêt à toutes les ralliement d’un Sapir est-il plus justifié du fait du centrisme de Amsellem ? Là où Amsellem se fout du monde c’est que si une telle réalité d’auto-organisation et de luttes conflictuelle existait, Siriza aurait peut-être été contraint de moins délirer sur le plan politique.

      Un groupe restreint de 6 à 10 personnes a depuis la victoire de Siriza dirigé la Grèce en se coupant non seulement de leur parti (ce qui se comprends vu les dogmatismes travaillistes, le mécanisme, l’avant gardisme dont ils sont pour l’essentiel issus), mais aussi de leur gouvernement pour former un directoire central tout à fait à l’image de ce que sont les niveaux interétatiques qui dirigent l’Europe ? Quant au rapport à la population, ni Castro, ni Chavez, et moins encore Sous commandant Marcos, non commandant tout cours, et se croire autorisé à commander sans obéir à rien. Au mieux un vote pour essayer de redonner de la légitimité populaire (façon référendum européen en France, ou primaires socialistes, pr prendre deux exemples opposés mais complémentaires du genre de mauvaise magie de ces démocraties) quitte à n’en tenir ensuite aucun compte lorsque le résultat pose des exigences.

      La question était pas et n’est pas de décider à la place de l’Europe de la punition d’une sortie de l’euro. Faire de la politique c’est transformer les questions rappelait Badiou (ça ne vaut pas accord que de le citer).

      Oui, la Grèce pourrait, comme le Danemark, cesser d’intégrer l’euro. Mais contrairement à ce que dit Lapavitsas (et tant d’autres) je ne suis pas du tout convaincu par les arguments « marxistes » qui mettent... l’économie au poste de commande, même si l’impéritie politique de Siriza est patente. Il y’a précisément des questions d’inventivité politique qui sont en jeu pour tous dans l’expérience grecque. Et ça commence par des clivages, pas l’entretien de l’unité nationale. Ce qui est en défaut c’est la politisation collective, massive, seule garantie éventuelle. On connait bien ça ici aussi, rien d’évident.

      Là-bas, cela supposait d’agir de façon dynamique sur des facteurs forts différents. Toute l’énergie a été canalisée sur le théâtre diplomatique européen. Rien en Grèce même, si ce n’est surfer sur des victoires électorales, sans agir sur un plan concret, local et international (et malgré ce goût de la caution électorale, on a vu ce que le mandat du OXI est devenu pour eux).
      Désenclaver la Grèce de l’euro, c’était la désenclaver du directoire européen, pas seulement y jouer un face à face où les Grecs comme (une partie des) autres européens se sont trouvés relégués en position de spectateurs (pas émancipés pour le coup : retour de la délégation des effets de tribune, et donc de l’impuissance de ces « masses » dont seule la crainte aurait pu guider l’eurocratie). Quand l’absurde Zizek, ce ressortissant du socialisme réel, dit alliance internationale sans tomber dans les rets de l’empire russe (en évoquant les trop lointains pays d’Amérique du Sud), ce n’est pas totalement dépourvu de sens ; qu’est-ce qui a été fait sur le paon international du côté des états (à part solliciter la bienveillance française...), et en terme de mobilisation internationale pour prendre à revers les états d’Europe ? Ici on sait (que ce soit dit explicitement ou pas importe peu, je prends le pari que tout mouvement réel qui surgirait ici sera, dans la parole du grand nombre, bien au delà des discours actuels, les miens y compris) que - quoi qu’en disent gaucho et syndicalistes de métiers- l’état Keyneysien reviendra pas, on sait qu’on est dans le régime de la dette matérielle ou morale, autrement que les Grecs et qu’une libération est à trouver, pas à sortir d’un chapeau gouvernemental ou partidaire ; quand Badiou dit « courage politique », ça peut passer pour trop altier et général mais cela doit s’entendre aussi sur le plan « intérieur ». En Grèce qu’a fait de sa victoire Syriza ? quechi en termes concrets. On a joué l’unité nationale, en surestimant le caractère néo colonial de la domination qui s’exerce là-bas. Celle-ci repose comme ici sur des larges couches de bénéficiaires locaux et/ou off shore.
      Le courage était de s’attaquer aux dominants qui ont joui de « l’état débiteur » (Streek) et de le faire (sur le plan foncier, pénal et fiscal, mais pas seulement) en s’orientant vers une capacité d’autosuffisance agricole, car un tel axe était sans doute l’une des seules manière de s’armer contre le chantage de la punition du grexit. Une gamme énorme d’initiatives auraient pu être prises, loin de ’autarcie à l’albanaise ou de la reconstruction post coloniale à l’algérienne pour envisager un autre développement, et avec lui un déssèrement de la contrainte monétaire ; c’est aux grecs et à qui coopérerait avec eux de le dire. Mais rien qu’en collectivisant la vente de l’huile d’olive (une prod que l’europe a subventionné jusqu’à en transformer les surplus en huile pour moteur..., énième exemple d’antiproduction capitaliste) et de fêta et en faisant des produits « antilibéraux » vendus à travers le monde, en restructurant le tourisme à coup de « couchsurfing » et d’autres modalités, il y’a fait de quoi imaginer plein de manière de requalifier la trop spectaculaire « politique du haut » et la trop embryonnaire misérable « politique du bas ».

      Sur ce plan politique toujours, la Grèce, elle hériterait de quelles forces si tout était pas tourné vers la grande méchante europe ? Schématiquement ça s’organise selon trois axes, dont les contradictions pourraient être motrices plutôt que d’être vues comme des obstacles. Les forces (plus ou moins) défaites mais réactivables à nouveaux frais du « mouvement des places » (démocratie de base, formulation d’autres problèmes publics par le grand nombre, comment peut-on se priver d’essayer une reprise d’un tel processus dans la situation actuelle ? ), celle de l’insurrection (attaquer le pouvoir, non sans retenue, en limitant sans cesse le niveau de violence exercée, pour ce que j’en ai vu, et sans avoir pour autant touché à celui de l’église, bref, là aussi avancées et clarifications restent possibles), celle de la constitution d’expériences locales de satisfaction des besoins (accueil et défense des réfugiés, soins, agriculture, etc) ou de refus des "solutions capitalistes (mines d’or, privatisation). Entre ces réalités et Siriza, rien, ou les urnes (l’isolement, quitte à ce qu’il soit renversé inopinément en un surgissement de la jeunesse et des prolos comme lors du dernier référendum).

      Qui peut croire que ces cadres gauchistes et ces staliniens ont oublié l’histoire de l’Europe et des alternatives institutionnelles aux prises avec le « mur de l’argent ».

      J’arrête là, encore une fois l’étatisme ne peut mener qu’à l’échec ou la restauration d’un capitaliste collectif. Surtout si on veut rien faire du fait que ce sont des états et plus tel ou tel état isolé qui exerce une forme nouvelle de souveraineté (antipopulaire et anti démocratique bien sûr).

      Quant à Lordon, passer de l’école de la régulation à une (sa...) lecture de Spinoza ou découvrir la constitution de 1793 ("est citoyen qui a mérité de l’humanité"), c’est parfait. Mais comme chez Streeker, ce qui revient en coulisses, c’est le modèle « eurocommuniste » italien des 70’, encore et toujours une pensée d’état, une pensée gestionnaire, un (impossible) capitalisme sans folie. Et pas la passion communiste.

      (J’ai bien aimé son lapsus sur Simondon. Il lui fait dire « transindividualisme » là ou Simondon a conceptualisé le transindividuel qui permet précisément de critiquer la notion d’individu en mettant l’accent sur les processus d’individuation...
      Simondon, Individu et collectivité. Pour une philosophie du transindividuel , de Muriel Combes, en accès libre ici http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4433.)

  • LE CHANGEMENT NE VIENDRA QUE DE NOUS-MÊMES | Blog YY
    http://blogyy.net/2015/07/19/le-changement-ne-viendra-que-de-nous-memes

    LE CHANGEMENT NE VIENDRA QUE DE NOUS-MÊMES

    by Yannis Youlountas · 19/07/2015

    Pas besoin de guide pour avancer dans l’inconnu. L’unique homme providentiel de chacun, c’est lui-même. Sa seule famille, c’est l’humanité. Sa seule patrie, c’est la Terre. Tous les gendarmes du monde n’y feront rien.

    Un jour viendra l’an neuf. L’an neuf où les fœtus se débattront pour naître. L’an neuf où la vie sera dehors, partout et au-delà. L’an neuf où la parole, l’imaginaire, la révolte et la création seront libérés. L’an neuf où nous n’aurons plus peur.

    La peur trouble, altère, ruine l’espoir. Mais nous n’avons pas besoin d’espoir pour entreprendre, pour lutter, pour résister. Conditionner nos actes à la perspective d’un résultat, c’est s’appliquer une logique de spéculateur. C’est reproduire les cercles vicieux que suivent les cycles coutumiers des troupeaux. C’est suivre, évaluer et attendre. Attendre une initiative d’envergure. Une initiative entraînante. Toujours attendre. Encore attendre. Tel est le piège du calcul de probabilité qui conduit à l’immobilisme et à l’impuissance. Tel est le sortilège qui repousse au lendemain la multiplication des pas-de-côté.

    Il n’y a pas lieu d’espérer ni de désespérer, mais d’agir chacun sans attendre que le changement provienne d’ailleurs, de plus haut, de plus loin, de plus grand, de plus fort. Il n’y a rien de plus fort que la synergie des faibles en colère. Il n’y a rien de plus grand que le rassemblement des petits décidés à ne plus l’être. Il n’y a rien de plus loin que le dernier pas à accomplir, non pas en avant, mais de côté. Rien ne peut s’opposer à cette désobéissance, si les objecteurs se multiplient et se manifestent tour à tour, sans rien céder aux calculs désuets sur des perspectives insondables.

    Le changement ne viendra que de nous-mêmes. L’inespéré n’adviendra que si l’on va au-delà de la pure spéculation à son sujet, si l’on se met vraiment en marche vers lui, si l’on choisit d’oser sans croire aux oiseaux – de bonnes comme – de mauvaises augures. Pas besoin de guide pour avancer dans l’inconnu. L’unique homme providentiel de chacun, c’est lui-même. Sa seule famille, c’est l’humanité. Sa seule patrie, c’est la Terre.

    Tous les gendarmes du monde n’y feront rien. Le défi de La Boétie reste à accomplir. Quand nous serons résolus à ne plus servir, à ne plus nous servir, à ne plus nous asservir, nous serons libres.

    Yannis Youlountas

    http://blogyy.net
    http://jeluttedoncjesuis.net

  • Bonnes nouvelles En Espagne, les citoyens font plier les banques... ACTUALITES
    http://www.bonnes-nouvelles.be/site/index.php?iddet=2001&id_surf&idcat=305&quellePage=999&surf_lang=fr&

    Autres cas, celui de ce retraité qui a cessé de payer son loyer il y a trois ans « à cause de problèmes familiaux ». Un jour, il reçoit l’avis d’expulsion : « J’étais désespéré, je croyais que j’allais rester à la rue. Quelqu’un m’a dit qu’il y avait cette assemblée, ils m’ont aidé. » Sa dette a été rééchelonnée, il a pu rester chez lui.
    « C’est d’une utilité énorme. Il y a des gens, si on les met à la rue, c’est la mort. Ils me l’ont évitée, et si je peux aider à éviter cela à d’autres, chaque fois que je pourrai, je participerai aux assemblées et aux actions. » On n’aurait pas imaginé ce vieil homme digne dans son costard impeccable occuper une banque à force de chansons, sit-in et distribution de tracts.
    Après deux heures de débat, l’assemblée est levée dans un joyeux brouhaha. On fume une clope en fermant le centre social, puis les discussions se poursuivent dans un bar voisin. « Le cas le plus extrême, c’est l’expulsion, raconte Carles, un jeune homme à la barbe blonde luxuriante. C’est l’un des plus anciens de l’assemblée. Dans ce cas, on convoque le maximum de personnes, on s’amasse devant la porte du logement, et on résiste pacifiquement. »

  • Ce qu’en pense la présidente du parlement, membre de Syriza et avocate anti-corruption de 39 ans | Blog YY
    http://blogyy.net/2015/07/11/412

    « PERSONNE N’A LE DROIT DE DÉVALUER LES DÉCISIONS ISSUES D’UN PROCESSUS EXISTENTIEL. L’EUROPE SE TRANSFORME EN UNE PRISON POUR SES PEUPLES. L’euro est utilisé comme un instrument de contrainte imposé aux peuples. L’ Allemagne se comporte comme si le peuple grec lui devait quelque chose alors qu’elle refuse de payer des dommages de guerre à la Grèce. Le OXI du peuple grec nous dépasse tous ici. »