• Pluton, comme on ne l’a jamais vue
    http://www.lemonde.fr/cosmos/article/2015/07/13/pluton-comme-on-ne-l-a-jamais-vue_4681811_1650695.html


    Images de Pluton (à droite) et sa pseudo-lune Charon (prononcer Karon) prises le 12 juillet par la sonde américaine New Horizons, qui devait passer au plus près de ces deux astres le 14 juillet.
    NASA / JHUAPL / SwRI

    Pour décrire celles-ci, Cathy Olkin (université de Boulder), qui a planifié la rencontre, évoque une « danse » : les capteurs de New Horizons sont fixes, il faut donc que la sonde effectue une chorégraphie millimétrée pour se tourner au bon moment vers chaque objectif : Pluton, Charon, mais aussi les quatre autres petits satellites Nix, Styx, Kerberos et Hydra. Au plus près de Pluton, sa meilleure caméra aura la capacité de voir des détails « correspondant à des arbres dans Central Park », a indiqué la chercheuse. « On verra le Soleil se lever, puis se coucher, sur Pluton puis Charon, pour étudier l’atmosphère du premier et savoir si le second en a une, puis on verra un croissant de Pluton éclairé par le Soleil, pour tenter d’y observer des nuages. »

    Avec quelques imprécisions dans l’article.
    Car les lois de la mécanique céleste sont implacables. Pour aller aussi loin en un temps raisonnable, les ingénieurs n’ont pas eu le choix : il a fallu propulser la sonde de 500 kg à une vitesse inégalée (presque 60 000 km/h), lors de son lancement, à l’aide de la plus puissante fusée américaine alors disponible, en sachant qu’il serait impossible de freiner arrivé près du but. Il aurait fallu pour cela emporter des tonnes de carburant.

    • la vitesse de 60000 km/h de la sonde est sa vitesse actuelle, pas celle lors du lancement !
    • et pour l’expliquer ce n’est pas vraiment l’idée du temps raisonnable, mais tout simplement les lois implacables de la physique : des calculs (plutôt basiques) de conservation de l’énergie totale (énergie potentielle de gravitation autour du Soleil plus énergie cinétique (plus, marginalement (8%), énergie potentielle de gravitation autour de la Terre)) aboutissent (sauf erreur) à une vitesse minimale de 12000 km/h