• La Cour suprême des États-Unis entérine les exécutions « atroces »
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/jul2015/pers-j03.shtml

    La Cour suprême des États-Unis a jugé lundi que les exécutions au moyen du sédatif midazolam pouvaient continuer, en dépit de preuves substantielles que l’utilisation de ce médicament peut causer des douleurs atroces et prolongées. Cette décision a réaffirmé une position que la classe dirigeante des États-Unis a particulièrement à cœur, à savoir son droit de tuer les citoyens et de le faire par la méthode de son choix.

  • Qu’est-ce que la #pseudo-gauche ?
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/jul2015/apae-j31.shtml

    Le terme pseudo-gauche désigne des partis politiques, des organisations et des tendances idéologiques et théoriques qui utilisent des slogans populistes et des phrases démocratiques pour promouvoir les intérêts socio-économiques des couches privilégiées et aisées des classes moyennes. Comme exemple, on peut citer Syriza en Grèce, Podemos en Espagne, Die Linke en Allemagne, de nombreuses branches des organisations ex-trotskystes (c’est-à-dire pablistes) comme le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) en France, le NSSP au Sri Lanka et ceux qui adhèrent à la théorie du capitalisme d’État comme l’International Socialist Organization aux États-Unis. Cette liste pourrait inclure les vestiges et les descendants des mouvements « Occupy » et « Los Indignados » influencés par les tendances anarchistes et post-anarchistes. Vu la grande variété d’organisations petites-bourgeoises de pseudo-gauche à travers le monde, cette liste est loin d’être exhaustive.

    La pseudo-gauche est anti-marxiste. Elle rejette le #matérialisme historique et le remplace par diverses formes d’idéalisme subjectif et d’irrationalisme philosophique associé à l’#existentialisme, à l’École de Francfort et au #postmodernisme contemporain.

    La pseudo-gauche est anti-socialiste, elle s’oppose la #lutte de #classe et elle nie le rôle central de la classe ouvrière et de la nécessité d’une #révolution pour opérer une transformation progressiste de la #société. À l’organisation #politique indépendante et la mobilisation de masse de la classe ouvrière contre le #capitalisme, elle oppose un #populisme en dehors de toute réalité de classe. Le programme économique de la pseudo-gauche est, pour l’essentiel, procapitaliste et nationaliste.

    La pseudo-gauche favorise la politique de l’#identité, une fixation sur les questions liées à la nationalité, à l’origine ethnique, à la race, au #genre et à la sexualité afin d’acquérir une plus grande influence dans les entreprises et les universités, dans les professions mieux rémunérées, dans les syndicats et les institutions publiques, pour effectuer une répartition plus favorable de la richesse parmi les 10 pour cent les plus riches de la population. La pseudo-gauche cherche davantage d’accès aux privilèges sociaux, non pas leur destruction.

    * Dans les centres impérialistes de l’Amérique du Nord, l’Europe occidentale, l’Asie et l’Australie, la pseudo-gauche est généralement pro-impérialiste et utilise les slogans de « droits de l’homme » pour légitimer, voire soutenir directement, les opérations militaires néo-colonialistes.

  • Le Conseil constitutionnel approuve une loi de #surveillance draconienne
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/jul2015/surv-j31.shtml

    En fait, le Conseil constitutionnel a approuvé une loi antidémocratique, lancée officiellement en profitant de l’émotion produite par l’attentat contre Charlie Hebdo. La décision du Conseil souligne comment l’élite dirigeante française s’est déplacée loin vers la droite, en réponse à la montée des tensions sociales en mettant en place l’infrastructure d’un État policier en France.

    La loi autorise les services de renseignement à mettre sur écoute des téléphones, à lire des emails, et à pirater les ordinateurs, et transforme l’industrie des télécommunications en extension de l’appareil de surveillance de l’État. Les fournisseurs de services Internet et de téléphone doivent surveiller les métadonnées, y compris le temps et la fréquence d’utilisation des sites Web donnés. Ils doivent aussi installer des « boîtes noires, » des algorithmes complexes permettant de signaler aux autorités toute personne dont le comportement en ligne est réputé « suspect. »

    Grâce à ces algorithmes secrets, l’État peut dresser automatiquement des profils politiques détaillés de l’ensemble de la population, sélectionner les opinions et les sites web dont il veut suivre les adeptes, et, éventuellement, les cibler pour la répression et l’arrestation.

    La loi autorise les services des renseignements à écouter les communications mobiles et numériques de toute personne liée à une enquête de « terreur » et à installer des caméras et des micros secrets dans les maisons privées. Ils peuvent aussi installer des logiciels sur les ordinateurs pour suivre les frappes en temps réel. La loi autorise aussi l’utilisation de « IMSI Catchers », qui imitent les tours de téléphonie cellulaire et recueillent tous les données de localisation et de transmission de tous les téléphones portables dans une région.

    La loi met également en place un groupe consultatif, la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement – composée de magistrats, députés et sénateurs – afin de permettre un espionnage plus intrusif hors de tout contrôle juridique.

  • La Troïka revient à Athènes
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/jul2015/trat-j23.shtml

    Le gouvernement fait, une fois de plus, du paiement des intérêts et du capital de la #dette sa plus haute priorité, comme il l’avait déjà fait ces derniers mois. Même au moment où le système de soins de santé s’effondre et que la faim se répand dans Athènes, le gouvernement grec a transféré, lundi, plus de €6 milliards aux institutions de la troïka.

  • Syriza trahit la classe ouvrière grecque
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/jul2015/pers-j12.shtml

    Le parlementaire de Syriza Dimitris Tsoukalas (avec des économies personnelles déclarées en 2013 de plus de €1 million), le ministre des Finances Tsakalotos (dont le portefeuille boursier vaut plus de 500 000 €), le ministre de l’Économie Giorgios Stathakis (426.000 € investit avec JP Morgan), l’ancien dirigeant de Syriza, Alekos Alavanos (350 000 € en épargne, un portefeuille d’actions et 11 biens immobiliers), et l’ancien ministre des Finances, Yanis Varoufakis (dont la femme Danae Stratou est un millionnaire) ne peuvent ni imaginer ni tolérer une rupture avec l’Union européenne. Comme le reste de l’élite dirigeante grecque, ils perdraient une grande partie de leurs richesses si la Grèce sortait de l’euro et leurs actifs étaient libellés de nouveau dans une monnaie nationale fortement dévaluée.