• L’accord entre la Grèce et ses partenaires de l’eurogroupe oublie l’essentiel
    https://blogs.mediapart.fr/blog/jean-paul-baquiast/130715/laccord-entre-la-grece-et-ses-partenaires-de-leurogroupe-oublie-less

    De quel essentiel s’agit-il ? D’aider la Grèce à se doter d’une administration informatisée sans laquelle les bonnes intentions de réforme resteront lettre morte.

    En France, dès 1998, le plan d’ #informatisation de l’administration lancé par le gouvernement Jospin rendait systématiques les acquis informatiques déjà en place dans les grands ministères : informatisation de la fiscalité, informatisation de la perception des impôts et autres recettes budgétaires, informatisation de la dépense publique, avec notamment une informatisation complète de la passation et de l’exécution des marchés publics, informatisation enfin de la préparation et de la gestion des budgets.

    Au plan administratif, la plupart des ministères disposaient déjà, depuis des décennies sinon depuis le Ier Empire, d’une administration efficace, bien contrôlée, notamment par l’Inspection des finances et la Cour des Comptes, aussi honnête que possible grace à un sens de l’intérêt public répandu à tous les niveaux et enseigné comme une bible à l’Ecole Nationale d’Administration..

    Merci au site automatesintelligents.com d’aider le gouvernement grec dans cette situation difficile.

    • Ce zigoto a récemment écrit un livre, le paradoxe de sapiens, qui est présenté ainsi :

      Le Paradoxe du Sapiens propose une réponse surprenante à une question qui nous concerne tous : pourquoi les humains, capables de réalisations extraordinaires dans tous les domaines, se montrent-ils incapables de prévenir les catastrophes - catastrophes qui sont pourtant prévues et annoncées ? La faute en est-elle au développement devenu incontrôlable des technologies ? Est-ce au contraire que l’homme est resté en profondeur ce qu’étaient sans doute ses lointains ancêtres : des chasseurs-cueilleurs prédateurs et belliqueux ?

      Le Paradoxe du Sapiens répond autrement à cette question. Le livre raconte, avec des arguments scientifiques à la portée de tous, une histoire extraordinaire : comment des générations d’êtres nouveaux, des primates étroitement associés à des outils, ont depuis quelque deux millions d’années pris possession de la Terre en la transformant radicalement. L’histoire s’accélère aujourd’hui avec l’évolution rapide des technologies - notamment celles de l’artificialisation des outils et du vivant - et la place grandissante qu’elles occupent.

      Ce phénomène est généralement mal compris. On perçoit bien l’évolution technologique mais très mal celle des humains qui sont ’en symbiose’ avec les techniques ; techniques qui nous transforment profondément, tout autant, si ce n’est plus, que nous les transformons. De plus, avec l’illusion que l’intelligence humaine est potentiellement toute puissante, on ne voit pas que la coévolution du vivant et de la technique relève de la logique darwinienne stricte, résumée par le principe du hasard et de la sélection.

      L’auteur ne prétend pas prédire l’avenir. Un effondrement des civilisations telles que nous les connaissons peut très bien survenir à échéance de quelques décennies, mais, à l’inverse, avec le développement des réseaux de la communication intelligente, ce qu’il nomme une hyper-science pourrait peut-être apparaître. Elle renforcerait, au profit d’humains de plus en plus « augmentés », les capacités d’action collective rationnelles encore trop dispersées. Ce sera peut-être là un des nouveaux paradoxes de l’Homo sapiens de demain, associé aux outils du futur, s’il survit aux crises actuelles.

      #transhumanisme ?

      Et voici la présentation qu’il fait de lui-même :

      Institut d’Etudes Politiques de Paris, DES de Droit Public et d’Economie Politique.

      Ecole Nationale d’Administration 1960-1962

      A consacré sa carrière administrative aux technologies de l’information, au Ministère de l’Economie et des Finances, à la Délégation Générale à la recherche Scientifique et Technique, ainsi qu’au niveau interministériel (Délégation à l’informatique 1967-1973, Comité Interministériel de l’informatique (CIIBA), 1984-1995.

      A créé en 1995 le site web Admiroutes (www.admiroutes.asso.fr), non-officiel et bénévole, pour la modernisation des services publics par Internet, ainsi que l’association de la Loi de 1901 Admiroutes, qu’il préside.

      Co-fondateur et co-président de l’Association Automates Intelligents et co-rédacteur en chef du site www.automatesintelligents.com

      Membre du bureau de l’Association Pan-Europe France