• Le renforcement des capacités locales profite aux communautés rurales du Mali | FAO | Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
    http://www.fao.org/in-action/increased-local-capacities-benefit-rural-communities-in-mali/fr

    Siaka possède 10 hectares de terrain. Avant de bénéficier d’une formation du #CEP, il ne cultivait que du fonio sur une petite partie de son terrain, principalement à cause des conditions dégradées de ses terres et de leur faible rendement. Après la formation, Siaka a décidé d’appliquer les méthodes apprises sur une partie de ses champs. Depuis lors, les progrès réalisés ont été impressionnants : année après année il a augmenté la zone cultivée selon les pratiques #GIPD, passant de deux hectares de coton et un demi hectare de sésame en 2010 à trois hectares de coton, trois hectares de maïs, deux hectares de sésame et deux hectares de sorgho hybride en 2014. En quatre ans, les surfaces cultivées sont passées de deux hectares et demi à 10 hectares et la diversification s’est substantiellement améliorée.

    Les avantages sont faciles à vérifier : Siaka a maintenant triplé ses revenus car il a augmenté sa production et dépense moins en pesticides. Avec une partie de ses bénéfices, il a acheté deux motos qui lui permettent de se déplacer plus rapidement entre ses champs ; il peut également aller au marché ou sur le champ d’un voisin pour lui donner des conseils. Avec son système de cultures diversifiées, Siaka peut assurer une meilleure nutrition pour lui-même et sa famille et a de plus grandes chances d’obtenir une bonne récolte en dépit des défis climatiques.

    « Mais ce qui me rend le plus heureux, c’est de savoir que j’ai maintenant une compréhension précise de la façon dont une plante pousse et de comment gérer correctement un champ », explique Siaka. « A présent, je peux conseiller les gens et j’ai élargi mon réseau de contacts. »

    #agriculture #formation #écologie #climat #Mali