Réflexion basique sur la croissance
Je ne suis ni pour la croissance, ni pour la #décroissance.
Je suis pour la #croissance du Bonheur.
Je suis pour la croissance du temps libéré de l’exploitation et de l’asservissement.
Je suis pour la limitation de l’extension de la valeur marchande.
Je suis pour la croissance du bien commun.
Tout dépend de l’objectif qui accompagne cette croissance ou cette décroissance.
Si on me demandait si j’étais pour la croissance, bien évidemment je dirais oui !
En fait t’es décroissant mais tu le sais pas ;)
Entre la décroissance et la croissance économique, il y a une zone tabou ou censurée, une zone d’impensée, c’est la limitation et la contrainte.
On devrait contraindre et limiter l’extension de la sphère marchande (ou de la sphère de la valeur). Tout ne devrait pas être monétairement comptabilisé et rentrer dans le seul calcul marchand ; c’est ce que disait André Gorz, il me semble.
Et pour mettre ça en parallèle avec « le bien commun », je suis pour l’extension ou la croissance de la sphère du bien commun.
@nicolasm j’avais pas vu ta réponse quand j’étais en train d’écrire, zut j’avais loupé ça : que j’étais décroissant au final ;-)
Cette zone c’est justement la décroissance, qui n’est pas une décroissance économique (= croissance négative) mais au contraire un rejet du culte de la croissance économique. Donc beaucoup de choses que tu dis rentre dedans. Les décroissants disent souvent que c’est un mot-obus, je trouve juste que c’est un terme mal choisi :)
Après je préfère une lecture du monde par le prisme de la permaculture que de la décroissance, même si certaines choses se croisent dans les deux.
Ptet que @koldobika, @rastapopoulos, @ktche ou d’autres en parleront mieux
Une réflexion qui m’est venue à propos du docu sur la simplicité volontaire (2ème vidéo), lorsqu’ils parlent d’AMAP (à la 18ème minute environ).
L’économie permise par l’AMAP produit du lien durable (de la participation et de la contribution), alors que l’économie libérale qui consiste à maximiser la valeur d’échange, déconnecte (déconstruit) le lien entre producteurs (le salarié) et consommateurs. Dans le 1er cas, il y a une éthique, dans le second, personnellement je n’en vois aucune.
Et donc à argumenter en faveur d’un système économique par rapport à un autre, je crois qu’il serait intéressant de mettre l’accent sur le lien et la contribution. => #inclusion
@nicolasm, alors, toujours en rapport avec le docu sur la simplicité volontaire, j’ai bien aimé la 44ième minute, consacrée à la grande distribution. On voit défiler une suite de séquences d’images, de gens faisant leurs courses avec un caddie et des « sacs écologiques ».
Puis à 0:44:23, une image très intéressante apparaît d’une contre-publicité prise aux abords de l’hypermarché. Slogan de la contre-pub :
CONSOMME.
Vas au super marché.
Tout simplement, j’adore ce genre d’humour décalé. :)