• Migranti, da Cameron risorse ma no a quote. Ungheria: muro anti-flussi a confine con Serbia

    Il premier britannico metterà a disposizione dell’Italia uomini e sostegno «per collaborare con i servizi segreti in Sicilia». Renzi: «Il problema non è solo nostro, Regno Unito è d’accordo»

    http://www.repubblica.it/esteri/2015/06/17/news/ungheria_pronta_a_recintare_confine_con_serbia_per_fermare_migranti-117061377/?ref=HREA-1

    #barrière_frontalière #mur #Hongrie #Serbie #migration #asile #réfugiés

    • Négyméteres kerítéssel zárják le a szerb-magyar határt

      Négy méter magas kerítéssel zárják le a szerb-magyar határt a bevándorlás megfékezésére egy 175 kilométeres szakaszon: ennek előkészítésére utasították Pintér Sándor belügyminisztert a szerdai kormányülésen – jelentette be Szijjártó Péter külgazdasági és külügyminiszter a szerdai kormányülés szünetében. A szerb lapok tanúsága szerint egyoldalú lépésről van szó, a Magyar Helsinki Bizottság szerint a kerítés értelmetlen, embertelen és érzéketlen megoldás.

      http://hvg.hu/itthon/20150617_itt_a_bejelentes_a_hatarzarrol

    • Les Hongrois dresseront-ils un mur contre la Serbie ?

      Il y a peu, j’ai indiqué que la Hongrie envisagerait de fermer sa frontière avec la Serbie, pour empêcher l’arrivée des demandeurs d’asile et migrants. La question semble avoir un corollaire possible : la construction d’un mur ou d’un autre rempart physique entre les deux pays ? A noter qu’à ce jour, la Hongrie n’a pas pris de décision officielle au sujet de la fermeture de la frontière. Traduction d’un article de V. Crnjanski Spasojević. (Le journal „Večernje novosti“ est classé à droite sur l’échiquier politique de la presse serbe, il revendique le plus fort tirage des quotidiens.) Dragan Grcic

      http://serbie-droitshumains.blogspot.be/2015/06/les-hongrois-dresseront-ils-un-mur.html

    • Traduction d’un article de V. Crnjanski Spasojević, du „Večernje novosti“ (Serbie). Dragan Grcic

      Les Hongrois bâtiront-ils un mur contre la Serbie ?

      Nos voisins du nord, qui ont un problème avec les migrants, nous renvoient la « patate chaude ». Une réunion conjointe des deux gouvernements aura lieu le 1er juillet à Budapest. La fermeture de la frontière n’aidera pas.

      Une session conjointe du gouvernement de Hongrie et de celui de Serbie se tiendra le 1er juillet 2015 à Budapest, elle portera sur la hausse du nombre de migrants qui traversent notre pays pour rejoindre l’Union européenne. La session a été fixée en concertation, après l’annonce par le premier ministre hongrois Viktor Orban d’une fermeture complète de la frontière entre les deux pays et ce, en raison de la hausse incessante de la migration depuis la Syrie, l’Irak, l’Afghanistan...

      Depuis le début de l’année, 54.000 immigrants sont arrivés en Hongrie, et on estime que d’ici la fin de l’année 2015, ils seront 130.000. C’est pour cela que Orban a demandé que la Serbie mette fin à la vague des arrivants sur son territoire. Cependant, il demeure imprécis de savoir comment ce pays entend fermer la frontière.

      Elle peut le faire et aucune institution européenne ne pourrait l’en empêcher, quand bien même une telle décision présenterait des effets politiquement négatifs, a déclaré Radoš Đurović, directeur du Centre pour l’assistance et l’aide aux demandeurs d’asile. Une des option est d’élever un mur, à l’exemple de la Grèce et de la Bulgarie envers de la Turquie, mais cela s’est fait sans effet visibles. En effet, les personnes désespérées ont continué à fuir les guerres et la misère ; la seule chose qui a augmenté, ce sont les « prestations » des passeurs, ce qui a augmenté c’est la criminalité des trafiquants d’être humains, avec les problèmes de risques en matière sanitaire et de sécurité. Tout cela est connu aussi du premier hongrois, et se pose la question de savoir pourquoi sont formulées des déclarations d’une telle gravité.

      – En vertu de la réglementation dite de Dublin, et du système Euroblank, la Hongrie est considérée comme le premier pays d’entrée. Un migrant qui est pris alors qu’il tente de passer dans ce pays pour y demander asile immédiatement aux autorités hongroises, ne peut être renvoyé en Serbie. Ils sont placés dans un centre d’accueil et leurs empreintes digitales sont enregistrées. Mais ils fuient les centres d’accueil pour se rendre dans les pays européens développés. Lorsqu’ils s’y font pincer, la prise de leurs empreintes permet de prouver que leur premier pays d’entrée dans l’Union européenne était la Hongrie, ils y sont alors renvoyés – explique Đurović.

      Ainsi donc, en pratique, les pays riches résolvent leurs problèmes en envoyant les demandeurs d’asile à la périphérie de l’Union. La Hongrie devient un grand centre de concentration des migrants, avec lesquels elle ne sait que faire. Jusqu’à présent, le fardeau le plus élevé de la migration a porté sur la Grèce, l’Italie et l’Espagne, mais la Grèce, après un jugement de la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg, a été considérée comme un pays où les droits humains sont violés. La recommandation du tribunal est que tous les pays se doivent de respecter les demandeurs d’asile en ne les renvoyant pas vers la Grèce. Ainsi a augmenté le fardeau qui est tombé sur la Hongrie, et ce qui explique qu’elle tente de le partager avec la Serbie, en nous renvoyant la « patate chaude ».

      Pas de mesures unilatérales

      Le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de Serbie, Ivica Dačić, espère que la Hongrie ne prendra pas de mesures unilatérales. Il précise que la police serbe coopère avec ses collègues de la région, d’Allemagne et d’Autriche, et qu’il est manifeste que l’afflux des migrants est important et difficile à empêcher.

      – Les officiels hongrois tentent de fuir leurs obligations, en stimulant l’animosité de sa propre opinion envers les demandeurs d’asile, et ils se présentent devant les institution européennes comme les protecteurs des valeurs et de la culture européennes, qui seraient mises en danger par l’arrivée d’un tel nombre de demandeurs d’asile – interprète Đurović, qui ajoute que la Serbie ne devrait pas entrer dans une polémique sur cette thématique avec la Hongrie, car c’est ainsi qu’elle devra indirectement prendre la responsabilité des personnes qui sont passées par notre pays mais uniquement en transit.

      Il ajoute aussi que c’est une illusion que de vouloir arrêter le flot des réfugiés, ce qu’aucun pays n’est parvenu à faire, pas même les USA, dont la frontière avec le Mexique est surveillée par 40.000 policiers.

      – La Serbie doit faire tout ce qu’elle pourra pour les réfugiés sur son territoire : les protéger, aider les enfants, fournir une hébergement – explique Đurović.

      Dans le cas où la Hongrie fermerait la frontière, les réfugiés devraient rester plus longtemps dans la région frontalière, et il y aurait une augmentation des problèmes sanitaires, de sécurité et de vie, une hausse du taux de trafics et nous serions en permanence dans une situation humanitaire critique.

      La Constitution serbe garantit aux réfugiés le droit à une protection. Pour nous, la meilleure façon de réagir est l’introduction d’une protection temporaire pour les réfugiés de Syrie et d’Irak, une période de trois mois à un an – conclut Đurović.

      Source : V. Crnjanski Spasojević, Hoće li Mađari podići bedem prema Srbiji, „Večernje novosti“, 15 juin 2015. Traduction : Dragan Grcic (serbie-droitshumains.blogspot.com).

    • Reçu via la mailing list Eurotopics :

      La Hongrie veut construire une clotûre anti-immigration
      La Hongrie projette de construire une clôture barbelée de quatre mètres de haut sur le tracé de sa frontière avec la Serbie, afin d’empêcher les migrants d’entrer sur son territoire. C’est ce qu’a annoncé mercredi le ministre hongrois de l’Intérieur, Péter Szijártó. Il faut protéger les frontières extérieures de l’UE, martèlent certains commentateurs. Pour d’autres, il est tristement symbolique que la Hongrie, à l’origine de la chute du rideau de fer il y a un quart de siècle, décide aujourd’hui d’ériger un nouveau mur de la honte.

      La Stampa - Italie
      Hongrie, le mur de la honte
      A la lumière de l’histoire, la construction d’un mur à la frontière hongroise paraît tout à fait inconcevable aujourd’hui, écrit le quotidien libéral La Stampa : "Un dimanche du mois d’août 1989, le rideau de fer commençait à tomber en Hongrie. 300 Allemands de l’Est, incrédules, s’engouffraient dans un trou pratiqué dans la clôture de la frontière autrichienne, en direction de l’avenir et de la liberté, sans que les gardes hongrois ne réagissent. Personne n’aurait pu croire alors que 26 ans plus tard seulement, un pays aussi chargé d’histoire et de symboles que la Hongrie, berceau de l’insurrection de Budapest de 1956, déciderait d’ériger un nouveau mur. … Si celui-ci ne formera pas un nouveau rideau de fer, il n’en sera pas moins un mur de la honte - le mur du racisme et de la discrimination ethnique. … Si l’Europe ne retrouve pas l’esprit de 1989, d’autres murs succéderont à celui érigé aujourd’hui par Orbán - des murs hauts et épais, comme ceux qui existent déjà dans les esprits d’un trop grand nombre d’Européens." (18.06.2015)
       » page d’accueil (La Stampa)
      Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Immigration, » Histoire, » Hongrie, » Europe orientale
      Tous les textes disponibles de » Cesare Martinetti
      Suivre les débats » Controverse sur la politique migratoire européenne

      Világgazdaság - Hongrie
      La clôture anti-immigration, une réaction abusive
      Le projet de construire un nouveau "rideau de fer" constitue une réaction exagérée et injustifiée, estime le journal économique Világgazdaság : "Dans un pays où le démantèlement du rideau de fer était devenu le symbole de la fin de la dictature, la décision de le reconstruire apparaît particulièrement ironique. … Cette clôture est une mesure drastique face au problème des réfugiés. Elle serait judicieuse seulement si elle apportait une véritable solution au problème. … Or ce mur de 175 km de long est une réaction tout à fait démesurée aux problèmes bien réels de l’immigration clandestine. … Le nombre actuel de migrants qui tentent de passer nos frontières ne justifient pas la construction de cette enceinte, dont les coûts paraissent de surcroît exorbitants." (17.06.2015)
       » article intégral (lien externe, hongrois)
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      Suivre les débats » Controverse sur la politique migratoire européenne

      Pravda - Slovaquie
      L’Europe doit protéger ses frontières extérieures
      L’espace Schengen ne peut fonctionner qu’à la condition que ses frontières extérieures soient protégées, écrit le quotidien de gauche Pravda, après l’annonce du projet hongrois d’ériger une clôture à la frontière serbe : "Les personnes en détresse ont besoin d’aide. L’un des moyens pour l’UE d’assumer une responsabilité commune serait le modèle des quotas. Ceci dit, il serait bien plus fondamental de renforcer les frontières extérieures. Quand en 2012, les contrôles ont été intensifiés à la frontière gréco-turque, le nombre des réfugiés a notablement baissé. Ils se sont alors dirigés vers la Bulgarie, mais lorsque Sofia a décidé d’élever une barrière à sa frontière avec la Turquie, le nombre des réfugiés a de nouveau reculé. … D’où le projet du gouvernement Orbán. Nous entendrons dire de plus en plus souvent que le Vieux Continent se transforme en forteresse. Mais les moyens dont dispose l’Europe sont limités. C’est moins une question de sentiments que de raison." (18.06.2015)
       » page d’accueil (Pravda)
      Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Politique Intérieure, » Immigration, » Hongrie, » Europe orientale, » Serbie
      Tous les textes disponibles de » Marián Repa
      Suivre les débats » Désaccords européens sur les quotas de réfugiés

      idnes.cz - République tchèque
      Non à l’accueil des réfugiés en Europe centrale
      L’accueil de réfugiés en Europe est une idée dangereuse et peu judicieuse, estime Jiří Weigl, directeur de l’institut Václav Klaus de Prague, dans une tribune au portail d’information idnes.cz : "On ne résoudra pas le problème de la pauvreté et de la guerre en accueillant les personnes touchées dans les régions les plus riches de la planète. Il convient d’arrêter cet exode, et non de le stimuler. Il est par ailleurs immoral de priver les pays pauvres de leurs élites. … Certains affirment que l’immigration est nécessaire pour enrayer le vieillissement et le dépérissement de l’Europe. C’est faux. Si tel était le cas, on n’observerait pas un chômage des jeunes de plus de 50 pour cent en Europe méridionale. Il est grand temps de venir en aide aux pays de la péninsule arabique, afin que les réfugiés restent dans la région. Les riches monarchies pétrolières sont davantage responsables des victimes de conflits auxquels elles participent elles-mêmes que la lointaine Europe centrale." (18.06.2015)
       » article intégral (lien externe, tchèque)
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      Tous les textes disponibles de » Jiří Weigl

    • Immigration: Majority Reject Building Of Security Fence Planned For Serbian Border

      Although the majority of Hungarians now think that immigration is a greater problem than emigration, most people believe that the security fence planned for the border with Serbia will not prevent refugees from coming to Hungary. The research, conducted by the think tank Publicus Intézet, reveals that Hungarian society is now split between those rejecting immigration and those harbouring solidarity towards migrants.

      http://hungarytoday.hu/news/immigration-majority-reject-building-security-fence-planned-serbian-bor

    • Hungary Begins Constructing Wall on Border With Serbia

      BUDAPEST — The Hungarian parliament passed legislation on July 6 paving the way for the construction of a 13-foot fence along its 110-mile southern border with Serbia to deter asylum seekers from using the route to enter Europe, Sputnik reports.

      http://i0.wp.com/inserbia.info/today/wp-content/uploads/2015/06/migrants-fence.jpg?resize=700%2C379
      http://inserbia.info/today/2015/07/hungary-begins-constructing-wall-on-border-with-serbia

    • Hungary begins work on border fence to keep out migrants

      Government says it has begun construction of a 150m ‘sample section’ of its planned 4m-high fence along the country’s southern border with Serbia


      http://www.theguardian.com/world/2015/jul/13/hungary-begins-work-on-border-fence-to-keep-out-migrants

    • Hungary: Protesters condemn ’absurd’ anti-migrant border fence with Serbia

      Hundreds of people have demonstrated in Budapest against “the project to build a fence along Hungary’s border with Serbia”:http://www.euronews.com/2015/07/13/hu... to stop migrants from coming in.

      Immigration and the country’s stance towards it have caused sharp divisions.

      The protest was “organised by Hungarian migrant solidarity group MigSzol”:http://www.migszol.com which has described the barrier as “evil and absurd”.

      https://www.youtube.com/watch?v=LJ3CdYjaf80

    • Deux mille manifestants à Budapest contre la clôture anti-migrants

      Tous les Budapestois n’étaient pas au lac Balaton mardi ! Environ deux mille d’entre eux étaient même en train de protester contre le projet du gouvernement Fidesz-Kdnp de clôturer la frontière hungaro-serbe.

      http://www.hu-lala.org/deux-mille-manifestants-a-budapest-contre-la-cloture-anti-migrants

      #manifestation

      Même si je soutiens et même si je ne comprends pas le hongrois... là, je ne suis pas d’accord !

    • Hungarian prisoners and soldiers to construct anti-migrant fence

      Hungarian prison inmates will ready the materials needed, and 900 soldiers will construct the barrier by December, officials said — a project critics are comparing to Communist-era barriers like the Berlin Wall, The Associated Press reports.


      http://m.csmonitor.com/World/Global-News/2015/0717/Hungarian-prisoners-and-soldiers-to-construct-anti-migrant-fence

      #faiseurs_de_murs

    • Hungary Puts Inmates to Work on Border Fence to Bar Migrants

      MORAHALOM, Hungary — Using materials prepared by inmates in Hungarian prisons, 900 soldiers will build a fence along Hungary’s border with Serbia by December to stem the torrent of migrants, officials said Thursday — a project critics are comparing to Communist-era barriers like the Berlin Wall.

      http://www.nytimes.com/aponline/2015/07/16/world/europe/ap-eu-hungary-anti-migrant-fence.html?smid=tw-share
      #prisonniers

    • Hongrie: la barrière antimigrants sera installée d’ici fin août

      La Hongrie achèvera l’installation de la barrière sur sa frontière avec la Serbie, destinée à endiguer le flux des migrants, d’ici le 31 août, soit bien plus tôt prévu précédemment, a annoncé samedi le Premier ministre hongrois Viktor Orban.


      http://www.liberation.fr/monde/2015/07/25/hongrie-la-barriere-antimigrants-sera-installee-d-ici-fin-aout_1353866

    • Immigration. L’Europe sans frontières est morte en Hongrie

      A la frontière entre la Hongrie et la Serbie, les engins militaires ont commencé à ériger une clôture de barbelés qui deviendra un mur de 4 mètres, censé protéger Budapest du “tsunami des migrants”. Ces derniers tentent de saisir leur ultime chance pour entrer dans l’Union européenne.


      http://www.courrierinternational.com/article/immigration-leurope-sans-frontieres-est-morte-en-hongrie

    • Scaling the Wall

      In the wake of widespread political upheaval, Hungary has been on the receiving end of an unprecedented flow of migrants. According to the European border agency Frontex, an estimated 67,000 people have tried to illegally cross Hungary’s border between January and June 2015, a figure nearly ten times higher than during the same period in 2014. Most of the migrants came from Kosovo (35 percent), but a large number of them came from Afghanistan (26 percent) and Syria (20 percent) as well. During the summer months, migrants are increasingly coming from conflict zones: Afghanistan, Iraq, and Syria.

      https://www.foreignaffairs.com/articles/hungary/2015-07-30/scaling-wall