Quilapan de Baldomero Lillo - Créations originales et Traductions de Paul Bétous
#Conte sur l’expropriation des #Mapuches par les #colons_espagnols et leurs descendants.
▻http://paulbetous.canalblog.com/archives/2017/09/23/35701315.html
Quilapan de Baldomero Lillo - Créations originales et Traductions de Paul Bétous
#Conte sur l’expropriation des #Mapuches par les #colons_espagnols et leurs descendants.
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Contes inédits de Baldomero Lillo - Ulule
►http://fr.ulule.com/diffusion-conte
POUR RETROUVER LES CONTES RELATIFS À CETTE CAMPAGNE DE FINANCEMENT, C’EST ICI : ▻http://paulbetous.canalblog.com/tag/Lillo
Le « père du réalisme social chilien », Baldomero Lillo (1867 - 1923), n’a pas écrit beaucoup, et pourtant, tous ces contes n’ont pas été traduits en français, et encore moins publiés. Aujourd’hui que l’édition numérique permet de diffuser très largement les littératures étrangères (à notre époque ou à notre pays), il serait dommage de se passer d’une version française de contes issus des différentes versions du recueil Sub-Sole (1907) - certains contes sont préférés à d’autres selon les éditions.
Je vous propose donc de réaliser ces traductions et de les éditer sous licence creative commun (BY NC SA) pour que tou-te-s celleux qui le souhaitent puissent se les approprier. Pour cette première récolte, je vous propose les contes suivants :
L’or , un sujet toujours d’actualité, nous donne l’origine métaphorique de ce précieux métal et nous avertit de ses effets sur les hommes.
L’âme de la machine aurait pu se retrouver dans le recueil précédent, Sub-Terra (1905), car il s’agit d’une description clinique du travail dans les mines, et plus précisément de celui du conducteur d’ascenseur.
La veillée funèbre est encore bien différent des deux autres et vous fera frémir de compassion.
Sub-Sole , aussi connu sous le nom de La ramasseuse de coquillage , se rapproche du précédent pour l’horreur sans hémoglobine qui nous est décrite, dans un style à la fois précis, sensible et détaché.
La suite sur la page de présentation : ►http://fr.ulule.com/diffusion-conte
#littérature_latinoamericaine #Chili #association #anticapitalisme #économie_solidaire #financement_participatif
L’OR de Baldomero Lillo - Créations originales et Traductions de Paul Bétous
Un matin où le soleil surgissait des abîmes et se lançait dans l’espace, une embardée de son flamboyant chariot, le fit effleurer le sommet de la montagne.
Dans l’après-midi un aigle, retournant à son aire, vit sur la cime noire, un point si brillant qu’il resplendissait comme une étoile.
Il piqua son vol et aperçut dans une faille rocheuse un rutilant rayon de soleil emprisonné.
-- Mon pauvre petit – lui dit l’oiseau compatissant – ne t’inquiète pas, je vais escalader les nuages et je rattraperais le rapide attelage avant qu’il ne disparaisse dans la mer.
Et le prenant dans son bec, il remonta dans les airs pour voler après l’astre qui se précipitait dans le couchant.
Mais, alors qu’il était près d’atteindre le fugitif, l’aigle sentit que le rayon, dans une superbe ingratitude, enflammait le bec crochu qui le ramenait au ciel.
L’aigle irrité ouvrit alors les mandibules et le précipita dans le vide.
Le rayon tomba comme un étoile filante, percuta la terre et se releva avant de s’effondrer à nouveau. Il erra à travers les champs comme une merveilleuse luciole, et son éclat, infiniment plus intense que celui d’un million de diamants, se voyait au milieu du jour, et scintillait de nuit comme un soleil minuscule.
Les hommes, ébahis, cherchèrent durant très longtemps l’explication de ce fait extraordinaire. Jusqu’au jour où les mages et les nécromants déchiffrèrent l’énigme. L’étoile vagabonde n’était autre qu’un filament qui s’était détaché de la chevelure du soleil. Et ils ajoutèrent que celui qui parviendrait à l’emprisonner verrait son existence éphémère se changer en une vie immortelle ; mais, pour attraper le rayon sans être consumé, il fallait tout d’abord extirper de son âme tout vestige d’amour et de piété.
C’est ainsi que tous les liens se brisèrent et qu’il n’y eut plus ni parents, ni enfants, ni frères. Les amants abandonnèrent leurs aimées et l’Humanité toute entière poursuivit, comme une meute déchaînée, le céleste pèlerin tout autour de la Terre. Nuit et jour, des milliers de mains avides se tendaient sans cesse vers la fulgurante braise, dont le contact réduisait à rien les audacieux et ne laissait de leurs corps, de leurs cœurs égoïstes et prétentieux, qu’une poignée de poussière de la couleur du blé mûr, semblable aux rayons du soleil.
Et pourtant ce prodige, sans cesse renouvelé, n’arrêtait pas la nuée de ceux qui partaient à la conquête de l’immortalité. Nul doute que ceux qui succombaient conservaient encore dans leur cœur un vestige de sentiments contraires, et chacun, confiant dans le pouvoir victorieux de son ambition, poursuivait la chasse interminable, sans relâche ni méfiance, sûrs qu’ils étaient du succès final.
Le rayon erra donc aux quatre coins de la planète, marquant son pas de cette traînée de poussière brillante et dorée qui, entraînée par les eaux, pénétra dans la terre et se déposa dans les fissures des roches et le lit des torrents.
Enfin, l’aigle, sa rancœur maintenant évanouie, le prit à nouveau dans son bec et le posa sur la route de l’astre qui montait au zénith.
Et le temps passa. L’oiseau, plusieurs fois centenaire, vit se noyer dans le rien d’innombrables générations. Un jour, l’Amour déplia ses ailes et remonta vers l’infini. Et, croisant sur son passage l’aigle qui voguait dans l’azur, il lui dit :
– Mon règne a pris fin. Regarde là, en bas.
Et la vue pénétrante de l’aigle distingua les hommes occupés à extraire de la terre et du fond des eaux une poussière jaune, blonde comme les épis, dont le contact infiltrait dans leurs veines un feu inconnu.
Et voyant les mortels, dont l’essence de l’âme avait été bouleversée, se battre entre eux comme des lions, l’aigle s’exclama :
– Oui, l’or est un métal précieux. Mélange de lumière et de boue, il a la couleur blonde du rayon de soleil ; mais ses carats sont l’orgueil, l’égoïsme et l’ambition.
texte en pdf : ▻http://p0.storage.canalblog.com/00/02/1087345/111431412.pdf
plus d’écrits : ►http://paulbetous.canalblog.com/archives/2016/07/09/34066568.html
#littérature_latinoamericaine #Chili #Lillo_Baldomero #traduction_originale #inédit
L’âme de la machine de Baldomero Lillo - Créations originales et Traductions de Paul Bétous
De l’aube au crépuscule, la silhouette du machiniste dans son bleu de travail se détache au sommet de la plate-forme de la machine. Il travaille douze heures sans interruption.
Les ouvriers qui retirent les chariots de charbon des ascenseurs, le regardent avec une envie non dénuée d’animosité. Envie, parce que, brûlés par le soleil d’été ou détrempés par les pluies de l’hiver, ils se démènent sans relâche, poussant les lourds wagonnets depuis la margelle du puits de mine jusqu’à l’aire de stockage, tandis que lui, sous son toit de zinc, ne bouge pas et ne dépense pas plus d’énergie qu’il n’en faut pour diriger la machine.
Puis, quand les hercheurs courent et halètent dans le vague espoir d’obtenir une seconde de répit après avoir vidé le minerai, à l’envie s’ajoute l’animosité, en voyant l’ascenseur qui les attend, déjà, chargé une nouvelle fois de brouettes pleines à ras bord, alors que le regard sévère du machiniste, du haut de son poste, semble leur dire :
– Plus vite, fainéants, plus vite !
La déception, renouvelée à chaque trajet, leur fait croire que, si la tâche les détruit, la faute en revient à celui-là qui n’a qu’à étirer et contracter le bras pour les éreinter.
Ils ne pourront jamais comprendre que ce labeur, aussi insignifiant qu’il puisse leur paraître, est plus exténuant que celui du galérien attaché à son banc. Lorsque le machiniste prend de la main droite le manche d’acier gouvernant la machine, il fait instantanément partie de l’énorme et complexe organisme de fer. Son être, pensant, se transforme en automate. Son cerveau se paralyse. À la vue du cadran peint en blanc, où s’agite l’aiguille indicatrice, le présent, le passé et l’avenir sont remplacés par l’idée fixe. Ses nerfs en tension, sa pensée, tout en lui se concentre sur les chiffres qui, sur le cadran, représentent les tours de la bobine gigantesque qui enroule seize mètres de câble à chaque révolution.
Les quatorze tours nécessaires à l’ascenseur pour parcourir son trajet vertical s’effectuent en moins de vingt secondes, ainsi une seconde de distraction veut dire une révolution supplémentaire, et une révolution supplémentaire, le machiniste ne le sait que trop bien, c’est : l’ascenseur qui se fracasse là-haut, contre les poulies ; la bobine, arrachée de son axe, qui se précipite comme une avalanche que rien ne peut arrêter, tandis que les pistons, fous, cassent les bielles et font sauter les bouchons des cylindres. Tout cela peut être la conséquence de la plus petite distraction de sa part, d’une seconde d’oubli.
C’est pourquoi ses pupilles, son visage, sa pensée s’immobilisent. Il ne voit rien, n’entend rien de ce qui se passe autour de lui, si ce n’est l’aiguille qui tourne et le marteau indicateur qui cogne au-dessus de sa tête. Et cette attention ne connaît pas la trêve. À peine un ascenseur se montre par la margelle du puits de mine que deux coups de cloches lui font savoir que, en bas, l’autre attend déjà, chargé complètement. Il étire le bras, la vapeur pousse les pistons et siffle en s’échappant par les joints, la bobine enroule rapidement le fil de métal et l’aiguille du cadran tourne en s’approchant rapidement de la flèche de fin. Avant qu’elle ne la croise, il le machiniste attire vers lui la manivelle et la machine stoppe sans bruit, sans saccades, comme un cheval qui mâche bien son mort
Mais alors que le tintement du dernier signal vibre encore dans la plaque métallique, le marteau la blesse à nouveau d’un coup sec et strident à la fois. Le bras du machiniste s’allonge à nouveau sous le mandat impérieux, les engrenages rechignent, les câbles oscillent et la bobine tourne à une vitesse vertigineuse. Et les heures succèdent aux heures, le soleil monte au zénith, redescend ; l’après-midi vient puis décline et le crépuscule, surgissant au ras de l’horizon, élève et étend son immense pénombre de plus en plus vite.
Tout à coup, un sifflement assourdissant rempli l’espace. Les hercheurs lâchent les brouettes et se dressent étincelants. Le labeur du jour a pris fin. Des diverses sections annexes de la mine sortent les ouvriers en une cohue confuse. Dans leur précipitation à abandonner les ateliers, ils se pressent et se bousculent, mais pas une voix ne s’élèvent pour se plaindre ou protester : les visages sont radieux.
Petit à petit, la rumeur de leurs pas sonores s’éloigne et disparaît sur le trottoir envahi par les ombres. La mine est maintenant déserte.
Il n’y a plus que dans la cabine de la machine que l’on distingue une silhouette humaine confuse. C’est le machiniste : assis sur son trône élevé, la main droite appuyée sur la manivelle, il reste immobile dans la demi-obscurité qui l’encercle. Le labeur prenant fin, la tension de ses nerfs a cessé brusquement et il s’est écroulé sur le banc comme une masse inerte.
Un lent processus de retour à l’état normal s’opère dans son cerveau abruti. Il recouvre difficilement ses facultés annulées, atrophiées par douze heures d’obsession, d’idée fixe. L’automate redevient une nouvelle fois une créature de chair et d’os qui voit, qui entend, qui pense, qui souffre.
L’énorme mécanisme gît paralysé. Ses membres puissants, surchauffés par le mouvement, se refroidissent en produisant de légers craquements. C’est l’âme de la machine qui s’échappe par les pores du métal, pour allumer dans les ténèbres qui couvrent le haut trône de fer, les fulgurances tragiques d’une aurore toute rouge de l’horizon jusqu’au zénith.
texte en pdf : ▻http://p0.storage.canalblog.com/09/19/1087345/111577622.pdf
plus d’écrits : ►http://paulbetous.canalblog.com/archives/2016/07/09/34066568.html
#littérature_latinoamericaine #Chili #Lillo_Baldomero #traduction_originale #inédit
#Deleuze La rentrée littéraire, c’est vraiment l’affaire des connards
Quand on écrit, on mène pas une petite affaire privée. C’est vraiment les connards, c’est vraiment l’abomination de la médiocrité littéraire, de tous temps mais particulièrement actuellement, qui fait croire aux gens que, pour écrire un roman, il suffit d’avoir une petite affaire privée, sa petite affaire à soi, sa grand-mère qui est morte d’un cancer, ou bien son histoire d’amour à soi, voilà, et puis on fait un roman... mais c’est une honte, c’est une honte quand c’est des choses comme ça. C’est pas l’affaire privée de quelqu’un, écrire. C’est vraiment se lancer dans une affaire universelle, que ce soit le roman ou la philosophie
Gilles Deleuze, Abécédaire, A comme animal
Ca marche assez bien avec le cinéma aussi je trouve, ainsi hier soir, en ayant lu de travers le programme du cinéma de Fontenay, je suis allé voir Floride (du coup j’y retourne ce soir pour aller voir le premier volet du dernier Gomes, mas je ne voudrais saouler personne avec ma petite affaire privée), et cela m’est apparu comme assez pitoyable cette affaire de vieux bonhomme dont il faut s’occuper (mais on a les moyens pour cela) et pour lequel on garde une tendresse indéfectible jusqu’à la fin. Ou encore le qu’est-ce qu’on va faire de la maison de Maman dans l’Heure d’été d’Assayas. C’est exactement cela, de spetites affaires privées.
Oui, c’est comme si la littérature s’était en fait alignée sur le cinéma et toutes ses petites histoires (comédies familiales pour classe moyenne).
Hola,
Je me permets de faire de un peu de pub pour un #bouquin que je viens de traduire. C’est une affaire privée, puisque c’est une #biographie_poétique et familiale. Mais elle a une valeur universelle, car elle nous parle d’un jeune homme qui, faisant ses classes militaires sous le gouvernement socialiste de Salvador #Allende, déserte après le coup d’État militaire réalisé par Augusto #Pinochet. Déserteur, Résistant, Prisonnier puis #Exilé_Politique, il finira par se suicider en Belgique, loin de sa terre natale de #Valparaiso, #Chili.
Pour en savoir plus, vous pouvez suivre ce lien : ►http://paulbetous.canalblog.com/archives/2015/07/14/32354525.html
Merci de votre attention, mais @laurent3 si vous trouvez ce message déplacé, je le retirerais immédiatement. Sinon, ce serait sympa de faire passer l’info, on est encore loin du best-seller.
Bonjour #intelligence_collective de #seenthis.
Juste pour savoir si tu connais le moyen de diffuser un livre électronique tout prêt. J’ai contacté immateriel.fr, qui le fait très bien, mais seulement si tu es éditeur, pas si tu es auteur.
Du coup, je suis un peu coincée.
#epub
@monolecte deviens ta propre éditrice et immatériel devrait te rendre cela possible.
Trop cher pour moi : entre l’inscription au RCS, les taxes pro et compagnie, cela excède largement ce que je peux espérer tirer de la vente de mon bouquin.
Et ça ?
▻http://www.kingeshop.com/Accueil-creer-boutique-en-ligne-cbbaaaaaaaaa.asp
J’ai un client qui m’avait interrogé pour vendre un livre à très faible tirage... Et il a opté pour ce service, plutôt que de monter une boutique rien qu’à lui... avec contrat CB et tout et tout...
(euh... mon client c’est pour vendre un vrai livre en papier... pas comme toi... :-/ )
Et pourquoi pas ajouter un WooCommerce à ton WordPress, avec paiement Paypal ?
Je me permets de dire que j’ai le même problème. Surtout que la plupart te prennent 30% des ventes. Finalement je me dis que le mieux, mais c’est sans doute le moins efficace commercialement, c’est encore le versement direct sur ton compte. On se tient au courant si on trouve quelque chose de bien ?
Remarque : si l’epub est une traduction de littérature sud-américaine (je sais c’est restreint), j’essaie de mettre en place une plate-forme collaborative et non lucrative pour régler ce problème de diffusion. Si j’y parviens, je dirais comment j’ai fait pour que d’autres puissent s’en inspirer et faire des plate-forme analogue pour d’autres littératures.
Techniquement, ça ne me poserait aucun problème, le soucis, c’est que les réglementations fiscales ne reconnaissent pas à un auteur la possibilité de vendre lui-même son travail.
Même en étant auto-entrepreneuse ? Et si vous ne vendez pas le livre au lecteur mais que vous lui cédez vos droits d’auteurs pour une utilisation non commerciale ? Sinon, en passant par le don ? Vous pouvez peut être faire appel aux dons pour votre blog... et offrir votre livre en remerciement pour un don de x ou plus €. Par ailleurs, je ne me souviens pas bien des lois, mais j’avais pas mal fouiner et je crois bien que si ce n’est pas votre activité principale, vous pouvez vendre un bien ou un service, il suffit de le déclarer dans les revenus non commerciaux (je ne suis pas tout à fait sûr de la catégorie où ces revenus doivent être déclaré).
Bonne chance.
Ps : vous avez Amazon bien sûr, mais bon, c’est pas jolie jolie de travailler pour eux.
Ps2 : Je viens de retrouver cet article qui compare des plate-formes d’autopublication, il est en espagnol mais même si vous ne le parlez pas, vous retrouverez facilement les noms des plate-formes :
▻http://marianaeguaras.com/experiencia-con-plataformas-de-autopublicacion
Et celui-là, en anglais :
▻http://www.publishersweekly.com/pw/by-topic/authors/pw-select/article/61059-pw-select-february-2014-which-e-book-publisher-is-right-for-
Tu le mets en BitTorrent (je suppose que tes serveurs sont trop faibles pour tenir la charge) et hop. Ah, tu veux être payée ? Plus dur. ▻http://seenthis.net/messages/284281 ▻http://seenthis.net/messages/221836 ►http://seenthis.net/messages/14629 ►http://seenthis.net/messages/14629
Et CF Éditions ►http://cfeditions.com qui avait fait un très bon boulot pour « mon » bouquin ►http://seenthis.net/messages/59698 ? (Papier, mais avec PDF en ligne et tout.)
Il y a même un seenthisien dedans, @hlc
@cazueladepolo Le problème fiscal est vraiment très compliqué ▻https://www.tipeee.com/about/questions-juridiques-et-fiscales ▻https://n.survol.fr/n/un-don-ca-se-declare-comment ▻https://n.survol.fr/n/et-si-oui-mais-en-fait-non ▻http://www.impots.gouv.fr/portal/dgi/public/popup?espId=1&typePage=cpr02&docOid=documentstandard_2815&temNvlPopUp=tr ▻http://www.impots.gouv.fr/portal/dgi/public/popup?espId=1&typePage=cpr02&docOid=documentstandard_2813&temNvlPopUp=tr ►https://benjamin.sonntag.fr/Bitcoin-et-declaration-de-revenu-en-France-une-reponse
Et un crowdfunding ? ▻http://seenthis.net/messages/258696 Je n’ai jamais essayé, côté auteur, mais, côté donateur, je l’ai fait avec #Ulule pour l’édition d’un bouquin militant ▻http://fr.ulule.com/photo-nicaragua et ça a marché.
Sur le crowdfunding, tu peux toujours lire ►http://seenthis.net/messages/402012 tu riras bien.
@stephane Bien vu, pour moi ça a marché, il y a même une option vente. Parcontre j’ai eu pas mal de personnes qui ont été paumé pour faire leur don.
Allezj’en profite pour faire un peu de pub vers mon bouquin, si vous le permettez,sinon j’enlève le lien :
►http://paulbetous.canalblog.com/archives/2015/07/14/32354525.html
Du point de vue fiscal, le centre des impôts des entreprises avait conclu que les dons que je recevais pour mon site pouvaient, de plein droit, être assimilés à des droits d’auteurs.
Par contre, en temps qu’artiste-auteur, si je vends MES livres directement, ce n’est plus considéré comme des droits d’auteurs en BNC mais comme du commerce, donc je ne peux pas les déclarer comme auteur ou artiste, il me faut un numéro au RCS + tout le bordel (sans compter une double comptabilité, comme si une seule n’était déjà pas assez chiante).
▻https://fr.kobo.com/writinglife
Si je colle directement mon epub chez eux, j’ai l’impression que ce qu’il vont me laisser sera assimilable de plein droit à des droits d’auteurs, mais ils prennent la part du lion (sachant qu’ils ne font pas grand chose dans le processus de mise en vente) et je me retrouve un peu liée à eux.
Par exemple, est-ce qu’il me faut un ISBN par plate-forme de diffusion ? Je sais qu’il m’en faut un par format (donc, un pour l’epub et un autre pour le mobi), mais est-ce qu’il en faut un par diffuseur ? Ce serait absurde, mais bon, pour la diffusion numérique (qui devrait être super simple), on est un peu en Absurdie…
Je ne parle pas du tout espagnol, mais la ressource en anglais est intéressante @cazueladepolo
@stephane Juste pour vous remercier de tous ces liens.
Ajout : Je n’ai pas trouvé sur C&F les modalités pour les auteurs, peut-être qu’elles ne s’affichent pas sur une tablette ?
@monolecte Je vous indique donc les plate-formes :
Amazon será un diablo, pero es endiabladamente bueno
Publicar en Bubok un ebook con solapas, lomo y líneas de corte es posible… ¿Qué?
Kobo Writing Life: simplicidad, diseño y experiencia de usuario placentera
Nook Press : una ventana a otros mercados editoriales
Autopublicación Tagus : una experiencia “descafeinada” y muy mejorable
Mais je crois qu’elles sont aussi sur le site en anglais
Pour les impôts, c’est aussi une affaire d’enjeux. Si ça ne représente que quelques milliers d’euros par an, je doute qu’ils viennent te chercher. Surtout si tu les déclares (d’une façon ou d’une autre).
Il n’y a pas que les impôts, il y a aussi la #MDA …
Les victimes de Pinochet finiront-elles par obtenir justice ? · Global Voices en Français
▻http://fr.globalvoicesonline.org/2015/08/02/188880
La semaine dernière, 17 anciens officiers de l’armée chilienne ont été arrêtés pour deux des plus retentissants crimes commis à l’époque d’Augusto Pinochet : l’assassinat de Víctor Jara, un musicien et sympathisant communiste chilien, et l’immolation par le feu de deux activistes.
Sans vouloir avoir l’air d’un #charognard, et avec tout le respect que je dois aux victimes de la dictature de #Pinochet, je vous invite à consulter ce texte qui nous fait partager l’intimité d’une famille qui a vu son aîné être détenu et exilé avant de se suicider : ▻http://paulbetous.canalblog.com/pages/un%2Dchant%2Dpour%2Dmon%2Dfrere%2D%2Dles%2Djours%2Dde%2Ddeuil%2Dgermeront%2D/32354154.html
#littérature_latinoaméricaine_chili #édition_numérique #ebook #droit_delHomme #poésie #Chili
Face à l’absence quasi totale de traductions d’œuvres latinoaméricaines par les éditeurs traditionnels, Elizabeth González Altamirano, l’auteure, et Paul Bétous, le traducteur, ont décidé de publier en format numérique et dans une version bilingue espagnol-francais, le texte Un chant pour mon frère. “Les jours de deuils germeront” (Un canto a mi hermano. "Germinarán los días de luto")
Description de l’œuvre :
A la fois prose autobiographique empreinte de nostalgie bienheureuse et poésie désenchantée par la torture, la prison et l’exil, Un chant pour mon frère. “Les jours de deuils germeront” retrace pour nous les commencements de la dictature du général Pinochet au Chili à travers les sentiments d’un frère, Carlos, et d’une sœur, Elizabeth, victimes de la répression militaire. Elle a 17 ans quand son frère est détenu après un an et demi de résistance et de clandestinité.
Pour en savoir plus sur cette autoédition :
►http://paulbetous.canalblog.com/archives/2015/07/14/32354525.html
#littérature_latinoaméricaine_chili #livres #édition #Chili #ebook
Suite à cette expérience, et en complément de celle-ci, j’aimerais mettre en place une #Plate-forme_collaborative pour traducteurs des langues latino-américaines vers le français, vous pouvez voir mes idées ici : ▻https://www.linkedin.com/grp/home?gid=8196473&trk=my_groups-tile-grp
Vous remarquerez qu’au vu du nombre de participants, c’est pas gagné, mais j’essaie de ne pas lâcher le morceau. Puisque l’idée est de démarchandiser la relation auteur-e-s/lect-rice-eur-s, en permettant d’avoir accès à l’ensemble des œuvres pour un don de son choix, je me demandais si une plate-forme penser sur le modèle de @seenthis ne serait pas pertinente dans un premier temps. Ainsi, on pourrait combiner la visualisation d’extraits pour le public - les non inscrits - et la possibilité d’une assemblée permanente pour les membres, ainsi que l’accès au lien permettant la lecture et/ou le téléchargement de l’ebook bilingue.
Je remercie par avance celles et ceux qui me donneront leur opinion sur ce sujet.