Les cadres RSE, une espèce en voie d’apparition

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  • Les cadres RSE, une espèce en voie d’apparition
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    Ces gens qui veulent faire évoluer l’entreprise de l’intérieur

    « C’est typique d’un domaine en construction » estime Gilles Hauser. Ils sont aussi très diplômés - 95% ont un bac +5 en poche - et multi-compétents : le développement durable ou la RSE est une des branches de leur expertise, mais c’est loin d’être la seule, puisqu’ils ont souvent exercé un autre métier ou réalisé une autre formation avant de devenir cadres dans ce domaine. Ils sont également capables d’endosser plusieurs rôles et d’en gérer la complexité.

    Et pourtant, leur côté multi-casquettes et multitâches, recherché par les employeurs, ne leur vaut souvent pas une grande reconnaissance dans l’entreprise : « Ils doivent souvent trouver leurs propres financements, construire le poste, et très régulièrement sans avoir beaucoup de moyens humains, si ce n’est aucun ! », précise le sociologue.

    (...)

    Surtout, ils ne veulent pas paraître trop militants auprès de leurs collègues : « Ce n’est pas de la schizophrénie, mais ils ont intégré les codes de l’entreprise et la posture que l’on attend d’eux », précise Caroline Renoux. « Quand une entreprise vient me voir pour recruter un cadre RSE/DD, elle me précise la plupart du temps qu’elle cherche quelqu’un qui a des valeurs, mais qui n’est pas militant. »

    D’une façon générale, les cadres RSE/DD ont une « vision optimiste de l’avenir », note l’étude. À horizon 2030, ils voient - ou espèrent - le développement durable intégré dans le business model de l’entreprise et diffusé dans l’ensemble des métiers.

    Je pourrais un peu être assimilé à cette population, sauf que je ne crois pas à une mutation des entreprises sans mutation de la fonction actionnariale..
    La RSE ça doit commencer dès le financement de l’entreprise. Cela devrait exclure de facto tout actionnaire d’idéologie capitaliste, vu que la finalité du profit financier (rente par le dividende ou plus-value spéculative) est une motivation prédatrice vis à vis de l’intérêt général...
    Mais pour le moment, le capitalisme, c’est le gros tabou de la RSE :-(