• EDL renouvelle les contrats de NEUC et de BUS
    http://www.lecommercedulevant.com/node/26981

    Electricité du Liban (EDL) vient de renouveler le contrat de maintenance du réseau de distribution d’électricité qui le liait à deux de ses prestataires : National Electricity Utility Company (NEUC, groupe Debbas) et BUS (groupe Butec).
    EDL négocie toujours  la signature d’un avenant avec une troisième société, KVA, détenue par Arabian Construction Company et Khatib & Alami.

    Conclus pour une durée de 4 ans, ces partenariats publics-privés (PPP) prolongent jusqu’en 2020 les opérations de maintenance des lignes à haute tension ainsi que la collecte et la modernisation du système de facturation.

    Si on ignore les montants en jeu, une source, citée par l’Orient-Le Jour (OLJ), affirme qu’ils seront similaires à ceux alloués en 2012, lors de la signature du premier partenariat, soit une enveloppe globale de 780 millions de dollars sur 4 ans répartis de « manière à peu près égale entre les trois sociétés », selon l’OLJ.

    Pour être effectifs, ces contrats doivent encore recevoir l’aval du nouveau gouvernement.

    #électricité #privatisation #Liban

  • Beyrouth : épuration sociale des quartiers populaires par le développement, à cycle de rotation ultra-rapide, du secteur de la restauration, qui conduit à la disparition de la mixité d’activités, à la transformation de la vie de quartier et in fine, à la gentrification résidentielle. Un petit article de Guillaume Boudisseau dans le Commerce du Levant fournit quelques repères (sans entrer trop dans l’analyse des conséquences sociales, c’est le Commerce du Levant quand même).

    L’évolution des loyers est à la merci de la restauration
    http://www.lecommercedulevant.com/affaires/immobilier/none-liban/l-evolution-des-loyers-est-la-merci-de-la-restauration/24396

    Il y a encore quelques années, la rue Gouraud à Gemmayzé était la destination préférée des Beyrouthins. L’ouverture de l’enseigne Paul en 2002, puis du restaurant Food Yard en 2007 avait donné un spectaculaire élan à la rue qui était devenue rapidement l’endroit où il fallait sortir et se montrer. Certains restaurateurs y ont fait fortune en très peu de temps. Au final, une centaine d’enseignes s’y étaient implantées, prenant d’assaut le moindre espace vacant.
    Et puis la nuit beyrouthine s’est déplacée vers la rue Makdessi à Hamra, vers la rue Uruguay au centre-ville et surtout vers Mar Mikhaël. Moins fréquentée, la rue Gouraud a perdu de son attrait. Les bars et les restaurants ont mis la clé sous la porte. Aujourd’hui, la rue compte une dizaine de locaux vacants. Certains sont disponibles depuis plusieurs années. Même, la baisse des loyers n’arrive pas à attirer de nouveaux locataires. Désormais, un rez-de-chaussée devrait s’y négocier autour de 200 à 300 dollars le m2.
    Devant la saturation et la cherté de Gemmayzé à partir de 2010, les professionnels ont cherché une alternative. Se déplacer vers la rue al-Nahr à Mar Mikhaël était l’option la plus logique, puisque cette rue est le prolongement de Gouraud. La demande ne cessant d’augmenter, de nombreux garages et petits artisans ont été poussés vers la sortie au profit de pubs et de restaurants.
    Aujourd’hui, la rue al-Nahr attire tous les regards. La réussite de certaines enseignes attise les convoitises et beaucoup veulent exploiter le filon. La demande y est désormais largement supérieure à l’offre. Naturellement, la flambée des loyers n’a pas tardé. Ils peuvent varier de 400 à 700 dollars le m2 par an.
    La rue Badaro est le tube de 2014 ! Alors que tout le monde était focalisé sur Mar Mikhaël, certains professionnels ont compris le potentiel de la rue Badaro : accès facile, loyers abordables et proximité du quartier d’affaires de Adlié. Il n’en fallait pas plus pour attirer des restaurateurs en quête de nouvelles opportunités à moindre coût. Bien que les locaux disponibles ne soient pas si nombreux, les loyers varient de 300 à 400 dollars le m2. La rue Badaro est la seule de Beyrouth où les loyers ont été à la hausse en 2014.

  • Projet d’expropriation pour reconstruire les banlieues de Damas
    http://www.lecommercedulevant.com/regional/reperes/syrie-liban/projet-d-expropriation-pour-reconstruire-les-banlieues-de-damas/23896
    Très intéressante analyse de Jihad Yazigi

    Le gouvernorat de Damas a annoncé qu’il prévoit de créer une société holding pour la reconstruction de deux quartiers périphériques du sud-ouest de la capitale. Cette holding dont le gouvernorat détiendrait entièrement les parts chapeauterait la reconstruction des deux quartiers informels qui se situent dans les zones cadastrales des quartiers de Qadam, Kafr Sousseh et Darayya, et qui ont été largement détruits durant les trois dernières années du conflit syrien.

    .../...
    Pour beaucoup d’analystes, ce projet d’expropriation et de reconstruction de ces deux quartiers périphériques de la capitale à travers une société holding trahit la mentalité et la vision économique des décideurs syriens à plusieurs égards : outre le fait qu’il vise d’abord à punir les franges de la population qui se sont opposées au régime, ce projet concerne les segments les plus pauvres de la société avec peu d’égards pour leurs besoins et leurs intérêts. Au contraire, c’est une vision condescendante qui prime : selon les médias officiels, la reconstruction de ces quartiers vise à mettre fin à la “distorsion visuelle” qu’ils créent.
    Ce projet est aussi fondé sur une vision de la politique économique qui privilégie le secteur immobilier au détriment d’autres secteurs productifs de l’économie ; il rentre dans le cadre d’une politique d’accumulation rapide et facile des profits pour les élites affairistes associées au régime qui veulent également profiter de la faiblesse actuelle des prix réels de l’immobilier et capitaliser sur la hausse qu’engendrera la fin du conflit dans un avenir plus ou moins proche ; il ne porte aucune réflexion sur les sources du problème du développement de ces zones informelles, à savoir la migration des populations des zones rurales vers les zones urbaines à cause de la crise socio-économique que vivent les campagnes syriennes depuis plusieurs décennies.

    #reconstruction #Syrie #Homs #Damas #Solidere

  • Les Syriens, premiers clients du secteur hôtelier libanais
    http://www.lecommercedulevant.com/node/23631

    Les ressortissants syriens sont les premiers clients des hôtels et des appartements meublés au Liban en 2013, selon les chiffres publiés par le ministère du Tourisme.

    Quelque 566.758 personnes ont occupé des chambres d’hôtels et des appartements meublés en 2013 au Liban où elles ont passé au total 2.167.017 nuitées.

    Les Syriens ont représenté 15,9% des clients, suivis des Libanais (15,5%), des Irakiens (9,4%), des Jordaniens (7,2%), des Français (5,5%) et des Egyptiens (4,7%).

    Les clients syriens ont de même passé 23,3% du total des nuitées dans les hôtels au Liban, suivis des Libanais (21,5%) et des Irakiens (10,2%).

    Au total, les Syriens ont passé 503.980 nuitées dans les hôtels libanais en 2013.

  • Le Parlement adopte la loi sur la libéralisation des anciens loyers
    http://www.lorientlejour.com/article/861413/le-parlement-adopte-la-loi-sur-la-liberalisation-des-anciens-loyers.h

    C’est un débat qui date depuis plusieurs dizaines d’années. Le bras de fer entre propriétaires et anciens locataires a débouché hier sur l’adoption historique de la loi sur la libéralisation des anciens loyers. Entre rendre justice aux propriétaires et fragiliser les ménages les plus modestes, la décision n’a pas fini de faire des remous. Les experts restent très dubitatifs et mettent en avant la confusion que cette nouvelle loi va engendrer.

  • Inauguration d’une usine de traitement des eaux usées à Saïda
    http://www.lecommercedulevant.com/node/22140

    Le coût total du projet s’est élevé à 41 millions de dollars, dont 14 millions pour l’usine de traitement des eaux et 27 millions pour l’installation d’un réseau de collecte des eaux usées. Le projet a été financé à travers un prêt à taux bonifié signé avec le Japon en 1997.

    16 ans pour réaliser pour un tel projet... C’est la deuxième station d’épuration fonctionnelle au Liban, après celle de Ghadir dans la banlieue sud. Rappelons que celle de Chekka, livrée en 2005 je crois, n’est toujours pas raccordée au réseau... et prend la poussière
    #Liban
    #pollution
    #environnement

  • Le premier navire producteur d’électricité bientôt au Liban (Bassil)
    http://www.lecommercedulevant.com/node/21581

    Le ministre libanais de l’Énergie, Gebran Bassil, a affirmé jeudi que le premier navire producteur d’électricité appareillera la semaine prochaine de Turquie vers le Liban.

    « Lorsque les deux navires producteurs d’électricité seront en place, l’alimentation en courant électrique progressera d’environ trois heures par jour. De même, la réhabilitation des centrales de Zouk et Jiyeh augmentera aussi l’alimentation en électricité de trois heures », a déclaré M. Bassil lors d’une conférence de presse.

    Le mot-clé à ne pas rater dans cette dépêche est : « bientôt ».

  • Liban : L’indice de l’activité commerciale de détail en chute au troisième trimestre 2012
    http://www.lecommercedulevant.com/node/21507

    En effet, l’activité commerciale a enregistré une baisse significative de 8,5% par rapport à la même période en 2011 en prenant en compte le taux d’inflation calculé par l’Administration centrale de la statistique pour cette période et qui s’est établit à 10,3%.

    Cette chute brutale est notamment due à l’instabilité politique locale, aux conflits régionaux et à l’absence de touristes.

    Ainsi, les dépenses pour les vêtements ont chuté de 20% au troisième trimestre 2012 par rapport à la même période un an plus tôt, celles consacrées à l’éducation de 18%, aux boissons alcooliques de 17% et à la nourriture de 6,6%.

    Les dépenses pour les meubles et la décoration ont chuté de 38% alors que celles consacrées aux produits électroniques de 19%.

  • Le Potier de Beit Chébab va-t-il fermer ses portes définitivement ?
    http://www.lecommercedulevant.com/node/20929

    « Les jarres de Beit Chébab c’est une histoire de génération ». Dans la famille Fakhouri, dont le patronyme signifie en arabe potier, la poterie est un art qui se transmet de père en fils. Mais aujourd’hui, Fawzi Fakhouri, veut prendre sa retraite. À plus de soixante ans, la pénibilité de ses douze heures de travail quotidien lui pèse. Mais qui viendra pour lui succéder ? Ses trois filles ne le remplaceront pas. Elles ont choisi de suivre d’autres voies professionnelles. À défaut d’autres héritiers, Fawzi Fakhouri espère qu’un repreneur se montre intéressé. « Je suis prêt à le prendre en apprentissage, le temps qu’il se forme et à lui laisser ma clientèle. » Mais pour l’heure, il est le dernier témoin d’un artisanat en voie de disparition.

  • Il y a encore des choses qui fonctionnent, au Liban : Solidere annonce la distribution de 162 millions de dollars aux actionnaires
    http://www.lecommercedulevant.com/node/20852

    Le versement des dividendes se fera à partir du 15 octobre de l’année en cours. Ainsi, les bénéfices distribués s’élèveront à 162 millions de dollars, dont 61 millions en espèces et 86 millions représentant la valeur des actions distribuées.

    Les bénéfices enregistrés par Solidere représentent une hausse de 10,2% en glissement annuel.

  • Standard and Poor’s abaisse la perspective de la note du Liban en raison du conflit syrien
    http://www.lecommercedulevant.com/node/20622

    L’agence de notation Standard and Poor’s a abaissé la perspective d’évolution de la note « B » du Liban, passée de « stable » à « négative », estimant que l’aggravation des tensions liées au conflit en Syrie risquait d’entraîner une baisse des dépôts et une détérioration des finances publiques du pays.

    L’agence a, dans le même temps, confirmé la note de dette à long terme du pays, qui est « B », mettant en avant la capacité de résilience du Liban et la solidité de son système bancaire. Avec une telle note, le Liban est classé parmi les pays qui « présentent une assez faible sécurité de remboursement (de leur dette) sur le long terme ».

  • Les boulangers rejettent la décision du gouvernement sur le pain
    http://www.lecommercedulevant.com/node/20570

    Le syndicat des boulangeries a rejeté une récente décision du gouvernement de réduire de 100 grammes le poids du paquet de pain et menacé de recourir à la grève si le prix de la farine n’était pas subventionné.

    « Cette mesure porte préjudice aux consommateurs et aux propriétaires de boulangeries et s’apparente à du vol », affirme le syndicat dans un communiqué.

    Le gouvernement a décidé fin avril de réduire de 100 grammes le poids du paquet de pain qui passe d’un kilogramme à 900 grammes, tout en gardant le même prix de 1.500 LL (1 dollar). Cette décision était censée répondre à la grogne des boulangers qui ont vu leurs coûts augmenter, avec l’explosion notamment des prix des carburants.

    Le kilo de pain à 900 grammes ? Tout cela me semble très très compliqué.

  • Le gouvernement approuve la location de bateaux producteurs d’électricité
    http://www.lecommercedulevant.com/node/20383

    Le Conseil des ministres a finalement décidé de louer des bateaux producteurs d’électricité pour une période de trois ans maximum. Le Premier ministre a posé comme condition pour donner son accord que la capacité de production du projet de location de bateaux soit réduite de 360 MW à 270 MW, et que le prix soit renégocié à la baisse, de 870 millions de dollars (sur 5 ans) à moins de 400 millions de dollars, ou à défaut qu’une nouvelle adjudication soit organisée.

    Parallèlement, cette location devra être accompagnée de la mise en chantier du projet de construction de nouvelles centrales d’une capacité de 1500 MW, comme le proposait Mikati.

  • Télécoms : la capacité internationale du Liban passe à 33 Gbps
    http://www.lecommercedulevant.com/node/20375

    Cette capacité additionnelle de 20 Gbps sera distribuée entre réseaux DSL (internet fixe) et 3G (internet mobile) en fonction des besoins. C’est Ogero qui est en charge de cette répartition, ce qui laisse planer le doute sur sa date de mise en service : l’organisme public, qui gère les infrastructures étatiques, a déjà été accusé par le passé de profiter de sa position dominante pour retarder l’accès du secteur privé à certains services. Les fournisseurs d’accès à internet (ISPs) ne sont raccordés qu’à 70 centraux, là où Ogero est présent dans 300. Mais Firas Abi Nassif est confiant : « C’est une question d’une ou deux semaines avant que la bande passante supplémentaire ne soit répartie ».

    #internet #liban

  • Trois femmes d’affaires libanaises dans le classement des 100 femmes arabes les plus puissantes
    http://www.lecommercedulevant.com/node/20321

    La dernière libanaise (et avant-dernière femme du classement) est Mayada Baydas, qui a beaucoup œuvré au développement du microcrédit. Agronome de formation, elle est notamment connue pour son engagement en faveur du microcrédit. Depuis 2011, Mayada Baydas dirige l’ONG Emkan, qui propose des services de microcrédit aux plus défavorisés pour les aider à développer leurs idées ou leur micro-entreprise.