Deux très belles images:
#Palestine #Paris #Paris_Plage #Tardi #PIR
Deux très belles images:
#Palestine #Paris #Paris_Plage #Tardi #PIR
Tellement belles en effet : voir ▻http://seenthis.net/messages/397132#message397273 je maintiens que la deuxième est une impardonnable merde.
Peut-être pas finaud comme amalgame, mais « impardonable merde » est un peu exagéré, non ?
Il y a quand même l’idée qu’israel est une entreprise coloniale (au même titre que l’Algérie Française) et que la l’Etat français collabore avec la colonisation, et ses morts.
Quant à la mort associée à la plage, elle fait penser à la noyade.
Donc c’est un peu tordu, mais pas complètement absurde...
Sur le même thème, dans le genre amalgame pas très finaud non plus :
Troisième-Reich-sur-Seine : la tradition collaborationniste française
Sayed Hasan, le 12 août 2015
▻http://sayed7asan.blogspot.fr/2015/08/troisieme-reich-sur-seine-la-tradition.html
Mode d’emploi du détournement, Guy-Ernest Debord / Gil J. Wolman, Les lèvres nues, n° 8, mais 1956.
▻http://sami.is.free.fr/Oeuvres/debord_wolman_mode_emploi_detournement.html
Le #détournement est d’autant moins opérant qu’il s’approche d’une réplique rationnelle.
« Tel-Aviv sur Seine » : « On n’a pas vu la polémique venir » dit la Mairie de Paris - David Perrotin - Buzzfeed
▻http://www.buzzfeed.com/davidperrotin/tel-aviv-sur-seine-on-na-pas-vu-la-polemique-venir
Une journée est dédiée à cette ville d’Israël dans le cadre de Paris Plages. Après de vives critiques, la mairie de Paris interrogée par BuzzFeed France explique son choix.
Cette dimension symbolique je ne la comprends pas et je la récuse. D’abord parce que la mort de ces 4 enfants a eu lieu en juillet et pas en août. Et parce que moi, je garde en souvenir un Paris ravagé par les manifestations pro-palestiniennes.
Ouais, je venais de lire ce « Paris ravagé par les manifs », impayables ces connards. Depuis le « un apartheid s’est instauré », on a droit à un festival de propagande à renversement de nos oligarques « de gauche ».
«des «barrages filtrants vont être installés notamment pour fouiller les sacs des participants à Paris plages»»
Ca y est, ils importent les #checkpoints...
C’est tout de suite plus réaliste ?
@sinehebdo Pour ma part je trouve que la deuxième image qui est donc le détournement d’une photographie de 1961 relative au massacre des algériens le 17 octobre et les jours suivants est problématique parce qu’elle est amalgamante. Un massacre, celui des Algériens à Paris en 1961 ne peut équivaloir à un autre massacre, celui des Palestiniens à Gaza en 2014. C’est à la fois une question d’éthique vis à vis des personnes massacrées et aussi une ouverture de sens avec ses possibilités de glissades.
Effectivement, ce machin dégueulasse ("ici on noie les Palestiniens") vérifie que la pratique du #détournement a le plus souvent perdu toute puissance critique à force d’être intégré à la communication (outil de domination plus ou moins « fun » cf la pub). Ça descend (dans la confusion) plus que ça ne creuse.
Je ne comprends pas vraiment l’argument « anti-amalgame »... Qu’est-ce que c’est exactement qui vous gêne ? Quelle est la différence majeure sur laquelle on ferait une faute « d’éthique » ?
Entre un massacre colonial et un autre massacre colonial, il y a quand même des choses clairement communes...
@jeparletoutseul, le 17 octobre 61 est remarquable d’avoir été un massacre d’Algériens commis par la police sur le sol français c’est ce qui fait sa spécificité. Ce qui le distingue aussi de l’immense majorité (si ce n’est Sétif) des massacres commis par l’armée française en Algérie (alors française), et plus encore des crimes de guerre commis à Gaza par Tsahal (contre des habitants d’un territoire étranger, donc), c’est d’avoir visé des « manifestants pacifiques » sur un territoire ou le droit de manifestation est constitutionnel.
Aucune critique du colonialisme ne peut se contenter de faire du terme « colonial » un gros mot attrape tout, sans analyse concrète.
En droit international, Gaza n’est pas un territoire étranger. C’est un territoire militairement occupé par Israël (même si physiquement l’armée israélienne n’y est par, elle est « puissance occupante »), au même titre que la Cisjordanie. C’est le droit militaire israélien qui s’y impose, avec les obligations qui vont avec, d’assistance humanitaire, de gestion des frontières, d’aide au commerce etc (ainsi, en Cisjordanie comme à Gaza, la monnaie officielle ET en vigueur est le Shekel israélien).
Quant à savoir si l’occupation de la Palestine (territoires 1948 et/ou 1967) est un colonialisme ou non, bien qu’il existe des arguments pour et des arguments contre (en particulier le fait qu’il n’y ait pas de métropole), la balance penche quand même du côté pour, les analogies étant nombreuses, les Palestiniens étant traités comme des colonisés, mais ce débat est ancien et il a sa place ailleurs qu’ici...
@sinehebdo merci d’avoir précisé le statut de Gaza, militairement occupé par Israël, à distance, par incursions, par la monnaie, etc. Il me semble que l’on peut parler de puissance coloniale à propos d’Israël.
À l’inverse de la Palestine depuis 48 et plus encore 67, Paris ne peut être défini comme un territoire colonisé, ni en 61, ni aujourd’hui(ou alors il faudrait approuver le topo faf sur la « colonisation arabe » de la France (modernisé et élargi en « grand remplacement »).
Ah, c’était ça le problème ?! Bien sûr que non, dans la « métaphore », Paris n’est pas considérée comme colonie mais comme complice de la puissance coloniale...
Pas que. je redis, le détournement, sauf exception (si cette photo était pas du photoshop pour réseaux « sociaux » mais un bombage que l’on trouverait à tel ou tel endroit dans Paris, ce serait déjà pas la même.... une #intervention), est usé, sali, rendu insignifiant et confus par son usage en com’ politique, en pub. (entendu ce jour à la radio, pub pour l’armée françouze : « on ne nait pas militaire, on le devient », un petit coup de « mixité » en prime, pour pas cher, Simone, revient !).
Comme pour la critique du colonialisme, etc. il est question d’être à l’heure, c’est à dire d’éveiller, curiosité surprise, révolte. Pas de militantisme limitant ( ce que vous dites, on croit le savoir déjà, et finalement on s’en fout, c’est à vous , cf, le syndicat, la pédagogie « explicative » de gauche),
, à nouveaux frais (ah ! ah ! ah !).à ce propos, encore le vieux Gilles (abécédaire), pas si mort
▻https://www.youtube.com/watch?v=fJtufcBntO0
(vers 1h, par #analogie, la merveille de Balzac, salie par qui fait « comme » lui).
Les bords de Seine de 61 n’étaient peut-être pas des colonies, mais ceux qui qui se sont retrouvé au fond de l’eau c’étaient quand même des sujets coloniaux.
Donc ce qui vous gêne c’est que les massacres de 61 ont cassé le mythe de la France « pays des droits de l’Homme », en ne permettant plus aux français de la métropole de fermer les yeux sur ce qu’il se passait dans les autres continents ? Mais peu importe que ces massacres soient fait en métropole ou à l’outre-mer, c’est toujours les mêmes victimes et les mêmes bourreau, je vois pas trop ce que ça change. Tout au plus ça a pu être un traumatisme pour la gauche colonialiste qui s’est retrouvée obligée d’ouvrir les yeux, mais sinon ça ne change pas tellement la portée de l’évènement. Par exemple j’ai pas l’impression que le massacre de 61 soit un évènement particulièrement plus marquant que le massacre de Sétif.
D’ailleurs au final, cette dichotomie entre le territoire du colonisé et le territoire du colonisateur, est-ce que c’est pas un point commun supplémentaire plutôt qu’une différence ? Paris était un peu à l’Algérie ce que Tel-Aviv est à la Palestine.
@jeparletoutseul comme vous dites, octobre 61, ça a pas bien cassé le mythe, c’est ceux quia baient ouvert les yeux qui y ont trouvé confirmation. Ce qui a cassé le mythe, c’est al torture, la désertion, etc.
Non, Tel Aviv est pas ce que Paris était à l’Algérie, on y massacre pas les flashs, les opposants, ça se passe autrement. Ce qui ne veut pas dire « bien ».
Et puis les travailleurs immigrés, dans le cas des Algériens en France à l’époque, ils sont « sujets coloniaux », mais pas seulement. Installés (à plus ou moins long terme), et pas seulement autochtones sous domination française, ou circulants. Plus proches en cela des Israéliens palestiniens, que des saisonniers espagnols ou roumains aujourd’hui en France.