« Tel-Aviv sur Seine » : comment est née la plage qui fâche
enquête du 10/08/2015 par la rédaction
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(...) L’organisateur : un ancien conseiller de l’ambassade de France en Israël
L’idée est donc venue de la mairie de Tel-Aviv. Sa mise en oeuvre également, puisque c’est elle qui a choisi l’entreprise à qui confier l’organisation de l’événement, ”L’Agence culturelle”. “Nous avons proposé cette agence car son directeur, Lionel Choukroun, connaît très bien la culture israélienne, et a contribué à la diffuser lorsqu’il était en poste chez nous”, explique Eytan Schwartz, conseiller du maire Ron Huldai. En poste ? Choukroun a en effet été attaché culturel de l’ambassade de France en Israël (poste basé à Tel-Aviv) et directeur adjoint de l’Institut français d’Israël de 2009 à 2015.
Contacté par @si, le directeur de l’Agence Cuturelle, en dit (un peu) plus : “Il m’a été demander de produire cet évènement. Le cahier des charges était simple : proposer une programmation à moindre coût qui permette à tout un chacun de passer un bon moment sur Paris Plages”.
"C’est une manifestation populaire, pas la fête de l’Huma !"
Quel genre de bons moment pourra-t-on donc passer sur les 200 mètres de plage alloués à l’évènement ? “Il y aura un food-truck, deux animateurs qui vont faire des cours de fitness, un DJ qui va mettre de la musique tout au long de la journée, un peu de danse et des animations pour gagner quelques cadeaux, faire quelques photos et les poster sur Instagram”.
Avait-il vu venir la polémique ? “Non, c’est une manifestation populaire, culturelle, festive. Ce n’est pas politique, ce n’est pas la fête de l’Huma’ !”. Sur la question du budget alloué à cet évènement, et de son financement, Choukroune se fait moins loquace : “Ça ne sert à rien de rentrer dans des questions contractuelles”.
La mairie de Paris, elle, assure à @si que l’événement “lui a coûté zéro euro” : “Les food trucks ne sont pas payés, ils viennent et vendent leurs produits ; les animations ludiques et les goodies à gagner sont financés par le sponsoring”, assure à @si le service de presse. Quant à l’animation musicale par un DJ, “c’est peut-être là où la mairie de Tel-Aviv a contribué”, avance-t-on côté parisien. “Effectivement, c’est sur cet aspect de l’animation musicale que l’on a contribué”, explique Eytan Schwartz, sans toutefois détailler le budget qu’y ont consacré ses services.(...)
#TelAvivSurSeine
via@mona