Quand j’étais petite, les gens qui fuyaient les dictatures sud-américaines, on les appelait des réfugiés. Des réfugiés politiques. C’était un terme avec une dimension positive, ça renvoyait l’idée d’une solidarité avec des gens qui luttent pour leur liberté. Migrant, dans notre contexte actuel, c’est un peu tout le contraire. Pourtant, quand tu vois les pays d’origine des #réfugiés actuels, ce sont des zones de combats, de violences et de dictatures. Mais ils ne sont pas perçus comme des « comme nous’ ». Ils ne sont pas perçus comme blancs, plutôt pas perçus comme des chrétiens, même si certains le sont. Bref, des migrants. Pas des réfugiés.