/lycee_technique_d_etat_raspail_paris

  • Je me culture avec l’interwebz : François-Vincent Raspail — Affaire de l’élixir – oui, parce qu’on a quand même un lycée baptisé en hommage à un type qui a inventé un triple-sec…
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois-Vincent_Raspail

    François Raspail, avait publié en 1845 son premier almanach : Manuel de santé à l’intention des milieux populaires, où il donnait la recette d’une liqueur hygiénique de dessert, qui assurerait une longue vie. Repris à Saumur par la famille Combier, « l’élixir Raspail » est amélioré en 1852 par l’ajout de zestes d’orange. Dans un premier temps, Raspail, qui en a reçu un échantillon, la félicite. Puis à l’incitation de sa famille, il lui intente un procès. La liqueur doit changer de nom et devient l’élixir Combier. Il eut fortune assurée7.

    Un réfugié italien, fuyant la Romagne occupée par les troupes autrichiennes, s’installe à Saumur en 1845. Cet Angelo Bolognesi est d’abord cafetier puis, en 1848, associé à Jean-Baptiste Combier. Il participe à l’élaboration de l’élixir Raspail. Puis Bolognesi quitte en bons termes la maison Combier. Il fonde alors sa propre distillerie en 1858 et y fabrique la même liqueur, qu’il vend sous le nom d’élixir Angelo en 1863.

    L’affaire ne s’arrêta pas là. Procès gagné, Émile Raspail, qui avait installé une manufacture de droguerie au 55 avenue Laplace à Arcueil, décida d’utiliser, dès 1870, la recette de l’élixir de son père. Il transforma sa fabrique en distillerie et la renommée de la liqueur Raspail qu’il y élabora fut considérable. Après sa mort, ses fils poursuivirent la production. Vendue en 1930, la distillerie fut acquise par les établissements Bols, qui continuèrent à fabriquer la liqueur Raspail jusque dans les années 1960.

    #merci_arno (et #copyright_porn, mine de rien)