Relire mon billet d’il y a 9 mois : « Au Liban, pour une intifada citoyenne de la malbouffe »
►http://seenthis.net/messages/318256
C’est donc finalement plus une intifada citoyenne des zbélé (poubelles) qui survient maintenant. Entre légitime et sincère mobilisation a-confessionnelle (et pour partie anti-confessionnelle), et apparemment un coup de pouce d’ONG aidées par les États-Unis (al-Akhbar pose la question), violences policières, provocations sectaires provoquées par les barons du système…
On voit malheureusement que le système libanais (corrompu, confessionnel, non démocratique) va tirer toutes les ficelles habituelles pour perdurer (concurrence communautaire pour savoir qui va hériter ou refuser d’hériter de la décharge des ordures de Beyrouth, prétention à l’efficacité de la « libre entreprise » qui garantira de toujours choisir les solutions ayant le pire impact sur l’environnement, et violence la plus extrême dès lorsque les manifestants seront ces libanais non-sectaires, c’est-à-dire protégés par personne d’autre qu’eux-mêmes).
En première impression, toutefois, il semble que la sympathie pour les revendications radicales des manifestants (qui dépassent très largement les revendications « anti-poubelles »…) rencontrent une sympathie énorme.