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  • L’arme fatale de Poutine qui met à mal le cloud mondial 
    http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/l-arme-fatale-de-poutine-qui-met-a-mal-le-cloud-mondial-908805.ht

    Héberger les données personnelles de citoyens russes ailleurs qu’en Russie sera sanctionné par le gouvernement de Poutine dès le 1er septembre. Et la règle s’appliquera à toutes les entreprises, y compris étrangères. Un coup rude pour le cloud mondial qui vante son stockage de données sans limites.

    [...]

    Ce texte législatif se révèle particulièrement exigeant surtout pour les sociétés étrangères. D’une façon globale, le gouvernement russe participe à cette tendance de fond de fragmentation du web qui vise un découpage du réseau sur des bases nationales. Une renationalisation en quelque sorte.

    [...]

    Ebay a déjà transféré ses données de la Suisse vers la Russie

    À priori c’est légitime et très bienvenu, mais dans le cas présent on peut s’interroger sur les motivations réelles des autorités russes : faciliter la surveillance des citoyens, guerre économique, effet d’annonce, « racket »...

    L’article mentionne aussi la tendance à la fragmentation d’Internet en de multiples réseaux. Mais finalement n’est pas la nature même d’inter-net ?

    #Cloud_computing #Données_personnelles #Numérique #Russie #Surveillance_ #Économie_numérique

    • Ni légitime ni bienvenu ! Ce n’est pas parce que nos données sont de plus en plus sous la coupe des marchands qu’il faut y ajouter une couche de contrôle par les États. Aucune chance que cela « rééquilibre » quoi que soit.

    • D’accord, c’est une réponse un peu court-termiste et crédule, je reconnais. Le problème c’est les données personnelles, évidemment.
      Mais il me semble quand même légitime et bienvenue que les données personnelles soient régies par des lois votées par leur propriétaires.

    • Par définition seul un État totalitaire peut vouloir régir des données personnelles. Un État démocratique devrait certes défendre les droits des personnes contre les abus du commerce (le cloud), mais aussi contre ses propres abus. Là on assiste à une alliance (un peu forcée) de deux oppresseurs. Cf. Google et la Chine. Le caractère démocratique ne se limite pas au vote (la règle majoritaire … et on ne parle ni des élections ni des lobbies). Cf Hadopi.

    • La main mise de Poutine sur internet
      Reste à voir quelles conséquences politiques ou macroéconomiques l’application de cette loi peut provoquer. Les révélations de la NSA ont en effet fait réagir de nombreux gouvernements, Russie et Chine en premiers. Soucieux de leur souveraineté numérique, ces Etats espèrent influer la politique des grands acteurs numériques américains sur leurs façons de gérer les données personnelles de leurs clients et adhérents.

      La loi permet sans doute la main mise sur internet mais elle vise très certainement à ne pas faciliter celle des États-Unis puisque ceux-ci s’arrogent une compétence universelle en se prévalant du fait que les données transitent par des serveurs situés sur leur territoire.

      La menace états-unienne permet de faire passer des mesures liberticides. #Air_connu

    • À priori c’est légitime et très bienvenu, mais dans le cas présent on peut s’interroger sur les motivations réelles des autorités russes

      Ça c’est parce qu’on se fait bourrer le cerveau de #propagande anti-russe. Va le contexte ça me parait normal qu’ils essaient de prendre le contrôle d’un domaine où les US ont un quasi monopole

    • @fil @simplicissimus C’est pour ça que je dis qu’il faut pas se méprendre sur les intentions russes dans le cas présent. Ça me parait assez clair en effet. Et on pourrait sans doute faire le même procès d’intention à la majorité des états dits démocratiques.

      @fil Mais en essayant de dépasser le (mauvais) exemple en question, je trouve qu’il est justement de la responsabilité d’un état démocratique de protéger ses citoyens en empêchant que leurs données personnelles soient extradées et exploitées par des états ou des entreprises à tendance totalitaire.
      Puisque l’on aime tant comparer les data au pétrole 2.0, il y a une grande perte de souveraineté (législative donc, mais aussi politique et économique) en laissant n’importe qui forer et extrader le tout via des pipelines-backbone.
      Pour provoquer et filer la métaphore, on pourrait même exiger que les richesses économiques obtenues par l’exploitation de ces données soient réinjecter dans l’économie locale, ou bien fortement taxer en cas d’extradition. Une forme de nationalisation du produit des richesses nationales...

      Mais j’insiste, je me place là dans une perspective politique très (et trop) modeste. L’horizon dont je n’ai pas besoin d’être convaincu étant plutôt de changer le paradigme de l’économie numérique reposant essentiellement sur l’exploitation de données personnelles, de participer à l’émergence de réseaux décentralisés voire distribués, de repenser les modèles démocratiques, de penser ce que doit et peut être une politique et une législation des réseaux numériques (peut-être rien du tout), de contribuer au développement d’économies de pair à pair, etc. Bref de beaucoup de ces choses dont on parle ici !

    • « Ça c’est parce qu’on se fait bourrer le cerveau de #propagande anti-russe. »

      Menfin... Tout l’art de la propagande est de faire passer l’autre camps pour propagandiste. Le gouvernement Russe n’a pas jamais attendu les USA pour ficher ces citoyens. Tout l’art de la propagande actuelle de Poutine est de faire passer cette mise au pas comme légitime (voir pour de la provocation subversive).

      Cette propagande est daté (depuis Lénine) fait de la Russie un Etat « encerclé » par des impérialistes.

    • Cette #propagande est daté (depuis Lénine) fait de la Russie un Etat « encerclé » par des impérialistes.

      Quelle imagination, ce V. I. Oulianov !

      • Tchécoslovaquie : 50 000 hommes (le long du Transsibérien)
      • Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande : 40 000 hommes (dans les régions d’Arkhangelsk et de Vladivostok)
      • Japon : 28 000 hommes puis 70 000 (dans la région de Vladivostok)
      • Grèce : 23 351 hommes (en Crimée, à Odessa et Kherson)
      • Pologne : 12 000 hommes (en Sibérie et à Mourmansk)
      • États-Unis : 13 000 hommes (dans les régions d’Arkhangelsk et de Vladivostok)
      • France : 12 000 hommes (dans les régions d’Arkhangelsk, d’Odessa, de Sébastopol et en Sibérie)
      • Estonie : 11 500 hommes (dans le nord de la Russie)
      • Canada : 5 300 hommes (dans les régions d’Arkhangelsk, Mourmansk et Vladivostok)
      • Serbie : 4 000 hommes (dans la région d’Arkhangelsk)
      • Roumanie : 4 000 hommes (dans la région d’Arkhangelsk)
      • Italie : 2 500 hommes (dans la région d’Arkhangelsk et en Sibérie)
      • République de Chine : 2 300 hommes (dans la région de Vladivostok)
      • Australie : 150 hommes (dans la région d’Arkhangelsk)

      Ça, c’est en 1919, d’après https://fr.wikipedia.org/wiki/Intervention_alliée_pendant_la_guerre_civile_russe

      Bizarrement, il en manque,…
      • Nouvelle-Zélande (avec Canada, Australie et Royaume-Uni) dans le Caucase
      https://en.wikipedia.org/wiki/Dunsterforce

      • Inde (et Royaume-Uni) en Transcaspienne (Turkestan russe)
      https://en.wikipedia.org/wiki/Malleson_mission

      Et ce ne sont que les Alliés… On a aussi
      • les Allemands en Ukraine et dans les États baltes avec les corps-francs
      • les Turcs dans le Caucase

    • Je parle de propagande parce que je pense que plein de monde qui peste que nos données se retrouvent dans des serveurs US et soient pillées par les agences US le plus ouvertement du monde, et échappent à nos lois de protection, vont se dire que le gouvernement russe veut faire ça pour surveiller ses citoyens. Y a pas plus de raison que ce soit différent de la France (surtout depuis les lois de renseignement), mais la propagande ambiante fait que le léger changement d’éclairage change tout le sens du geste.