Que se passe-t-il à la RATP ?

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  • Que se passe-t-il à la RATP ?
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    Les usagers des transports en commun constatent une évidente dégradation de la qualité de ces services en échange de tarifs toujours plus élevés. Pour vous rendre compte de la situation, il suffit de discuter un peu avec les salariés (à moins de tomber sur le chef, qui vous dira que tout va bien). Ils (...) — Salariat - précariat, RATP, harcèlement au travail, métro

    • Le seul rapport entre collègues qui soit encouragé, c’est la délation. La RATP possède un service à part entière dont la mission est de fliquer les employés (BSP). En plus de ça, elle trouve les moyens pour payer des entreprises privées qui envoient de faux voyageurs espionner les salariés. Comme quoi, après avoir distribué plusieurs centaines de milliers d’euros par an à ceux qui se hissent au rang de directeur de ligne, il reste encore de l’argent à dépenser. Mais au fait, d’où vient cet argent ? De la vente des titres de transport ? Cette dernière suffit à peine à financer le contrôle (tourniquets, portillons, contrôleurs, administration des amendes...). La publicité ? Elle rapporte des fortunes aux annonceurs, mais représente moins de 2% du budget du STIF.

      En réalité, les #transports_en_commun sont principalement financés par le conseil régional d’IdF et les conseils généraux des départements, c’est à dire avec nos impôts, même si vous ne prenez pas les transports en commun. Mais les transports #payants justifient la banalisation du consommateur comme la présence massive d’une #surveillance tant matérielle que policière en permettant de traiter un voyageur sans ticket comme un suspect, et donc le #contrôler, l’interroger, le fouiller. Cet alibi est aussi très utile à la police dans sa traque aux #sans-papiers, avec le concours, toujours dévoué, des contrôleurs et autres GPSR. Voilà à quoi ressemble la #RATP aujourd’hui. D’un coté des travailleurs exploités, privés d’outil de travail en bon état et d’organisation efficace, donc épuisés physiquement et moralement, et de l’autre un prolétariat transporté et pacifié que l’on flatte maintenant du doux nom de « clients », car il ne s’agit plus d’un service rendu mais d’une marchandise vendue. Et tout ceci sous la surveillance acerbe d’un dispositif de contrôle qui devient un des principaux postes de dépense, au détriment de la qualité des #transports.