• Six militantes Femen tentent de perturber le vote de Marine Le Pen à Hénin-Beaumont - RTL Info
    http://www.rtl.be/info/monde/france/six-militantes-femen-tentent-de-perturber-le-vote-de-marine-le-pen-a-henin-beaum

    Elles voulaient perturber le vote de Marine Le Pen, mais ont rapidement été arrêtées. Dimanche 23 avril, jour de premier tour de l’élection présidentielle, six militantes Femen ont manifesté à Hénin-Beaumont, juste à côté du bureau de vote de la candidate du Front national, rapporte La Voix du Nord.

    Sorties d’un véhicule, les six femmes, qui portaient sur la tête des masques à l’effigie du président américain Donald Trump et de Marine Le Pen, ont manifesté torse-nu, peu avant 10h30 dans la rue, scandant ironiquement « Marine, présidente ». Les nombreux policiers présents sur place les ont rapidement maîtrisées, les plaquant au sol, avant de les emmener dans un fourgon de police.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN

  • « J’ai quelques mots à dire à la Wallonie » : Juncker cible directement le cdH et son président (vidéo) - RTL Info

    On devrait être fier d’avoir des représentants européens aussi brillants que Jean-claude Junker.

    http://www.rtl.be/info/monde/europe/-j-ai-quelques-mots-a-dire-a-la-wallonie-juncker-s-adresse-directement-a-magnett

    « J’explique la Belgique aux Belges »

    Sur un ton très déterminé, le président de la Commission européenne a poursuivi sa déclaration visant la Belgique et la Wallonie : « L’interlocuteur de la Commission n’est pas la Région wallonne, c’est le gouvernement fédéral ». Lorsqu’une personne, probablement le président du Conseil européen, lui dit de « se calmer », Jean-Claude Juncker poursuit. « Non, moi je ne suis pas nerveux, j’explique la Belgique aux Belges », rétorque-t-il, provoquant les rires des journalistes présents.

  • Attentat dans une église : les religieuses otages révèlent leur dialogue surréaliste avec les terroristes - RTL Info
    http://www.rtl.be/info/monde/france/attentat-dans-une-eglise-les-religieuses-otages-revelent-leur-dialogue-surrealis

    Puis la conversation prend une tournure religieuse. L’un des deux hommes demande à soeur Hélène si elle connaît le Coran. « Oui, je le respecte comme je respecte la Bible, j’ai déjà lu plusieurs sourates. Et ce qui m’a frappé en particulier, ce sont les sourates sur la paix », répond la religieuse. « La paix, c’est ça qu’on veut (...) Tant qu’il y aura des bombes sur la Syrie, nous continuerons les attentats. Et il y en aura tous les jours. Quand vous vous arrêterez, nous arrêterons », répond son interlocuteur.

  • « Moi, le Coran, je m’en tape » : les jeunes djihadistes français dirigés par une révolte personnelle et l’ultraviolence, pas par l’islam - RTL Info

    http://www.rtl.be/info/monde/france/-moi-le-coran-je-m-en-tape-les-jeunes-djihadistes-francais-diriges-par-une-revol

    Qui sont ces jeunes qui deviennent djihadistes et se radicalisent en quelques mois voire quelques semaines ? Selon Peter Harling, ce n’est pas l’islam qui est leur point commun, mais bien leur soif de violence.

    Ils invoquent Allah à chaque phrase mais pour les jihadistes d’un genre nouveau, comme ceux qui ont ensanglanté Paris le 13 novembre, l’islam est un prétexte permettant surtout de canaliser une révolte intime et une soif de violence, estiment des experts.

    « Leur culture musulmane est sommaire, voire quasiment nulle »

    Convertis de fraîche date, maîtrisant mal ou pas du tout l’arabe, jonglant avec des concepts qu’ils comprennent à peine ou dont ils tordent le sens, ils ont trouvé dans l’organisation Etat islamique (EI) une structure souple et pragmatique au sein de laquelle peut s’épanouir leur désir de radicalisation, ajoutent-ils. « Leur culture musulmane est sommaire, voire quasiment nulle », confie à l’AFP Peter Harling, du groupe de réflexion International crisis Group (ICG). « En fait ceux qui ont la culture musulmane la plus solide sont les moins susceptibles de se ranger du côté de l’EI ».

    #djihadisme #peter_harling

    • Directeur de l’Observatoire du religieux, professeur à l’IEP d’Aix, Raphaël Liogier a étudié les profils de dizaines de jihadistes ou aspirants-jihadistes français. « Aucun de ceux qui sont intervenus sur le sol français, de Mohamed Merah jusqu’à ceux du 13 novembre, sont passés par une formation théologique de fond ou par une intensification progressive de la pratique religieuse », dit-il à l’AFP. « Ce sont des gens qui sont dans un rapport à la violence, parce que l’islam est actuellement synonyme de violence antisociale. Ils veulent exprimer leur désir d’être antisocial ». « Ils prennent des postures de fondamentalistes, mais ce ne sont que des postures », dit-il. « Ils passent seulement dans les mosquées, prient moins que les autres. Ils cultivent un style que j’appellerais néo-afghan, à la recherche d’une espèce de romantisme néo-guerrier ».

      "Dans les années 80, ils seraient devenus punks ou entrés dans des mouvements d’extrême-gauche ou d’extrême droite"

      « Comme ils sont d’origine maghrébine et qu’on leur dit qu’ils sont potentiellement musulmans et que l’islam a une image négative, ça devient désirable pour eux. Dans les années 80, ils seraient devenus punks ou entrés dans des mouvements d’extrême-gauche ou d’extrême droite », ajoute Raphaël Liogier. « Ils sautent directement dans le jihad, parce qu’ils ont pour point commun la délinquance, des problèmes dans leur enfance et le désir d’être des caïds ».

    • « En fait ceux qui ont la culture musulmane la plus solide sont les moins susceptibles de se ranger du côté de l’EI ».

      Espérons que certains ne vont pas comprendre que les « musulmans d’origine » dont la culture musulmane est sommaire sont tous des djihadistes potentiels....

    • Musulman d’apparence, comme dirait l’autre ?

      Une autre analyse venant de Gilles Kepel qui écrit pour le site de « Atlantico », même si cette source est tendancieuse, son analyse n’est pas dénuée d’intérêt.

      http://www.atlantico.fr/decryptage/comment-france-est-devenue-principale-usine-occidentale-produire-terroristes-theorie-americaine-qui-derange-gilles-kepel-carnage-2766924.html/page/0/1

      Le carnage de Nice survenu ce jeudi révèle à nouveau que la menace terroriste pour la France se trouve au cœur même de sa société. Le politologue William McCants a conduit, il y a quelques mois, une étude préliminaire révélant que, par rapport au nombre de leur population musulmane sunnite, les pays francophones comptent le plus de cas de radicalisation. Un phénomène qui s’expliquerait par l’approche française de la sécularisation.
      Cet « effet francophone » serait exacerbé dans les pays les plus développés en matière d’éducation, d’infrastructures et de santé, parmi lesquels la France. Quels liens pourraient être établis entre le développement économique et politique de la France et la radicalisation de sa population musulmane sunnite ?

      J’insiste sur le fait qu’il faut éliminer ce terme de « radicalisation » qui n’a aucun sens. La question est celle du passage au salafisme, en rupture avec les valeurs de la laïcité et de la démocratie. Ce qui est très frappant en France, c’est que le vocabulaire salafiste s’est érigé contre la laïcité.

      (Bon après, il y a un effet #paywall sur ce site si vous avez été trop gourmand, au bout de la 3e page je crois).

    • Merci pour ce texte @mona j’en colle une partie ici

      Au-delà de la quête de sens, c’est aussi leur place dans la société qui est interrogée. Si les profils des auteurs d’attentat en Europe et des tueries de masse aux Etats-Unis diffèrent, le fait de ne pas trouver de place ou de ne pas être à la place qui leur semblerait correcte paraît être un élément récurrent. Et c’est là qu’une perspective de genre pourrait alimenter le débat. En effet, dans une société patriarcale, la « juste place » pour nombre d’hommes est une position de dominant. Or, lorsqu’on est discriminé ou exclu en raison de ses origines, peu ou pas inséré, on subit une forme de déclassement. La violence extrême pourrait alors être envisagée comme une façon de reconquérir ce qu’ils considèrent comme leur « juste place virile ». On peut donc dire qu’il s’agit de forme ultime de la violence masculine, qui dans ses types moins extrêmes est souvent peu condamnée, voire même tolérée.

      Par ailleurs, les Etats occidentaux proposent des réponses empruntant au même registre de la virilité magnifiée. Combien a-t-on salué Hollande lorsqu’il a endossé sa posture de chef de guerre, rassembleur au lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo ! Combien les propos ont été durs envers les quelques élu-e-s et les militant-e-s français-es inquiété-e-s par les risques de dérive de l’état d’urgence, laissant les pleins pouvoirs à la police et à l’armée ! Enfin, au lendemain de cet attentat, la première réponse a été d’annoncer le durcissement des frappes en Syrie, le bras de fer viril se poursuit...

      Que dire enfin de la réponse des forces de l’ordre lors de tous ces derniers événements ? L’exécution des auteurs a été systématique. On peut comprendre que dans certaines situations, les échanges de coups de feu entraînent la mort du suspect, du tireur ou du terroriste. Mais il est devenu quasi « normal » d’entendre que le tueur, parfois le tueur présumé, a été abattu. La justice (on entend par ici le système judiciaire) ne semble plus avoir sa place. L’exécution durant les opérations devient donc la réponse, un retour à peine voilé de la peine de mort en somme. On en revient à la loi du Talion, ou à celle du Far West, dans les deux cas des illustrations de modèles virils hégémoniques : le patriarche défendant les siens.

      Aucune prétention ici à présenter les mécanismes qui conduisent des personnes, en l’occurrence majoritairement des hommes, à passer à la violence, encore moins à en excuser les origines, mais une volonté d’analyser, de trouver des pistes pour enrayer le phénomène. Si le terrorisme, quelle que soit l’idéologie qui le sous-tend, est une forme extrême de la violence masculine et donc l’expression de la domination masculine, il convient de la combattre sous toutes ses formes. Rappelons ici que le meurtrier de Nice était connu des services de police, non pour détention d’armes ou participation à une organisation terroriste, mais pour violences conjugales ! C’est pourquoi il s’agit de ne plus minimiser les violences ordinaires, quotidiennes perpétrées par des hommes au nom de leur virilité.

    • Pourquoi il ne faut pas confondre le #salafisme et le #takfirisme

      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/11/25/pourquoi-il-ne-faut-pas-confondre-le-salafisme-et-le-takfirisme_4817042_4355

      Néanmoins, la plupart des salafistes appartiennent à ce que l’on appelle la branche quiétiste. Ils sont pacifistes et ne cherchent pas à changer la #loi, même s’ils n’en reconnaissent pas la #légitimité.

  • #Soja, #viande et #sucre qui nous arrivent du Brésil : « Tachés du sang de nos enfants » hurlent des tribus amérindiennes - RTL Info
    http://www.rtl.be/info/monde/international/une-agriculture-tachee-du-sang-des-enfants-indigenes-les-indiens-du-bresil-appel

    Les Etats-Unis, l’Asie et l’Europe doivent savoir qu’une partie du soja, de la viande et du sucre de canne qui leur parvient est tachée du sang des enfants indigènes. Continuer à les consommer, c’est entraîner plus de crimes contre nos peuples", a assuré à l’AFP Lindomar Terena, coordinateur de l’Articulation des #peuples_indigènes du #Brésil (#Apib).

    L’appel au #boycott, lancé il y a quelques jours, provient de six peuples indigènes, appuyés par des dizaines de mouvements sociaux, syndicaux et de l’église brésilienne ainsi qu’Amnesty International.

    Les Amérindiens demandent aux acheteurs étrangers de cesser d’acquérir, via des géants brésiliens comme JBS, Marfrig, Bunge ou encore ADM, des produits agricoles du Mato Grosso do Sul.

    ...

    Cette région, à la frontière avec le Paraguay, est le théâtre d’un conflit meurtrier entre les Indiens, notamment Guaranis, et les agriculteurs. Certains pâturages et plantations sont reconnus comme terres indigènes mais la justice tarde à y réintégrer les tribus.

    Condamnés à vivre au bord des routes ou dans des bidonvilles, certains Amérindiens réoccupent des territoires, ce qui fait monter la tension.

    Plus de 40 #assassinats d’indigènes ont eu lieu dans le Mato Grosso do Sul en 2014 d’après les chiffres de l’ONG CIMI, qui dénonce un « génocide ». Le dernier meurtre en date, celui d’un jeune leader guarani, remonte à fin août. Le taux de suicide dans cette population est par ailleurs l’un des plus élevés au monde, d’après l’ONG Survival International : 232 pour 100.000 en 2013.

    #terres #agro-industrie

  • Dix ans après Katrina, #Obama salue la renaissance de La #Nouvelle-Orléans - RTL Info
    http://www.rtl.be/info/monde/international/dix-ans-apres-katrina-obama-attendu-a-la-nouvelle-orleans-pour-saluer-son-renouv

    Saluant les ressources d’une ville qui « lentement mais sûrement, continue à avancer », il devait rappeler que le projet de reconstruction n’était pas seulement de restaurer la ville comme elle avait été « mais comme elle aurait dû être : une ville où tout le monde a sa chance ».

    New Orleans After #Katrina: Inequality Soars as Poor Continue to Be Left Behind in City’s “Recovery” | Democracy Now!
    http://www.democracynow.org/2015/8/27/new_orleans_after_katrina_inequality_soars

    Ten years after Hurricane Katrina, New Orleans has become a different city. The population of New Orleans is now approximately 385,000—about 80 percent of its pre-Katrina population. The number of African Americans has plunged by nearly 100,000 since the storm. According to the Urban League, the income gap between black and white residents has increased by 37 percent since 2005. In 2013, the median income for African-American households in New Orleans was $25,000, compared to over $60,000 for white households. Thousands of homes, many in African-American neighborhoods, remain abandoned. We speak to civil rights attorneys Tracie Washington of the Louisiana Justice Institute and Bill Quigley of Loyola University.