Les musiques urbaines, ou la subversion des codes esthétiques occidentaux.

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  • LES MUSIQUES URBAINES, OU LA SUBVERSION DES CODES ESTHÉTIQUES OCCIDENTAUX

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    Nous proposons ici quelques réflexions formulées à partir d’une ethnographie de plusieurs formations de musiciens du milieu des musiques urbaines, c’est-à-dire dans ce vaste ensemble incluant le slam, le hip-hop, les musiques électroniques et les musiques improvisées, dans l’idée de cerner les techniques musicales mises en œuvre, ainsi que les discours et représentations qui leur sont associés1. Ce faisant, nous chercherons à comprendre la façon dont des identités collectives (musicales, sociales et culturelles) se fabriquent et se transmettent. Ce travail se fonde sur des observations ethnographiques faites à Paris et en banlieue parisienne sur plus d’une dizaine d’années (2000-2012).

    L’hypothèse envisagée est que les musiques urbaines, s’inscrivant dans des réseaux sociaux en perpétuel réagencement culturel, contribuent à déconstruire un certain nombre d’oppositions qui organisent l’esthétique musicale occidentale, et participent à la formation de valeurs et de savoir-faire, qui sont autant de moyens originaux d’affirmation identitaire, empreints d’idéologies qu’il convient de mettre au jour. Mais, avant d’entrer dans le vif de l’analyse, expliquons ce qui fait, selon nous, les particularités de la culture en milieu urbain....

    • Il serait bien d’approfondir la notion, la définition des « codes esthétiques occidentaux » et voire quand l’auteur parle de subversion si nous ne sommes pas dans le classique musiques populaires vs musiques savantes avec pour traduction musique d’en haut vs musique d’en bas. C’est à dire partir d’une définition tout à fait élitiste de la musique.
      Qu’en est il de la contre culture ou des courants underground.
      En fait je ne comprends ce terme dans le texte si ce n’est dans le sens justement ethnique, extra occidental impliquant un clivage racialisant.

      Autre point sur les « transferts culturels » on peut écouter la BO de 2001 dans un ascenseur ou au carrouf du quartier.