« Toutes les vagues de l’océan », de Víctor del Arbol — Le pouvoir de la nuit, par Anne Mathieu (août 2015)
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« On ne pouvait maintenir la marmite fermée en appuyant éternellement sur le couvercle. Le silence et les mensonges n’étaient supportables que jusqu’à un certain point. » Illustrations du poids des non-dits dans les relations filiales, fraternelles, amoureuses... ces phrases traduisent aussi métaphoriquement le rapport de l’Espagne d’aujourd’hui avec le franquisme. Elles pourraient résumer le roman de l’écrivain espagnol Víctor del Arbol, qui, après l’immense succès de La Tristesse du samouraï (Actes Sud, 2012), signe ici un ouvrage aux ressorts similaires, entremêlant l’histoire et les bouleversements intimes, auxquels le lecteur se soumet avec bonheur. [#st]
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