La représentation des femmes dans la BD et le dessin_animé Hier avec touti on a commencé à lister…

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  • Pourquoi les femmes n’ont-elles pas de nez en BD ?
    https://www.bfmtv.com/people/bandes-dessinees/pourquoi-les-femmes-n-ont-elles-pas-de-nez-en-bd_AN-202111130031.html

    Les dessinatrices ont rapidement compris cette importance politique du nez. Même les moins engagées comme Margaux Motin : « Je me suis rendu compte au début de ma carrière quand je cherchais mon style que quand je dessinais des femmes si je dessinais juste des narines, il n’y avait plus de personnalité dans mon personnage, et que n’importe qui d’autre pouvait l’avoir dessiné. On était plus dans du dessin de stylisme de mode, ce n’est pas ce que je cherchais, mes personnages avaient besoin d’avoir une personnalité. »

  • Comme les petit·es viennent d’avoir 10 ans, je me suis dit qu’il fallait commencer à les intéresser aux jeux de rôle. Alors je n’ai jamais été un gros rôliste, je n’ai pas rejoué depuis mon adolescence, mais tout de même j’ai pas mal joué avec ma bande de potes de l’époque (essentiellement du Cthulhu, un peu de Bushido, et du James Bond 007 en mode parodique – j’ai dû faire une seule partie de D&D, que je n’avais pas du tout aimé). Qu’est-ce qu’on a bouffé de quatre-quarts arrosé de la bouteille géante de Coca, avec plein de miettes sur nos fiches de personnages…

    Bref, je me suis fait recommander D-Start, un jeu d’initiation conçu pour les enfants, et on s’est fait une première partie cet après-midi. Les trucs super-biens :
    – les règles tiennent en une dizaine de pages, évidemment tout est très simple,
    – ce n’est pas une initiation à un univers : la boîte contient 10 scénarios dans 10 univers différents, qui sont tous ultra-référencés (un dans l’esprit de Star Wars, un autre avec du Kung-Fu, un autre des zombies, un autre façon Cthulu, un autre façon X-Men, un clone de Harry Potter…).
    – il y a 5 personnages pré-tirés imprimés sur de jolies cartes avec une illustration, un gros paragraphe de background, pour chaque scénario, il suffit donc que les gamins choisissent leur perso pour cette aventure pour démarrer. Et tous les personnages joueurs sont des ados d’une quinzaine d’années.
    – et évidemment les scénarios sont simples et linéaires, l’idée serait que même un gamin débutant pourrait faire le maître de jeu. Une partie se joue en 1 heure, 1 heure 30. Et évidemment, la préparation d’une partie, c’est fastoche, le scénario se lit en 5 minutes.

    Après il y a des défauts :
    – les scénarios sont justement trop linéaires et simples, même pour une première partie la grande a trouvé que l’histoire était pas démente. Je comprends que c’est fait pour être jouable par un maître de jeu peu expérimenté, mais tout même ça manque de PNJ à vraiment « faire vivre », ou au moins d’un peu de retournement de situation (genre un PNJ qui te trahit),
    – les jets de dé ne sont pas marrants : très rapidement ça devient très aléatoire, à cause de dés de modification qui ont un poids bien plus important que les caractéristiques propres du personnage.

    Personnellement je me passerais bien des dés dans les JdR (avec les copains, autant qu’on pouvait, on évitait les dés, et c’était largement le maître du jeu qui décidait des résultats des actions, pour faire vivre le truc et son scénario). Là, ton personnage va initialement, en fonction de ses caractéristiques propres, pouvoir obtenir 0 à 2 « succès » en lançant les dés, mais dès qu’il a un dé modificateur (ça vient très vite), ce seul dé va lui donner +2 ou -2 succès. Au bout d’un moment, le personnage va avoir 3 dés modificateurs, ça lui fait aléatoirement entre +6 et -6, alors les 0 à 2 succès liés à sa caractéristique de base, ça n’a plus aucun impact, on est en pur aléatoire. Et dans un jeu de rôle, même pour débutant, je trouve pas ça motivant (tu choisis un personnage plus costaud, mais ça n’a aucun impact par rapport à un personnage maigrichon, parce que le lancé de dés va rendre le résultat totalement aléatoire).

    Autre limite (moins grave) : il n’y a pas de progression des personnages. C’est logique parce que chaque personnage n’est adapté qu’à un scénario de la boîte. Mais comme le mode d’emploi t’engage à créer tes propres scénarios pour pouvoir dans tel thème qui t’aurait plu, ben c’est une limite puisqu’on va recommencer avec le même personnage qui n’a pas progressé. Et de toute façon, qu’est-ce que tu vas faire progresser des caractéristiques si au bout d’un moment les lancers de dés deviennent totalement aléatoires et déconnectés des caractéristiques des perso.

    Alors pour l’instant :
    – les petit·es (10 ans), absolument ravis, et vraiment je crois que l’aspect « jeu de rôle » (on invente une aventure ensemble) les a bien accrochés (OK, j’ai mis une blague avec un PNJ qui fait caca, alors tout de suite c’est beaucoup plus fun que Splendor…),
    – la grande (bientôt 13 ans), le principe oui, elle s’est globalement bien investie, mais elle a déjà trouvé le scénario trop simple, et les tirages de dés très aléatoires ça l’a gênée (surtout qu’elle a vraiment pas eu de chance, elle n’a quasiment fait que des lancers ratés, ce qui l’empêchait de réaliser presque toutes les actions qu’elle avait imaginées, alors que la petite, elle, te sortait des scores invraisemblables à chaque fois et pouvait faire de la télépathie, taper sur les méchants, sauter par dessus des trucs, juste parce qu’elle avait du bol…).

    Mais dans l’ensemble c’est une excellente première partie, et la variété des univers va permettre de se changer les idées à chaque fois.

  • À propos - 1001 héroïnes
    https://1001heroines.fr/a-propos

    Parce que nous en avions marre…

    – de ne lire que des #histoires de garçons et d’hommes à qui il arrive mille aventures
    – que seuls les hommes résolvent des enquêtes et sauvent le monde dans la plupart des #films
    – que les étagères de nos bibliothèques soutiennent si peu de romancières, poétesses, essayistes, bédéastes, philosophesses…
    – de connaitre si peu de #femmes qui ont marqué notre histoire, alors qu’elles méritent évidemment d’être connues

    … nous avons décidé de partir à la recherche des héroïnes !

    Nous sommes deux femmes, militantes féministes à notre échelle, toutes deux grandes lectrices et spectatrices de films et séries. Chacune de notre côté, nous avons commencé des listes d’héroïnes… et avons eu envie de partager nos découvertes !

    Vous trouverez donc ici les #livres, films et séries qui nous ont marquées, émerveillées, stupéfaites, qui nous ont fait vibrer, grandir, qui nous ont donné envie de nous engager, de nous battre, à côté des filles et des femmes.

  • 红色娘子军 (Red Detachment of Women)
    https://www.youtube.com/watch?v=ZHTPcs3lQPU

    https://en.wikipedia.org/wiki/Red_Detachment_of_Women_(ballet)

    Despite its political overtones and the historical background when it was created, it remains a favorite of music and ballet lovers nearly 30 years after the Cultural Revolution in China. Many numbers were based on the folk songs of Hainan Island, a place that, with its coconut trees rustling in tropical wind, evokes much romantic ethos. Though there are unmistakable elements of Chinese music, the music of this ballet was performed with basically a Western symphony orchestra.

    #Chine #musique #danse

  • Photographer Zhang Yaxin and Madame Mao’s model operas - CBS News
    http://www.cbsnews.com/news/photographer-zhang-yaxin-and-madame-maos-model-operas

    Hidden for decades, rare photos of China’s revolutionary model operas have been brought into the light again in recent years, focusing attention on one of the legacies of Chairman Mao Zedong’s Great Proletarian Cultural Revolution, which began 50 years ago.

    La galerie de 25 photos est présentée comme
    Rare photos of Chinal cultural revolution model operas
    http://www.cbsnews.com/pictures/rare-photos-of-china-cultural-revolution-model-operas-zhang-yaxin
    Elles étaient peut-être « cachées », mais on ne peut pas dire que ce soit une vraie révolution, tant elles sont identiques aux précédentes déjà connues…

    La prise de la Montagne du Tigre par Stratégie


    déjà vue ici http://seenthis.net/messages/398537
    ce qui me donne l’occasion de donner un lien vers l’opéra complet (2h)
    https://www.youtube.com/watch?v=Q65reK-KpRI

    ou encore
    Le Détachement féminin rouge


    vu ici http://seenthis.net/messages/133091#message133679

  • 10 films pour comprendre le « #syndrome_trinity »
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/10-films-pour-comprendre-le-syndrome-trinity

    Dans un article publié sur le site The Dissolve, Tasha Robinson utilise l’expression « Trinity Syndrome » pour désigner le trope consistant à introduire un personnage féminin particulièrement compétent et intéressant, pour finalement le réduire à la fonction de bras droit du héros masculin. Je propose ici de revenir sur ce trope en passant en revue 10 […]

    #Cinéma #Films_d'animation #misogynie #racisme #sexisme #virilisme

    • #bien_vu par exemple sous cet aspect, le personnage d’Hermione est très bien analysé. Je n’avais jamais perçu l’aspect pervers de cette situation, le personnage féminin exceptionnel n’existe que pour mieux être écrasé.

    • oui @aude_v je pense à ma fille qui enfant, adorait regarder #harry_potter ce qui l’obligeait à penser que, si elle s’identifiait à Hermione, seule personnage féminin de son age, elle n’existerait jamais en dehors du regard masculin. Ça me met en colère, vraiment, d’autant que je n’ai cessé de l’aider à voir et à dénoncer le sexisme, mais là, je n’avais pas vu combien c’est #pervers.

    • Dans les livres Harry Potter, j’ai été frappé par la description des personnages féminins (y compris et surtout les personnages secondaires) : à part Hermione en 1ère de la classe, les autres élèves filles sont considérées comme des niaises qui « gloussent », en admiration devant les héros Harry et Ron.

    • Sur l’identification je me suis bien amusée sur seenthis avec @odilon à chercher les personnages féminins de BD http://seenthis.net/messages/133091 mais aussi très enervée plus tard sur les BDs de PIF et autres bandes dessinées pour enfants de la fin des années 70 (au point que je me rends compte aujourd’hui que mon interlocuteur vexé en a effacé le fil * ) véritable biberon sexiste composé à 90% de héros masculins et de faire valoir féminin.

      * seenthis.net/messages/337432
      Sun, 1 Feb 2015

      touti (@touti) Aaah les années 70 avec Pif&Hercule, Tintin&Haddock, Spirou&Fantasio, Astérix&Obélix, Placid&Muzo, Les schtroumpfs … ces potes pour la vie qui ont nourri toute cette enfance de #BD sans femmes !
      #féministe_de_base #effacement_des_femmes

      –---

      RastaPopoulos (@rastapopoulos) Les tristus et les rigolus ! Horace le cheval ! Placid et Muzo ! Surplouf le corsaire !

      touti (@touti) @@@ ne te vexe pas ! Je ne parle pas du reportage, je profite de ton post pour souligner que la plupart des héros de BD de Pif gadget, étaient des modèles d’identifications masculins dont les femmes étaient absentes, point barre.
      La libération de la femme n’a jamais été inscrite dans le programme communiste, le féminisme était considéré comme une notion bourgeoise qui aurait déstabilisé la lutte des classes, bien entendu.

    • J’ai eu aussi droit à une explication psychanalytique freudienne du pourquoi la femme est un mystère et qu’elle est encore plus femme quand elle n’a pas de nom et qu’elle n’existe pas … si si, j’t’jure

    • sans sortir de l’écho de la culture yank , c’est kifkif , cqfd ! la formation à des cultures étrangères est un bassin d’emploi très mal irrigué

    • Désolée, mais dans Harry Potter, la série de livres, justement, ce qui m’avait plu dans l’ensemble des personnages, c’est que Harry Potter n’est jamais décrit comme un héro. L’autrice montre sans arrêt ses lacunes et ses faiblesses : il est assez orgueilleux et colérique et se retrouve régulièrement dans la merde à cause de ça. En plus, faut jamais perdre de vue (attention, ça va spoiler) que Potter est un héro par erreur : le vrai héro de la prophétie, c’est Neville Londubat, mais c’est Potter qui a été pourchassé à sa place pour une erreur d’interprétation de prédiction.

      Il est remarquable que Potter n’est absolument rien sans ses amis qui lui sauvent la mise un nombre incalculable de fois et plus particulièrement Hermione. En fait, sans elle, Potter serait mort à peu près dès le départ. Et elle est globalement meilleure sorcière que lui.

      Perso, ça ne m’a jamais échappé.

  • Collectif des créatrices de bande dessinée contre le sexisme
    http://bdegalite.org/historique

    Bien que nous venions d’horizons divers nous avons toutes vu notre travail rabaissé à notre sexe dans le milieu de la bande dessinée.
    L’histoire de notre rassemblement commence en décembre 2013, lorsque Lisa Mandel contacte trente auteures de bande dessinée pour recueillir toutes les questions qui leur ont été posées « sur le fait d’être une #femme dans la bd », et ce dans le but de préparer l’évènement parodique « Les hommes et la bd » (depuis culte !) pour le FIBDI 2014. L’abondance de réponses et d’anecdotes à caractère sexiste démontre l’ampleur du malaise actuel. Toutefois, grâce à la discussion en ricochet initiée par Lisa Mandel, il émerge un lien entre toutes ces artistes qui résonne aujourd’hui comme les prémices du Collectif.

    Au printemps 2015, Julie Maroh est contactée par le Centre Belge de la Bande Dessinée pour participer à une exposition collective intitulée « La bd des filles ». La personne chargée du projet en résume l’esprit en ces termes : « L’expo “#BD des #filles” est une expo qui fera le tour le la BD destinée aux filles (de 7 à 77 ans) (…). Ça ira de la BD pour fillettes au roman graphique en passant par les blogueuses, les BD pour ados, les BD féministes, les BD romantiques pour dames solitaires, les BD pour accros au shopping, j’en passe et des meilleures. »
    S’en suit un dialogue de sourds où l’auteure explique toutes les raisons pour lesquelles ce projet est accablant et misogyne tandis que le CBBD, ne répondant à aucune des problématiques éthiques soulevées, justifie son projet par le fait que « la bande dessinée destinée aux filles » est « une niche pour les éditeurs », voire « un plan marketing ».
    Les enjeux symboliques et sociologiques étant trop importants pour être ignorés, Julie Maroh alerte par email 70 auteures de bande dessinée dont la moitié faisaient partie de la discussion initiée en 2013 par Lisa Mandel.
    La consternation est immédiate et unanime. Un rassemblement de femmes auteures se crée rapidement, dépassant la barre des cent personnes en quelques jours.

    #femmes #sexisme #féminisme #militer

    Et donc :
    Marguerite Abouet
    Peggy Adam
    Mélanie Allag
    Andoryss
    Nine Antico
    Nicole Augereau
    Virginie Augustin
    Aurelia Aurita
    Pénélope Bagieu
    Flore Balthazar
    Anne Baraou
    Cati Baur
    Isabelle Bauthian
    Catherine Beaunez
    Maud Begon
    Karine Bernadou
    Mai-li Bernard
    Aurélie Bévière
    Julie Birmant
    Léonie Bischoff
    Marine Blandin
    Annabel Blusseau
    Claire Bouilhac
    Claire Braud
    Clotilde Bruneau
    Camille Burger
    CÄäT
    Capucine
    Mademoiselle Caroline
    Cathon
    Magali Cazo
    Maria Centeno
    Florence Cestac
    Cha
    Clotka
    Kim Consigny
    Laetitia Coryn
    Chloé Cruchaudet
    Fanny Dalle-Rive
    Sophie Darcq
    Anne Defreville
    Stéphanie Delmas
    Julie Delporte
    Isabelle Denis
    Lucie Deroin
    Sibylline Desmazieres
    Diglee
    Mathilde Domecq
    Julie Doucet
    Muriel Douru
    Lucile Duchemin
    Elise Dupeyrat
    Elodie Durand
    Lucie Durbiano
    Florence Dupre la Tour
    Fafé
    Claire Fauvel
    Nathalie Ferlut
    Katherine Ferrier
    Jeanne Foxe
    Désirée Frappier
    Gally
    Anne-Charlotte Gautier
    Hélène Georges
    Clémence Germain
    Marion Girerd
    Geneviève Giroux
    Sarah Glidden
    Marie Gloris Bardiaux Vaïente
    Annie Goetzinger
    Lucile Gomez
    Julie Gore
    Virginie Greiner
    Véronique Grisseaux
    Sophie Guerrive
    Joanna Hellgren
    Gaëlle Hersent
    Dwam Ipomée
    Marie Jaffredo
    Corine Jamar
    Camille Jourdy
    Louise Joor
    Choi Juhyon
    Zoé Jusseret
    Michèle Laframboise
    Oriane Lassus
    Cecilia Latella
    Hélène Lénon
    Laureline Lesaint
    Estelle Lilla
    Fabienne Loodts
    Brigitte Luciani
    Mirion Malle
    Lisa Mandel
    Valérie Mangin
    Mara
    Julie Maroh
    Giorgia Marras
    Agata Matteucci
    Laureline Mattiussi
    Carole Maurel
    Mélaka
    Catherine Meurisse
    Fanny Michaelis
    Maya Mihindou
    Mobidic
    Marie Moinard
    Marion Montaigne
    Chantal Montellier
    Nelly Moriquand
    Rebecca Morse
    Juliette Mousseau
    Catel Muller
    Nauriel
    Viviane Nicaise
    Virginie Ollagnier
    Delphine Panique
    Morgane Parisi
    Yoon-sun Park
    Amruta Patil
    Christelle Pécout
    Nancy Peña
    Lise Perret
    Loo Hui Phang
    Aude Picault
    Mathilde Pignatelli
    Ariane Pinel
    Gabrielle Piquet
    Emilie Plateau
    Leslie Plée
    Clémence Pollet
    Valentina Principe
    Jeanne Puchol
    Gwendoline Raisson
    Mathilde Ramadier
    Sandrine Revel
    Anouck Ricard
    Mylène Rigaudie
    Julie Rocheleau
    Théa Rojzman
    Perrine Rouillon
    Anne Rouquette
    Fanny Ruelle
    Giulia Sagramola
    Aude Samama
    Justine Sarlat
    Marjane Satrapi
    Marguerite Sauvage
    Johanna Schipper
    Lola Séchan
    Natacha Sicaud
    Anne Simon
    Aude Solheilac
    Virginie Soumagnac
    Marzena Sowa
    Audrey Spiry
    Caroline Sury
    Tanxxx
    Anne Teuf
    Eve Tharlet
    Chloé Vollmer-lo
    Georgia Webber
    Xael