Halluin : quel impact sur les cafés du centre-ville pour le Heartbeats Festival ? - Halluin - Nord Eclair
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Ce samedi matin, dans le centre-ville, on a rencontré plus d’Halluinois en train de faire leur marché que de festivaliers aux terrasses des cafés.
Le marché a été transféré rue de Lille. Au grand dam du café Le Relais, face à la place où les étals s’installent habituellement.
Lendemain de festival au ralenti pour Clément et Lucien. Il est 11 h au clocher de l’église Saint-Hilaire et les deux trentenaires parisiens commencent à peine leur petit-déjeuner. « Frites ou café ? », plaisante Monique Lootens, la patronne de l’hôtel Saint-Sébastien, qui affiche complet depuis la veille.
Clément et Lucien ont gardé autour du poignet le bracelet vert leur donnant accès aux deux soirées du Heartbeats Festival, eux qui ont fait le déplacement « pour les grosses affiches, et surtout dEUS qu’on a peu l’occasion de voir sur Paris. »
La nuit dans un camion
La Route du Rock, à Saint-Malo, Rock en Seine, à l’étranger aussi, les deux amis écument les festivals. « On avait la curiosité d’en voir un nouveau. » Ils ont apprécié. « C’est un festival à taille humaine. » De la région, ils ne connaissent que « la braderie de Lille », alors demain, avant le retour dans la capitale, ils découvriront les routes de la vallée de la Lys « à vélo. »
À la terrasse ensoleillée d’un café de la rue Marthe-Nollet, trois jeunes gens refont le festival et confient leur plaisir d’avoir vu sur scène Caribou et Metronomy. Ils viennent de Bretagne et du Sud-Ouest. Ils ont passé la nuit dans leur camion, sur un parking. Ils vont mettre le cap sur la Belgique « pour visiter. »
Calme plat au Relais
Au Relais, c’est le calme plat. Pause clope sur le trottoir pour le cafetier. « À cause du festival, la place est bloquée et pour moi c’est du chiffre d’affaires en moins. » Les étals du marché ont été transférés rue de Lille, laissant le parking à la disposition des festivaliers. « D’habitude à cette heure-ci, le café est rempli, là il n’y a personne ! »
Tout de même beau joueur, le patron du Relais relativise. « Après on dit qu’il ne se passe rien à Halluin… » Même rengaine au Lion des Flandres. Le festival n’a pas eu d’impact sur son activité. Mais Pierrick Zeghers estime qu’un tel événement « ne peut pas faire de mal et ça va peut-être faire connaître Halluin… »