Nord clair, l’actualit quotidienne du Nord-Pas-de-Calais, de la mtropole lilloise l’Artois

http://www.nordeclair.fr

  • Temps libre : que faire ce lundi à Lille et dans la métropole ? - Lille et ses environs - nordeclair.fr
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/temps-libre-que-faire-ce-lundi-a-lille-et-dans-la-metropole-jna49b0n39747

    Chris Garneau + Babe Il revient avec Winter Games. S’il y est peu question de bobsleigh et de Sotchi, l’Américain confirme par contre un tournant abordé depuis son deuxième album. Moins introverti et apaisé, le jeune homme ouvre son songwriting aux autres et sur le monde. À 20 h, au Grand Mix à Tourcoing. 14,80€. www.legrandmix.com

  • Temps libre : que faire ce samedi à Lille et dans la métropole ? - Lille et ses environs - nordeclair.fr
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/temps-libre-que-faire-ce-samedi-a-lille-et-dans-la-jna49b0n396632?xtor=RS

    Ce samedi 12 avril, la grande vente régionale Emmaüs à la gare Saint -Sauveur devrait attirer la foule. On pourra aussi applaudir les talentueux Frànçois and The Atlas Mountains à Tourcoing, David Lemaitre à Lille ou encore s’immerger dans la nouvelle danse contemporaine avec le festival Le Grand Bain, à Roubaix.

    POP

    Frànçois and The Atlas Mountains Il fait swinguer la langue française comme peu d’autres, fait preuve, avec ses quatre excellents musiciens, d’un réel magnétisme en concert. L’Aquitain Frànçois and The Atlas Mountains détonne (en bien). Son dernier disque, « Piano Ombre », est un petit bijou. Samedi 12 avril, à 20h (+ Chassol), au Grand Mix, place Notre-Dame à Tourcoing. 13/10/5€. Goûter-concert à 16h (COMPLET). www.legrandmix.com

  • Le groupe lillois Rocky programmé au Montreux Jazz Festival - Lille et ses environs - nordeclair.fr
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/le-groupe-lillois-rocky-programme-au-montreux-jazz-festival-jna49b0n39433

    Le groupe de pop lillois Rocky continue de tracer sa route, avec la manière !

    Alors qu’il n’a pour l’heure sorti que quatre titres et qu’un second EP n’est attendu qu’en septembre, voilà le quatuor propulsé à l’affiche du Montreux Jazz Festival. Un coup d’éclat pour cette formation dont on a déjà dit ici tout le bien qu’on pensait, programmée le 18 juillet en première partie de Morcheeba. Excusez du peu. Cette année, Montreux verra défiler (entre autres) Stevie Wonder, Robert Plant, Pharell Williams, Damon Albarn, Van Morrison, Massive Attack, Outkast, Temples, Benjamin Clementine, et évidemment une batterie de prestigieux jazzmen dont Herbie Hancock, Wayne Shorter, Biréli Lagrène et Didier Lockwood pour ne citer qu’eux. Grande classe.

  • Lille : le groupe Air donne à voir et à entendre les collections des Beaux-Arts (VIDÉO) - Lille et ses environs - nordeclair.fr
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/lille-le-groupe-air-donne-a-voir-et-a-entendre-les-jna49b0n395634?xtor=RS

    Le groupe de musique électronique Air a présenté ce jeudi midi ses œuvres musicales créées spécialement pour le palais des Beaux-Arts de Lille. Un habillage haute couture, à découvrir à partir de demain et jusqu’au 24 août.

    Curieuse idée, a priori, que d’écrire une bande originale pour un musée et ses collections ! Lui ne s’en étonne pourtant pas. Nicolas Godin, l’une des deux têtes pensantes du duo versaillais Air, déclarait le 20 mars dans nos colonnes, n’avoir « jamais compris pourquoi des œuvres d’art ne devraient pas avoir de musique d’accompagnement », comme on peut en entendre dans les films. Et le compositeur de préciser à l’époque : « Quand on regarde des images en écoutant de la musique, on est beaucoup plus pénétrés par ce qu’on observe. » Des propos qu’il a réitérés ce midi devant la presse à laquelle était présenté le projet du premier Open Museum, avant son ouverture au public demain. Open Museum, une carte blanche qui sera désormais donnée, à chaque printemps, à des artistes de tous horizons pour qu’ils donnent leur regard sur les collections du musée lillois (musiciens, réalisateurs, comédiens, écrivains, créateurs de mode, grands chefs de cuisine…).

    La démarche n’est pas neutre. Bruno Girveau, le directeur du palais des Beaux-Arts, n’est pas dupe. Difficile de créer l’événement dans un musée en dehors des expositions temporaires. Un état de fait d’autant plus regrettable quand on peut, comme le PBA, se targuer d’avoir en sa possession un fonds d’une qualité remarquable. Aussi, Open Museum doit-il permettre de « renouveler l’intérêt du public, notamment le public jeune, pour les collections permanentes du musée, avec les moyens de notre époque », explique le directeur.

    Effacement des frontières

    À l’arrivée, le résultat est saisissant. D’abord ces boucles sonores dans l’atrium (rez-de-chaussée), spatiales, planantes, envoûtantes, diffusées depuis huit enceintes suspendues en cercle, qui vous donnent l’impression de sons se déplaçant autour de vous tel un ballet de danseurs en mouvements. Étonnantes rencontres ensuite au sous-sol, où sont sonorisés des tableaux de Dirk Bouts (L’Ascension des élus et La Chute des damnés), un bas-relief de Donatello (Le Festin d’Hérode), une sculpture de Pierre-Jules Cavelier (La Vérité) ainsi que les plans-reliefs. Des œuvres, comme toutes les autres de l’Open Museum, choisies « au feeling » dixit Jean-Benoît Dunckel, l’autre membre d’Air, qui dialoguent avec des créations contemporaines de Mathias Kiss (Mercure – salle des plans-reliefs), Linda Bujoli (Land Me), Yi Zhou (Hear, Earth, Heart) et Xavier Veilhan (Jean-Benoît et Nicolas) dans le département Moyen-Âge et Renaissance. Étranges et séduisantes résonances. Résolument inédite, l’expérience se poursuit dans les galeries du premier étage. Ici, devant des tableaux de Véronèse, Delaunay, Lorme, Lastman et Penni, sont diffusés des sons complémentaires de la bande musicale en contrebas dans l’atrium. Comme si depuis les œuvres picturales sortaient des notes.

    Pari audacieux et réussi : progressivement, l’enveloppe musicale efface les frontières physiques entre le visiteur et les collections du musée, qui finissent par faire corps. Bluffant !

    Du 11 avril au 24 août, le lundi de 14 h à 18 h, du mercredi au dimanche de 10 h à 18 h, place de la République à Lille. 6,50/4 €. www.pba-lille.fr

  • Métropole lilloise : les Paradis Artificiels, dix jours de chanson et de pop en liberté - Lille et ses environs - nordeclair.fr
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/metropole-lilloise-les-paradis-artificiels-dix-jours-de-jna49b0n393658?xt

    Cette année, l’Eden est tricolore. Davantage d’artistes francophiles squattent le haut de l’affiche du festival inventé par le tourneur lillois À Gauche de la Lune. Une 9e édition tractée par fluet Stromae au succès XXL, où les nouvelles têtes ont aussi toute leur place.

    L’esprit chagrin (on en connaît) pestera contre le « conformisme » d’une neuvième affiche empilant les revenants. Stromae ? Déjà là en 2011. Peter Von Poehl ? Vu l’an dernier à la même époque. Idem pour Éléphant. GiedRé, Julien Doré, Girls in Hawaii ou encore Agnes Obel connaissent aussi bien la métropole lilloise pour s’y être produits récemment. Les Paradis radotent-ils ? Ben non. Ils refusent simplement la tyrannie de la nouveauté.

    « Artistes français excitants »

    « Le festival, c’est un Polaroïd de l’actualité musicale qui nous semble intéressant à montrer », dit Florent Decroix, patron d’À Gauche. Anne-Sophie Gadrey, son associée, en écho : « Il n’y a jamais eu autant d’artistes français excitants à nos yeux en ce moment. » Et tant pis s’il y a plus d’habitués que d’habitude. La tendance serait même le signe de la notoriété grandissante du festival lillois. Parce qu’il souhaitait « être associé à l’image » des Paradis, Julien Doré revient au théâtre Sébastopol, deux mois après y avoir joué. Bien vu : son concert est à nouveau complet. Stromae a été plus facile à décrocher parce que les Paradis lui avaient donné sa chance en 2011, avant qu’il n’explose. De nouvelles salles se manifestent aussi pour figurer au générique, si bien que les Maisons folie de Moulins et Beaulieu accueillent des concerts, de même que Le Grand Sud.

    « C’est un ascenseur artistique pour les jeunes groupes »

    C’est finalement la marque de ce festival pluriel de ne pas se laisser enfermer dans un format, une durée, un objectif de fréquentation… « Pour nous, c’est avant tout un ascenseur artistique pour les jeunes groupes et aussi une zone de jeu et d’expérimentation », poursuit Florent Decroix. Ne pas s’inquiéter, donc, de voir les mastodontes internationaux déserter le printemps lillois, alors qu’ils étaient là il y a quatre ou cinq ans (Iggy Pop & The Stooges et The Prodigy en 2010 ; Morcheeba l’année suivante…). « Depuis deux ans, la conjoncture incite moins à prendre des risques. » Et les Paradis subissent de plein fouet la concurrence d’un autre rassemblement… aux États-Unis, à Coachella, établi aux mêmes dates. Toutes considérations qui n’empêchent pas l’événement de bâtir une programmation de qualité, en portant un regard appuyé sur les jeunes groupes internationaux. Pour les découvrir, il faudra se rendre à la Péniche, barque qui va comme un gant aux nouvelles têtes qui s’y produiront, avec ses 100 places.

  • King Krule en concert ce mercredi à Tourcoing : graine de phénomène ? - Lille et ses environs - nordeclair.fr
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/king-krule-en-concert-ce-mercredi-a-tourcoing-graine-de-jna49b0n389539?xt

    Il s’est taillé en quelques mois le statut de chouchou de plusieurs plumes musicales influentes, dont on peut parfois regretter l’empressement à s’extasier pour de simples météorites.

    Cette fois ? Il se pourrait bien que cet Anglais à la précocité ahurissante (il n’a que 19 ans) s’installe effectivement pour quelque temps dans le paysage, sans que l’on puisse d’ailleurs lui attribuer une étiquette (rock ? rap ? jazz ?).

    Archy Marshall, malingre rouquin portant des costumes trop grands pour lui, n’a jamais éprouvé une passion débordante pour l’école, qu’il s’est appliqué à sécher rapidement. Notamment pour donner, à 17 ans, son premier concert dans le sud de la France sous le nom de King Krule (il s’est aussi signalé sous les pseudonymes Zoo Kid et Edgar The Beatmaker). La maturité et la puissance de sa voix sont proprement sidérantes. À la manière du chanteur de feu WU LYF, il crache ses histoires comme un cri de désespoir et ose, surtout, la sobriété du propos. Entourant son timbre grave d’une simple guitare nerveuse, d’un beat discret et d’une basse économe. Ce qui renforce l’effet saisissant de ces manières punk adoucies par des ambiances jazz ou hip-hop.

    Marshall vient avec trois musiciens à Tourcoing, l’une des seules étapes de sa courte tournée européenne qui n’affiche pas complet.

  • Tourcoing : avec le nouveau maire, ce qui va changer maintenant… ou pas - Tourcoing et autour de Tourcoing - nordeclair.fr
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/tourcoing-avec-le-nouveau-maire-ce-qui-va-changer-ia51b0n393000
    "Samedi, le nouveau conseil municipal du nouveau maire Gérald Darmanin a été installé. Ce lundi, le premier magistrat va véritablement prendre les commandes de la mairie. Il a annoncé qu’il rencontrera les agents. Mais il va aussi devoir très vite se mettre au travail et imprimer sa marque. La date de son prochain conseil municipal n’est pas encore fixée. Néanmoins, le nouveau député-maire a déjà évoqué les priorités de son début de mandat. Voici donc une liste de ce qui devrait changer rapidement. Car tout ne changera pas tout de suite.
    1 Sécurité. Lors du débat de l’entre-deux tours sur la chaîne Wéo, à la question « Quelle sera votre première priorité si vous êtes élu maire ? », Gérald Darmanin avait prononcé trois fois le mot sécurité. C’est aussi la priorité numéro un de son projet. Gérald Darmanin devrait donc procéder rapidement à la transformation de la police municipale. Il a promis que ses actions seront concentrées sur la lutte contre la délinquance et de modifier ses horaires. Comme nous l’avions souligné pendant la campagne, la première partie ne posera pas de problème (les compétences de la police municipale sont larges). En revanche, pour la deuxième, il faudra renforcer les effectifs. Car, actuellement, la police municipale ne travaille en soirée qu’une journée par semaine.
    2 Circulation. Samedi, le député-maire a annoncé la mise en place rapide d’un nouveau plan de circulation. Celui-ci concernera le centre-ville. Dans son projet, Gérald Darmanin parle de faire « triompher le bon sens ». L’équipe sortante avait déjà remis en double sens la portion de la rue de Lille qui débouche sur la gare des bus. L’axe Leclerc qui relie la mairie à l’ancienne chambre de commerce devrait être à nouveau intégralement en double sens.
    3 Stationnement. C’est l’autre annonce faite samedi, lors de l’installation du nouveau conseil municipal : le retour du parking de surface. Là aussi, c’est le centre-ville qui est concerné. Dans son projet, Gérald Darmanin explique qu’il va créer une centaine de places de stationnement, principalement sur le parvis de la mairie. Mais pendant la campagne, il avait aussi évoqué une partie du parvis de Saint-Christophe, celle qui se trouve du côté de l’ancienne chambre de commerce.
    4 Finances. À ce sujet, le député-maire a rappelé samedi qu’il ne touchera pas son indemnité de maire et confirmé que celles des autres élus sera diminuée de 5 %. Concernant les autres pistes annoncées pendant la campagne (baisses des dépenses, diminution des frais de fonctionnement de la ville…), on peut s’attendre à une modification du budget primitif voté par l’ancien conseil, début décembre. Ces modifications devront être votées avant le 30 avril. Notamment en ce qui concerne la fiscalité locale (part communale de la taxe d’habitation) que le nouveau député-maire a promis de baisser de 2 % tous les ans. Et comme cette modification entraînera une baisse de recette, elle devra être faite en veillant à l’équilibre du budget. Les premières économies devront donc être annoncées en même temps.
    5 Concertation. Ce samedi également ont été élus les nouveaux adjoints de quartier. Il y en a quatre. Il s’agit de Bérangère Duret, Olivier Deschytter, Émilie Spriet et de Pierre Dessauvages. Ils auront pour mission de mettre en place la nouvelle politique de concertation voulue par Gérald Darmanin. Et notamment les nouveaux conseils de quartier. Pour rappel, ces derniers seront co-présidés par des habitants. Ils se dérouleront le samedi matin et pourront transmettre des vœux au conseil municipal. Gérald Darmanin a rappelé pendant sa campagne que ces vœux seront examinés. Mais que cela ne veut pas dire qu’ils seront acceptés automatiquement par les élus de la majorité.
    6 Ce qui ne va pas changer maintenant. Le nouveau député-maire ne pourra pas mettre en application tous les points de son projet dans les prochaines semaines ou les prochains mois. C’était d’ailleurs indiqué dans ses documents de campagne. Ainsi, par exemple, les grands rendez-vous culturels annoncés par la précédente équipe seront maintenus. Car ils sont déjà sur les rails. C’est notamment le cas du festival Les Rues joyeuses, prévu pour les 17 et 18 mai, ou de La Voix du Rock, annoncée pour le 14 juin. Quid en revanche de l’opération Tourcoing se met au vert, prévue le 31 mai et le 1er juin ? Ce qui ne va pas changer non plus dans l’immédiat, c’est la mise en place des nouveaux rythmes scolaires programmée pour septembre. Certes, Gérald Darmanin n’y était pas favorable. Mais il va devoir terminer le chantier ouvert par son prédécesseur. D’autant que le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Benoît Hamon, a indiqué qu’il inscrivait son action dans la continuité de celle de son prédécesseur, en plaidant néanmoins pour une vision de la réforme plus proche du terrain. Ce qui ne sera pas pour tout de suite non plus, ce sont toutes les propositions qui dépendent de la communauté urbaine de Lille, comme la nouvelle police des transports en commun (mais la municipale peut déjà y intervenir et possède l’équipement nécessaire en matière de communication). Enfin, il faudra attendre aussi pour la mise en place de la brigade d’intervention en matière de propreté car elle nécessite une réorganisation des services."

  • Tourcoing : l’Américain Son Lux, maître en pop ouvragée, ce samedi soir au Grand Mix - Lille et ses environs - nordeclair.fr
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/tourcoing-l-americain-son-lux-maitre-en-pop-ouvragee-jna49b0n350406?xtor=

    Ça bruisse de partout, un peu comme si, parfois, deux musiques lancées simultanément se superposaient. Ce magma pop épais mais diablement ordonné a pourtant bien été imaginé dans le crâne d’un seul homme, celui du trentenaire Ryan Lott, musicien sous le nom de Son Lux.

    À l’instar d’un Ellis Ludwig-Leone (du groupe San Fermin, dont le nom commence aussi à circuler), l’Américain est un « intello » de la musique, pur produit universitaire ayant tâté de la composition contemporaine avant de s’intéresser à la musique populaire. Le démiurge de Son Lux a aussi composé durant plusieurs années pour une compagnie de danse à New York. La sophistication des compositions de Lott, dont le cousinage avec Sufjan Stevens est évident, vient de là.

    Ces références et connaissances auraient pu engendrer une musique compliquée et sans âme. C’est là que Son Lux est très fort : sur Lanterns, son troisième disque qu’il défend ce samedi soir à Tourcoing (l’une des deux seules dates en France cet hiver !), la ligne force est d’abord pop, même si le format couplet-refrain est souvent mis de côté. Derrière une voix chevrotante et des chœurs entraînants, Son Lux déroule de petites symphonies où des cordes, un piano et quelques syncopes electro apparaissent par touches. La transposition sur scène ne sera pas un mince exploit.

  • En 2013, le Grand Mix a fait des fidèles (VIDÉOS) - Lille et ses environs - nordeclair.fr
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/en-2013-le-grand-mix-a-fait-des-fideles-videos-jna49b0n350168?xtor=RSS-2

    Samedi, le Grand Mix donnera le son de sa programmation du second trimestre de la saison 2013 - 2014. Les Américains de Son Lux seront à l’affiche. Ce sera le premier concert de 2014, une deuxième partie de saison plus « tranquille » avec dix concerts et qui montrera les tendances de 2014 après un bon cru 2013.

    Il a manqué 142 spectateurs en 2013 pour que le Grand Mix atteigne le record de fréquentation de 2012. « Mais nous avons programmé 50 concerts (hors coproductions et locations) contre 53 en 2012. Nous avons donc une meilleure moyenne de spectateurs par soirée », décrypte Vincent Nocrekul, responsable de la communication. En moyenne, ce sont 379 personnes qui ont envahi la salle de 650 places à chaque concert contre 360 en 2012, mieux qu’en 2011 où une moyenne de 376 personnes était accueillie à chaque soirée. Tout spectacle confondu : 20 975 spectateurs ont poussé les portes du Grand Mix en 2013. Et six artistes ont affiché complet.

    Il faut dire qu’en cinq ans, la salle tourquennoise a doublé son nombre d’abonnés (1 100 aujourd’hui). « Pour nous, c’est une véritable reconnaissance et une confiance sur le travail de défrichage car de plus en plus de spectateurs viennent découvrir des groupes peu connus et peu médiatisés. On tient le rythme depuis la grosse hausse malgré la crise. Certes nous faisons un peu moins parce que nous avons eu une baisse de nos financements publics. Mais je crois qu’il y a un réel attachement à la salle. »

    De plus en plus de Tourquennois

    Mais l’une des plus grandes satisfactions des responsables du Grand Mix est de devenir un peu prophètes en leur country. Les abonnements proposés à 1 € aux Tourquennois ont connu un vrai succès. « Nous avons aujourd’hui 12 % d’abonnés tourquennois, soit plus de 150. C’est un vrai bond. » Samedi, ces mêmes abonnés pourront être aux premières loges. Le concert de Son Lux (qui ne fait que deux dates en France) avec Dale Grey leur est offert. « C’est une tradition : chaque début de trimestre, nous offrons une soirée à nos abonnés. Et nous devons maintenant refuser du monde à ces concerts. L’an passé, Great Mountain Fire avec Ewert and the Two Dragons et Funeral Suits avait rassemblé 564 personnes, le meilleur score de la tournée nationale, largement devant Paris. »

    Avant le concert du soir, Son Lux a accepté de jouer devant les bambins. « Nous avons deux goûters-concerts ce trimestre. Ce qui est un luxe ! » Et Le Grand Mix a décidé de faire plus d‘adeptes : la jauge de ces rencontres a été portée à 180 contre 150 bébés rockeurs jusqu’ici. Le 12 février c’est Cascadeur qui présentera son élégante pop aux enfants. Un habitué puisque ce sera son troisième passage à Tourcoing.

    Autres rendez-vous proposés par le Grand Mix : le festival Firework à la Condition publique de Roubaix avec Breton, Rocky, Of Montreal, Au Revoir Simone et The Range. « C’est un petit challenge pour nous car la Condi c’est 1 200 spectateurs. » Autre rendez-vous : le play@home qui présente la scène eurorégionale pour 5 €. Cette fois, elle prendra une tonalité rap avec notamment le groupe tourquennois 17 ans d’Avance.

    Enfin les Femmes s’en mêlent reviennent à Tourcoing avec à l’affiche Cults, Emily Jane White et Chantal Acda. « On a eu plein de belles artistes à ce festival. Alors nous y sommes fidèles… Et puis Emily Jane White est venue à chaque sortie d’album. » Toujours une histoire de fidélité...