• Agriculture intelligente face au climat

      Le modèle d’agriculture intelligente face au climat que la FAO s’efforce de promouvoir a trois grands objectifs :

      Accroître durablement la productivité et les revenus agricoles
      Aider les communautés rurales et les agriculteurs à s’adapter aux effets du changement climatique et à renforcer leur #résilience
      Réduire ou éliminer, si possible, les émissions de #gaz_à_effet_de_serre de l’#agriculture.

      La manière dont les agriculteurs affrontent ces objectifs varie selon les contextes locaux.

      L’aide de la FAO

      La FAO collabore avec les partenaires nationaux et locaux dans le monde entier pour les aider à mettre au point des solutions testées et adaptées à l’échelon local.

      Par exemple, sur les hauts plateaux du Kilimandjaro, l’Organisation a travaillé avec les agriculteurs pour relancer un système d’#agroforesterie vieux de 800 ans, connu sous le nom de Kihamba, qui fait vivre environ un million de personnes et une des populations rurales à plus haute densité d’Afrique.

      L’agroécosystème Kihamba, semblable à une forêt vierge tropicale de montagne, optimise l’utilisation de terres limitées, offre une grande variété d’aliments tout au long de l’année et maintient les eaux souterraines en bonne santé, entre autres services environnementaux.

      Pendant ce temps, un projet en Chine dispense aux éleveurs de yaks de nouvelles connaissances et de nouveaux outils pour restaurer les #pâturages dégradés, en améliorant l’efficacité et la productivité de leurs troupeaux tout en piégeant le #carbone de l’atmosphère.

      Dans les Andes péruviennes, la FAO encourage la conservation des variétés locales de maïs, de pommes de terre et de quinoa, qui sont cultivées avec succès depuis des siècles dans des conditions climatiques et d’altitude spécifiques. Garantir une vaste #biodiversité des cultures et des animaux sera déterminant pour adapter l’agriculture au #changement_climatique.

      Parmi les autres études de cas présentées dans la publication FAO success stories on climate-smart agriculture, citons :

      Au Kenya et en Tanzanie, le travail avec les agriculteurs dans des écoles de terrain, qui a permis d’identifier et de mettre au point des systèmes agricoles résilients, intelligents face au climat, adaptés aux conditions locales
      En Inde, un projet qui a exploité le potentiel des femmes en tant qu’agents de changement social pour promouvoir les pratiques agricoles intelligentes face au climat
      Au Nicaragua, une initiative visant à aider les communautés côtières à élaborer leur propre plan de gestion des ressources naturelles et stratégie de développement rural, pour inverser la dégradation de l’environnement et renforcer leur résilience
      Au Malawi, au Vietnam et en Zambie, une assistance aux décideurs pour concevoir des politiques nationales visant à promouvoir et à soutenir l’agriculture intelligente face au climat
      Au Nigeria, des projets qui ont introduit de nouvelles technologies d’engrais, et en Ouganda, des approches innovantes de gestion de l’utilisation des #sols dans le bassin du fleuve Kagera.

      #ruralité #paysannerie

  • Nouvelles : Distribution de semences et d’outils aux agriculteurs victimes de la crise en République centrafricaine
    http://www.fao.org/news/story/fr/item/231988/icode

    Une opération de grande envergure de distribution de #semences et d’outils a été lancée en République centrafricaine pour venir en aide aux familles agricoles touchées par la crise.

    Il s’agit de la plus vaste intervention jamais entreprise dans le pays par la FAO et ses partenaires humanitaires.

    Quelque 16 organisations internationales et ONG nationales collaborent avec la FAO pour surmonter les problèmes des routes inaccessibles et de la détérioration de la situation de sécurité, afin de garantir que les agriculteurs reçoivent les kits agricoles à temps pour la prochaine campagne de semis.

    Au total, 1 800 tonnes de semences de cultures de base et des outils manuels seront fournis d’ici fin mai à 75 700 familles vulnérables - soit 378 500 personnes - dans 15 préfectures de tout le pays victime des conflits.

    La distribution a démarré fin avril, et en l’espace de quelques jours, 11 600 ménages agricoles avaient déjà reçu leurs kits.

    Chaque famille reçoit 25 kg de semences et deux binettes pour pouvoir produire au moins 500 kg d’arachides, de maïs et de riz qui leur permettront de survivre pendant environ 4 mois.

    #Centrafrique #agriculture #alimentation #guerre

  • FAO - Nouvelles : Des systèmes d’agriculture traditionnels de Chine, d’Iran et de Corée du Sud reconnus à l’échelle mondiale
    http://www.fao.org/news/story/fr/item/231010/icode

    Raffa

    FAO - Nouvelles : Des systèmes d’agriculture traditionnels de Chine, d’Iran et de Corée du Sud reconnus à l’échelle mondiale - http://www.fao.org/news...

    1 minute ago

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    « Six systèmes agricoles traditionnels en Chine, en Iran et en Corée du Sud connus pour leurs caractéristiques et approches uniques de durabilité, ont été désignés par la FAO comme Systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial (SIPAM). » - Raffa

  • Réduire les émissions de gaz à effet de serre dues à l’#élevage : c’est possible
    http://www.fao.org/news/story/fr/item/198099/icode

    Toutes filières de production animale confondues, les émissions de gaz à #effet_de_serre (GES) s’élèvent à 7,1 gigatonnes d’équivalent #CO2 par an - soit 14,5 pour cent de toutes les émissions d’origine #anthropique.

    Les principales sources d’émissions sont la production et la transformation de fourrage (45 pour cent du total), la digestion des bovins (39 pour cent) et la décomposition du fumier (10 pour cent). Le reste est imputable à la transformation et au transport des produits animaux.

    • BOÎTE À MEUH – Les scientifiques planchent sur une vache du futur aux pets écolos
      http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/04/09/boite-a-meuh-les-scientifiques-planchent-sur-une-vache-du-fu

      L’agriculture est le secteur qui émet le plus de méthane (36 % des émissions totales), principalement à cause de la production laitière. Le fumier produit par les vaches en émet en quantité en se décomposant, par exemple quand il est répandu dans les champs. Mais il est également produit par les flatulences bovines.

      Pour Juan Tricarico, directeur du Centre américain d’innovations pour les produits laitiers, de l’institut de recherche de l’Illinois, s’attaquer à ce problème est une priorité. Selon lui, la « vache de l’avenir » n’est pas une chimère. Equipé de pilule antiméthane, ou d’un sac à dos à gaz — une équipe argentine travaille sur ce projet —, l’animal pourrait voir ses émissions de méthanes réduites à néant. Mais les obstacles financiers sont trop nombreux pour le déploiement au niveau national d’une telle technologie, encore plus sans financement public.

      La solution pourrait aussi passer par une approche totalement repensée du mode d’alimentation des vaches. Nourries en partie de basilic, ou à l’aide de granulés faciles à digérer, l’impact sur les émissions de méthanes dans l’air pourrait être spectaculaire. « Quatre-vingt-dix-sept pour cent du gaz produit par les vaches est évacué sous forme de rots », explique Juan Tricarico au Financial Times.

  • Rapport soumis par le Rapporteur spécial [de l’#ONU] sur le droit à l’#alimentation, #Olivier_De_Schutter
    Rapport final : Le droit à l’#alimentation, facteur de changement
    http://www.srfood.org/images/stories/pdf/officialreports/20140310_finalreport_fr.pdf

    « Les modes industriels de production agricole » sont un échec nutritionnel avec de graves répercussions environnementales qui doivent être abandonnés.

    Comme l’a indiqué le Rapporteur spécial (voir A/HRC/19/59), même lorsque l’apport alimentaire est suffisant, des régimes alimentaires inadaptés peuvent entraîner des #carences en micronutriments, par exemple en iode, en vitamine A ou en fer, pour ne citer que les carences les plus courantes dans une grande partie du monde en développement.

    À l’échelle mondiale, plus de 165 millions d’enfants présentent un retard de croissance − leur degré de #malnutrition est tel qu’ils ne se développent pas pleinement sur les plans physique et cognitif − et 2 milliards de personnes présentent des déficiences en vitamines et en minéraux indispensables à une bonne santé.

    Bien que les bénéfices à long terme d’une #nutrition adéquate pendant la #grossesse et avant le deuxième anniversaire de l’#enfant aient été prouvés, trop peu de mesures ont été prises pour garantir une nutrition adéquate, tant dans les pays à faible revenu, où la sous-alimentation est le principal sujet de préoccupation5, que dans les pays à revenu moyen et élevé6. En outre, les régimes alimentaires inadaptés sont l’une des principales causes de l’augmentation des #maladies non transmissibles, qui touche aujourd’hui toutes les régions du monde. À l’échelle mondiale, la prévalence de l’#obésité a doublé entre 1980 et 2008. En 2008, 1,4 milliard d’adultes étaient en #surpoids ; 400 millions d’entre eux étaient obèses et étaient donc exposés à un risque accru de diabète de type 2, de troubles cardiaques ou de cancer gastro-intestinal7.

    L’accent mis exclusivement sur l’augmentation de la production agricole a également eu de graves conséquences pour l’environnement. La « révolution verte » du XXe siècle a associé l’utilisation de variétés végétales à haut rendement, l’augmentation de l’irrigation, la mécanisation de la production agricole et le recours à des pesticides et à des engrais azotés. Ces techniques combinées, ainsi que le soutien apporté par l’État sous forme de subventions et de marketing, ont permis une augmentation du volume de production des principales céréales (maïs, blé et riz, notamment) et du soja. Le but de la révolution verte était de relever l’enjeu tel qu’il était compris à l’époque : faire en sorte que l’augmentation de la productivité agricole corresponde à la croissance démographique et à la transition alimentaire facilitée par la hausse des revenus. Elle a cependant conduit à une extension des #monocultures et, partant, à une baisse importante de la #biodiversité agricole et à une #érosion accélérée des #sols. L’utilisation excessive d’engrais chimiques a entraîné la #pollution des #eaux potables et l’augmentation de leur teneur en phosphore et des apports de phosphore dans les #océans, qui s’élèveraient actuellement à quelque 10 millions de tonnes par an. La pollution des eaux par le phosphore et par l’azote est la principale cause de l’#eutrophisation, augmentation d’origine humaine des processus de fertilisation naturelle, qui stimule la croissance des algues, et entraîne une absorption de l’oxygène dissous nécessaire pour maintenir le niveau des stocks de #poissons.

    Les répercussions des modes industriels de production agricole qui peuvent être les plus dévastatrices viennent de la contribution de ces modes de production à l’augmentation des émissions de gaz à #effet_de_serre. Au total, les pratiques agricoles sont à l’origine d’environ 15 % de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine, sous la forme d’hémioxyde d’azote (N2O) provenant de l’utilisation d’#engrais azotés organiques et inorganiques, de #méthane (CH4) dégagé par les terres inondées des rizières et par le #bétail, et de dioxyde de #carbone (CO2) provenant de la perte de carbone organique du sol dans les terres cultivées et, en raison du pâturage intensif, dans les pâtures. De plus, la production d’engrais, d’herbicides et de #pesticides, le labour, l’irrigation et la fertilisation, ainsi que le transport, le conditionnement et la conservation des aliments nécessitent des quantités considérables d’#énergie, qui sont à l’origine de 15 à 17 % de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine imputables aux systèmes alimentaires9. Les #changements_climatiques résultant de ces émissions risquent de limiter fortement la productivité que les méthodes agricoles actuelles permettent d’atteindre. Dans certains pays, il semble que l’évolution des conditions climatiques observée ces trente dernières années ait déjà remis en cause en grande partie l’augmentation des rendements moyens obtenue, entre autres, grâce à la technologie et à la fertilisation par le dioxyde de carbone10. En l’absence de changement notable, on peut s’attendre à une baisse de productivité de 2 % en moyenne tous les dix ans, les variations de rendement dans les pays en développement allant de -27 % à +9 % pour les cultures essentielles11.

    (...)

    L’enseignement que l’on peut tirer de cet échec est que le passage à des politiques agroalimentaires qui soutiennent la réalisation du droit à l’alimentation demande une action #politique d’envergure visant à restructurer le système d’appui, autour de formes d’#agriculture #agroécologique à fort coefficient de #main-d’œuvre qui contribuent à la réduction de la #pauvreté.

  • FAO - Nouvelles : Hausse des incidents liés à la présence de faibles quantités d’OGM dans les importations de produits alimentaires
    http://www.fao.org/news/story/fr/item/216332/icode

    L’enquête révèle les faits suivants :

    signalement de 198 incidents de faibles quantités d’OGM décelées dans des cultures non OGM entre 2002 et 2012 ;
    entre 2009 et 2012, bond du nombre de cas, avec le signalement de 138 des 198 épisodes ;
    cargaisons comportant de faibles quantités d’OGM en provenance principalement des Etats-Unis, du Canada et de la Chine, mais aussi d’autres pays qui ont accidentellement disséminé ces produits ;
    une fois l’incident détecté, la plupart des cargaisons ont été détruites ou renvoyées à l’expéditeur ;
    la majorité des incidents concernaient les graines de lin, le riz, le maïs et la papaye.

    #OGM

  • Améliorer la nutrition et le développement durable grâce aux projets Slow Food de potagers en Afrique - FAO
    http://www.fao.org/news/story/fr/item/214213/icode

    Raffa

    Améliorer la nutrition et le développement durable grâce aux projets Slow Food de potagers en Afrique - FAO - http://www.fao.org/news...

    1 hour ago

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    "Saluant l’initiative, le Directeur général a souligné que le projet faisait partie d’une « mutation profonde », nécessaire pour accorder une large place à l’agriculture familiale, aux systèmes agricoles et alimentaires durables, et à la transmission des savoirs traditionnels d’une génération à l’autre. Le projet a déjà permis de planter mille potagers au sein de plus de 350 communautés dans 38 pays. « Les potagers produisent bien plus que de la simple nourriture », a affirmé M. Graziano da Silva. "Ils favorisent l’intégration, enseignent le développement durable et offrent un espace où les jeunes d’aujourd’hui (...)

  • FAO - Nouvelles : Nouveaux outils et formation pourraient révolutionner la gestion des #pesticides en #Afrique de l’Ouest http://www.fao.org/news/story/fr/item/214092/icode

    17 février 2014, Rome – Les champs écoles de producteurs qui forment les agriculteurs aux méthodes alternatives de lutte contre les ravageurs sont parvenues à quasiment éliminer le recours aux pesticides toxiques au sein d’une communauté de cultivateurs de coton au Mali, selon une nouvelle étude de la FAO publiée aujourd’hui par la Royal Society de Londres.

    (...)

    En réduisant l’utilisation de #produits_chimiques et en passant aux « #biopesticides » comme l’extrait de #neem, les cultivateurs du groupe de Bla ont restreint leurs coûts individuels moyens de production (voir en fin d’article l’encadré sur la lutte intégrée contre les ravageurs).

    En renonçant à appliquer plus de 47 000 litres de pesticides toxiques, les #agriculteurs ont économisé près d’un demi-million de dollars au cours de la période à l’étude.

    La formation des agriculteurs aux techniques alternatives de lutte contre les ravageurs s’est avérée trois fois plus rentable qu’acheter et utiliser des pesticides de synthèse, selon l’analyse de la FAO.

  • La FAO se penche sur le #travail_des_enfants dans le secteur de l’#élevage
    http://www.fao.org/news/story/fr/item/170362/icode

    La publication, intitulée Children’s work in the livestock sector : Herding and beyond (disponible seulement en anglais et que l’on peut traduire par le travail des enfants dans le secteur de l’élevage et au-delà) indique que c’est dans l’#agriculture que l’on trouve le plus grand nombre de travailleurs enfants.

    Un certain nombre d’études de cas spécifiques par pays axées sur le travail des enfants dans l’élevage montrent que les enfants commencent parfois à travailler à un âge très jeune, entre 5 et 7 ans.

    Les conditions de travail des enfants qui s’occupent du bétail varient grandement et dépendent de contextes très spécifiques. Alors que certains enfants gardent le troupeau durant quelques heures par semaine, ce qui leur permet de continuer à fréquenter l’école, d’autres le font pendant des jours et des jours, parfois loin de leur maison, et se retrouvent sans possibilité de scolarisation.

    Selon leurs fonctions précises, les enfants qui travaillent dans le secteur de l’élevage courent le risque de voir leur développement physique, mental, moral et social perturbé. Le fait de travailler en contact direct avec le bétail augmente le risque de contracter des maladies, de se faire mal avec les outils ou d’être mordu par un animal.

    Autres risques encourus : les problèmes de santé causés par de longues heures de travail dans des conditions météorologiques extrêmes ; les problèmes d’assainissement et d’hygiène ; les blessures causées par des produits chimiques et, dans certains cas, le stress psychologique résultant de la peur de la punition, de la crainte des voleurs de bétail ou du sentiment de responsabilité pour le capital familial.

    #éducation

  • Un accord international pour encadrer la course à la terre
    http://farmlandgrab.org/post/view/20483

    C’est un signal fort », se félicitait, en fin de semaine dernière, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Les cent vingt-quatre pays membres du Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA), instance hébergée par la FAO, ont adopté, vendredi à Rome, le premier accord international destiné à encadrer l’achat et la location de terres à grande échelle. « Après deux ans de consultations et une année de négociations, rythmées par la réticence initiale du groupe africain - l’Union africaine avait déjà son propre texte -, l’extrême sensibilité des pays d’Amérique latine - où la question foncière est souvent un enjeu électoral -et la discrétion de la Chine [premier acquéreur de terres, NDLR], on a enfin abouti », se réjouissait un négociateur.

    Les directives sont toutefois « volontaires », les Etats ne sont donc pas contraints de les respecter. « La Chine, les pays du Moyen et du Proche-Orient peuvent considérer qu’ils ne sont pas concernés par cet accord international non contraignant, juge un proche des négociations. C’est d’ailleurs pour cela qu’on a pu obtenir leur aval. Le texte est pourtant une arme aux mains des défenseurs des droits. Un juge pourra par exemple s’en prévaloir dans un procès portant sur des questions foncières. »

    La FAO encadre l’achat de terres dans les pays pauvres
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/05/11/la-fao-encadre-l-achat-de-terres-dans-les-pays-pauvres_1699864_3244.html

    Le comité de sécurité alimentaire mondiale de la #FAO a adopté vendredi 11 mai un document visant à encadrer l’achat de terres à travers le monde. C’est une première, saluée par les ONG, qui regrettent toutefois que ces mesures ne soient pas contraignantes et que le texte occulte les ressources en eau.

    Adoption des directives mondiales sur les régimes fonciers
    http://www.fao.org/news/story/fr/item/142613/icode

    #terres #droit_foncier #agriculture

  • La #corruption sape l’accès à la terre et le développement
    http://www.fao.org/news/story/fr/item/116484/icode

    « Les terres subissent désormais des pressions sans précédent du fait de la mise sous culture de nouvelles zones et de l’expansion des centres urbains quand elles ne sont pas purement et simplement délaissées en raison de leur dégradation, du changement climatique ou des conflits », selon un rapport préparé conjointement par la FAO et l’organisation de surveillance de la corruption mondiale, Transparency International (TI).

    #terres

  • Appauvrissement et dégradation des terres et des eaux : menace grandissante pour la sécurité alimentaire
    http://www.fao.org/news/story/fr/item/95178/icode

    L’Etat des ressources mondiales en terres et en eau pour l’alimentation et l’agriculture (SOLAW) fait remarquer que si les 50 dernières années ont vu un accroissement important de la production vivrière, « trop souvent, les réalisations se sont accompagnées de pratiques de gestion qui ont dégradé les systèmes d’exploitation de la terre et de l’eau dont dépend la production vivrière ».

    Aujourd’hui, un certain nombre de ces systèmes « sont confrontés au risque d’un effritement progressif de leur capacité productive face à une pression démographique excessive associée à des pratiques agricoles non durables », affirme le rapport.

    Aucune région n’est à l’abri : les systèmes à risque se trouvent partout dans le monde, depuis les hauts plateaux des Andes jusqu’aux steppes d’Asie centrale, du bassin hydrographique Murray-Darling en Australie au centre des Etats-Unis.

    Le dernier rapport de la FAO vient de sortir, il est encore tout chaud

    #agriculture