Attribuer, s’approprier et construire l’espace urbain colonial. Le #cadastre comme source d’information
En présentant le cas d’étude de #Port-Saïd, Claudine Piaton a démontré la richesse des fiches cadastrales dont l’exploitation du contenu permet une analyse précise de la corrélation entre la société urbaine cosmopolite et les styles architecturaux existants dans la ville.1 Dans notre recherche sur la ville de #Lubumbashi (l’ancienne #Élisabethville), deuxième centre urbain de la République démocratique du Congo, nous nous sommes concentrés sur la propriété foncière des membres des communautés non belges présentes dans la ville durant l’époque coloniale afin d’étudier sa géographie sociale, en utilisant le fonds cadastral. Nous avons créé une cartographie détaillée de la distribution des communautés dans l’espace qui, en confrontation avec les rapports officiels de l’époque, la littérature existante et l’histoire orale, nous a permis de mettre en question et de nuancer l’image d’une ville coloniale binaire.2
#urban_matter #colonialisme #urbanisme #RDC #République_démocratique_du_Congo #aménagement_du_territoire
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