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  • Sur les #champs des #gilets | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/samizdat/blog/261118/sur-les-champs-des-gilets

    Le #mouvement des gilets jaunes divise au sein des forces progressistes et révolutionnaires. La journée du 17 novembre aura conforté celles et ceux qui y voient un mouvement régressif et quasi contre révolutionnaire, avec de multiples actes racistes, sexistes et homophobes.

    Elle aura aussi conforté celles et ceux qui, au sein de la #gauche radicale, y voit une chance de convaincre de nouvelles personnes de la nécessité de mettre nos forces en commun pour renverser un pouvoir qui ne sert que ses intérêts et celui des plus riches.

    Face à ce constat et cette division des forces anti-racistes et anticapitalistes, je ne voyais qu’une solution pour le rassemblement du 24 novembre : aller sur place pour se faire ma propre opinion et, peut-être, apporter mon soutien au mouvement. Rejoignant un appel et réflexions lancés par certains autonomes (Génération Ingouvernable, Nantes Révoltés, Rouen dans la Rue, Cerveaux Non Disponibles), j’ai donc décidé de rejoindre les gilets jaunes sur les Champs Élysées. Et je ne regrette pas ce choix tant la journée fut riche et constructive pour la suite.

     J’avais donc fait le choix de ne pas écouter la préfecture et d’aller à la Concorde, lieu initial du rassemblement. Très vite, je me suis rendu compte que beaucoup, beaucoup de personnes avaient pris la même décision, malgré l’interdiction.

    Il est totalement impossible de compter le nombre de gilets jaunes présents à Paris ce 24 novembre. Des groupes de plusieurs centaines de personnes se constituaient et déambulaient tout autour des champs, allant jusqu’à Madeleine, Hausman voir même St Lazare. Mais les chiffres de la préfecture (et des médias) ont largement sous estimé la réalité. Par moment, de véritables marées jaunes se constituaient (et pas que sur les champs).

    Si les #CRS bloquaient les principaux axes d’entrée sur les Champs, ils ne pouvaient empêcher les gilets jaunes d’accéder à « la plus belle avenue du monde » par d’autres petites rues. Résultat : malgré les très nombreuses charges, canon à eau et centaine de gaz lacrymo, les Champs sont devenus le terrain d’occupation de milliers de manifestants. Parfois coupés entre eux par des CRS. Au point que par moment, ce sont les CRS qui se retrouvaient « nassés ». Des énormes barricades se montent. Des feus prennent de partout. Tout cela dans une ambiance assez « festive » et « déterminée ».

    Contrairement à ce que certains médias ont affirmé ce samedi, ce rassemblement n’a pas du tout été orchestré ou pris en main par l’extrême droite. Pas plus qu’il n’a été pris en otage par des autonomes / anarchistes.

    Durant toute la journée, j’ai été très attentif à cette menace fasciste. Si je ne peux pas prétendre avoir été partout à tout moment de la journée, je peux tout de même témoigner n’avoir assisté à aucun dérapage raciste/sexiste/homophobe. J’ai bien vu quelques drapeaux français et quelques dizaines de royalistes ou autres militants clairement marqués à droite. Mais ces individus, voire ces petits groupes, n’ont en aucun cas été meneurs du mouvement. Ils étaient présents, très minoritaires.

    Plusieurs Marseillaises ont été chantées, par des milliers de personnes, y compris ceux qui étaient en train de monter les barricades, allumer les feux ou affronter les CRS. Clairement, ces #Marseillaises étaient plus proches de celle entendues cet été pendant la coupe du monde que de celles chantées aux meetings du Front National.

    L’une des choses les plus frappantes aura été la solidarité totale des gilets jaunes entre eux. Solidarité face aux attaques policières. Mais solidarité aussi dans les pratiques de luttes. Si tous n’ont pas monté de barricades ou allumé de feux, personne ne s’y est opposé, bien au contraire. Il est assez étonnant d’avoir passé plus de dix heures dans le quartier des Champs Elysées, sans avoir entendu une seule remarque critiquant les méthodes des gilets jaunes les plus offensifs.

    Ce qui frappe le plus dans cette journée, c’est la force inouïe de ce mouvement. Jamais nous ne pensions qu’il serait possible d’occuper les Champs #Élysées malgré l’interdiction de la préfecture et les CRS présents en masse. Jamais nous ne pensions que des barricades aussi immenses pourraient tenir des heures durant. Rarement nous n’avions senti les forces de l’ordre en telle difficulté. Et tout cela grâce à un mouvement sans aucun organe de direction, totalement décentralisé. Il est vraiment étonnant de voir comment une foule totalement #autonome, sans syndicat, sans parti politique, sans association, a pu triompher dans ses stratégies de contournement, de blocage et d’occupation.

  • L’écrivain Akli Tadjer rencontre les lycéens de Péronne qui refusaient de lire son livre (France Bleue)
    https://www.francebleu.fr/amp/infos/societe/akli-tadjer-rencontre-les-lyceens-de-peronne-qui-refusaient-de-lire-son-l

    En septembre dernier, certains élèves d’un lycée de Péronne dans la Somme, avaient refusé de lire un livre de l’écrivain franco-algérien Akli Tadjer sous des prétextes racistes. L’auteur est venu à leur rencontre ce vendredi 16 novembre pour tenter de comprendre.
    […]
    Même s’il sait que tout ne sera pas réglé après cette rencontre, Akli Tadjer reste optimiste pour ces jeunes. Il regrette néanmoins que cette histoire n’est pas fait d’avantage réagir Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale.

    #éducation #racisme #littérature

  • Ambulanciers en grève : 408 kilomètres de bouchons ce lundi matin en Ile-de-France suite à des opérations escargot
    https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/ile-de-france-grosses-perturbations-sur-l-a4-et-le-peripherique-suite-a-u

    Frankreich erlebt eine landesweite Protestwelle nach Angriff der Macron-Regierung auf das Sytem des Krankentransports. Bisher wurden Patienten die Kosten des Krankentransports von der nationalen Krankenversicherung erstattet, wobei nach einer Verschreibung feste Preise gezahlt wurden. Mit der kürzlich in Kraft getretenen Gesetzesänderung wird der Krankentransport Teil der Gesundheitsleistung, die durch Kliniken erbracht und deren Preis von ihnen mit den Fahrdiensten individuell verhandelt werden.

    Bisher beauftragte der Kranke regelmäßig seinen Lieblingschauffeur und rechnete die Kosten mit der staatlichen Versicherung ab. Jetzt veranstalten die Kliniken Ausschreibungen und lassen die Krankentransporte vom billigsten Anbieter durchführen. Die internationalen Vermittler von Mobilitätsdientleistungen stehen in den Startlöchern für das Rennen um den neu geschaffenen Markt.

    Diese Entwicklung wird zahlreiche kleine Unternehmen in den Ruin und ihre Angestellten in die Arbeitslosigkeit zwingen. Die bereits jetzt niedrigen Löhne werden voraussichtlich brutal mit allen bekannten Tricks unterhab des Mindestlohnniveaus gedrückt. Dies ist der Plan von Präsident Macron und seiner Gesundheitsministerin Agnès Buzyn, die ungeachtet landesweiter Proteste an der sozialschädlichen Umstrukturierung festhalten.

    Lundi 5 novembre 2018 - Les ambulanciers manifestent ce lundi contre la réforme du financement des transports sanitaires et ils ont organisé des opérations escargot ce matin en Ile-de-France. Il y avait 408 kilomètres de bouchons vers 09h00. Les cortèges sont attendus vers 16h00 devant le ministère de la Santé.

    Ambulanciers en grève. Le périphérique parisien bloqué, 14 interpellations
    https://www.ouest-france.fr/ile-de-france/paris-75000/ambulanciers-en-greve-le-peripherique-parisien-bloque-14-interpellation

    Publié le 06/11/2018 - Le périphérique parisien a été de nouveau bloqué ce mardi, au deuxième jour d’une mobilisation d’ambulanciers contre une réforme du financement des transports sanitaires menaçant selon eux les petites et moyennes entreprises.

    Ils sont en colère, certains désespérés - « Nous ne partirons pas ! ». Bloquant encore ce mardi matin le périphérique parisien, les ambulanciers ont entamé ce mardi 6 novembre leur deuxième jour d’action. Ils sont mobilisés contre la réforme du financement des transports sanitaires qui, selon eux, menacent les petites et moyennes entreprises.

    Certains ambulanciers sont restés la nuit et une bonne partie de la matinée sur le périphérique, notamment vers la porte de Bercy, avant l’intervention des CRS.

    Une ambulance mise à la fourrière

    Au total, 14 d’entre eux ont été interpellés pour participation délictueuse à un attroupement, entrave à la circulation et obstacle à l’enlèvement, selon la préfecture de police. Une ambulance a également été enlevée et mise à la fourrière. Le blocage a été levé à 10 h 35.

    Dans la ligne de mire des manifestants, l’article 80 du projet de budget de la sécurité sociale 2017, entré en vigueur le 1er octobre 2018.

    Depuis cette date, la prise en charge des transports des patients revient directement aux hôpitaux et cliniques plutôt qu’à l’Assurance maladie, tout comme le choix des ambulances privées, auparavant réservées aux patients.

    « C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase », a affirmé Olivier Meraud, directeur des ambulances Brie-Comte-Robert, en Seine-et-Marne. Il cite, pêle-mêle « la hausse des prix du gasoil, la tarification des transports qui n’a pas été revalorisée depuis 2013, les normes ».

    Un mouvement parti du terrain
    Le mouvement, auquel ne participaient pas les principales fédérations du secteur, est parti de coordinations de terrain, mené par l’Association pour la défense du transport sanitaire (ADTS), créé il y a un mois. « Les syndicats ne nous représentent pas », selon Olivier Meraud, qui a participé au mouvement lundi, « car légal et déposé en préfecture », mais n’est pas resté jusqu’à mardi matin.

    Sinan Cakir, gérant des ambulances du Châtelet (Seine-et-Marne), a continué la mobilisation et compte poursuivre « jusqu’à ce que l’on soit reçu par la ministre ». « L’article 80, c’est la mort des petites structures, qui ne peuvent concurrencer les grosses sur les appels d’offres des hôpitaux », justifie-t-il.

    De source aéroportuaire, une quinzaine d’ambulanciers bloquaient en milieu de journée les routes menant aux terminaux de Roissy, rendant la circulation « difficile » près du Terminal 1.

    La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a rejeté les inquiétudes exprimées par les ambulanciers lundi soir, disant avoir été « très attentive à ne pas favoriser l’uberisation » du secteur. « Les dépenses de transport ont considérablement augmenté d’année en année », a par ailleurs rappelé la ministre, qui veut inciter les hôpitaux à « rationaliser les transports ».

    Des ambulanciers en colère ont paralysé les routes de l’Aveyron - 09/11/2018 - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/article/2018/11/09/2903382-operation-escargot-cours-ambulanciers-a75-aveyron.html

    Publié le 09/11/2018 - La «  loi 80  » a du mal à passer chez les ambulanciers aveyronnais et lozériens, qui ont tour à tour perturbé la circulation, organisé un barrage filtrant et investi la ville de Rodez pour exprimer leur colère. Plus de 150 véhicules étaient présents lors du mouvement.

    Les transporteurs sanitaires se mobilisent contre l’article 80 du financement de la Sécurité sociale de 2017. Ce texte, entré en vigueur au 1er octobre, modifie le financement des ambulanciers : c’est désormais aux hôpitaux et aux cliniques de payer les transporteurs, et non plus à la Caisse primaire d’assurance maladie elle-même. Un changement qui inquiète les ambulanciers à plus d’un titre.

    Prix cassés, uberisation, non-respect du choix du patient

    Désormais, l’Etat sera chargé de donner une enveloppe aux établissements de santé qui servira à payer les ambulanciers. "Notre crainte c’est que les hôpitaux et les cliniques tirent les prix vers le bas, car ils sont déjà étranglés par leur budget", explique Jean-Marc Ginesty, gérant d’une entreprise d’une vingtaine de salariés. Qui dit établissement public, dit également appel d’offres. Pour être concurrentiel par rapport aux autres entreprises, il faut être en mesure de proposer des remises. Impossible pour les petites structures de s’aligner. "Au final, ça peut avoir un impact sur l’emploi", redoute Jean-Marc Ginesty. 

    Il craint même une "uberisation" des ambulances : "certaines sociétés attendent que les transports se libéralisent pour pouvoir proposer leurs services et casser les prix". "Cela risque de faire travailler des personnes non formées au métier d’ambulancier", estime Hervé Guilhot, gérant de la société Ambulances Arnal à Millau.

    Autre motif de contestation : "le non-respect du choix du patient pour les transports" pour les trajets entre hôpitaux et les consultations externes, affirme Hervé Guilhot. Avant, quand le patient choisissait, on créait des liens avec lui. Désormais, il n’aura plus le choix de son transporteur, c’est l’hôpital qui choisira pour lui", regrette Hervé Guilhot. "Dans ce travail, le contact humain est très important, le client nous donne sa confiance", confirme Jean-Marc Ginesty.

    Circulation perturbée

    Après avoir exprimé leur mécontentement en gênant la circulation aux abords de Rodez et Millau tôt ce matin, ces derniers, rejoints par leurs homologues lozériens, ont choisi d’employer la manière forte, en réalisant dans la foulée une nouvelle opération escargot sur la RN88 et suivi d’un barrage sur l’A75 obligeant les automobilistes à faire un détour par l’aire de l’Aveyron.

    Le barrage en question a été levé vers 16 heures et une opération escargot entre Sévérac et la Lozère a pris le relais. Une nouvelle action s’est ensuite mise en place à Rodez où une dizaine de manifestants a été reçue en préfecture.

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    #disruption #Frankreich #Gesundheit #Personentransport #Krankenversicherung

  • A Pontarlier, des collégiens font inscrire le nom d’une femme morte pour la France sur le monument de la Grande Guerre
    https://www.francebleu.fr/infos/education/pontarlier-des-collegiens-font-inscrire-le-nom-d-une-femme-morte-pour-la-

    Les élèves ont fait cette découverte de manière tout à fait fortuite, en consultant des registres ouverts au public. « La chose était connue depuis 1919 » souligne Anne Giacoma, une des enseignantes du collège qui a encadré ce projet. « Si elle n’avait pas été une femme, voilà longtemps que son nom aurait été écrit sur le monument aux morts » continue la professeure d’histoire-géographie.

  • 1914-1918 - une étude inédite sur les prostituées dans le Finistère
    https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/1914-1918-une-etude-inedite-sur-les-prostituees-dans-le-finistere-1541685

    Au moins, 130 000 poilus bretons sont morts au front pendant la Première guerre mondiale. Les ouvrages sur le sujet foisonnent. En revanche, peu de choses ont été écrites sur les femmes en Bretagne pendant la Grande guerre. Certaines étaient munitionnettes dans les usines d’armement, notamment à Brest. D’autres ont repris vaille que vaille les commerces ou les lopins de terre cultivés par leurs maris partis au front. D’autres encore se sont prostituées. Ces dernières font l’objet d’une étude inédite menée par Apolline Arnal, étudiante en master 2 d’Histoire Contemporaine. Elle est publiée dans « 1914-1918, le Finistère dans la grande guerre » éditée par la société d’archéologie du Finistère.

  • Une mortalité anormale des merles noirs à cause d’un virus dans la Sarthe
    https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/une-mortalite-anormale-des-merles-noirs-a-cause-d-un-virus-dans-la-sarthe

    Je faisais remarquer à des ami·es il y a quelques semaines qu’on ne voyait plus de merles et merlettes dans les jardins. L’un m’a appris qu’un virus les avait décimés.

    Les amoureux de la nature l’auront sans doute remarqué depuis quelques mois : les #merles sont de moins en moins nombreux en Sarthe. On les entend moins. Et pour cause, ils sont vivement attaqués par le #virus #Usutu, transmis par un moustique originaire d’Afrique du Sud. Yves, qui vit au Mans, s’est rendu compte qu’il n’avait plus de merles dans son jardin depuis la mi-août. « La merlette venait là et nourrissait les oisillons. Quand la chienne sort, normalement les merles volent. Et c’est là que j’ai compris qu’il manquait quelque chose dans le jardin. C’est inhabituel, il se passe quelque chose d’anormal. Et puis depuis, ils ont complètement disparu », témoigne ce Manceau.

  • « C’est la première fois qu’on voit ça » : en Alsace, les viticulteurs en manque de main-d’œuvre, Jérémie Lamothe
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/08/18/c-est-la-premiere-fois-qu-on-voit-ca-en-alsace-les-viticulteurs-en-manque-de

    « C’est la première fois qu’on voit ça » : en Alsace, les viticulteurs en manque de main-d’œuvre
    Alors que le début des vendanges approche dans le Haut-Rhin, les viticulteurs peinent à constituer leur équipe de récolteurs pour les prochaines semaines.

    A l’approche des vendanges, Jean-Luc Galliath, crâne dégarni et lunettes sur le nez, l’avoue : il commence à « stresser ». A la tête d’une propriété viticole de 10 ha dans le village de Bergholtz (Haut-Rhin) depuis 1984, il n’en est pourtant pas à ses premières récoltes. Mais celles de 2018, dont la date de départ sera décidée lundi 20 août par l’assemblée générale de l’Association des viticulteurs d’Alsace (AVA), l’inquiètent particulièrement. Et pour cause : son équipe de vendangeurs n’est toujours pas constituée.

    Des récoltes précoces en pleine période de vacances, pour un emploi saisonnier moins lucratif qu’auparavant… Pour nombre de viticulteurs dans la plupart des régions françaises, la difficulté à recruter de la main-d’œuvre est particulièrement forte. « J’ai besoin de quatorze personnes pour le premier jour, mais il m’en manque encore deux, explique M. Galliath, 58 ans, qui préside la sous-région de Guebwiller pour l’AVA. En tout, pour les six semaines de vendanges, il me faut vingt-cinq à trente personnes. »

    Il a pourtant rappelé ses anciens vendangeurs, mis des petites annonces dans les commerces locaux ou encore fait appel à Pôle emploi. A ses côtés, son épouse, Anny, acquiesce : « C’est la première fois qu’on voit ça… » D’habitude, le couple avait tellement de volontaires qu’il pouvait constituer une liste d’attente en cas de désistement de dernière minute. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, même sur la célèbre route des vins d’Alsace.

    « Avant, les vendangeurs venaient spontanément »

    Le phénomène, qui s’amplifie, n’est pas nouveau. Pour venir en aide aux agriculteurs, Pôle emploi a mis en place, depuis 1995, Alsace vendanges, une cellule spéciale qui met en relation viticulteurs et vendangeurs potentiels. Plus de deux cents vignerons y ont fait appel cette année, un chiffre en hausse par rapport à 2017.

    « En 2017, on s’était déjà retrouvé coincé par la précocité des vendanges, explique le pilote de cette cellule installée à Colmar, Grégory Weitz. Cette année, on a commencé plus tôt et on a expliqué aux viticulteurs, dès juin, qu’ils devaient nous envoyer leurs besoins avant de partir en vacances. » Résultat, « on a 1 900 postes à pourvoir, contre 1 000 l’année dernière ». Un signe que pour ces employeurs, le recrutement est de plus en plus difficile.

    « Avant, le recrutement se faisait naturellement, explique M. Weitz, les vendangeurs venaient spontanément. Mais maintenant c’est fini, les viticulteurs doivent prendre le temps de chercher des personnes. » Etudiants, salariés à la recherche d’un complément de revenu, chômeurs, retraités… le profil des vendangeurs, qui en général habitent la région, reste varié. Mais M. Weitz tente de mobiliser les plus jeunes, les vendanges commençant avant la rentrée universitaire :

    « Les viticulteurs ont souvent des vendangeurs fidèles, mais vieillissants. Or à 65 ans ou 70 ans, ça devient compliqué physiquement. On a donc renforcé notre communication auprès des étudiants via le centre régional des œuvres universitaires et scolaires [CROUS], les réseaux sociaux ou les médias locaux. »
    D’ailleurs M. Galliath a vu de nombreux étudiants affluer en fin de semaine pour candidater et peut donc espérer trouver son équipe à temps.

    « Mais qui va vouloir venir ? »

    Certains viticulteurs parviennent tout de même à constituer leur équipe. C’est le cas d’Eric Debenath, 39 ans, installé à Soultzmatt (Haut-Rhin). Il n’a pas eu trop de mal à recruter une vingtaine de personnes en quelques jours parmi son noyau dur d’habitués. Mais autour de lui, il constate que ses collègues ont de plus en plus de mal à trouver des volontaires. Lui-même ressent chaque année une grosse pression à l’arrivée des vendanges :

    « On se demande toujours : “Mais qui va vouloir venir ?” Il m’arrive de me réveiller en pleine nuit et de me poser plein de questions. »

    Parmi les facteurs qui expliquent cette pénurie de main-d’œuvre, Jean-Luc Galliath regrette notamment la suppression de l’exonération des cotisations salariales sur les « contrats vendanges », décidée en 2014, et qui a rendu moins attractif l’emploi saisonnier dans les vignes. « Cela représente environ 40 à 50 euros par semaine en moins, donc environ 200 euros sur un mois de vendanges », a expliqué Bernard Farges, président de la Confédération nationale des producteurs de vins à appellations d’origine contrôlée. Une somme significative pour des vendangeurs payés au smic horaire, soit 9,88 euros brut.

    « Je n’ai pas compris cette mesure, regrette, amer, M. Galliath. Les revenus ont baissé sur les fiches de paye, les vendangeurs l’ont vu. On tente de compenser en augmentant un peu le salaire mais ça alourdit le coût de la main-d’œuvre. »

    Incertitude et précarité

    Pour attirer de nouveaux volontaires et leur éviter de perdre du pouvoir d’achat, le conseil départemental du Haut-Rhin a décidé, cette année, de donner un coup de pouce aux bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) qui participent aux récoltes, en leur permettant de conserver leur allocation, contrairement aux années précédentes. « C’est un gros effort fait par le département, salue M. Debenath. On est devant une telle pénurie de main-d’œuvre que c’était obligatoire… »

    D’autant qu’en Alsace, les vendanges sont saccadées. Il peut y avoir plusieurs jours sans travail entre le début des récoltes pour les crémants et celles des vins tranquilles. Tout se fait au jour le jour. Une incertitude et une précarité qui compliquent le recrutement, les vendangeurs devant être particulièrement flexibles.

    La précocité des vendanges, causée par le réchauffement climatique, explique aussi cette pénurie. « Il y a dix ou quinze ans, les vendanges débutaient à la mi-septembre. Et quand j’ai commencé, au début des années 1980, on débutait en octobre et ça se terminait après la Toussaint, se souvient M. Galliath. C’était plus facile pour trouver des vendangeurs. Là, beaucoup sont encore en vacances et n’ont pas en tête que les récoltes vont commencer. »

    Le viticulteur de Bergholtz redoute que ces difficultés poussent les agriculteurs à utiliser davantage les machines à vendanger, alors que les récoltes se font encore majoritairement manuellement dans le département. « J’ai peur que certains se disent “il faut passer à la mécanisation”. Mais il ne faut pas tout industrialiser, au risque de perdre nos convictions et la bonne image qu’on a. »

    #travail_saisonnier #smic_horaire #pénurie_de_main_d'oeuvre

  • Pays Basque : une soixantaine de migrants bloqués à #Irun

    En provenance d’Afrique de l’Ouest, ces migrants sont refoulés par la #police française à #Hendaye. Les services sociaux sont débordés. Les associations viennent à la rescousse.

    De plus en plus de migrants se retrouvent bloqués à Irun et #Saint-Sébastien. Depuis deux mois, la Croix rouge espagnole a fait venir au Pays Basque Sud 2.000 des migrants ayant accosté en Andalousie. Des migrants refoulés à la frontière par la police française. Résultat : dans la province du #Gipuzkoa, services d’accueil sont débordés.

    Irun n’est pas devenu un nouveau Vintimille, mais les scènes sont inhabituelles. Depuis quinze jours, ils sont désormais une soixantaine de migrants à errer dans les rues d’Irun. Des jeunes hommes en provenance d’Afrique de l’Ouest en majorité (Cameroun, Guinée-Konakry, Burkina Faso, Côte d’Ivoire...). Certains dorment dans la rue, à la gare de la RENFE ou au Ficoba, près de la frontière.

    La municipalité a bien ouvert un centre d’hébergement de 28 places, habituellement destiné aux personnes souffrant du froid l’hiver. Il est plein. Ce sont les associations qui ont lancé l’alerte ces dernières semaines.

    Contrôles renforcés à la frontière

    Pour Jon de l’association SOS Racisme à Irun la situation est provoqué par un renforcement récent des contrôles de la police. La préfecture des Pyrénées Atlantiques dément toute chasse aux sans-papiers, les contrôles étant les mêmes depuis les attentats de 2015. En revanche.... l’Etat suit de près un possible transfert des flux migratoires, de l’Italie désormais plus fermée vers l’Espagne.


    https://www.francebleu.fr/infos/international/pays-basque-une-soixantaine-de-migrants-bloques-a-irun-1533712255

    #refoulement #France #push-back #Espagne #frontières #migrations #asile #réfugiés

    • Francia usa una medida antiterrorista para devolver migrantes a España

      Una parte de las devoluciones se hace de forma oficial, pero otra sin avisar a las autoridades españolas y en menos de 20 minutos.

      La gendarmería francesa está intensificando este verano sus controles en los pasos fronterizos con el País Vasco y el aumento de la presencia de patrullas ha cuadruplicado desde principios de año las cifras de migrantes, sobre todo subsaharianos, devueltos en tiempo récord a territorio español. Una parte de las devoluciones se hace de forma oficial y amparadas legalmente, al menos en el papel, en un acuerdo bilateral de readmisión, pero otra de manera extraoficial, en ocasiones en menos de 20 minutos y sin siquiera avisar a las autoridades españolas.

      La fórmula francesa, justificada en el restablecimiento de los controles fronterizos vigente desde finales de 2015 tras el atentado en el teatro Bataclán, resulta un quebradero de cabeza a este lado de la frontera. La policía no tiene control de las expulsiones y las instituciones que amparan a los migrantes están desbordadas. Por cada persona devuelta con garantías hay más de diez rechazadas sin ellas. Ya son 3.200 subsaharianos que se han quedado atrapadosen Euskadi en su viaje hacia Europa y que han tenido que ser atendidos por entidades humanitarias, según el Gobierno vasco. Las readmisiones oficiales contempladas en un acuerdo entre Francia y España, de 2002, han sido apenas 411 desde enero. Del resto no hay registro oficial. “Es completamente ilegal, además de un abuso. Ya existe un protocolo para readmitirles más o menos garantista, pero este procedimiento incumple todas garantías”, critica un agente de la Brigada de Extranjería. Al Ministerio del Interior le consta el problema y la Comisaría General de Extranjería ya busca una solución con sus homólogos franceses, según una portavoz.

      Los datos de devoluciones de años anteriores han puesto de manifiesto la deportación de potenciales refugiados que intentan llegar a países como Alemania o Reino Unido a través de la frontera sur. En 2014 y 2015, por ejemplo, España aceptó 407 sirios expulsados por Francia. “Uno de los fundamentos para una buena defensa es saber en qué procedimiento se encuentra la persona. Si no hay procedimiento no hay garantías. A los que llevan a la comisaría al menos se les da asistencia, a los otros los dejan en la calle”, denuncia el profesor de la Universidad del País Vasco, Iker Barbero.

      La policía francesa se ampara en el restablecimiento de los controles fronterizos, vigente desde finales de 2015, para devolver a España a los migrantes, sin pasar por las autoridades españolas, a migrantes interceptados en los puntos de paso entre ambos países. Tras los atentados de noviembre de aquel año, el Francia recurrió al artículo 2.2 del Convenio de Schengen, que permite estos controles entre las fronteras entre Estados de la Unión Europea, “cuando el orden público o la seguridad nacional lo exigen”. Desde entonces ha prolongado varias veces esta medida, en principio, extraordinaria, que deja en suspenso labata apertura de las fronteras interiores de la UE y la libre circulación de personas.

      A efectos prácticos, la policía francesa de fronteras puede verificar si la persona que entra en Francia dispone de los documentos válidos. Si a esta persona le falta algún documento, los agentes pueden impedirle la entrada en Francia. Las autoridades francesas no lo consideran una expulsión ni una devolución, sino una «no-admisión». Una fuente francesa que pidió el anonimato explicó que a estas personas se les suele entregar un papel con los motivos de la «no-admisión», pero no es necesario avisar a las autoridades españolas. Según denuncian, no solo las asociaciones humanitarias españolas, sino también alguna francesa como La Cimade, los gendarmes no discriminan entre adultos y menores, vayan o no acompañados.

      Cuatro horas

      Otra cosa ocurre cuando la persona que entra en Francia ya ha pisado territorio francés. Entonces, según la citada fuente, sí se aplica el acuerdo entre Francia y España. Este acuerdo estipula los procedimientos por los que un migrante de un tercer país puede ser devuelto al país vecino en el plazo de cuatro horas tras su entrada, y obliga a rellenar unos formularios y a avisar a las autoridades vecinas.

      Varias ONG llevan años denunciando la prolongación de los controles fronterizos dentro de la UE. También señalan que la medida se usa para un fin distinto al que estaba previsto. “Mientras que el motivo invocado para poner en práctica este arsenal de controles en las fronteras es la lucha antiterrorista, está claro que el objetivo primero es limitar drásticamente la libertad de circulación de las personas migrantes dentro de la UE y en particular las que vienen de Italia, Grecia y España”, se quejaron en noviembre de 2017 tres asociaciones francesas de apoyo al migrante. La nota criticaba que los controles eran discriminatorios, basados en el color de la piel y el aspecto físico. Las tres asociaciones presentaron una demanda ante el Consejo de Estado francés, que validó el sistema actual.


      https://elpais.com/politica/2018/08/31/actualidad/1535739245_344129.html

      #terrorisme #anti-terrorisme

  • Marseille : Des punaises de lit aux urgences de la Timone... « C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase »
    https://www.20minutes.fr/marseille/2318519-20180807-marseille-punaises-lit-urgences-timone-goutte-eau-fait-de

    Les urgences de la Timone sont au bord du burn-out. Les personnels, qui déploraient la semaine dernière le non-remplacement de certaines absences, ont eu la mauvaise surprise ce week-end de découvrir des punaises de lit dans certains des boxes des urgences. « Après le manque de personnel, la surcharge de travail liée à l’été, l’agressivité générale des patients… Les punaises​, c’est un peu la goutte d’eau qui fait déborder le vase », lâche Jean Mouren, délégué Force ouvrière sur le site de la Timone.

    Contacté par 20 Minutes à l’issue d’un CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail exceptionnel) exceptionnel, il estime que les salariés ont été entendus par la direction qui, dit-il, « a pris la mesure de la situation » : « Les procédures ont été mises en place, explique Jean Mouren. Le matériel et les boxes sont traités à la vapeur et les trois chambres encore fermées ont été traitées chimiquement et devraient rapidement rouvrir. » Les boxes aussi ré-ouvrent progressivement.
    Chien renifleur

    Un chien renifleur a été mobilisé et des mesures de prévention ont été mises en place : les sacs des personnes sont désormais isolés, les patients qui portent des couches sont systématiquement contrôlés et le personnel porte désormais des tenues à usage unique.

    Contactée, la direction de l’hôpital est restée injoignable, ce mardi soir.

    • Quebec : Nouvelle infestation de punaises de lits à la Grande Bibliothèque Annabelle Caillou - 11 juillet 2018 - Le Devoir
      https://www.ledevoir.com/culture/532162/des-indesirables-a-banq

      Aux prises avec des épisodes récurrents d’invasion de punaises de lit, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) a cette fois été obligé de fermer plusieurs sections de son établissement face à l’ampleur du problème.

      « C’est la première fois qu’on est obligé de fermer des sections en treize ans de vie. On n’en a pas trouvé partout, mais c’était mieux à titre préventif, pour ne pas mettre les gens à risque », explique la directrice générale de la Grande Bibliothèque,
      Danielle Chagnon.

      Dans les derniers jours, un nombre inhabituel d’insectes ont été retrouvés sur plusieurs fauteuils de l’édifice de la rue Berri à Montréal, « bien plus que lors des derniers épisodes » d’infestation de punaises de lits.

      La direction a fait appel à des firmes de traitement pour se débarrasser de ces petits parasites qui se propagent à grande vitesse dans la métropole. Le protocole habituel, qui consiste à isoler le secteur touché et à faire appel à un exterminateur, n’a cette fois pas été suffisant face à leur grand nombre.

      « On a décidé de retirer tous les fauteuils pour éviter toute possibilité qu’un usager s’y assoie et en transporte ailleurs. On prévoit de les remplacer par des chaises, mais ça peut prendre un peu de temps. »

      Une solution provisoire qui pourrait bien devenir permanente, selon Mme Chagnon. « C’est sûr que des chaises, c’est moins confortable que les fauteuils qu’on avait, mais […] on va évaluer le tout. Considérant la situation à Montréal, peut-être qu’il est temps de revoir notre mobilier. »


      . . . . . . . .
      Disparues dans les années 1950, les punaises de lit ont fait leur grand retour au début des années 2000 dans les grandes villes occidentales, affectant de nombreuses personnes.
      Selon une enquête menée par la Direction de santé publique (DSP) de Montréal, près de 3,5 % des ménages locataires sur l’île avaient déclaré avoir eu des punaises de lit dans l’année 2016-2017. Cela représente près de 18 000 ménages locataires au total, sans prendre en compte les propriétaires et les habitants de HLM. Des chiffres qui restent relativement stables depuis plusieurs années, d’après le Dr David Kaiser de la DSP.

      Et avec autant de ménages infectés dans leur domicile, « il est normal de retrouver des punaises aussi dans des lieux publics comme le métro, les autobus, les écoles et bibliothèques », ajoute le Dr Kaiser.

      Si aucun quartier de la métropole n’est épargné, l’épidémie apparaît toutefois plus importante dans Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, Montréal-Nord, le Sud-Ouest, Ville-Marie ou encore Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension.
      . . . . . . . .

      #punaises_de_lit #infection #mobilier

    • Des punaises de lit dans une clinique à Metz 7 Aout 2018 - L’essentiel
      http://www.lessentiel.lu/fr/news/grande_region/story/Des-punaises-de-lit-dans-une-clinique-a-Metz-30894542

      METZ - Les urgences de la clinique Claude Bernard ont dû être fermées pour désinfection de dimanche à lundi. Elles ont finalement pu rouvrir, lundi soir.

      Plus de 24 heures. C’est le temps qu’il a fallu aux professionnels pour tout désinfecter aux urgences de la clinique Claude Bernard. La faute à un patient qui a malencontreusement apporté des punaises dans le service dans la nuit de vendredi à samedi, raconte Le Républicain Lorrain.

      Pas de blague avec ce genre de bestioles, l’accueil a été immédiatement arrêté. Seules les urgences gynéco-obstétricales ont été maintenues mais dans un endroit à part, loin des zones infectées.

      Les autres patients ont de leur côté été redirigés vers les hôpitaux de Mercy et de Legouest. Tout est finalement rentré dans l’ordre dans la soirée et le service d’urgence fonctionnait normalement ce mardi, a indiqué l’hôpital.

    • Un cinéma ferme à cause de punaises de lit en Moselle AFP - 10 novembre 2017 - Le Parisien
      http://www.leparisien.fr/societe/un-cinema-ferme-a-cause-de-punaises-de-lit-en-moselle-10-11-2017-7385793.

      Les spectateurs se sont plaints ces dernières semaines de vives démangeaisons occasionnées par ces petits insectes.
      Le cinéma Kinepolis de Thionville (Moselle) a été contraint de fermer ses portes ce vendredi, jusqu’à mardi inclus, à cause... de punaises de lit, qui provoquent des démangeaisons chez les spectateurs, a annoncé le multiplexe.

      Des spectateurs du complexe, qui compte dix salles et 2 930 fauteuils, se sont plaints ces dernières semaines de vives démangeaisons occasionnées par ces tout petits insectes qui piquent et sucent le sang de leur hôte.

      Fin octobre, 45 fauteuils avaient été retirés dans deux salles où la présence de punaises de lit avait été attestée, pour subir un traitement par le froid à moins 20 degrés pendant plusieurs jours.

      Thionville : le Kinepolis enfin débarrassé de ses punaises de lit Soizic Bour - France Bleu 14 février 2018
      https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/thionville-le-kinepolis-enfin-debarrasse-de-ses-punaises-de-lit-151862713

      Les punaises de lit, c’est fini ! Le complexe cinématographique Kinepolis de Thionville est enfin débarrassé de ce fléau qui lui empoisonnait la vie depuis septembre dernier. Après de nombreuses fermetures de salles et même du complexe pendant 5 jours, toutes les salles sont rouvertes au public.

  • Allergies : l’ambroisie coûte 40 millions d’euros par an à la Sécurité sociale en Auvergne-Rhône-Alpes
    https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/allergies-l-ambroisie-coute-40-millions-d-euros-par-a-la-securite-sociale

    Les consultations, les traitements, les désensibilisations coûtent chaque année 40 millions d’euros à la Sécurité sociale en région Auvergne-Rhône-Alpes ce qui est extrêmement conséquent.

    Plutôt que d’essayer de lutter contre la plante, ce qui est forcément une perte de temps et d’argent (comme la lutte contre le dérèglement climatique, vous l’aurez compris), on pourrait tenter une solution disruptive... comme par exemple... euh... dérembourser les frais de santé liés aux allergies. Ou éliminer les allergiques. Carrément. Soyons audacieux !

    Ce choix de se concentrer sur les coûts... Ils ne pourraient pas aussi se concentrer sur les coûts des forêts de bouleaux ?... ils sont eux aussi très allergisants. Et tout le reste... qui fait qu’on est de plus en plus allergiques à tout... On pourrait comme cela décider de couper toutes les plantes allergisantes. Ou supprimer les allergiques (déjà dit).

  • Quand le bourreau est une femme, l’histoire de Marguerite Le Paistour | Raconte-moi l’Histoire
    http://www.racontemoilhistoire.com/2018/06/bourreau-histoire-marguerite-paistour

    Avant toute chose, il faut savoir que les femmes, les bourrelles, pouvaient exercer comme torture que la flagellation sur les femmes et que celle-ci a été supprimée en 1601. A savoir aussi, que je n’ai trouvé aucune illustration de bourrelle et que je suis dans l’obligation de mettre des illustrations de bourreau qui n’ont absolument rien à voir avec cet article. Il y a aussi des images qui peuvent heurter votre sensibilité. Si vous êtes sensibles, allez plutôt lire cet article (il est bien, mais il perd les poils).

    #historicisation #femmes #femmes_de_droite #misogynie #transgenre #bourrelle

    • cc @baroug

      https://www.francebleu.fr/emissions/ils-ont-fait-l-histoire/a-lyon-le-bourreau-est-une-femme

      ce roman d’après la vie de Marguerite Le Paistour

      Une jeune femme qui se travestit en homme au milieu du XVIIIème siècle pour devenir soldat puis bourreau, vous trouvez cela trop rocambolesque ? Et bien, détrompez-vous car elle a réellement existé ! En effet, pour son personnage de Julienne, Patrick Pesnot s’est inspiré de la véritable histoire de Marguerite Le Paistour, née en 1720 à Cancale, et dont le récit incroyable a été rapporté par son confesseur, le prêtre Jean-Baptiste Richard. Ainsi Julienne et Marguerite partagent plusieurs traits communs : elles ont toutes deux quitté leur foyer pour le même motif, été commis pour un prêtre, soldat dans l’Armée de Louis XV et bourreau (ou plutôt bourrelle) à Lyon avant de connaître la même fin (mais cela, bien entendu, ne comptez pas sur moi pour vous la dévoiler !).

      Ensuite, l’auteur s’est éloigné de la biographie de Marguerite le Paistour pour s’approprier et construire son propre récit autour de Julienne.
      – il a par exemple fait des références subtiles : le nom de famille de Julienne est Desroches (le nom d’épouse de Marguerite était Roche) ou le nom de son amante prénommée… Marguerite !
      – il a modifié certains évènements : par exemple, Julienne rencontre son maître-bourreau à Marseille alors que Marguerite l’a connu à Strasbourg.
      – ou il en a ajouté d’autres comme l’agression de l’aubergiste, la relation sapphique avec Marguerite à Marseille ou la rencontre étrange avec une secte de convulsionnaires, dans un château situé entre Lyon et Marseille. Et c’est là où le bât blesse pour moi car si ces ajouts mettent en avant un récit picaresque, ils le rendent aussi poussif et remettent en question sa crédibilité. C’est un peu dommage.

      https://labibliothequedaelinel.wordpress.com/2019/01/07/la-rose-et-le-bourreau-de-patrick-pesnot
      –—

      http://histoiresdebourreaux.blogspot.com/2009/05/marguerite-le-paistour-bourreau-de-lyon.html

      Voici deux documents relatifs à Marguerite Le Paistour, la célèbre femme bourreau de Lyon (1). Le premier est un factum conservé à la Bibliothèque Nationale, imprimé en février 1749, c’est-à dire peu de temps après son arrestation. Selon cette lettre, contrairement aux informations de la principale source de cette affaire (1), " Monsieur Henry " n’aurait pas été dénoncé par sa domestique mais arrêté comme receleur d’une bande de voleurs. Elle avait prévu de s’enfuir pour Grenoble le 17 janvier 1749. On y apprend aussi que durant les 27 mois où elle a été en poste à Lyon, elle aurait procédé seulement à trois exécutions. Le second document est une copie intégrale de son acte de mariage que nous avons trouvé dans les registres de la paroisse Sainte-Croix de Lyon.
      Un an après, elle était revenue à Cancale, sa ville natale, où elle mit au monde une fille prénommée Marguerite-Marie-Jacquemine, née le 14 septembre 1750 et baptisée le lendemain. On perd ensuite sa trace….

      « Extrait d’une lettre écrite de Lyon le 20 janvier 1749 au sujet de l’exécuteur de la Haute-Justice de cette ville, lequel a été reconnu pour femme travestie, & arrêté pour cause de vol.
      Monsieur,
      On arrêta le 17, du présent mois, plusieurs voleurs aux environs de cette ville, dont les dépositions ont chargé l’exécuteur de la Haute-Justice, et l’ont déclaré recelleur de leurs vols.
      [On l’arrêta et on trouva chez lui des effets de toute espèce et de grand prix]
      On a reconnu ensuite par la recherche qu’on a faite sur sa personne, que ledit exécuteur étoit une femme travestie en homme, qui depuis un tems considérable exerce les fonctions de cet emploi.
      Elle devait se sauver la nuit du 17 au 18 à Grenoble, ainsi qu’il résulte de ses dépositions. Cette affaire, par sa singularité est aujourd’hui l’objet de toutes les conversations de la province, d’autant plus que la confiance de cette femme étonne tous ceux qui vont la voir en prison. Comme elle a déjà exécuté à mort trois hommes avec beaucoup d’habileté, elle se flatte d’obtenir sa grace par égard pour ses talents sur cet article, non seulement pour elle, mais encore pour une autre créature qui a toujours passée pour sa femme. »

      Acte de mariage de Marguerite Le Paistour :
      « Noël Roche, du lieu de Monthieu, de ce diocèse, fils de deffunts Pierre Roche, habitant de Curys au montdor, et de Benoite Pilliard, son épouse, valet, demeurant à présent depuis un ou deux mois rue Bombardes, époux à venir, d’une part, et Marguerite Julienne Lepaistour fille de deffunts Guillaume Lepaistour et Marguerite Girard, son épouse, habitants de la ville et paroisse de Cancale, diocèse de St Malo, en Bretagne, demeurant environ depuis trois années en cette ville, d’autre part ; tous deux majeurs ainsy qu’il est estably par leurs extraits de baptême en bonne forme, et libres, leurs pères et mères étant décédés conformément aux acte mortuaires produits par l’époux, et aux certifficats qu’en a raporté lépouse du Sr curé de Cancale don elle est originaire, en conséquence du contrat reçu Beraud notaire royal de cette ville en datte du vingt-cinq octobre dernier, après avoir publiés trois fois dans cette église paroissiale sans avoir découvert aucun empechement. Vu la dispense de domicile et l’attestation de liberté des dites parties en datte du vingt-quatre du présent mois de novembre signé Nic. Eppes Cyd. Suffr…. ont reçu la bénediction nuptiale et contracté mariage par paroles de présent en une chapelle dépendante de l’église paroissiale de Ste Croix le vingt-six novembre mil-sept-cent-quarante-neuf par nous custode vicaire général du diocèse soussigné, en présence de Srs Pierre Janpierre, maître chapelier demeurant grande rue de lhopital, Gabriel Bernoud, marchand épicier à la poullaillerie de St Nisier, Gilbert Dumont, maître fabriquant place des cordeliers, Renaud Desnoyers, notaire royal à Charlieu, qui ont signé avec nous et non l’époux et l’épouse pour ne sçavoir de ce enquis.
      Bernoud, Gilbert Dumont, JeanPierre, Morel, Desnoyers, Delaforest custode vicaire gal »

      (1) voir article publié le 10 mai.
      (2) Mémoires historiques sur différents sujets tirés de l’histoire ecclésiastique et de l’histoire profane, par le père Jean-Baptiste Richard, 7 volumes, 1739-1770.

  • Aéroports : des systèmes à reconnaissance faciale installés à Orly et Roissy
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/controles-aux-frontieres-une-quarantaine-de-systemes-a-reconnaissance-fac

    Ce vendredi 22 juin, le système de contrôles automatisés des passeports Parafe sera mis en fonction dans les aéroports d’Ile-de-France, Paris-Charles-de-Gaulle (Roissy) et Orly. Ce vendredi 22 juin, le système de contrôles automatisés des passeports Parafe (Passage Automatisé Rapide Aux Frontières Extérieures Schengen) sera en fonction dans les aéroports d’Ile-de-France, Paris-Charles-de-Gaulle (Roissy) et Orly, comme l’avait annoncé, ce jeudi 14 juin sur franceinfo, Augustin de Romanet, le PDG du (...)

    #Identité #scanner #biométrie #facial #voyageurs #surveillance

    ##Identité ##voyageurs

  • Gérard Collomb défend sa vision du maintien de l’ordre, Julia Pascual, Le Monde
    https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/06/08/gerard-collomb-defend-sa-vision-du-maintien-de-l-ordre_5311692_1653578.html

    Confrontés à de nouvelles formes d’affrontements, policiers et gendarmes tentent d’adapter leur méthode.

    On imagine qu’il y aura eu des nuages épais de gaz lacrymogènes, que les blindés auront fait des embardées et qu’à petites foulées les uniformes, sous les casques et les boucliers, se seront mus comme un seul homme vers l’adversaire… Vendredi 8 juin, au centre d’entraînement de la gendarmerie nationale à Saint-Astier (Dordogne), les démonstrations conjointes des gendarmes mobiles et des CRS devaient donner l’occasion au ministre de l’intérieur de se livrer à un exercice de communication sur l’évolution du maintien de l’ordre, alors que l’opération à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) touche à sa fin et que la mobilisation contre Parcoursup s’essouffle. Deux événements dont la gestion est considérée par Gérard Collomb comme un « modèle pour l’avenir ».

    Un intermède avec ces superbes photos souvenirs de Saint-Astier
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/dordogne-suivez-la-visite-du-ministre-de-l-interieur-gerard-collomb-15284

    Le maintien de l’ordre a, depuis quelques années, opéré sa mue. Bon gré, mal gré, marqué par la mort de Rémi Fraisse en 2014, tué à Sivens (Tarn) par un tir de grenade offensive ; la présence quasi systématique de black blocs depuis la loi travail de 2016, prêts à s’affronter aux forces de l’ordre, ou encore l’observation constante des fonctionnaires sous l’effet des caméras et autres smartphones. Pour M. Collomb, la période que nous vivons correspond à un moment de bascule, une occasion selon lui de « revisiter nos techniques, notre doctrine ». Police et gendarmerie ont d’ores et déjà cherché à s’adapter pour « réduire les tensions, prévenir les incidents », explique-t-on au ministère de l’intérieur. Cette démarche intervient également quelques mois après la parution d’un rapport du Défenseur des droits qui invitait à une gestion plus « pacifiée » du maintien de l’ordre.

    Des manifestations mieux anticipées

    « Hier, le maintien de l’ordre, c’était la réaction à une manifestation, résume le général Thierry Cailloz, sous-directeur de la défense, de l’ordre public et de la protection de la gendarmerie nationale. Aujourd’hui, on est dans une approche globale, on prend du recul pour gagner en anticipation. L’objectif, c’est de participer au processus de désescalade. »

    Cette anticipation se traduit notamment par la recherche d’une meilleure concertation avec des interlocuteurs identifiés, qu’il s’agisse de responsables d’université en amont d’une évacuation ou de syndicats avant un défilé. « A Notre-Dame-des-Landes, le rôle de médiation mené de bout en bout par la préfecture avec les franges institutionnelles des opposants a été important, souligne le colonel Richard Caminade, qui a piloté l’opération à Notre-Dame-des-Landes. Cela permettait de bien informer tous les intervenants et contribuait à faire redescendre la pression et le niveau d’agressivité de l’adversaire. »

    L’anticipation se décline aussi à travers un travail de renseignement. « A Notre-Dame-des-Landes, on s’est énormément investi aux côtés de la gendarmerie pour guider la manœuvre », souligne Hugues Bricq, chef du service central du renseignement territorial. Plus généralement, dit-il, « nous sommes montés en puissance dans l’identification des casseurs. Nous travaillons à la fois pour prévenir les risques et permettre d’orienter les interpellations lorsqu’il y a des troubles ». La présence d’agents des services de renseignement au sein des postes de commandement des opérations a été « généralisée », fait valoir le ministère de l’intérieur.

    Autre ligne directrice : le renforcement des mesures préventives, à l’image des contrôles d’identité et des fouilles de sacs effectués autour du périmètre de la manifestation sur la base de réquisitions judiciaires. « Ça n’est pas nouveau, mais ils ont pris une dimension systématique et plus qualitative, explique le général Cailloz. Ils servent à la fois un objectif de dissuasion et de détection [d’armes par destination]. » Lors de la dernière manifestation à Paris, le 26 mai, une quarantaine de personnes ont ainsi été interpellées à la suite de ces contrôles préliminaires. « A Notre-Dame-des-Landes, ces mesures ont également été mises en œuvre pour éviter les renforcements de la ZAD venus de l’extérieur », ajoute la Place Beauvau.

    La communication comme arme

    La communication fait désormais partie intégrante de la manœuvre [Subito, Monsieur Jourdain a compris qu’il faisait de la prose, ndc]. A l’heure des réseaux sociaux et des chaînes d’information en continu, « il faut que l’on soit en mesure de justifier l’emploi de nos moyens », poursuit le haut gradé. A Notre-Dame-des-Landes, la captation d’images au moyen de caméras, drones ou encore de l’hélicoptère a été « une priorité, de façon à pouvoir réagir aux accusations », rapporte le général Cailloz. Les médias traditionnels ont été alimentés en vidéos retraçant les opérations d’expulsion de la ZAD, comme à Paris, où chaque manifestation donne lieu à un compte rendu en temps réel et en images de la préfecture de police, destinés aux journalistes.

    Lire aussi : Déblayage et nouvelles expulsions dans la « ZAD » de Notre-Dame-des-Landes
    https://lemonde.fr/planete/article/2018/05/17/notre-dame-des-landes-une-nouvelle-phase-d-expulsions-de-la-zad-a-debute_530

    Interpeller les fauteurs de troubles

    Face à la montée en puissance de certains manifestants désireux d’aller à l’affrontement, « notre objectif ne doit pas être d’interpeller pour interpeller », défend Gérard Collomb. Si les interpellations de masse permettent de faire cesser un trouble, elles se traduisent assez faiblement par des sanctions pénales, faute d’éléments probants imputables aux personnes. Le 1er mai à Paris, par exemple, la préfecture de police a interpellé 283 personnes, parmi lesquelles « seulement » 47 ont été déférées devant l’autorité judiciaire. « Nous devons perfectionner nos techniques d’interpellation ciblées des fauteurs de troubles », encourage M. Collomb. La présence d’officiers de police judiciaire aux côtés des forces mobiles pendant les opérations, comme ce fut le cas à Notre-Dame-des-Landes, doit contribuer à atteindre cet objectif, de même que la présence de magistrats du parquet au sein des postes de commandement des opérations. Une réflexion conjointe aux ministères de l’intérieur et de la justice a également été lancée. Place Beauvau, on plaide pour étudier la possibilité d’intervenir en amont des manifestations, « sur la base d’infractions d’associations de malfaiteurs en vue de commettre des violences en réunion ou de participer à un attroupement armé ».

    Lire aussi : Maintien de l’ordre : ce que révèle le 1er-Mai
    https://seenthis.net/messages/691423

    et aussi : #Maintien_de_l’ordre : la stratégie de la désescalade,
    https://seenthis.net/messages/697257

    "intervenir en amont des manifestations, « sur la base d’infractions d’associations de malfaiteurs en vue de commettre " cela veut dire procéder à des perquisitions et arrestations préventives à domicile et dans des locaux politiques, telles qu’elles étaient pratiquées sous un Giscard finissant.
    Hier un manifestant nantais a été arrêté dans le cadre dune instruction, car il aurait tapé sur une marionette de Micron dont l’incendie a depuis servi de prétexte à la "mise en cause" de 3 personnes.

    On a une espèce de feuilleté, utilisation de l’extrême droite et de la police, surveillance "orwelienne", société de surveillance et république bananière, (..., ...,) dont on peut se me demander si il pourrait finir par tourner au flan.
    #gouvernement #police #renseignement #justice

  • Match Ajaccio - Le Havre : la LFP durcit ses sanctions
    https://www.francebleu.fr/sports/football/match-ajaccio-le-havre-la-lfp-durcit-ses-sanctions-1527218129

    La Ligue de football professionnel sévit après les incidents du pré-barrage de Ligue 2 polémique entre l’AC Ajaccio et Le Havre. Le Corse Mathieu Coutadeur écope de sept matches de suspension ferme. L’attaquant havrais Mateta est suspendu une rencontre, contre trois pour le défenseur Denys Bain.

    Twitter
    https://mobile.twitter.com/InsideGones/status/998285303650635777/video/1

    Ambiance ultra raciste à #Ajaccio avec le déplacement du Havre. #Mateta (joueur noir) célèbre son pénalty de façon mesurée, ce qui provoque l’agression de la part des joueurs corses (voir vidéo) avec ce magnifique commentaire du journaliste « Mateta il a pas à faire ça ». Bon ok, alors le gars se fait agresser et c’est à lui qu’on reproche son attitude. Dans le normal quoi ! Et en plus il est suspendu…
    #foot #racisme #sport #journalisme

  • Deux décès en 15 jours en salle d’attente des urgences de Tours
    https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/deux-deces-urgences-1526589674

    Deux personnes âgées, en fin de vie, sont décédées dans la salle d’attente des urgences de Tours à quinze jours d’intervalle. Elles sont restées entre 4 et 6 heures dans la salle d’attente sur des brancards. Le personnel se dit choqué et aurait aimé pouvoir les accompagner dignement.

    #santé #Agnès_Buzyn #austérité #hôpital #mort