/infos

  • En plus d’un projet de loi visant à réformer le système judiciaire, le ministre de la Justice Gérald Darmanin veut réduire l’assurance-chômage. Il assure vouloir la « diviser par deux ».
    https://www.bfmtv.com/politique/diviser-par-deux-gerald-darmanin-veut-reduire-l-assurance-chomage_VN-20250612
    Selon lui, « la plupart des gens ont quand même des propositions [d’emploi] et ils refusent ».


    S’il souhaite mettre les chômeur.euse.s au pain sec, il a aussi un autre projet pour multiplier les places en prison.

    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/prisons-modulaires-brest-et-lorient-parmi-les-17-sites-retenus-pour-1-500

    Le ministre de la Justice, #Gérald_Darmanin, veut construire des places de #prison supplémentaires rapidement via des « prisons modulaires ». 17 premiers sites ont été retenus et annoncés ce lundi, dont Brest et Lorient, avec l’objectif de créer 1 500 places d’ici à 2027.

    https://oip.org/analyse/surpopulation-carcerale-les-personnes-detenues-prennent-la-parole

    De la #surpopulation_carcérale, on connaît les chiffres, chaque mois plus vertigineux. Mais comprend-on vraiment ce que cela signifie d’être entassé·es dans une cellule à deux, trois, quatre ou plus ? Dans ce dossier, une trentaine de personnes détenues le racontent elles-mêmes. Une contribution essentielle au débat public, et un appel à libérer la parole de celles et ceux que l’on enferme.

    dans la tête du gérald c’est plus de place à l’ombre pour les chomeureuses récalcitrant.e.s

  • #Lille : La boutique Louis Vuitton victime d’une attaque à la moto-bélier

    Dans la nuit de ce jeudi 19 juin, la boutique de luxe Louis Vuitton située dans le Vieux Lille a été victime d’une attaque à la moto-bélier. La vitre arrière de la boutique a été visée par quatre individus. Rapidement sur place, la police a interpellé deux des quatre cambrioleurs présumés à l’intérieur, puis les deux suivants présumés dans la rue quelques minutes plus tard.
    . . . . .
    Ce n’est pas le premier cambriolage dont est victime la boutique de luxe située dans le Vieux Lille. Il y a deux ans, le magasin avait été attaqué à deux reprises à la voiture bélier, d’abord au cours du mois de janvier puis au mois de mai de la même année. Après ces casses, de nouveaux plots avaient été installés par la mairie de Lille.

    #luxe #louis_vuitton #ruissellement #fashion #lvmh #bernard_arnault
    Source : https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/la-boutique-louis-vuitton-victime-d-une-attaque-a-la-moto-belier-1810260

  • [Rafle nationale] Plus de 4 000 membres des forces de l’ordre mobilisées mercredi et jeudi pour mener des contrôles dans les gares et les bus à la recherche de « clandestins », annonce Bruno Retailleau
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/06/18/bruno-retailleau-annonce-le-deploiement-de-4-000-membres-des-forces-de-l-ord

    Celui qui est aussi le chef de file des Républicains a vanté dans ce document une « augmentation conséquente d’interceptions d’ESI [étrangers en situation irrégulière] ces dernières semaines (+ 28 %) » et une «  opération nationale de contrôle des flux », menée les 20 et 21 mai, ayant débouché sur plus de 750 interpellations .

    Mercredi, le ministre de l’intérieur a déclaré avoir « réintroduit de façon beaucoup plus serrée qu’avant » le contrôle aux frontières, avec une « force frontière » composée de policiers, de gendarmes, de douaniers et de militaires. « Ce que je veux dire, c’est que les clandestins ne sont pas les bienvenus en France, de la façon la plus ferme et la plus définitive », a-t-il insisté.

    ...

    #étrangers #police #racisme #xénophobie_d'État

    • Racisme : la tolérance des Français « résiste aux discours de haine », selon un rapport
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/06/18/racisme-la-tolerance-des-francais-resiste-aux-discours-de-haine-selon-un-rap

      « La classe politique au pouvoir ne semble pas avoir mesuré l’urgence d’agir et semble même s’être désengagée de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme », écrit Jean-Marie Burguburu, le président de la #CNCDH, en introduction. Pis, « les thèmes et la rhétorique de l’extrême droite ont été largement repris par d’autres formations politiques dans le débat public, alertent les auteurs du rapport. On a ainsi pu voir surgir des termes aussi clivants et discriminants que “décivilisation”, ou “ensauvagement” et exalter la perspective d’une “guerre culturelle” ».

      « L’exemple vient d’en haut »

      « Or, souligne Nonna Mayer, les fluctuations de l’ILT nous enseignent que l’exemple vient d’en haut. » Même s’ils sont en baisse depuis plusieurs décennies, les préjugés perdurent : 35 % des personnes interrogées continuent ainsi de penser que les juifs « ont un rapport particulier à l’argent », 45 % que l’islam menace l’identité de la France, la moitié que les Roms exploitent les enfants et près de 60 % que la plupart des immigrés viennent en France pour profiter de la protection sociale.

      https://archive.ph/NxGHu

      #stéréotypes #racisme_par_le_haut

    • Opération place nette étrangers de Bruno Retailleau : mobilisons-nous !
      https://www.gisti.org/spip.php?article7530

      A la veille de la journée mondiale des réfugié·es et dans un contexte international marqué notamment par les ordres du président Donald Trump de procéder à de véritables rafles de personnes migrantes sur tout le territoire états-unien, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a adressé le 12 juin dernier un ordre national aux préfets pour mettre en œuvre une « opération nationale de contrôle des flux » dans les gares, les trains et les bus, entre le mercredi 18 juin 8h et le jeudi 19 juin 20h, afin de lutter contre « l’immigration irrégulière et clandestine ».

      L’objectif de l’opération en cours, qui donne actuellement lieu au déploiement de 4.000 membres des forces de l’ordre sur tout le territoire national, est de procéder à des interpellations massives de personnes considérées comme « en situation irrégulière » (en ligne de mire : enfermements en CRA, reconduites à la frontière, poursuites judiciaires…).

      Cette opération repose sur la pratique, prévue par le code de procédure pénale, des contrôles d’identité administratifs, censés être aléatoires. Pour rappel, ceux-ci peuvent concerner n’importe quelle personne, quel que soit son comportement : nul besoin d’être soupçonné d’avoir commis une infraction, ce contrôle n’a pas à être justifié procéduralement par les policier·es.

      Pour mener une traque aussi massive dont l’objectif est la « lutte contre l’immigration clandestine », les membres des forces de l’ordre choisiront-ils de façon réellement aléatoire, dans les gares, les trains, les bus, les personnes à contrôler ? Il est fort probable que le choix de la personne contrôlée se fasse sur des critères arbitraires et soi-disant « instinctifs » au premier rang desquels des stéréotypes de race et de classe, la tenue vestimentaire ou l’origine ethnique réelle ou supposée de la personne.

      La pratique des contrôles d’identité aléatoires est, dans les faits, souvent pleinement discriminatoire. Cette opération « place nette » qui ne dit pas son nom constitue un pas de plus, et non des moindres, sur le chemin nauséabond de la banalisation des contrôles aux faciès, voire de leur institutionnalisation assumée.

      Avec ce qui s’apparente ni plus ni moins à des rafles de personnes perçues comme étrangères, la dérive brune s’intensifie dans notre pays, à bas bruit, dans l’indifférence générale.

      Le Syndicat de la magistrature, le Syndicat des avocats de France, le Collectif d’action judiciaire, le Gisti et d’autres organisations qui demandent de longue date la suppression de ces contrôles administratifs, ont introduit un recours devant le Conseil d’État en vue de suspendre cette instruction.

      #contrôles_d'identité_adminstratifs #recours #conseil_d'État #contrôles_aux_faciès_ #fascisation

  • À Rouen, Jeanne attend depuis 21 mois une réponse de la Maison départementale des personnes handicapées à son dossier
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/rouen-jeanne-attend-depuis-21-mois-une-reponse-de-la-maison-departemental

    .... la loi impose de rendre une réponse pour un dossier #MDPH en 4 mois [un délai qui n’est pour ainsi dire jamais respecté]

    [Par le passé, ses parents avaient fait] une demande d’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH), le dossier avait été validé en six mois. En 2023 à 20 ans, Jeanne remplit un dossier pour une allocation adulte handicapé (#AAH), mais la réponse est en attente depuis 21 mois.

    Les dossiers en retard se sont accumulés depuis la cyberattaque contre le département de la Seine-Maritime en octobre 2022, mais aussi à cause du manque de personnel, et en raison d’une augmentation du nombre de premières demandes à étudier . Le département de la Seine-Maritime est passé en « gestion de crise » l’an dernier, cela s’est traduit par une augmentation du nombre de personnels à la MDPH, passant de 80 à 110 personnes. Il y avait 36 000 dossiers en retard il y a un an, 26 000 en mars dernier, 20 000 en ce mois de juin.

    (le graissage est de la rédaction)

    #ceux_qui_ne_sont_rien

  • Pollution de l’air : les fumées des incendies du Canada ont déposé des particules fines - ici
    https://www.francebleu.fr/infos/environnement/pollution-de-l-air-les-fumees-des-incendies-du-canada-ont-depose-des-part

    Un épisode de pollution atmosphérique à l’ozone et aux particules fines (PM10) touche depuis mercredi toute la Haute-Savoie et une partie de la Savoie. Les fumées arrivées en début de semaine des incendies au Canada sont en partie responsables. On vous explique pourquoi.

    Quand le brouillard, conséquence des fumées dégagées par les gigantesques incendies au Canada, a commencé à masquer les sommets alpins lundi de Pentecôte, de l’avis des météorologues, il n’était pas question d’impact sur la pollution atmosphérique, les polluants étant à très haute altitude. Les personnes souffrant de maladies respiratoires ont un peu tiqué, face aux premiers symptômes. Deux jours plus tard, déclenchement d’une vigilance jaune en Pays de Savoie et sur d’autres départements alpins.

    Pourquoi ce revirement ?

    Sur son site, ATMO Auvergne-Rhône-Alpes explique qu’il s’agit d’un “phénomène inédit“ qui nécessite d’ “investiguer plus en profondeur ces prochaines semaines, mais déjà documenté dans d’autres régions du globe“. L’observatoire régional qui surveille la qualité de notre air explique que ces fumées d’incendie transportent des composants gazeux (oxydes d’azote, de carbone,…) qui, sous l’effet de la chaleur et du soleil, auraient favorisé la production d’ozone.

    La suite de ça :
    https://seenthis.net/messages/1120068

    Finalement, on te me dit que oui, c’est vrai, c’était pas seulement à 4 ou 5 kilomètres au dessus de la tête... C’était aussi au niveau du sol... mais qui aurait pu prévoir hein ?

  • [Juin 2025] Féminicide : une femme tuée de 27 coups de couteau, la police interpelle l’ex-conjoint dans l’Aisne
    https://www.courrier-picard.fr/id636590/article/2025-06-06/feminicide-une-femme-tuee-de-27-coups-de-couteau-la-police-interpell

    [Janvier 2025] FÉMINICIDE. Nasrine, 41 ans, égorgée par son mari : 15 coups de couteaux
    https://france3-regions.franceinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/une-femme-retrouvee-egorgee-par-son-mari-15-coups-de-cout

    [Mars 2025] Féminicide dans le Nord : une femme de 29 ans tuée à coups de couteau, son mari en garde à vue
    https://www.tf1info.fr/justice-faits-divers/nord-feminicide-a-bruay-sur-l-escaut-une-femme-de-29-ans-tuee-a-coups-de-cou

    [Avril 2025] Oise : Tentative de féminicide : « Le couteau s’est retrouvé dans ma main par magie »
    https://www.lebonhommepicard.fr/oise-tentative-de-feminicide-le-couteau-sest-retrouve-dans-ma-main-

    [Avril 2025] Tentative de féminicide près de Bordeaux : un homme assène plusieurs coups de couteau à sa compagne et se tue
    https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/pessac_33318/tentative-de-feminicide-pres-de-bordeaux-un-homme-assene-plusieurs-coups-de-cou

    [Janvier 2025] Féminicide à Bordeaux : la cour d’assises de la Gironde juge l’ex-conjoint de Sandra Pla, tuée de 65 coups de couteau
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/feminicide-a-bordeaux-la-cour-d-assises-de-la-gironde-juge-l-ex-conjoint-

    [Octobre 2024] 17 coups de couteau, 9 jours après être sorti de prison : l’auteur d’un féminicide retentissant devant la justice
    https://www.sudouest.fr/justice/17-coups-de-couteau-9-jours-apres-etre-sorti-de-prison-l-auteur-d-un-femini

    [Décembre 2024] Féminicide : un sexagénaire jugé à Rouen pour avoir tué sa compagne de 221 coups de couteau
    https://france3-regions.franceinfo.fr/normandie/seine-maritime/feminicide-un-sexagenaire-juge-a-rouen-pour-avoir-tue-sa-

    [Mars 2025] Une femme d’une trentaine d’années tuée à coups de couteau : le suspect toujours en fuite, il pourrait s’agir d’un féminicide
    https://www.midilibre.fr/2025/03/02/une-femme-dune-trentaine-dannees-tuee-a-coups-de-couteau-le-suspect-toujou

    Et ainsi de suite.

    Mais à ma connaissance, aucun ministre n’a proposé d’interdire la vente de couteaux aux hommes adultes.

  • Météo : pourquoi un voile blanchâtre cache-t-il le bleu du ciel dans les Alpes ?
    https://www.francebleu.fr/infos/meteo/pourquoi-un-voile-blanchatre-cache-le-bleu-du-ciel-dans-les-alpes-3954019

    En fait, « ces poussières blanches proviennent des #incendies du #Canada, qui datent déjà de fin mai » explique Angèle Mésny de Météo France à Chamonix.

    A Lyon aussi, c’est très blanc depuis 48 heures.

  • Un site illégal de dons de gamètes découvert par les enquêteurs lillois, l’administrateur en garde à vue

    Un site illégal de dons de gamètes a été découvert par la section de recherche de Lille de la Gendarmerie nationale. L’homme qui gérait ce site a été interpellé jeudi à Paris. Il mettait en relation des receveuses et des donneurs de sperme, hors de tout cadre légal, revenus à la clé.

    Le site a été découvert il y a quelques semaines, au mois d’avril, par la section de recherche lilloise de la Gendarmerie nationale, et plus précisément par son antenne C3N, spécialisée dans la lutte contre la criminalité numérique.

    Concrètement, ce site internet, utilisé par environ 7000 personnes, mettait en relation des donneurs de gamètes et des femmes qui en recherchent mais sont souvent sans solution, à cause de délais très longs pour obtenir légalement un don de sperme, selon des médecins de la reproduction au fait de ces dérives, interrogés par les enquêteurs.

    Des relations sexuelles déguisées
    Cela fonctionnait comme un site de rencontre ° « mais clandestin » ° nous indique la gendarmerie. Concrètement, il suffisait de créer son profil, avant d’entrer en contact avec un donneur ou une receveuse, de se mettre d’accord sur le prix, et sur la « méthode »... notamment la pénétration, privilégiée par certains donneurs qui cherchaient là des relations sexuelles déguisées. Ce site illégal, a donc aussi permis des abus et fait des victimes, sans oublier les risques sanitaires encourus.

    En plus d’être une démarche totalement illégale, ce cite « exploitait la situation de vulnérabilité de ces receveuses » , selon le communiqué de la Gendarmerie nationale qui indique avoir notamment enquêté sous pseudonyme, et découvert que le gérant du site a lui-même donné illégalement du sperme contre de l’argent « à titre de dédommagement » . Selon la gendarmerie, sa motivation principale, en tout cas affichée, était de « rendre service » à ces femmes dans l’attente.

    La pratique non encadrée du don de gamètes « peut exposer les parties concernées à de multiples dangers (risques sanitaires, de consanguinité, génétique...) et à des comportements abusifs (infractions à caractère sexuel) » , ont encore rappelé les gendarmes.

    Source : https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/un-site-illegal-de-dons-de-gametes-decouvert-par-les-enqueteurs-lillois-l
    #sexualité #sperme #gpa #reproduction #France #criminalité #numérique

  • https://www.francebleu.fr/infos/environnement/pluies-intenses-inondations-secheresses-les-evenements-climatiques-extrem

    Avec le changement climatique, les phénomènes extrêmes vont se multiplier dans les années à venir. Les sécheresses risquent de durer des années, et les épisodes de fortes pluies et d’inondations vont se multiplier. Dans le cadre de la journée « Alerte sur l’eau », ICI vous explique ce qui nous attend.

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/05/28/le-rechauffement-climatique-devrait-depasser-1-5-c-d-ici-a-2029-selon-l-omm_

    L’Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l’Organisation des Nations unies (ONU), a publié un rapport, mercredi 28 mai, qui prédit avec une certitude de 70 %, que le réchauffement moyen de la planète devrait dépasser de plus de 1,5 °C les niveaux préindustriels pour la période 2025-2029.

    https://www.ouest-france.fr/economie/transports/autoroute/a69-apres-une-decision-du-tribunal-le-chantier-de-lautoroute-toulouse-c

    La cour administrative de Toulouse a autorisé mercredi 28 mai la reprise du chantier de l’A69, qui doit relier Toulouse à Castres. Le projet est pourtant loin d’être terminé, une décision définitive en appel étant attendue en 2026.

    Le dérèglement climatique n’a qu’à « bien se tenir » (parce que la Science c’est le MAL).

    • La newsletter de @terrestres reçue aujourd’hui :

      La newsletter des écologies radicales

      29 mai 2025 - n°28
      L’édito de la rédaction

      Bonjour à tou·tes,

      Hier, on pensait encore pouvoir profiter de cette édition pour vous inviter tranquillement à nos soirées du mois de juin à l’Académie du Climat, à Paris 🥳 — avec Anna Tsing le 13 juin et avec Pierre Dardot et Christian Laval le 18 juin — en vous expliquant en détail pourquoi ça va être super !

      Tant pis, on vous enverra un mail spécial la semaine prochaine pour vous en dire plus...

      Mais là, il nous est impossible de retenir notre tristesse et notre colère 😤 et de ne rien dire de la décision hallucinante que vient de rendre la cour administrative d’appel de Toulouse en ordonnant un sursis à exécution du jugement du tribunal administratif et donc la reprise du chantier de l’A69.

      Comme le soulignent déjà de nombreu·ses juristes, comme Marine Yzquierdo ou Dorian Guinard, la décision est d’abord stupéfiante par sa motivation lapidaire, qui contraste avec l’exception juridique que constitue la suspension de l’exécution d’un jugement.

      Cette motivation, qui va permettre aux bulldozers de reprendre la destruction de terres vivrières et de milieux vivants, tient — vraiment 😵 — en deux phrases.

      Une phrase pour affirmer péremptoirement qu’on peut considérer que ce projet serait, « par sa nature », porteur d’une raison impérative d’intérêt public majeur. Alors que les requérant·es se fondaient sur des arguments et des preuves, retenus par la juridiction de première instance pour motiver sa décision d’annulation de l’autorisation environnementale du chantier, voilà un tribunal qui répond en réinventant la primauté du droit naturel, version aménagiste.

      Une autre phrase pour balayer tous les autres arguments initialement retenus par le tribunal administratif au motif qu’ils ne seraient finalement « pas sérieux » et... c’est tout. Quel mépris ! Une phrase pour répondre aux cinq pages de motifs minutieusement rédigés par leurs collègues magistrat·es, au moment de suspendre le chantier le 27 février dernier. Une phrase face aux 150 pages d’arguments rassemblés par les avocat·es des associations réquérantes !

      Une chose vaguement rassurante dans tout cela malgré tout : la décision d’aujourd’hui ne laisse en rien présager du jugement sur le fond, qui aura lieu dans quelques mois et dont on vous expliquera très bientôt les implications dans un article.

      Mais quand même... Deux phrases !

      Deux phrases qui tracent un abîme entre leur place sur un papier officiel et le vertige dramatique de leurs conséquences sur le terrain.

      Deux phrases qui incarnent presque parfaitement l’arbitraire, ce moment où une institution choisit de déroger à ses propres normes, de tordre tout ce qui devrait fonder sa légitimité.

      Deux phrases qui ne peuvent donc que réveiller le sentiment d’injustice le plus fondamental et le plus rageur.

      Un sentiment qui peut se résumer en une phrase, lui :
      « Notre colère n’a jamais été aussi forte. »

      Alors si vous aussi vous ressentez cette même rage, accompagnée du besoin urgent de ne rien lâcher, on vous encourage à rejoindre les mobilisations des prochains jours partout en France et surtout à converger dans le Tarn du 4 au 6 juillet pour une grande mobilisation contre la reprise du chantier de l’A69.

      No macadam !

      Plus le lien vers l’article de Reporterre :
      https://reporterre.net/A69-relancee-Notre-colere-n-a-jamais-ete-aussi-forte

  • #MortAuTravail #LeTravailTue

    Côte-d’Or : un mur s’effondre sur un chantier à Pommard, trois ouvriers sont tués - ici
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/cote-d-or-un-mur-s-effondre-sur-un-chantier-a-pommard-trois-ouvriers-sont

    Jacques Forey, le maire de Pommard s’est immédiatement rendu sur place. Il précise qu’il a été prévenu à 9 heures du matin. « L’un de mes adjoints était arrivé sur place avant moi et m’a signalé effectivement cet accident qui s’est passé dans un domaine viticole à Pommard. Il est en chantier pour refaire une nouvelle cuverie-hangar avec deux entreprises locales, une entreprise Bernard, et puis une entreprise de terrassement. En tentant de renforcer les fondations du nouveau bâtiment, il y a un mur qui a chuté. C’est un mur de soutènement. Un ancien mur en pierre de soutènement qui a malheureusement enseveli les trois ouvriers qui étaient dessus, employés de l’entreprise Bernard de Savigny-lès-Beaune. Mes deux adjoints ont appelé les autres ouvriers pour essayer de déblayer les cailloux le plus vite possible. Malheureusement, la première personne était déjà décédée. Les deux autres ont essayé de les ranimer. Les pompiers sont arrivés dans la foulée, mais ça s’est avéré impossible », explique le maire de Pommard.

    Le procureur de la République s’est rendu sur place et annonce l’ouverture d’une enquête de flagrance pour homicide involontaire dans le cadre du travail. L’inspection du travail est également saisie. Sur place, les gendarmes de la Brigade de recherches de Beaune, ceux de la Cellule d’identification criminelle de Dijon, la brigade de Beaune et ceux de la Brigade motorisée de Beaune bloquaient mardi un périmètre autour du lieu du drame.

  • Accusations de harcèlement : le maire de Limoges, et deux de ses adjoints, mis en examen - ici
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/accusations-de-harcelement-le-maire-de-limoges-et-deux-de-ses-adjoints-mi

    Le maire de Limoges, Émile Roger Lombertie a été entendu, pour la première fois, ce mercredi matin à Tulle. Sa mise en examen concerne des faits présumés de harcèlement moral sur cinq victimes et des faits présumés de harcèlement sexuel sur une victime par une personne abusant de l’autorité conférée par ses fonctions. Son adjointe, Catherine Mauguien-Sicard, est, elle, mise en examen pour des faits présumés de harcèlement moral sur deux victimes. Le troisième mis en cause, Jean-Marie Lagedamont, l’est, lui, pour des faits présumés de harcèlement moral sur une victime. Les deux adjoints avaient, eux aussi, été entendus ce mercredi à Tulle.

  • Réintroduction de pesticides interdits : plus de 1.000 médecins et scientifiques dénoncent la proposition de loi Duplomb - ici
    https://www.francebleu.fr/infos/environnement/reintroduction-de-pesticides-interdits-plus-de-1-000-medecins-et-scientif

    Dans une lettre ouverte à plusieurs ministres, 1.000 médecins et scientifiques dénoncent lundi la proposition de loi Duplomb, qui prévoit de réintroduire des pesticides interdits, dont des néonicotinoïdes, rapporte France Inter. Ils s’opposent aussi à la création d’un Conseil d’orientation agricole.

    Y-en a marre de la repentance anti-pesticide !

    • À tous les « gauchistes » qui caressent l’espoir d’accéder un jour au pouvoir, je conseille d’intégrer sans attendre le ministère de l’agriculture au ministère de la santé. Ça nous évitera de subir les « lois du plomb ».

  • « Bougnoule », « pas de chez nous » : un agent de la mairie de Saint-Mars-la-Brière dénonce racisme et discrimination
    Julien Jean, Marie-Aimée Copleutre – Publié le jeudi 24 avril 2025 - ici
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/bougnoule-pas-de-chez-nous-un-agent-de-la-mairie-de-saint-mars-la-briere-

    Rachid Basmi, chef d’atelier à la mairie de Saint-Mars-la-Brière depuis 2022, explique être victime de réflexions racistes et de discrimination de la part d’autres agents et élus de la commune. Il est soutenu par la CFDT qui a dénoncé l’affaire lors du conseil municipal ce mercredi 23 avril 2025.

    C’est une information de « ici Maine ». Une affaire de racisme et de discrimination à la mairie de Saint-Mars-la-Brière, dans la Sarthe, a été dévoilée mercredi 23 avril 2025 en conseil municipal. Le sujet n’était pas à l’ordre du jour, mais a été imposé par la CFDT lnterco de la Sarthe. Le syndicat représentant les salariés des collectivités s’est invité au conseil pour dire haut et fort ce que vit silencieusement un agent de la commune.

    Cet agent s’appelle Rachid Basmi. Il a 40 ans, est marié, père de quatre enfants. Il est aussi chef d’atelier depuis février 2022 à la mairie de Saint-Mars-la-Brière où il subit de la part de collègues et d’élus de multiples réflexions racistes et mesures discriminatoires. Contacté par « ici Maine », le maire de Saint-Mars-la-Brière précise qu’il s’exprimera « dans un communiqué après avoir consulté son avocat ». (...)

    #islamophobie

  • Lycée Averroès : une décision judiciaire rétablit le contrat liant l’établissement musulman lillois à l’Etat
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/04/23/lycee-averroes-une-decision-judiciaire-retablit-le-contrat-liant-d-etablisse

    Le tribunal administratif de Lille a décidé, mercredi 23 avril, d’annuler la décision de la préfecture du Nord qui privait le lycée musulman lillois Averroès de contrat d’association liant l’établissement à l’Etat. La préfecture lui reprochait des « manquements graves aux principes fondamentaux de la République », une condition qui n’est « pas remplie » selon le communiqué du tribunal qui a aussi jugé que la procédure suivie était entachée d’irrégularités.

    Le tribunal administratif avait par deux fois, en 2024, confirmé la suspension du contrat en référé, mais la décision rendue mercredi après-midi est la première sur le fond du dossier.

    [...]

    Entendu le 9 avril par la commission d’enquête parlementaire sur le contrôle des établissements scolaires par l’Etat, Georges-François Leclerc, ancien préfet du Nord qui avait décidé de résilier le contrat, a assuré qu’il disposait alors d’éléments « suffisamment tangibles pour considérer que les élèves étaient en danger » au sein d’Averroès. « Des éléments documentaires » et « certains enseignements (…) relevaient clairement du salafo-frérisme », a-t-il assuré, en référence au salafisme, courant fondamentaliste de l’islam, et à l’idéologie politico-religieuse née du mouvement égyptien des Frères musulmans.

    Sa décision, prise le 7 décembre 2023, reposait notamment sur la mention, dans la bibliographie d’un cours d’éthique musulmane, d’un recueil de textes religieux contenant des commentaires prônant la peine de mort en cas d’apostasie ainsi que la ségrégation des sexes. Ce recueil, « on ne l’a jamais eu entre les mains, il n’a jamais été au CDI d’Averroès », souligne auprès de l’Agence France-Presse (AFP) Eric Dufour, directeur du groupe scolaire Averroès, qui compte également un collège hors-contrat.

    L’éducation nationale avait mené plusieurs inspections, sans trouver matière à remettre en cause le contrat d’association.

    Par ailleurs, et sans vouloir faire le pinailleur, il me semble que parler de salafo-frérisme, ça montre juste qu’il agite des chiffons rouges sans se rendre compte que ce sont deux catégories antagonistes.

  • Sanctions contre les bénéficiaires du RSA : « Alors qu’en 1988, le problème public était la grande pauvreté, aujourd’hui le problème public est l’assistance »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/04/23/sanctions-contre-les-beneficiaires-du-rsa-alors-qu-en-1988-le-probleme-publi


    Astrid Panosyan-Bouvet (ministre du travail et de l’emploi), Laurent Marcangeli (ministre de l’action publique, de la fonction publique et de la simplification), Clara Chappaz (ministre déléguée chargée de l’intelligence artificielle et du numérique), Thibaut Guilluy (directeur général de France Travail) et Arthur Mensch (Arthur Mensch, son cofondateur et directeur général de Mistral AI), de gauche à droite, durant une visite dans une agence France Travail à Paris, France Travail le 4 février. LUDOVIC MARIN / AFP

    (...) l’existence même de bénéficiaires de l’assistance publique est perçue comme un problème public.

    Thibaut Guilluy [directeur général de France Travail] dévoile ce ressort lorsqu’il affirme en commission des affaires sociales du Sénat que la #paupérisation c’est d’abord et avant tout parce qu’on est passé de « zéro à 2 millions » de bénéficiaires du #RSA. Le problème apparaît donc avec l’allocation, puisqu’il n’y avait zéro bénéficiaire qu’avant la mise en place du revenu d’assistance, le revenu minimum d’insertion (RMI), en 1989. Autrement dit, alors qu’en 1988, le problème public était la grande pauvreté, aujourd’hui le problème public est l’#assistance. Il faut faire quelque chose ; faute de moyens ne restent plus que les sanctions.

    Guillaume Allègre est économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), auteur de « Comment verser de l’argent aux pauvres ? Dépasser les dilemmes de la justice sociale » (PUF, 2024).

    https://archive.ph/UfsSK

    #guerre_aux_pauvres

    • RSA : « La spirale de la pauvreté est alimentée par une technocratie qui ne cherche que la fraude et pas le non-recours », Guillaume Allègre, Economiste
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/05/rsa-la-spirale-de-la-pauvrete-est-alimentee-par-une-technocratie-qui-ne-cher

      L’économiste Guillaume Allègre propose, dans une tribune au « Monde », de modifier les règles de versement du revenu de solidarité active afin d’éviter les pièges qui aggravent la situation des plus vulnérables.Publié le 05 mars 2024

      Il a été démontré que l’#algorithme de la caisse d’allocations familiales pénalise les plus vulnérables parmi les allocataires d’aides sociales (« Dans la vie de Juliette, mère isolée, précaire et cible de l’algorithme des #CAF », Le Monde du 4 décembre 2023). Mais ce constat ne se limite pas à la question algorithmique.

      Le problème soulevé est plus profond, comme le montre le cas de Juliette, décrit par l’enquête du Monde. #Mère_isolée, allocataire du revenu de solidarité active (RSA), elle doit, après contrôle, rembourser les « revenus d’origine indéterminée », a priori les aides familiales reçues de ses frères et sœurs « pour qu’elle puisse rendre visite à leur père, tombé malade », un virement reçu pour son anniversaire, et les revenus de quelques heures de ménage non déclarées.

      Le RSA est en effet une prestation dite « différentielle » : l’intégralité des revenus doit être déclarée et est alors déduite de la prime versée aux allocataires. Les ressources prises en compte comprennent les revenus d’activité, de remplacement, mais aussi les pensions alimentaires, les prestations sociales et familiales, les héritages et les dons, les gains aux jeux, les loyers d’un logement loué, la valeur locative d’un logement non loué, les revenus des capitaux, et les revenus fictifs des biens non productifs comme les contrats d’assurance-vie, imputés à hauteur de 3 % de leur valeur marchande.

      Remarquons au passage que ces #revenus_fictifs ne rentrent en revanche pas en compte dans l’assiette des revenus au titre de l’impôt sur le revenu ou du plafonnement de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), alors même que ces ménages ont a priori moins de problèmes de liquidité que les allocataires du RSA…

      Première victime

      Le RSA est aussi une prestation dite « subsidiaire » : le demandeur doit faire valoir les droits aux autres prestations sociales et créances alimentaires avant de faire valoir ses droits au RSA. Cela crée des situations impossibles pour les allocataires, même sincères : s’ils reçoivent une aide familiale dans une situation d’urgence, une chaudière qui tombe en panne ou un parent malade, ils doivent déclarer cette aide… qui sera entièrement déduite de l’allocation versée !

      Pas besoin d’intelligence artificielle pour comprendre que, dans ce contexte, il y aura plus de fraudes détectées chez les personnes les plus vulnérables. La situation décrite est celle d’une spirale de la pauvreté alimentée par une technocratie rigoureusement asymétrique, qui ne cherche que la fraude et pas le non-recours.

      De plus, si les revenus d’activité de Juliette avaient été déclarés, elle aurait eu droit à la prime d’activité. Elle est ici pénalisée d’une situation dont elle est la première victime. La prime d’activité permet en effet de cumuler revenus d’activité professionnelle et prestations sociales afin d’inciter les travailleurs aux ressources modestes à reprendre une activité… et à la déclarer. Le cumul de la prime d’activité se limite aux revenus d’activité, hors allocations-chômage − les chômeurs ne sont donc pas considérés comme actifs au titre de cette prime.

      Tous les autres revenus sont déductibles à 100 % du RSA et de la prime d’activité. On vous fait un don 100 euros ? Il est déduit du RSA. Vous avez une chambre à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) que vous voulez louer pendant les Jeux olympiques ? Les revenus sont déduits à 100 % du RSA. Vous avez un logement non loué ? Les revenus fictifs sont (théoriquement) déduits. Vous avez un peu d’épargne dans un contrat d’assurance-vie ? Les revenus fictifs sont déduits. En tant qu’allocataire, vous n’avez que deux ressources disponibles : le RSA et le travail, augmenté de la prime d’activité.

      Peur de se tromper

      Cette situation poserait un moins gros problème si le travail était accessible à tous et si le RSA était d’un montant satisfaisant, permettant des conditions de vie dignes tout en répondant aux impondérables. La rigueur du calcul technocratique du moindre euro fictif pourrait se comprendre si elle était la contrepartie d’une prestation généreuse et que la même rigueur s’imposait aux plus aisés. Mais la prestation est manifestement insuffisante (607 euros par mois aujourd’hui, auxquels peuvent s’ajouter en partie des allocations logement) et son montant décroît régulièrement relativement aux salaires.

      Une solution au problème souligné ici serait d’augmenter la prestation d’assistance. Une autre solution serait de rendre le calcul de la prestation plus bienveillant en mettant en place un abattement sur l’ensemble des petits revenus : par exemple, les 600 premiers euros par trimestre (200 euros par mois) ne seraient pas pris en compte dans le calcul de la prestation, quelle que soit leur origine. Un autre avantage de cette solution est que le demandeur de l’allocation ayant des petits revenus n’aurait pas à détailler leur origine lors de la demande, il cocherait simplement la case « ressources inférieures à 600 euros ».

      Un tel système réduirait la peur de se tromper, la peur des indus à rembourser, et donc le non-recours au droit au RSA. Les premiers revenus d’activité seraient gardés à 100 % par les travailleurs, ce qui répond aussi à la problématique des coûts fixes à la reprise d’emploi. Au-delà de l’abattement, le taux de cumul des revenus d’activité et de la prime d’activité pourrait être abaissé pour garder les gains à la reprise d’emploi à plein temps constants par rapport à la situation actuelle.

      Si l’objectif est que les allocataires des minima sociaux en sortent par le haut, il faut évidemment éviter que les #contrôles ne ciblent les plus vulnérables, mais il faut aussi éviter d’annuler le moindre coup de pouce ou coup de chance.

    • Cher : le nombre d’allocataires du RSA en baisse significative
      https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/cher-le-nombre-d-allocataires-du-rsa-en-baisse-significative-5127832

      Le RSA doit être un dispositif transitoire pour les allocataires, rappelle Bénédicte de Choulot, vice-présidente du conseil départemental du Cher à l’insertion : _" Le mot inemployable, ce n’est pas vraiment un mot qu’on aime au conseil départemental. Certaines personnes, en cours d’accompagnement se révéleront peut-être inemployables parce qu’elles ont des problèmes de santé auxquels on ne peut pas apporter de réponse. Ce qu’on essaie au maximum, c’est d’apporter une solution. Quelqu’un qui doit par exemple être réorienté du RSA vers le handicap doit l’être rapidement pour ne pas rester au RSA. Le RSA est un revenu qui n’est pas pérenne. Il n’a jamais été conçu pour l’être. C’est un minimum qui doit être apporté à une personne dans une période transitoire et c’est à nous d’apporter les meilleures réponses possible et les plus pérennes."_ En cas de non respect des engagements, la personne au RSA pourra se voir suspendre ses indemnités versées par la Caisse d’allocations familiales.

      Les passages graissés par la rédac rappellent l’idéal proclamé de l’instauration du RMI : en sortir. Ça colle pas trop avec un réel fait de jobs précaires qui donnent pas droit au chômage, ou pas longtemps, et avec les pénibles problèmes de « cumul » lorsque les ayants droits relèvent de plusieurs caisses, dont celles de leurs patrons momentanés, de plusieurs « statuts ». Tant pis, on saque.

    • « Il est temps d’arrêter l’assistanat » : Laurent Wauquiez veut limiter l’accès au RSA à deux ans
      https://www.lepoint.fr/politique/il-est-temps-d-arreter-l-assistanat-laurent-wauquiez-veut-limiter-l-acces-au

      « Le vrai social, c’est le travail. » (...) il est impératif que le Premier ministre s’attaque à la question du « gaspillage de l’argent public »[des gueuletons de notables plutôt que des universités !].
      (...) « Aujourd’hui, près de 40 % des bénéficiaires du RSA ont moins de 35 ans. Qui peut croire qu’ils sont tous dans l’impossibilité de travailler ? »
      (...) « on ne peut pas continuer à payer des gens à rester chez eux, alors que nous avons 500 000 emplois vacants dans les services à la personne, l’hôtellerie-restauration, l’aide à domicile… »

      Le député de droite propose aussi d’autres mesures pour accompagner la limite d’accès au RSA à deux ans : « La généralisation de vraies heures de travail en contrepartie » du revenu de solidarité active, et « la fusion de toutes les aides sociales en une seule aide plafonnée à 70 % du smic » [soit 1000 balles, et pas de Mars]. « Aujourd’hui, une personne qui travaille pour 3 000 euros brut, aura 2 200 euros pour faire vivre sa famille ; tandis qu’un couple au RSA avec 3 enfants touchera 2 300 euros », déplore Laurent Wauquiez, affirmant que cela est « injuste ».

      Résumé d’un entretien accordé au Parisien titré Laurent Wauquiez : « Je propose que l’on sorte du RSA à vie », avec manip du montant du RSA (tout en omettant les allocations familiales du foyer qui vit sur le salaire du bread winner). Le RSA pour 5 personnes c’est 1639€ avant retranchement du forfait logement de 12%, soit 1447e.

      Ces privilégiés du RSA sont de dangereux abuseurs qui mettent en cause la cohésion sociale que c’est le travail.

      Mais quand même, avec un poids électoral moins nul que celui du PCF, on s’autorise pas, sur ce thème, à être aussi droitier que Roussel. Surtout après le coup de Saint-Pierre-Et-Miquelon.

      #crevure #assistanat

    • Le décret sur les sanctions aux demandeurs d’emploi, et les sanctions plus spécifiques touchant les allocataires du RSA, est paru : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051672648

      Le CNLE avait prononcé un avis sur le projet de décret : https://solidarites.gouv.fr/avis-du-cnle-sur-le-projet-de-decret-du-regime-renove-des-droits-et

      Un résumé utile sur ce blog : https://dubasque.org/rsa-le-conseil-national-des-politiques-de-lutte-contre-la-pauvrete-et-lexc

      edit La suspension du RSA remet-elle en cause la présomption d’innocence ?
      https://blogs.alternatives-economiques.fr/abherve/2025/05/29/la-suspension-du-rsa-remet-elle-en-cause-la-presompti

      La loi renforçant la lutte contre les fraudes aux aides publiques, adoptée par le Parlement fait l’objet de la part des députés LFI d’un recours devant le Conseil Constitutionnel.

      #contrôle #société_punitive

    • Une traque « quasi industrielle » : comment le Nord est devenu le laboratoire de la chasse aux allocataires du RSA
      https://www.humanite.fr/social-et-economie/loi-plein-emploi/cest-une-machine-a-radier-en-masse-dans-le-nord-la-droite-surfe-sur-la-refo

      Sous la houlette de l’ultralibéral Christian Poiret (divers droite), l’exécutif local a fait du système de #sanctions la pierre angulaire de sa politique en matière d’#insertion. Bien avant de sauter à pieds joints dans le dispositif expérimental, il y a deux ans, l’élu avait un objectif revendiqué : « Plus aucun allocataire du RSA ne doit passer à travers les mailles du filet » car « le département n’est pas une planche à billets ». Et avec une méthode bien huilée : traquer au plus près les #allocataires, tenus de rendre des comptes sur leur emploi du temps quotidien, parfois à plusieurs référents.

      Les « Coachs emploi », agents du contrôle accru des allocataires précaires

      Car, parallèlement aux conseillers de France Travail, ont été institués des « coachs emploi », des agents contractuels de catégorie C déployés au sein de maisons départementales de l’insertion et de l’emploi (MDIE) – imaginées en 2015 par Jean-René Lecerf – et chargés de faire respecter un « contrat d’engagement réciproque ».

      « Nous avons envoyé à ce moment-là un chèque du montant d’un mois de RSA au président du département pour son anniversaire, en lui proposant de vivre avec cette somme pendant un mois », raconte Olivier Treneul, porte-parole de SUD, qui a vécu de l’intérieur ce basculement.

      À son arrivée aux commandes en 2021, Christian Poiret a donné, selon le syndicaliste, une dimension « quasi industrielle » au dispositif de contrôle des allocataires, sous couvert « d’accompagnement renforcé ». Renommant les MDIE en maisons Nord emploi (MNE), il crée plus de 400 postes supplémentaires de coachs emploi et autres chargés d’orientation et de parcours, essentiellement des contrats précaires, qu’il intègre au sein d’une direction générale instaurée de toutes pièces.

      « On finit par en perdre la tête avec tous ces interlocuteurs »

      Ces MNE sont désormais un passage obligé, dès lors qu’une personne fait une demande de RSA auprès de la Caisse d’allocations familiales. Le candidat allocataire doit alors s’attendre à recevoir dans la foulée un courrier généré automatiquement le convoquant à un rendez-vous avec un chargé d’orientation, qui déterminera dans quel type de parcours il s’inscrira, selon son degré d’éloignement de l’emploi.

      « On finit par en perdre la tête avec la multiplication des interlocuteurs. Il y a donc d’un côté le conseiller de France Travail qui m’organise des rendez-vous, de l’autre des coachs emploi des MDIE qui m’appellent pour me demander où j’en suis », raconte Pierre, membre du collectif Rato, qui raille la pseudo- « simplification » des démarches tant vantée par l’exécutif départemental.

      Pour Charles Beauchamp, président du Groupe communiste et républicain (GCR), la majorité de droite « a créé un Pôle emploi bis », en s’appropriant une mission qui n’est pas la sienne, celle d’insérer à tout prix les gens dans l’emploi, avec « ce raisonnement simpliste » : « Il y a énormément d’emplois disponibles et énormément d’allocataires du RSA. Donc : on prend un allocataire et on le met sur la case d’un emploi et tout va bien. Or, on voit bien que ça ne marche pas comme ça. »

      L’exécutif départemental ne manque pourtant pas de mettre en avant des chiffres supposés attester du succès de sa méthode : sur la période 2023-2024, le nombre d’allocataires du RSA aurait diminué de 1,5 %, contre + 0,2 % dans l’Hexagone. « Ce qu’on ne nous dit pas, c’est la part de ces personnes qui ont véritablement trouvé un emploi, et quel type d’emploi, et la part de celles qui ont été rayées du RSA parce qu’elles ne se sont pas rendues à un rendez-vous », pointe Charles Beauchamp.

      sans compter un non recours au droit accru.

      https://archive.ph/822ax

      #coachs_emploi #contrat_d’engagement_réciproque

    • « Ils trichent et, nous, on paie » : quand l’élue de l’Allier Annie Corne ose tout et engage une boîte privée pour fliquer les allocataires du RSA
      https://www.humanite.fr/social-et-economie/pole-emploi/ils-trichent-et-nous-on-paie-quand-lelue-de-lallier-annie-corne-ose-tout-et

      Le conseil départemental de l’Allier a mandaté la société Tessi, un prestataire chargé de traquer les prétendus fraudeurs pour le compte de la collectivité. Coût total de l’opération : 50 000 euros.

      (...)Jugeant inefficaces les dispositifs publics qui coûteraient « 470 euros pour chaque contrôle » tout en ne « rapportant que 50 euros par mois », elle a trouvé la parade : confier au privé la tâche de contrôler les allocataires.

      La société Tessi serait d’ores et déjà à pied d’œuvre pour contrôler les allocataires, « en croisant les fichiers, identifiant les incohérences, consultant les réseaux sociaux des allocataires ». Si le flou demeure sur la date à laquelle ce prestataire a commencé ses investigations, l’élue applaudit déjà : « Eux, au moins, ils bossent. Et, en quelques semaines, on a plus avancé qu’en trois ans », se félicite-t-elle.

      https://archive.ph/ANlM4

    • Barème des sanctions applicables aux demandeurs
      d’emploi - FSU emploi

      La situation actuelle est un détournement de l’esprit d’une loi scélérate dont la FSU Emploi réclame l’abrogation.

      Les privés d’emploi sont soumis à un nouveau décret de sanctions permettant à France Travail et aux départements de suspendre 30 à 100 % de leur revenu de remplacement (allocations chômage, Allocation Spécifique de Solidarité ou Revenu de Solidarité Active) en cas de manquement en lien avec le contrat d’engagement pour une durée allant de 1 à 2 mois.

      La Direction de France Travail rajoute de l’arbitraire à l’injustice. En effet déjà dans plusieurs établissements Normandie, BFC, Grand Est, les directions régionales de France travail appliquent des directives qui suspendent le revenu de remplacement à 100 % pendant 1 mois dès le 1er manquement pour toutes et tous sans distinction ! Au moment où notre Directeur Général parlait il y a encore quelques semaines de la nécessité que la sanction soit juste, mesurée, explicable et qu’elle ne prive pas les demandeurs et demandeuses d’emploi de tout moyen de subsistance, certaines DR dans les faits font le contraire et pire que la loi !

      La FSU Emploi position. dans une lettre ouverte en appelle ce jour au Directeur Général pour infléchir cette La délégation FSU Emploi au CSEC se fait écho de cette demande afin que des consignes claires d’individualisation effective des sanctions soient données partout sur le territoire. La FSU Emploi demande également qu’il soit mis fin à ces pratiques ou alors quitte à harmoniser, de le faire dans l’intérêt des usagers sur l’échelle des sanctions qui leur est la plus favorable. Par ailleurs, la FSU Emploi vous alerte de nouveau sur la surexposition des personnels à la détresse voire la colère des usagers et vous demande de prendre toutes les mesures de prévention afin de garantir la sécurité des salariés (Volontaires Service Civique compris)

  • La laïcité c’est pour les autres (épisode trouze mille).

    https://www.francetvinfo.fr/monde/vatican/pape-francois/mort-du-pape-francois/direct-mort-du-pape-francois-le-vatican-en-deuil-prepare-les-obseques-d

    Les drapeaux seront mis en berne « sur les bâtiments publics » samedi, jour des obsèques du pape François, a fait savoir Matignon, mardi 22 avril.

    https://www.francebleu.fr/infos/societe/la-region-sud-met-ses-drapeaux-en-berne-pour-rendre-hommage-au-pape-franc

    L’ensemble des drapeaux de l’hôtel de la région PACA a été mis en berne après l’annonce de la mort à 88 ans du pape François, une décision qui interroge le principe de laïcité.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/drapeaux-en-berne-facade-de-la-mairie-eteinte-l-hommage

    Pour rendre hommage au pape François, décédé ce lundi 21 avril 2025, le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a décidé de mettre les drapeaux en berne sur la façade du Capitole.

    https://www.lalibre.be/belgique/politique-belge/2025/04/22/deces-du-pape-francois-un-parti-politique-demande-que-la-belgique-mette-ses-

    Les drapeaux des bâtiments de la Commission européenne à Bruxelles ont été mis en berne en mémoire du pape décédé lundi.

  • Deux voitures de surveillants de prison incendiées à #Valence - Attaques en série contre le monde carcéral
    https://ricochets.cc/Deux-voitures-de-surveillants-de-prison-incendiees-a-Valence-Attaques-en-s

    En réalité, le scandale n’est pas dans les quelques biens matériels détruits et les menaces symboliques de ces attaques en série, mais dans la violence du système carcéral et la surpopulation des prisons (le gouvernement Bayrou putschiste veut d’ailleurs faire construire en urgence avec le néofaschiste Darmanin des prisons préfabriquées en usine). Le scandale, c’est l’existence et l’inflation du système policier, dont font partie les prisons et le système judiciaire. Surveiller, brutaliser (...) #Les_Articles

    / Valence

    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/deux-voitures-de-surveillants-incendies-devant-la-prison-de-valence-dans-

  • « La vie est compliquée » : le combat d’une Lavalloise de 57 ans pour sortir du RSA - ici
    https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/la-vie-est-compliquee-le-combat-d-une-lavalloise-de-57-ans-pour-sortir-du


    Marie a 57 ans et bénéficie du RSA depuis 2024 après avoir perdu son emploi © Radio France - Martin Cotta

    Le gouvernement Bayrou a envoyé aux départements qui gèrent le RSA, les sanctions prévues en cas de non-respect du contrat d’engagement passé entre France Travail et un allocataire. En Mayenne, il y a plus de 3.000 bénéficiaires. « ici Mayenne » a rencontré l’un d’entre eux ce mardi 25 mars.
    Les allocataires du RSA sont surveillés de près par l’État. Le #RSA, le revenu de solidarité active, assure aux personnes sans ressources un niveau minimum de revenu qui varie selon la composition du foyer. Il faut avoir au moins 25 ans pour le percevoir. [il dit les termes]. En fin de semaine dernière, on a appris [faute de connaître la #loi_plein_emploi] que le gouvernement planchait sur un barème de #sanctions, applicable en juin 2025 [si le décret est publié, si il est appliqué], pour les bénéficiaires qui ne feraient pas d’efforts pour trouver du #travail.

    (...) En Mayenne, il y a 3.500 #allocataires du RSA. Le #conseil_départemental y consacre un #budget de 25 millions d’euros en cette année 2025. « ici Mayenne » a rencontré une Lavalloise, bénéficiaire du RSA et qui tente de s’en sortir.

    L’importance d’être en action

    Marie a 57 ans, elle se trouve au RSA depuis septembre. Nous la croisons devant l’agence #France_Travail, quartier Saint-Nicolas. Et cette dame est loin de se tourner les pouces. "Je dépose des demandes dans les restaurations, dans les sociétés de ménage et d’entretien". Cette ancienne salariée de chez Moulinex à Mayenne est en rendez-vous tous les 15 jours avec une conseillère France Travail. "Je ne veux pas que les gens pensent que quand nous sommes au RSA, on ne fait rien. On a des accompagnements intensifs, on télécharge une application « Parcours Emploi » sur notre téléphone, on nous impose aussi des rendez-vous téléphoniques. C’est important d’être actif parce qu’on veut sortir du dispositif RSA le plus vite possible, et trouver soit un CDD ou un CDI. Et pour notre cotisation retraite, ça va être un souci quoi. La vie, elle est compliquée !", raconte la quinquagénaire.

    "Le travail, c’est un combat"
    Marie a toujours travaillé et n’imaginait pas à son âge toucher un jour un revenu d’à peine 500 euros par mois . Cette Lavalloise doit encore travailler huit ans pour toucher une #retraite à taux plein. Marie est démoralisée [tu m’étonnes ! ]. "C’est morose en ce moment. Je ne pensais pas en arriver là. Le travail, c’est un combat pour des personnes comme nous, poursuit celle qui était employée par la mairie de Laval pendant plusieurs années en tant qu’agent de sécurité des écoles [à 3€50 avec des horaires en coupure].

    Malgré des moyens financiers très limités pour vivre, l’espoir est là quand même pour cette habitante du quartier Saint-Nicolas. "Je vis seule dans mon appartement. Quand il y a les factures qui tombent, il faut #payer. Et pour me faire plaisir, j’arrive parfois à manger au restaurant. C’est mon anniversaire bientôt, je vais essayer de me payer un cadeau"_, dit-elle avec pudeur [et en exigeant l’anonymat]. Marie nous quitte en prenant son bus, une chemise cartonnée rose pleine de papiers sous le bras.

    #convocations

  • « On nous a accroupis, la tête contre le mur » : à Avignon, des enfants victimes d’une punition collective à la cantine - ici
    https://www.francebleu.fr/infos/education/on-nous-a-accroupis-la-tete-contre-le-mur-des-enfants-avignonnais-victime

    Debout ou accroupis, parfois mains sur la tête, face au mur de la cour de récréation, une vingtaine d’élèves de l’école primaire Marcel-Perrin d’Avignon ont rapporté à leurs parents avoir vécu une punition collective jeudi midi. Des parents d’élèves vont déposer une main courante.

    #enfance #école #célabonneambiance

  • « Pas assez handicapée pour eux » : amputée et cardiaque, son allocation est supprimée
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/pas-assez-handicapee-pour-eux-amputee-et-cardiaque-son-allocation-est-sup


    Léa Ligny, à son domicile du Manoir-sur-Seine, avec son chien Reiko © Radio France - Laurent Philippot

    Dans un courrier en date du 25 février 2025, la MDPH écrit que "la commission des droits et de l’autonomie et des personnes handicapées a reconnu que vous avez des difficultés entraînant une gêne notable dans votre vie sociale" mais que "votre situation de handicap n’interdit pas l’accès ou le maintien dans l’emploi pour une durée supérieure ou égale à un mi-temps". La demande, déposée un an auparavant, a été rejetée. Pour la jeune femme de 24 ans, c’est la douche froide : "Je n’ai plus d’AAH, je n’ai plus rien. On me l’a refusée parce que, pour eux, je peux travailler".

    edit
    Accueillir, évaluer, décider : Comment les maisons départementales des personnes handicapées traitent les demandes des usagers ?
    https://www.igas.gouv.fr/accueillir-evaluer-decider-comment-les-maisons-departementales-des-personn

    #handicap #AAH #MDPH #emploi