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  • Intoxications et humiliations au ministère de la Culture : l’État condamné
    https://www.lefigaro.fr/culture/intoxications-et-humiliations-au-ministere-de-la-culture-l-etat-condamne-20

    (je met le figaro car les autres sources sur le sujet sont sous paywall)

    Ce fonctionnaire, désigné par ses initiales (D.B.), était à l’époque sous-directeur des ressources humaines du cabinet de la ministre Aurélie Filipetti.

    Un fonctionnaire du ministère avait versé un diurétique dans le café d’une candidate à un poste, et humilié de la même manière six collègues.

    L’État a été condamné jeudi 16 février en raison des agissements d’un fonctionnaire du ministère de la Culture qui avait versé un diurétique dans le café d’une candidate à un poste, et humilié de la même manière six collègues.

    Le tribunal administratif de Paris a publié le jugement qui exige d’indemniser cette ex-candidate à hauteur de 12.000 euros pour son préjudice, plus 1500 euros au titre des frais de justice. L’affaire va au-delà, avec des humiliations reconnues par la justice administrative pour six membres des services du ministère. Ces femmes seront également indemnisées, selon un communiqué du tribunal, qui n’a pas précisé les montants.

    Ce fonctionnaire, désigné par ses initiales (D.B.), était à l’époque de l’entretien d’embauche en mai 2012 sous-directeur des ressources humaines du cabinet de la ministre Aurélie Filipetti. Il « lui a proposé, en début d’entretien, un café qu’elle a bu, puis l’a invitée à poursuivre l’entretien à l’extérieur, dans le jardin des Tuileries », détaille le tribunal. « Ressentant rapidement des douleurs et une forte envie d’uriner », et obligée de le faire devant lui sous un pont, la candidate a demandé à rentrer chez elle. Elle a finalement été hospitalisée.

    Une enquête a montré plus tard que l’homme était coutumier du fait. En 2018, il a reconnu « avoir imposé des situations humiliantes aux femmes qu’il recevait ainsi en entretien et dont la liste a été tenue par lui dans un tableau », rappelle le tribunal. Le fonctionnaire a été révoqué en 2019, après de très nombreux témoignages contre lui.

    Cette année-là, il était par ailleurs mis en examen pour « administration de substance nuisible », « agression sexuelle par personne abusant de l’autorité conférée par sa fonction », « atteinte à l’intimité de la vie privée par fixation d’image », « violence par une personne chargée de mission de service public » et « infraction à la législation sur les médicaments ». La suite de cette procédure pénale n’a pas été rendue publique. « C’est une affaire complètement folle d’un pervers », avait commenté le ministre au moment de cette mise en examen, Franck Riester. « J’aurais voulu qu’on m’arrête avant », avait pour sa part affirmé le fonctionnaire révoqué, interrogé par Libération.

    La plaignante estimait la responsabilité de l’État « engagée en raison d’une mauvaise organisation des services du ministère de la Culture, en l’absence de dispositifs protégeant les victimes et recevant leurs plaintes ».

    Le figaro prend la peine de camouffler le nom du condamné, et de mettre celui d’Aurélie Fillipetti. Il me semble que les initiales de cet agresseur sexuel et sexiste que ses collègues appelaient « le photographe » car « tout le monde savait » qu’il avait un appareil photo sous son bureau. Donc le fameux « D.B » que le figaro protège en l’anonymisant c’est Christian Nègre.
    https://www.youtube.com/watch?v=zrKGTqLc3lM

    source :
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/strasbourg-il-intoxiquait-des-femmes-pour-les-faire-uriner-et-les-humilie

    Vous vous souvenez peut-être de cette histoire sordide révélée par le Canard Enchaîné en mai dernier. Celle d’un ancien haut-fonctionnaire du ministère de la Culture, Christian Nègre, accusé d’avoir intoxiqué des centaines de femmes pour les pousser à uriner devant lui tout en les photographiant, entre 2009 et 2018, lors d’entretiens d’embauche.

    • http://paris.tribunal-administratif.fr/Actualites-du-Tribunal/Espace-presse/Condamnation-de-l-Etat-en-raison-des-agissements-d-un-d

      16 février 2023
      Condamnation de l’Etat en raison des agissements d’un de ses fonctionnaires
      Le tribunal administratif de Paris condamne l’Etat à indemniser la victime des préjudices subis en raison d’une situation humiliante qui lui a été imposée par un sous-directeur qui a travaillé au ministère de la Culture.

      Le tribunal administratif était saisi d’une demande indemnitaire présentée par une victime d’agissements commis en 2012 par le sous-directeur des politiques des ressources humaines et des relations sociales au secrétariat général du ministère de la Culture, alors en poste. Ce dernier lui avait fait boire, lors d’un entretien d’embauche, un café qu’elle a accepté et l’a invitée à poursuivre l’entretien à l’extérieur, dans le jardin des Tuileries. Ressentant des douleurs et une forte envie d’uriner, la victime avait dû mettre fin à l’entretien.

      Dans le cadre de la procédure disciplinaire diligentée à son encontre, le sous-directeur a reconnu avoir imposé des situations humiliantes aux femmes qu’il recevait en entretien et dont la liste a été tenue par lui dans un tableau dans lequel figurait le nom de la requérante avec des mentions sur sa réaction physiologique lors de l’entretien.

      Après avoir rappelé la jurisprudence du Conseil d’Etat selon laquelle la faute personnelle non dépourvue de tout lien avec le service commise par un agent d’une administration, alors même qu’elle doit, par sa gravité, être regardée comme détachable du service, engage la responsabilité de l’administration qui l’emploie, le tribunal administratif, dans son jugement du 16 février 2023, retient que la faute commise par l’ancien sous-directeur du ministère de la Culture constitue une faute personnelle détachable du service compte tenu de sa gravité et condamne l’Etat à réparer l’intégralité des préjudices subis par la requérante en lien certain et direct avec cette faute.

      Par des jugements du même jour, le tribunal condamne l’Etat à indemniser six autres victimes du sous-directeur du ministère de la Culture.

      Lire le jugement n° 2012834/6-3 du 16 février 2023

      http://paris.tribunal-administratif.fr/content/download/211018/2019600/version/1/file/2012834.pdf

  • Conférence : Faire face aux sécheresses dans la Vallée – Une approche nouvelle
    https://ricochets.cc/Conference-Faire-face-aux-secheresses-dans-la-vallee-Une-approche-nouvelle

    Alors que le réchauffement climatique se poursuit à toute allure et que les autorités sont complètement à la ramasse, voici une conférence intéressante : Conférence : « Faire face aux sécheresses dans la vallée – Une approche nouvelle » – Le dimanche 19 février 2023 de 16h à 18h à la salle des fêtes de #Eurre (26) à l’invitation de l’association L’Eurre Verte. Voici une petite présentation de cette conférence : « Depuis quelques années, les sécheresses se multiplient dans notre pays (et la vallée de la Drôme n’y (...) #Les_Articles

    / Eurre, #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques, #Agriculture, #Ecologie, Agriculture (...)

    #Agriculture_biologique
    https://samuelbonvoisin.fr/event/conference-faire-face-aux-secheresses-dans-la-vallee
    https://www.francebleu.fr/infos/environnement/etude-en-2050-le-manque-en-eau-sera-terrible-dans-la-vallee-de-la-drome-3

  • Nucléaire : les grévistes dénoncent « le chaos » de la sous-traitance
    https://reporterre.net/Nucleaire-les-grevistes-denoncent-le-chaos-de-la-sous-traitance

    Les salariés d’Altrad Endel, n°1 de la maintenance des centrales nucléaires, étaient mobilisés le 7 février. Ils demandent de meilleurs salaires, et alertent aussi contre le dangereux « dépeçage » de leur groupe.

    • Mohed Altrad s’est sans doute dit qu’il y a avait du pognon à se faire dans le nucléaire, avec le vieillissement des centrales et les nouveaux EPR, dénonce Frédérik Conseil, mais la maintenance nucléaire ne peut pas répondre uniquement à une logique financière de maximisation des profits .

      Malheureusement si : la maintenance nucléaire ne peut répondre qu’à une logique financière de maximisation des profits. C’est précisément l’un des rôles de la technologie nucléaire, qui n’est pas tombée du ciel, déconnectée de toute contingence politique. On en a fait du pognon, avec le nucléaire - ce « bijou de famille » d’une forme de capitalisme bien franchouillard, fleuron des 30 glorieuses made in France , dans lequel CGT et EDF, bénissaient d’une même voix, le génie de la science et du progrès. Et, aujourd’hui on continue de vouloir en faire du pognon avec les EPR.

      C’est toute la tragédie de l’histoire. Il va falloir se fader la problématique dans toutes ses dimensions :
      – sociale : salariés dépendant des restructurations, comme dans n’importe quelle autre industrie ;
      – politique intérieure : renforcement des moyens de surveillance, de contrainte et de contrôle de la population ;
      – politique extérieure : dépendances néocoloniale ou géostratégiques douteuses pour l’approvisionnement des minerais et développement effréné d’un commerce « international de la nuisance », civil ou militaire, pour rentabiliser les investissements ;
      – sanitaire : risques d’irradiation des salariés et de la population ; maintenance hasardeuse des infrastructures défectueuses et problématique non résolue du stockage des déchets ;
      – technologique, c’est à dire, au mieux, il faudra demander aux futures générations d’essayer de trouver les moyens permettant d’assurer le démantèlement des infrastructures de traitement et la maintenance des sites de stockage dans les meilleures conditions, tenant compte des risques humains, géologiques, climatiques...

    • Alors c’est le même Altrad que les candidat·es LFI, écolo et animalistes avaient rejoints pour le second tour des législatives à #Montpellier : Municipales : à Montpellier, les alliances inattendues de Mohed Altrad pour le second tour
      https://www.leparisien.fr/elections/municipales/municipales-a-montpellier-les-alliances-inattendues-de-mohed-altrad-pour-
      https://www.leparisien.fr/resizer/iUSwSoWxV_R0AYWdUbQ97uyOsbo=/1200x675/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/UQNL2LFFNPIWXNLUCXX73MNDHY.jpg

      Pour rester dans la course, après avoir fait troisième au premier tour (13,30 %), le propriétaire du MHR, club du Top 14 de rugby, a scellé un accord baroque et inattendu avec le candidat LFI Alenka Doulain (9,25 %), l’écologiste Clothilde Ollier (Ecologie et Confluence, 7,25 %) et Rémi Gaillard (9,58%) qui défend la cause animale.

  • « Le nucléaire n’est pas du tout une énergie décarbonée » selon Pierre Péguin
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/le-nucleaire-n-est-pas-du-tout-une-energie-decarbonee-2973889

    Depuis la crise de l’énergie, le président de la République est pressé de relancer la filière du nucléaire, en France. C’est même devenu l’une des priorités de son dernier mandat. Et ce n’est pas franchement de nature à plaire aux anti-nucléaires. « C’est une industrie qui n’est pas du tout décarbonée, estime Pierre Péguin, militant de l’antenne alésienne d’Attac. Les réacteurs, il faut les construire. L’uranium, il faut l’extraire, le transporter, l’affiner à Narbonne, l’amener au Tricastin pour l’enrichir en isotope, etc. Sans parler des déchets radioactifs. »

    Pour arriver à cette « renaissance du nucléaire français », comme il l’a lui-même qualifiée, Emmanuel Macron souhaite lancer la construction de six EPR de nouvelle génération avec, pour le premier d’entre eux, une mise en service en 2035. Mais toujours selon Pierre Péguin, le chef de l’État fait fausse route. « Au niveau mondial, dit-il, la part du nucléaire dans la production de l’électricité est passée sous la barre des 10%, quand celle de le solaire et l’éolien la dépassent. La France est assez isolée, sur la planète, puisque c’est le pays qui produit, en proportion, le plus d’électricité nucléaire. »

    Cette exception mondiale devrait encore le rester pour un moment. En effet, le mois dernier, le Sénat a adopté, en première lecture, le projet de loi du gouvernement visant à faciliter la construction de nouveaux réacteurs nucléaires. Les élus du palais du Luxembourg ont notamment voté une disposition qui supprime l’objectif de réduire à 50% la part du nucléaire dans le mix énergétique français.

  • Une image spatiale rare capturée par un photographe en Dordogne
    https://www.francebleu.fr/infos/insolite/un-photographe-capture-en-dordogne-une-image-spatiale-rare-7202326

    Julien Looten est passionné de photographie. Il a capturé le samedi 21 janvier 2023 au soir un « airglow », se rapprochant d’un feu d’artifice à travers les atmosphères ou d’aurores boréales de multiples couleurs. L’image, exceptionnelle, a été prise au-dessus du château de Losse en Dordogne.

  • Pas d’interdiction le dimanche, délit d’alcoolémie : ce que contient le plan chasse du gouvernement
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/plan-chasse-du-gouvernement-un-delit-d-alcoolemie-et-de-stupefiants-insta

    Bientôt une autorisation pour avoir le droit de se balader !

    Parmi les 14 mesures détaillées par la secrétaire d’État à l’Écologie, l’interdiction de chasser sous l’empire de l’alcool ou encore la création d’une application mais pas d’instauration d’un jour sans chasse comme le réclamaient les associations...

    Le gouvernement souhaite lancer à l’automne prochain d’une plateforme numérique qui permettra au public d’identifier les zones et horaires non chassés. Cette application pour smartphone doit permettre visualiser en temps réel les chasses en cours, grâce à l’obligation de déclaration par les organisateurs de chasse collective.

    #facepalm #fatigue

  • La couche d’ozone en bonne voie pour se reconstituer en quatre décennies, selon l’ONU
    https://www.francebleu.fr/infos/environnement/la-couche-d-ozone-se-reconstitue-mais-pourrait-etre-menacee-par-la-geo-in

    Une résorption qui n’a rien du hasard, mais est dû à la coopération internationale : "L’élimination progressive de près de 99 % des substances interdites qui détruisent l’ozone a permis de préserver la #couche_d'ozone et contribué de façon notable à sa reconstitution dans la haute stratosphère et à une diminution de l’exposition humaine aux rayons ultraviolets (UV) nocifs du soleil", notent les experts mandatés par l’ONU. Le trou de la couche d’#ozone a été créé par la pollution d’origine humaine, particulièrement par les chlorofluorocarbures (#CFC) autrefois émis par de nombreux réfrigérateurs. Le Protocole de Montréal (Canada), signé en 1987 et ratifié par 195 pays, a fortement réduit la quantité de CFC dans l’atmosphère. [...]

    Le rapport met toutefois en garde contre des projets de #géo-ingénierie solaire destinés à limiter le réchauffement climatique, qui pourraient avoir des effets indésirables. Ces projets consisteraient à ajouter intentionnellement des particules dans la stratosphère pour renvoyer une partie des rayons du soleil. Un de ces projets consisterait notamment à injecter une quantité considérable de particules de soufre dans la couche supérieure de l’atmosphère.

    Ces technologies reproduiraient les effets d’une éruption volcanique, similaire à celle du Pinatubo aux Philippines en 1991, qui avait abaissé la température de 1°C. Or le niveau d’ozone a été affecté pendant les années qui ont suivi, remarque John Pyle, co-président du panel scientifique qui travaille sur l’ozone pour le compte de l’ONU. Une injection de particules dans l’atmosphère « pourrait avoir pour conséquence une grave baisse du niveau de l’ozone », met-il en garde. « Il y a beaucoup d’incertitudes », selon lui.

  • https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/electricite-et-gaz-les-dessous-de-la-spectaculaire-chute-des-prix-de-l-ene

    ❝C’est à n’y rien comprendre : après une année de volatilité extrême sur les marchés du gaz et de l’électricité en Europe, 2023 s’ouvre par une accalmie significative, entre chute des prix et confiance des acteurs de marchés. Le mois de janvier apparaissait pourtant, jusqu’alors, comme une période à haut risque. Mais des températures anormalement douces et une baisse de la consommation ont déjoué les pronostics les plus sombres. Néanmoins, le retour à la normale n’est pas pour tout de suite, et le Vieux continent reste loin de se trouver à l’abri d’une nouvelle flambée. Explications.
    Marine Godelier
    02 Jan 2023, 18:41

    https://justpaste.it/5007p

    #marchés_de_l'énergie #privatisations #Concurrence_libre_et_non_faussée (mon cul)
    #idéologie (d’écoles de commerce)

  • Jusqu’à 48h d’attente sur un brancard : les urgences des hôpitaux de Strasbourg tirent la sonnette d’alarme
    https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/jusqu-a-48h-d-attente-sur-un-brancard-les-urgences-des-hopitaux-de-strasb

    En ce moment un patient peut passer jusqu’à 48h sur un brancard dans un couloir. Albin Ancel, infirmier, n’a jamais vu ça. « Un matin je suis arrivé et il n’y avait plus de brancard ! », raconte-t-il.

    Vœux 2023 aux Français. | Élysée
    https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2022/12/31/voeux-2023-aux-francais

    Nous avons aussi commencé de raviver la confiance dans notre Education nationale, notre santé en nous appuyant sur l’énergie et le dévouement de nos enseignants et de nos soignants.

  • A Marseille, l’usine Lafarge de la Malle envahie et sabotée par 200 militant·e·s - Marseille Infos Autonomes
    https://mars-infos.org/a-marseille-l-usine-lafarge-de-la-6721

    Ce 10 décembre 2022 à 18h, 200 personnes ont envahi et désarmé par surprise l’usine Lafarge de la Malle à Bouc-Bel-Air dans les Bouches-du-Rhône. Dans une ambiance déterminée et joyeuse, l’infrastructure de l’usine du cimentier pollueur a été attaqué par tous les moyens : sabotage de l’incinérateur et de dispositifs électriques, câbles sectionnés, sacs de ciments éventrées, véhicules et engins de chantiers endommagés, vitrines des bureaux abîmées, murs repeints de tags.

    Lafarge-Holcim, est un des plus gros pollueurs et producteurs de CO2 du pays. Visé par plusieurs procédures judiciaires anti-terroristes, la multinationale cherche systématiquement à étouffer les attaques qui lui sont faites. Ici à Bouc-Bel-Air, les fours qui ont été ciblés, longtemps alimentés par des déchets industriels et des pneus sont aujourd’hui le symbole du greenwashing. La pollution atmosphérique est considérable et a été maintes fois dénoncée par toute la presse et les riverain•e•s. Pour autant, les cheminées crachent toujours leur venin.

    En France et en Suisse, cela fait trois ans que des actions de plus en plus déterminées visent Lafarge-Holcim : blocages « Fin de Chantiers » en 2020, occupations simultanées et sabotage de 4 sites par des centaines de personnes en juin 2021 lors de l’opération « Grand Péril Express », mobilisations successives contre la destruction du bocage de Saint-Colomban par Lafarge en Loire-atlantique, Zad de la Colline contre une extension de carrière Lafarge en Suisse. Après les échecs cuisants de la COP27 et prévisibles de la COP15 Biodiversité et sans attendre une COP 2050 et 3 degrés de plus, nous sommes revenu•e•s aujourd’hui en visant à se donner dès maintenant les moyens d’arrêter ces industries de la construction qui détruisent la terre.

    #toctoc #Lafarge #Lafarge_Holcim #béton #BTP #sabotage #écologie

    • Pourquoi viser Lafarge ?

      Le groupe Lafarge Holcim, aux milliards de chiffre d’affaire ne recule devant rien pour continuer sa course délirante au profit et cela au mépris de toutes les conséquences écologiques et sociales engendrées. Poursuivi dans plusieurs pays, Lafarge et ses dirigeants ont fait preuve de leur cynisme à travers leur implication dans le financement de l’Etat Islamique en Syrie. Condamnés par les Etats-Unis en octobre 2022, à 778 millions de dollars pour avoir soutenu Daech, ils sont toujours mis en examen en France pour complicité de crimes de guerre contre l’humanité. Dans cette affaire, la succession de choix tactiques faits par l’Etat français, à travers des échanges entre la DGSE et Lafarge démontrent une fois de trop que la bonne tenue du #capitalisme nécéssite que l’#Etat et les industriels marchent ensemble.

      Extraire la roche sous protection de l’Etat quitte à alimenter la guerre. Vendre le ciment pour reconstruire ce que les guerres auront démoli. Et au passage, détruire nos conditions de vie et nos environnements pour y ériger un monde de béton et de mort, fut-il fait de #greenwashing à base de neutralité carbone ou ciments bas carbone produits par incinération des déchets.

      De l’extraction du sable, à la production de ciment et béton, et aux grands projets inutiles, toute la chaîne de l‘industrie de la construction représente une catastrophe écologique. Le secteur du BTP, de sa chaîne de production à son utilisation, est responsable de 39 % des émissions de CO2 au niveau mondial.

      Ici à Bouc-Bel-Air l’entreprise n’a jamais hésité à faire du lobbying pour dépasser les normes environnementales en matière de poussières et de d’oxydes de soufre fixées par l’Union européenne. Sur les 50 sites les plus polluants de France, 20 sont des cimenteries dont cette usine qui produit plus de 444 464 tonnes de CO2 par an et alimente ses fours de milliers de vieux pneus et toutes sortes de déchets toxiques.

      L’usine Lafarge de Bouc-Bel-Air saccagée
      https://www.laprovence.com/actu/en-direct/1177785609562316/l-usine-lafarge-de-bouc-bel-air-saccagee
      "Tout est allé très vite. En moins d’une heure ils étaient déjà repartis", témoigne un employé. "Ils sont arrivés par la partie stockage de pneus, on n’a rien pu faire".

      Un échangeur autoroutier privatisé par Lafarge inquiète les habitants au nord de Marseille
      https://www.francebleu.fr/infos/societe/un-echangeur-autoroutier-privatise-par-lafarge-inquiete-les-habitants-au-

      L’échangeur imaginé sur l’A55 entre Marseille et les Pennes-Mirabeau, sera financé par Lafarge. Le cimentier qui exploite une carrière à l’Estaque, veut ainsi éviter à ses camions un détour de 22 kilomètres et défend un projet moins polluant. Des arguments peu convaincants pour les riverains.

      « Les odeurs sont indescriptibles » : près de Marseille, les voisins d’une cimenterie suffoquent
      https://reporterre.net/Les-odeurs-sont-indescriptibles-pres-de-Marseille-les-voisins-d-une-cime

    • https://www.bfmtv.com/marseille/replay-emissions/sud-week-end/bouches-du-rhone-pres-de-200-personnes-s-introduisent-sur-le-site-du-cimentie

      Assez extraordinaire de voir un BFM Marseille rapporter une action de sabotage en termes factuels et en citant des extraits du communiqué des « personnes » (et pas de reactions d’officiels cherchant à criminaliser un geste écologique - mais peut etre n’existent-t-elle pas.). Tiens j’aimerais bien l’enregistrer cette vidéo, je suis pas sur qu’elle reste longtemps disponible sur leur site.

    • Bouc-Bel-Air : la cimenterie Lafarge au coeur des inquiétudes - 8 mars 2021

      https://www.laprovence.com/article/ecoplanete/6286747/bouc-bel-air-la-cimenterie-lafarge-au-coeur-des-inquietudes.html

      « On ne sait pas ce qu’on respire »

      Encore aujourd’hui, les plaintes se poursuivent. Des riverains habitant à proximité de l’usine font toujours état de gênes respiratoires occasionnées par les fumées visibles - jusqu’à Septèmes-les-Vallons voire Plan-de-Campagne - s’échappant de la cimenterie. Thomas*, père de famille dont le domicile se situe dans le périmètre direct de l’exploitant du liant hydraulique, raconte notamment que sa fille de 10 ans est atteinte de toux chroniques et d’asthme depuis plus d’un an. D’autres ont fait des signalements à l’association Bouc-Bel-Air Environnement (BBE), pointant « de fortes nuisances olfactives » décrites comme étant épisodiques. Pascal*, adhérent représentant BBE, a lui-même constaté ces effets lors de ses fréquentations du centre Décathlon : « La direction est au courant et a notamment adressé une plainte environnementale au préfet. »

      La préfecture, justement... C’est elle qui, en 2018, a signé un arrêté permettant à l’usine de déroger aux normes européennes en matière d’émissions de soufre et de poussières. Dans ce document, il est stipulé que les fours de cuisson peuvent émettre jusqu’à 900 mg/Nm³ de soufre (SO2) et les refroidisseurs 40 mg/Nm³ de poussières au lieu des 400 et 20 imposées par l’Europe. Lafarge, dans sa requête auprès de la préfecture en date du 31 octobre 2018, rappelait qu’une dérogation « peut être accordée si l’exploitant démontre que le respect des niveaux d’émission associés à la mise en oeuvre de MTD (meilleures techniques disponibles qui satisfont le mieux aux critères de développement durable dans le cadre d’émissions industrielles, Ndlr) entraînerait une hausse des coûts disproportionnée au regard des bénéfices pour l’environnement ». Une phrase qui a de quoi en surprendre plus d’un, se demandant si l’environnement passe au second plan face à l’activité économique du groupe

      .

    • Extrait de l’article de Reporterre cité par @colporteur ci-dessus.

      Le 4 août 2021, le Conseil d’État a d’ailleurs condamné l’État à verser 10 millions d’euros d’astreinte à plusieurs associations environnementales pour insuffisance de mesures prises pour lutter contre la pollution de l’air. Parmi les cinq zones où les seuils limites de pollution sont toujours dépassés figure la zone « Marseille-Aix ».

      « On doit se contenter de ça. On sait qu’il y a eu des dépassements, et donc, pour l’État comme pour Lafarge, c’est OK. Mais on veut savoir ce que ces fumées ont pu causer aux poumons de nos enfants  », dit Marie. Sa fille est scolarisée à l’école Virginie Dedieux, située à environ un kilomètre du site. Avec plusieurs parents d’élèves, elle demande une étude d’impact sur la santé des populations riveraines de l’usine. Une demande restée lettre morte jusqu’ici.

    • Une cimenterie Lafarge ciblée par des activistes écologistes près de Marseille
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/12/11/une-cimenterie-lafarge-ciblee-par-des-activistes-ecologistes-pres-de-marseil

      Plusieurs dizaines de militants ont causé d’importants dégâts à l’établissement.

      L’entreprise a porté plainte, a précisé M. Leuliette, qui dénonce « une action d’une violence incroyable » ayant causé « d’importants dégâts » et laissé « les personnels très choqués », même s’il n’y a eu aucune confrontation physique. « Les limites ont vraiment été franchies », a-t-il déclaré, alors que des sites du cimentier ont déjà été la cible d’occupations ou de blocages par des militants dans le passé, notamment en juin 2021 par Extinction Rébellion.

      Lafarge « met tout en œuvre pour redémarrer le plus rapidement possible » le site, qui emploie au total deux cents personnes, a ajouté M. Leuliette, en affirmant que « cette usine est la plus en avance sur la décarbonation, après des investissements de plusieurs millions d’euros ».
      « Les fours qui ont été ciblés, longtemps alimentés par des déchets industriels et des pneus, sont aujourd’hui le symbole du “greenwashing” », rétorque au contraire le texte de revendication. Par téléphone, une personne se décrivant comme « un des activistes présents sur place » a dit à l’AFP que l’action avait été menée par « des personnes qui se sont organisées et viennent d’un peu partout ». « La violence vient avant tout de ces entreprises qui investissent des milliards pour continuer à produire en polluant. On considère qu’il n’y a plus le choix, c’est la seule réponse possible aujourd’hui pour se faire entendre », a ajouté cet interlocuteur.

      ... Le ministre délégué à l’industrie, Roland Lescure, a rappelé sur Twitter que l’usine de La Malle faisait partie des « cinquante sites prioritaires à décarboner », dont les patrons ont été reçus en novembre par Emmanuel Macron pour leur proposer un « pacte de décarbonation ». « Je préférerai toujours l’action résolue à l’activisme violent », a-t-il écrit. « Je condamne toujours ceux qui, au nom de l’écologie, font de la violence la seule expression de leur lutte », a également tweeté son collègue de la transition écologique, Christophe Béchu.

  • L’épidémie de grippe est désormais déclarée en métropole
    https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/l-epidemie-de-grippe-est-desormais-declaree-en-metropole-2379997

    L’épidémie de grippe saisonnière est désormais déclarée en métropole française, ont annoncé mercredi les autorités sanitaires. La Bretagne et la Normandie sont les premières à basculer en stade épidémique.

    Après l’épidémie de syndromes de bronchiolites, dites bonjour à l’épidémie de syndromes grippaux.

    • De même, la situation commence à se voir à l’hôpital. Les passages aux urgences pour syndrome grippal ont, eux aussi, augmenté de moitié. Pour l’heure, le niveau des cas graves et des décès reste néanmoins limité, avec une vingtaine de patients en réanimation et trois décès, précisent les autorités sanitaires.

  • Toulouse : une dame de 96 ans violée à son domicile, un homme interpellé dans la foulée
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/toulouse-une-dame-de-96-ans-violee-a-son-domicile-un-homme-interpele-dans

    Une dame âgée de 96 ans a été violée ce samedi matin à son domicile, rue des Jumeaux, dans le quartier de la gare à Toulouse. Un individu d’une trentaine d’années a été interpellé dans la foulée par la brigade anti criminalité. 
    La police alertée par l’infirmière à domicile 

    C’est l’infirmière à domicile qui a surpris l’agresseur et appelé la police en arrivant chez sa patiente vers 7H45. En voyant l’infirmière, l’individu a pris la fuite. Les policiers l’ont malgré tout arrêté dans la foulée à proximité du domicile de la victime. Les secours ont ensuite pris en charge la vieille dame, sous le choc.

    • Toulouse : suspecté du viol d’une femme de 96 ans, un homme relâché à l’issue de sa garde à vue, l’enquête se poursuit - ladepeche.fr
      https://www.ladepeche.fr/2022/11/20/toulouse-suspecte-du-viol-dune-femme-de-96-ans-un-homme-relache-a-lissue-d

      La garde à vue de l’homme de 28 ans interpellé, ce samedi 19 novembre au matin, dans le secteur de la gare Matabiau à Toulouse a été levée ce dimanche. « L’enquête ne permet pas en l’état d’établir sa mise en cause dans les faits », précise le procureur de la République de Toulouse, Samuel Vuelta-Simon. Les investigations confiées aux policiers de la sûreté départementale se poursuivent.
      La victime a déposé plainte

      La victime a pu être entendue. Le Parquet confirme qu’une plainte a été déposée. Cette grand-mère de 96 ans a été vue par un médecin légiste. Des traces ont été constatées sur ses poignets. Pour autant, elle ne s’est pas vue prescrire de jours d’interruption totale de travail et a pu regagner son domicile.

      Samedi matin, l’infirmière qui lui rend visite chaque jour avait donné l’alerte auprès des services de police. Alors qu’elle venait s’occuper de sa patiente, elle l’a trouvée qui demandait de l’aide dans le couloir de l’immeuble. Un homme avait bousculé la soignante en s’enfuyant. La victime avait décrit des faits de viol. Le suspect, arrêté par la BAC peu après, a finalement été relâché. L’enquête continue.

  • Pédopornographie : 48 hommes, dont plusieurs élus, interpellés en France
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/pedopornographie-48-hommes-dont-plusieurs-elus-interpelles-en-france-1668

    Ils sont soupçonnés d’avoir téléchargé et consulté des images et vidéos pédopornographiques de manière massive. 48 hommes, dont des élus locaux, ont été interpellés partout en France, majoritairement ce mardi et ce mercredi a appris franceinfo de source policière. Deux ont été interpellés dans le Puy-de-Dôme, rapportait France Bleu Pays d’Auvergne dès mardi, un homme d’une soixantaine d’années et un autre d’une quarantaine d’années. Un maire a également été interpellé en Côte-d’Or comme le précise France Bleu Bourgogne après confirmation auprès du procureur de la République de Dijon, Olivier Caracotch.
    Téléchargements de fichiers

    Ces hommes sont âgés de 26 à 79 ans. Outre des élus, des fonctionnaires de l’Éducation nationale, des membres de l’aide sociale à l’enfance et des personnels associatifs ont été arrêtés. Toutes les catégories sociales sont représentées : des élus, des ouvriers, des cadres, mais aussi des retraités. 

    Pour l’heure, ces hommes placés en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire, sont soupçonnés d’avoir consulté des « contenus illégaux de mineurs » parfois « particulièrement violents », précise franceinfo. Mais ces gardes à vue, menées sous l’autorité de plusieurs parquets, doivent aussi déterminer s’ils ont pu passer à l’acte et avoir commis des agressions sexuelles ou des viols.

    • Pédopornographie : ce que l’on sait des 48 suspects interpellés en France
      https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/droit-et-justice/pedopornographie-ce-que-l-on-sait-des-48-suspects-interpelles-en-france

      Tous les suspects sont des hommes, âgés d’une quarantaine d’années pour la plupart. Le plus jeune a 26 ans, le plus âgé 79 ans. Toutes les catégories sociales sont concernées : un élu de Côte-d’Or, des ouvriers, des artisans dans le Calvados, des cadres, mais aussi des retraités dans le Puy-de-Dôme.

      Certains présentent une démarche de « collectionneur », c’est-à-dire qu’ils conservent sur leur ordinateur des centaines, parfois des milliers de contenus pédopornographiques. Comme ce « monsieur tout le monde » vivant en Normandie, dont l’ordinateur avait 700 téléchargements de fichiers pédopornographiques depuis cinq ans.

      Parmi les suspects figurent aussi des personnes en contact avec des enfants : des fonctionnaires de l’Education nationale (l’un d’entre eux est retraité, ancien directeur d’école à Carcassonne), ainsi que des personnes travaillant à l’aide sociale à l’enfance et des familles d’accueil. 

      Un homme interpellé à Annecy (Haute-Savoie) lors de coup de filet est aussi soupçonné de viol sur mineur, a appris franceinfo de sources concordantes. Alors que ce suspect devait être jugé jeudi matin en comparution immédiate au tribunal judiciaire de Bonneville (Haute-Savoie), son passage devant la justice a été annulé au dernier moment quand les enquêteurs ont mis au jour des soupçons de viol sur mineur.
      Certains suspects jugés dès cette semaine

      C’est au procureur de la République, en fonction des informations obtenues en garde à vue et en fonction des éléments retrouvés sur les matériels informatiques, de décider des conséquences judiciaires. Certains suspects sont jugés en comparution immédiate jeudi 17 novembre, comme cet homme de 61 ans interpellé en Ardèche. originaire de Lavilledieu, il a été condamné à un an de prison ferme avec maintien en détention et interdiction d’entrer en contact avec des mineurs pour avoir téléchargé 852 vidéos pédopornographiques, rapporte France Bleu Drôme Ardèche.

      Ce suspect a reconnu les faits face aux preuves récoltées par les enquêteurs : une grande majorité de vidéos mettant en scène des enfants de moins de 10 ans, ont été trouvées dans son matériel informatique. Il a évoqué une curiosité malsaine pour expliquer son geste, raconte France Bleu Drôme Ardèche qui a couvert sa comparution immédiate. L’Ardéchois a ajouté qu’il n’était pas attiré par les mineurs et qu’il avait conscience que c’était anormal et qu’il avait fait ça par bêtise. La procureure de la République avait requis deux ans de prison dont huit mois avec sursis.

      En Dordogne, un suspect de 46 ans au casier vierge est ressorti libre en attendant que le parquet reçoive les résultats d’une expertise psychiatrique. Dans le Finistère, un homme de 52 ans comparaîtra devant la justice en février 2023. En attendant, il est placé sous contrôle judiciaire, avec obligation de soins et interdiction de faire une activité en contact avec des mineurs.

  • Une ville oubliée et le plus vieux texte en langue basque découverts en Navarre
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/une-ville-oubliee-et-le-plus-vieux-texte-en-langue-basque-trouve-dans-des

    Une importante découverte révélée ce lundi en Navarre, près de Pampelune. Des chercheurs ont identifié une main en bronze datant du Ier siècle avant J.C. avec quatre lignes écrites en "proto-basque". Les chercheurs ont aussi mis à jour un véritable village probablement rasé suite à une invasion.


    La main en bronze avec le texte en caractères ibériques. - Aranzadi Zientzia Elkartea

    Une main en bronze, et quatre lignes écrites en "vascon" ou en "proto-basque" sur la paume de cette main. C’est la découverte majeure qu’a réalisé la société savante Aranzadi en 2021 mais qu’elle n’a rendue publique que ce lundi 14 novembre 2022. Le texte écrit dans cette "langue vasconne" serait le plus ancien découvert à ce jour, et le premier mot écrit "sorioneku" ne laisse aucun doute quant à sa parenté avec la langue basque actuelle, tout comme les autres mots de cette phrase. La preuve que le proto-basque était utilisé près de Pampelune dès le 1er siècle avant Jésus-Christ, mais aussi que les populations savaient l’écrire et le lire.

    Les recherches sur cette colline nommée Irulegi, à une dizaine de kilomètres à l’est de Pampelune, ont commencé en 2007 sur les ruines d’un château du Moyen-Âge. Une deuxième campagne entamée en 2018 a déjà mis à jour, en 2020, les restes d’un enfant, deux maisons et une rue qui datent de l’âge de fer, soit il y a 2100 ans. Les chercheurs estiment que la ville a été complètement rasée au cours de la "guerre sertorienne" (de -80 à -72), une attaque qui a permis de "congeler" sous terre les instruments témoins de cette époque durant 2.000 ans.


    Photo aérienne du mont Irulegi en Navarre - Aranzadi Zientzia Elkartea

    "On a trouvé des mots sous la terre !"

    Le 18 juin 2021, la "main d’Irulegi" a été trouvée par une chercheuse de la société Aranzadi, mais son importance n’a pas été révélée avant le 18 janvier 2022 quand cette pièce a été classée parmi d’autres et que quelques lettres ont été découvertes. Juantxo Aguirre Mauleon, responsable des recherches explique encore sous le coup de l’émotion : "Nous avons trouvé cette main et nous l’avons envoyée avec des monnaies et d’autres pièces métalliques en juillet 2021. Et cette année, le 18 janvier, on a reçu un coup de fil : « Hey ! On a nettoyé cette main ! Et on a trouvé des mots sous la terre ! Y’a des trucs écrits ! Et là, les alarmes ont commencé à clignoter »". Des expertises archéologiques, géologiques, chimique, épigraphique et philologiques ont été effectuées. Elles ont révélé une main droite, plate, en bronze, d’un poids de 36 grammes, assez bien conservée sauf les trois doigts centraux.

    Selon deux chercheurs, interrogés par le quotidien basque Berria, sur la paume de la main sont gravés des caractères à partir desquels ils en ont déduit que la langue employée est une langue vasconne. Les chercheurs connaissaient déjà les alphabets ibères et celtibères employés en Ibérie, inspirés de contacts avec les Grecs et les Phéniciens. Le premier mot "sorioneku" (en basque actuel zoriona = chance, porte-bonheur) montre une parenté évidente avec la langue basque, même si, à ce stade, les chercheurs n’ont pas compris les quatre autres mots. Mais il leur semble évident qu’il s’agit d’un objet "apotropaïque", destiné à attirer la chance et chasser le mauvais sort.

    Juantxo Aguirre Mauleon indique ainsi que : "Toutes les langues sont transformées au bout de 2000 ans. Le français ou l’espagnol, ça n’est pas la même chose que le latin. On comprend ce premier mot très aisément en basque, mais pas les autres. Mais rendez-vous compte, qu’on peut comprendre très facilement certains mots latins aujourd’hui, sans comprendre le latin".


    Photo de l’objet au moment avant son extraction du sol - Aranzadi Zientzia Elkartea

    Encore dix ans de fouilles

    Les recherches n’ont pas été effectuées au hasard. Les scientifiques se sont d’abord attaqués à un château du Moyen-Âge, qui a hébergé Catherine de Navarre, morte à Mont-de-Marsan et arrière-grand-mère d’Henri IV. Une radiographie du terrain a ensuite révélé les soubassements de deux maisons et d’une rue, datant de l’âge de fer, et montrant des traces de bois brûlés, de céramiques cassées, d’armes en bronze, et faisant naitre l’hypothèse d’une ville incendiée et rasée par des conquérants. La société Aranzadi estime en avoir encore pour dix ans de fouilles sur ce chantier.

  • Projet immobilier Ananda Resort de Tony Parker à Villard-de-Lans : des élus toujours à fond pour la dévastation et la fuite en avant
    https://ricochets.cc/Projet-immobilier-Ananda-Resort-Tony-Parker-Villard-de-Lans-elus-toujours-

    Les élus majoritaires de Villard-de-Lans emmenés par le maire Arnaud Mathieu ont organisé une réunion publique pour aider les représentants du projet immobilier « Ananda Resort » à vendre leur gros business. La plupart des habitants présents n’étaient pas enthousiastes... La plupart des habitants présents n’étaient pas enthousiastes... Encore des anti-tout amish d’ultra-gauche qui n’ont rien compris aux réalités du monde moderne et de ses défis ! Il faut mieux expliquer ce projet génial et rassembleur à (...) #Les_Articles

    / #Drôme, Tourisme, sports & loisirs, #Le_monde_de_L'Economie

    #Tourisme,sports&_loisirs
    https://www.villard-de-lans.fr/actualites/projet-cote-2000
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/a-villard-de-lans-le-projet-ananda-resorts-de-tony-parker-loin-de-faire-l
    https://ananda-resort.fr/arnaud-mathieumaire-de-villard-de-lans
    https://ananda-resort.fr/conference-de-presse-du-29-septembre-2022
    https://ananda-resort.fr/frederic-nihoudirecteur-esf-villard-de-lans
    https://www.encyclopedie-environnement.org/zoom/utn-unites-touristiques-nouvelles
    https://ananda-resort.fr/situation-sur-levaluation-environnementale
    https://www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/soumettre-un-dossier-et-circuit-de-son-traitement-a2
    https://ananda-resort.fr/#calendrier
    https://ananda-resort.fr/discussions
    https://ananda-resort.fr/correncon-en-vercors-un-projet-federaly

  • Vesoul : il n’y a plus de sifflet en bois pour mettre dans le derrière des cochons de la Sainte-Catherine
    https://www.francebleu.fr/infos/insolite/vesoul-plus-de-sifflet-en-bois-pour-mettre-dans-les-derrieres-des-cochons

    Chaque année, pour la Sainte-Catherine, les boulangers de Vesoul fabriquent des petits cochons en pain d’épices et ils glissent un sifflet en bois dans l’arrière-train du gâteau. Mais le seul fabriquant de ces instruments est dans le Jura et son atelier est à l’arrêt parce qu’il est malade.

  • Projet immobilier du Pontet à #Valence : arbres anciens détruits et double langage de Daragon
    https://ricochets.cc/Projet-immobilier-du-Pontet-a-Valence-arbres-anciens-detruits-et-double-la

    A Valence, au Pontet, près de la gare et de l’avenue Victor Hugo, il subiste un parc avec des arbres anciens, un appréciable et inestimable îlot de fraicheur alors que les canicules et sécheresses vont se multiplier et s’aggraver. Mais le maire Nicolas Daragon et les siens n’en ont cure, ils priorisent l’immoblier, avec un immeuble de plus d’un promoteur privé (Groupe Avenir). Des arbres plantés en 2021 par la commune ont déjà été arrachés (voir la pétition contre ce projet). Les élus font souvent de (...) #Les_Articles

    / Valence, #Le_monde_de_L'Economie

    http://groupeavenir.fr/le-groupe.html
    https://www.peuple-libre.fr/actualite-11424-qu-est-ce-qui-se-construit-a-lautagne
    http://groupeavenir.fr/historique.html
    http://groupeavenir.fr/doc/Livre_vivreAValence_03%2019%20-%20novembre%202017.pdf
    http://www.groupeavenir.fr/Article%202%20du%20DL%20du%2029%20MAI.pdf
    https://www.ledauphine.com/drome/2016/09/06/le-groupe-avenir-s-agrandit-encore-grace-a-trois-rachats
    https://www.aamoi.fr/index.php/top-constructeurs/item/2543-sfmi
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/se-sent-abandonnes-ils-manifestent-a-valence-contre-les-pratiques-illicit

  • Une pétition de chasseurs contre un chemin de randonnée à Caderousse : « Cela va créer des nuisances sonores »
    https://www.francebleu.fr/infos/environnement/1665563018

    « Ce sont des chemins communaux pas goudronnés, où l’on chasse dessus, cela provoque notre inquiétude » continue-t-il. « Il va y avoir des gens qui font des randonnées, ils vont forcément parler. Ils vont passer à dix mètres des maisons. Pour les gens qui ont des chiens, ils vont aboyer toute la journée, cela va créer des nuisances sonores » estime le retraité, qui craint de « voir défiler tout un tas de personnes au départ de la randonnée ». Sa pétition, lancée cet été, a recueilli 300 signatures de riverains et de chasseurs.

    #gorafi_encore_plagié

  • La piscine Ingréo de Montauban rouvre ses portes lundi, annonce la maire
    https://www.francebleu.fr/infos/politique/la-piscine-ingreo-de-montauban-reouvre-ses-portes-lundi-annonce-brigitte-

    La maire de Montauban veut reprendre la main sur la gestion du complexe aquatique de la ville. Vert Marine, le gestionnaire, en a fermé les portes le 5 septembre à cause d’une forte hausse du prix de l’énergie. Si Brigitte Barèges s’avance sur une date, des détails juridiques restent à éclaircir.

  • À Marseille, les oubliés de la grotte Cosquer remontent à la surface
    https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/a-marseille-les-oublies-de-la-grotte-cosquer-remontent-a-la-surface-16631

    La réplique du « Lascaux sous-marin » triomphe à Marseille depuis juin. Un groupe d’anciens plongeurs et amis du découvreur officiel n’apparaît pas dans l’exposition. Or, selon eux, Henri Cosquer n’a pas été seul pour découvrir les peintures de la grotte qui porte désormais son nom.

    Depuis son ouverture en juin, 400.000 personnes -dont les trois-quarts sont des entrées payantes- ont visité la réplique de la grotte préhistorique sous-marine Cosquer à Marseille. Un trésor de l’humanité sommeillait en immersion au large du Cap Morgiou entre Cassis et Marseille : des dizaines de dessins et gravures datant de plus de 36.000 années.

    Le succès fou de la reproduction, à côté du MUCEM, dépasse toutes les prévisions. Lors de votre visite, vous ne verrez aucune photo, vous ne lirez aucun nom des trois autres plongeurs qui ont découvert les peintures rupestres. Le film de dix minutes exalte la fascinante découverte, il est entièrement centré sur Henri Cosquer.

    « Cette aventure était composée de quatre personnes [...] Tu nous as écartés, tu nous as tourné le dos »- Yann, un « oublié » de la grotte Cosquer

    Pas de trace de Pascale, Cendrine et Yann. Les oubliés. À France Bleu Provence, ils affirment qu’aujourd’hui, ils ne réclament pas d’argent. Non, ils ne rêvent pas de gloire. Non, ils ne souhaitent pas que la grotte souterraine soit débaptisée. Ils ne remettent en cause ni l’extraordinaire découverte, ni la puissante réplique qui triomphe à la Villa Méditerranée.

    Ils ne sont pas là pour gâcher la fête, mais sans eux, il n’y aurait pas de fête. Yann Gogan insiste : « Cette aventure était composée de quatre personnes. Cendrine, Pascale, Henri et moi. Comme je lui ai dit quand il m’a téléphoné en mars : ’Tu nous as écartés, tu nous as tourné le dos’. Je le connais depuis que j’ai 14 ans. Je l’ai considéré comme un grand-frère ».

    Retrouvailles 30 ans après la découverte des peintures de Cosquer

    Ce vendredi 16 septembre 2022, « les oubliés » se réunissent à Marseille, pour la première fois depuis 30 ans, en compagnie de tous ceux qui ont approché l’aventure. Marc Van Espen descend de Belgique pour cette soirée exceptionnelle. Marc, avec son frère Bernard, était des toutes premières plongées autour d’Henri.

    Cendrine, la nièce d’Henri Cosquer, vient d’atterrir à Marignane. Elle vit en Martinique depuis de nombreuses années. « On retrouve notre bande de potes. Mon histoire avec la grotte est une aventure d’amitié que je souhaite à tout le monde de vivre. Un lien indéfectible. J’aurais rêvé d’une autre fin. » Cendrine a du mal à retenir ses larmes, sous les platanes de la petite maison de Pascale dans le quartier de l’Estaque où elle nous reçoit, au côté de Yann, autour d’un premier apéro de retrouvailles. "Nous, on était comme dans « Le château de ma mère ». On était des gamins dans la garrigue, comme le petit Pagnol avec son copain Lili, en train de chercher des trésors."

    La plongée du 9 juillet 1991

    1991. Les jeunes copains passionnés se régalent dans le club de plongée de Cassis qu’Henri a pris en main. De vingt ans leur aîné, Henri dit « le barbu », truculent, expérimenté, est leur mentor, « un grand frère » pour Yann, un plongeur opiniâtre qui transmet sa passion à ces minots. Alors qu’il a découvert en 1985 « le trou » - révélé par un autre plongeur, après avoir atteint la première salle grâce aux frères Van Espen qui ont installé l’indispensable fil d’Ariane, Henri embauche sa bande de jeunes pour explorer ce qui n’est qu’une grotte de plus parmi les myriades de cavités des calanques marseillaises.

    Le 9 juillet 1991, Pascale Oriol, Cendrine Cosquer, Yann Gogan et Henri Cosquer retournent dans la salle 1, le hall d’entrée du rêve.

    Henri Cosquer raconte sa découverte le jour de l’inauguration de la réplique, en juin, sur France Bleu Provence : « Je laisse tomber ma lampe et elle éclaire une main ». Les trois donnent une toute autre version. Cendrine : "Je peux vous le mimer comme si on y était. C’est Yann qui éclaire une main. Henri pense que c’est un tag et il râle. C’est Pascale qui dit : « Et si c’était une peinture rupestre ? » Réponse d’Henri : « Ruspestre, c’est quoi ? »

    Que s’est-il réellement passé ? Nous n’étions pas présents. Ce qui est certain, c’est que la main change tout. La même troupe de quatre plonge deux autres fois en juillet et autant en août. L’exploration dure à chaque fois deux ou trois heures. Un film commence à être tourné, Henri y tient le rôle principal, pour ne pas dire unique.

    Le 1er septembre 1991, trois spéléologues originaires de Grenoble meurent noyés en essayant eux aussi de percer tous les mystères de la grotte. Henri et Yann vont repêcher un corps. Henri ressort le troisième corps avec un plongeur spéléologue secouriste. « Le barbu » comprend aussi que son secret ne sera plus gardé longtemps.

    Deux jours après les décès, le 3 septembre, Henri Cosquer se présente aux affaires maritimes, avec un avocat, et entame les démarches qui vont faire de lui le découvreur unique du lieu. À l’époque, aucune enquête ne sera réalisée sur les conditions de la découverte de la grotte.

    Dix centimes par entrée à la réplique de la grotte Cosquer pendant 20 ans

    C’est la face immergée de la grotte : une manne financière. Dans les années 2000, Henri Cosquer bataille avec les services de l’État dans les tribunaux pour être indemnisé de sa découverte. En vain. Dans les années 2010, le Conseil régional de PACA, dirigé par Christian Estrosi, cherche une utilité à la Villa Méditerranée, coquille vide et onéreuse, non loin de l’embouchure du Vieux-Port.

    En 2017, Henri Cosquer dépose le nom de « grotte Cosquer » à l’INPI, l’institut national de la propriété industrielle. En 2018, la Région lui rachète le nom pour 25.000 euros (hors taxe). Les tortueux boyaux rocheux prennent l’allure d’un bon filon. Dans le contrat de cession, le découvreur obtient de toucher dix centimes (hors taxe) sur chaque entrée pendant vingt ans. C’est le délégataire du service public, l’exploitant de la reconstitution, Kleber Rossillon, qui verse ce pourcentage. Le 3 août 2018, le journal « La Marseillaise » met en lumière les conditions du deal que nous confirme l’actuelle gouvernance de la Région.

    En trois mois, depuis son ouverture, 275.000 personnes ont payé leur ticket d’entrée pour visiter la réplique. On comprend assez vite les enjeux financiers. Henri Cosquer est dans son bon droit. C’est classique. Selon nos informations, le découvreur de Chauvet a même mieux négocié que le Marseillais puisqu’il percevrait 17 centimes pendant 40 ans.
    La réponse sèche d’un Henri Cosquer blessé

    « Aucune réaction. Je n’ai rien à dire. Il y a des journalistes qui parlent de sport, de politique... et il y a des journalistes qui aiment les ragots. C’est lamentable. »- Henri Cosquer

    Pour la grande soirée de retrouvailles ce vendredi à Marseille, Henri sera le grand absent. Les derniers échanges avec la bande ont été cinglants. La parution en juin d’un premier article donnant la parole aux oubliés dans la revue « Archélologia » déclenche les foudres du découvreur. La presse s’en empare. Télérama, la Provence... Henri Cosquer est en colère. Il nous le dit sèchement au téléphone. « Aucune réaction. Je n’ai rien à dire. Il y a des journalistes qui parlent de sport, de politique... et il y a des journalistes qui aiment les ragots. C’est lamentable. »

    On sent le vieil homme blessé. Et très vite des soupçons : « Ils croient que je suis millionnaire ! » Nous lui proposons une réponse en interview sur France Bleu Provence. Il refuse. Fin de la conversation, très courte, sans retour.
    Pourquoi se réveiller 30 ans après ?

    Avant de raccrocher, Henri Cosquer assène à plusieurs reprises qu’il a tout écrit dans son livre de 1992. Dans l’un des derniers chapitres, effectivement, il rend hommage à son équipe, à ses minots d’aventure, avec des mots chaleureux. Mais depuis ? En juin, lors de l’ouverture de Cosquer, au micro de France Bleu Provence, il glisse sans s’appesantir un « on a découvert les peintures ensemble ». « On » n’est pas nommé. Vous pouvez visionner le film hagiographique projeté dans la réplique de la grotte, vous n’apercevrez pas la silhouette palmée des trois autres. « Quand Henri pose au milieu des concrétions, il ne s’éclaire pas tout seul ! Il y en a un de nous qui est derrière en train de l’éclairer. Il ne s’est pas non plus pris tout seul en photo. »

    La prise de conscience qu’il fallait dire toute la vérité a été activée par Lucie Hoonert, cette journaliste d’Archéologia qui les a tous contactés et remis en lien. Tous choqués par une personnification à l’extrême. Yann y voit aussi un des travers des médias qui préfèrent « vendre » l’histoire d’un Indiana Jones qui aurait découvert tout seul le trésor caché.

    « On a été gommés »

    « On a été gommés » résume Pascale. Même pas invités pour l’inauguration. Sans doute pris de remords, après l’ouverture en juin, Henri a fini par passer voir Pascale pour lui offrir deux places. « Et Yann ? » l’interroge Pascale. Henri revient avec une enveloppe et une place que Yann a préféré ne pas utiliser. Question de fierté sûrement.

    « Il suffisait qu’il parle de ses potes, de ses trois amis, même sans nous nommer, et basta ! Cela serait passé comme ça ! », réagit Pascale. Un mélange de colère et de déception. On insiste tout de même. Seraient-ils eux aussi guidés par l’intérêt financier, le plus puissant des fils d’Ariane dans notre monde terrestre ? Ils nous jurent que non. Yann nous dira plus tard dans un SMS plein d’humour qu’il n’est pas rancunier : « Je viens de donner 20 centimes à Henri en prenant deux tickets pour que Cendrine et Marc découvrent Cosquer. On ne pourra pas dire que je veux lui prendre de l’argent ! » Yann, le super plongeur, a très bien gagné sa vie à la Comex dans des explorations au bout du monde. Il est devenu psychologue à la Timone. Il a accompagné des enfants autistes. L’humain est sa priorité. « Nous n’avons pas besoin d’argent. »

    Au passage, tout de même, on imagine Yann Gogan payant les places, et Marc Van Espen et Cendrine Cosquer faisant la queue pour visiter la reproduction de la grotte qu’ils ont découverte il y a trente ans.

    La bande de potes souhaite que l’on raconte la véritable histoire de la découverte de la grotte Cosquer. « C’était la caverne d’Ali Baba. » "Ce grand lac à l’eau cristalline", « grandiose », « ça luisait de partout », « j’étais ébloui »... Quand ils en parlent, ils replongent. Le souvenir reprend vie autour d’une tapenade dans ce petit jardin de l’Estaque, trente ans plus tard. Ils en tremblent encore. Sûrement la plus belle aventure de leur vie. Pascale résume : « Moi aujourd’hui, quand je dis que j’étais là quand on a découvert les peintures, personne ne me croit. Or, il n’était pas tout seul. C’est très dommage que ce ne soit pas une histoire de copains ».