/faits-divers-justice

  • La prison de Villeneuve-lès-Maguelone au bord de l’implosion, selon le syndicat Ufap-Unsa Justice
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/la-prison-de-villeneuve-les-maguelone-au-bord-de-l-implosion-selon-le-syn

    La maison d’arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone compte 780 places mais actuellement, elle abrite 950 détenus. Alors que les effectifs sont au plus bas déplore Marine Orengo secrétaire locale de l’Ufap-Unsa Justice. « Pour faire fonctionner le centre pénitentiaire, on a besoin de 17 postes de surveillants tous les jours. Or vendredi il n’y avait que neuf postes couverts et ce dimanche matin, nous sommes à seulement six sur 17. »

    (C’est la prison de #Montpellier.)

  • À 83 ans, il interpelle Olivier Dussopt sur sa politique : l’Ardéchois termine menotté
    https://www.francebleu.fr/infos/politique/a-83-ans-il-interpelle-olivier-dussopt-sur-sa-politique-l-ardechois-termi

    Les faits sont les suivants, Jean Fantini, militant communiste (et d’autres associations et organisations) de 83 ans a été interpellé et menotté puis conduit à la gendarmerie pour interrogatoire, samedi 8 juillet. Les faits se sont déroulés pendant la visite officielle du ministre du Travail Olivier Dussopt, à Tournon-sur-Rhône, pour l’inauguration de « Tournon Plage ».

  • Valence : 8 mois de prison ferme pour transport de feux d’artifice !
    https://ricochets.cc/Huit-mois-de-prison-ferme-pour-transport-de-feux-d-artifice.html

    En guise d’apaisement, l’Etat policier et sa justice condamnent à des peines très lourdes de jeunes révoltés. A Valence, le tribunal a condamné un jeune homme à 8 mois de prison ferme pour transport de feux d’artifice et de pétards ! Une peine au dessus de la loi, qui elle prévoit jusqu’à 6 mois de prison et une amende (pour le transport, l’achat, la vente de ces chandelles romaines). France Bleu dit que : « Un jeune homme avait 28 mortiers d’artifice et 9 pétards dans le coffre de sa voiture (...) . (...) #Les_Articles

    / #Drôme, #Procès,_justice,_répression_policière_ou_judiciaire

    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/violences-urbaines-prison-ferme-pour-les-trois-premiers-jeunes-juges-a-va

  • #Nahel : ces #milices d’#extrême_droite qui se substituent à la #police | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/030723/nahel-ces-milices-d-extreme-droite-qui-se-substituent-la-police?userid=eb4
    #revoltes
    #violences_urbaines

    Un autre marche, mains attachées dans le dos et tête maintenue baissée, entouré par ceux qui l’ont « interpellé ». Plusieurs témoins rapportent à Mediapart des tabassages, notamment d’une personne qui tentait de mettre le feu à une poubelle. Plus gênant, une partie de ces faits se seraient déroulés avec la complicité de la police. Un employé d’un magasin de bricolage confie en effet avoir vu un équipage de la #BAC, dans une Skoda noire, « faire le lien entre la milice et le reste des #effectifs_de_la_police » lors de trois interpellations sauvages auxquelles il dit avoir assisté. « On les a également vus courir à côté des #policiers en tenue… », poursuit-il.

    « On a laissé faire en début de soirée, parce que ça nous a soulagés, confie un policier au Télégramme. Mais en fin de “séquence”, certains d’entre nous ont finalement décidé de les disperser, se rendant compte qu’ils y allaient un peu fort. »

    Trois autoproclamés « #anticasseurs » ont accordé une interview à la radio locale Jaime, dans laquelle ils n’ont aucune difficulté à reconnaître leur bonne entente avec les forces de l’ordre. « On se concertait avec la BAC qui nous disait où ne pas aller. Quant aux émeutiers, dès qu’ils nous voyaient, ils couraient. On courait aussi. Si on les attrapait, on leur mettait des Serflex aux mains. » Les #Serflex sont ces colliers de serrage qui font office de menottes de fortune. Leur utilisation contredit les propos tenus à la #radio, lorsqu’ils expliquent que leur action était improvisée.

    Qui sont les membres de cette milice soi-disant « spontanée » ?

    Les trois « anticasseurs » interviewés par la radio nient appartenir à un groupuscule d’extrême droite. Même si leur rhétorique, sommaire, reprend ses codes. « Non, nous sommes juste des personnes qui veulent sauver la France », résume une jeune femme. « On est des civils qui veulent sauver la France, on est des patriotes, complète un jeune homme. Je ne voulais pas voir ma ville brûler, c’est tout. Cela aurait pu être des “#extrême droite”, des “extrême gauche”, des centristes, des écologistes, j’aurais agi pareil. »

    Voir le Rassemblement national au pouvoir les effrayerait-il ? leur demande le journaliste de Jaime Radio. Réponse : « Est-ce que c’est une bonne ou une mauvaise chose, on ne peut pas savoir tant que ça n’arrive pas… »

    Des militants de Reconquête, le parti d’Éric Zemmour, ou du syndicat d’extrême droite La #Cocarde étudiante ont été vus cette nuit-là à Lorient au moment de l’intervention de la milice. « Mais c’était trop bien rodé, l’organisation était millimétrée. Jamais les partisans locaux de Reconquête ne seraient capables de cela », veut croire l’employé de magasin de bricolage précité.

    Au sein d’une ville connue pour abriter 4 000 militaires de la marine nationale, l’hypothèse d’une participation, au sein de la milice, de fusiliers marins ou de commandos marine, des anciens ou d’active, revient avec insistance. Ceux qui les ont vus agir en sont convaincus. Lors de l’entretien accordé à la radio locale, l’un des « anticasseurs » répète à plusieurs reprises « en tant que civil », une expression plutôt propre aux #militaires. Mais à ce stade, Mediapart n’a pas pu confirmer leur participation.

    • Nahel : l’armée ouvre une enquête sur la milice de Lorient
      https://www.mediapart.fr/journal/france/040723/nahel-l-armee-ouvre-une-enquete-sur-la-milice-de-lorient

      Ces derniers jours, les forums de discussion militaires et paramilitaires sur les réseaux sociaux évoquaient les événements. Lundi 3 juillet au soir, un certain « Coyote », affichant le logo des fusiliers marins augmenté d’un coyote en tenue militaire et armé, avait publié un message d’alerte : « À tous, urgent. Il semblerait que la DRM [Direction du renseignement militaire, c’est-à-dire le service de renseignement des armées – ndlr] se soit saisie de l’affaire de l’autre soir à Lorient pendant les émeutes. J’invite chacun d’entre vous qui ont des informations sur l’événement et qui en ont parlé à leurs potes de supprimer tout ça et ceux y ayant participé de serrer les fesses. »

      [...]

      Lundi soir, les démentis du maire de Lorient et de la responsable policière – qui n’ont pas répondu à nos sollicitations – ont été encore plus spectaculairement contredits par des éléments recueillis par Ouest-France.
      Le quotidien régional a publié le témoignage d’un des anticasseurs qui affirme : « Certains policiers nous ont remerciés et ont accepté notre aide, d’autres préféraient nous mettre à distance. Je comprends que ça puisse créer un malaise. Comme le maire de Lorient qui a dit que notre présence n’était qu’une rumeur : n’importe quoi ! »
      L’homme de 25 ans se présente comme un militaire ayant déjà à son actif plusieurs missions à l’étranger dans des zones de conflit. Il détaille avoir agi avec une trentaine d’autres « collègues » militaires, âgés « entre 20 et 25 ans », « mais aussi de quelques civils ». Il évoque « des fusiliers, peut-être des commandos. Il y avait différentes unités ».

      [... Enfin, une réalité statistique peut s’avérer gênante pour les garants du maintien de l’ordre. Dans la nuit de vendredi à samedi, les émeutes à Lorient ont donné lieu à quatre interpellations, comme l’a confirmé à Mediapart le procureur de la République. Or, Ouest-France compte, d’après le témoignage du milicien, quatre personnes livrées par les anticasseurs à la police. Lundi, un salarié d’un magasin de bricolage racontait à Mediapart avoir assisté à « au moins » trois interpellations sauvages .
      Faut-il en déduire que les seuls à être parvenus à appréhender des émeutiers à Lorient vendredi soir étaient des miliciens ?

      Matthieu Suc et Marine Turchi ne semblent guère soucieux du sort de leur source...

      #militaires

    • Chambéry : un homme reçoit un coup de marteau à la tête en marge d’un défilé de l’ultradroite
      https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/chambery-un-homme-recoit-un-coup-de-marteau-a-la-tete-en-marge-d-un-defil

      À Chambéry, un groupe d’une cinquantaine d’individus d’ultradroite s’est rassemblé dans le centre-ville ce lundi soir, dans le secteur du Carré Curial. Des bagarres ont ensuite éclaté et un homme a été gravement blessé à la tête après avoir reçu un coup de marteau.

    • Nahel : l’armée ouvre une enquête sur la milice de Lorient | Mediapart
      https://www.mediapart.fr/journal/france/040723/nahel-l-armee-ouvre-une-enquete-sur-la-milice-de-lorient

      L’article 73 du Code de procédure pénale prévoit les interpellations par de simples citoyens : « Dans les cas de crime flagrant ou de délit flagrant puni d’une peine d’emprisonnement, toute personne a qualité pour en appréhender l’auteur et le conduire devant l’officier de police judiciaire le plus proche. »

      Mais en l’état, plusieurs éléments interrogent. D’abord, le fait que les membres de ce groupe se soient dissimulés sous des cagoules et des cache-nez pour interpeller d’autres citoyens. Ensuite, le caractère musclé de leur intervention, qu’a reconnu le milicien interviewé par Ouest-France : « Ça aurait pu être moins violent. Quand certains allaient un peu fort, on leur disait de se calmer. »

      Enfin, une réalité statistique peut s’avérer gênante pour les garants du maintien de l’ordre. Dans la nuit de vendredi à samedi, les émeutes à Lorient ont donné lieu à quatre interpellations, comme l’a confirmé à Mediapart le procureur de la République. Or, Ouest-France compte, d’après le témoignage du milicien, quatre personnes livrées par les anticasseurs à la police. Lundi, un salarié d’un magasin de bricolage racontait à Mediapart avoir assisté à « au moins » trois interpellations sauvages.

      Faut-il en déduire que les seuls à être parvenus à appréhender des émeutiers à Lorient vendredi soir étaient des miliciens ? 

      Dans Ouest-France, le jeune homme interviewé assume en tout cas son action : « Finalement, qu’importe qu’on soit “mili”, pharmacien ou vendeur de vélos, l’essentiel, c’est ce qu’on a fait », explique-t-il. Avant de conclure : « On est fiers de ce qu’on a fait et on recommencera si le besoin se présente. Quand tu veux tout brûler, tu dois t’attendre à des réponses. »

    • Je me réjouis que des jeunes militaires de #Lorient aient apporté spontanément leur concours à la #Police dans la lutte contre les émeutiers. Ils ont ainsi concouru à éviter le pire et à protéger les personnes et les biens.

      https://twitter.com/marclefur/status/1676513406298251264

      Marc LE FUR, Député des Côtes d’Armor, Conseiller régional de Bretagne. Whitey né à Dakar, haut fonctionnaire, LR.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Marc_Le_Fur

  • Triple homicide à Dreux : l’ancien compagnon de la femme [et de ses deux enfants de 13 ans et 18 mois] tué[e.s] a été interpellé
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/triple-homicide-a-dreux-l-ancien-compagnon-de-la-femme-tuee-a-ete-interpe

    ... depuis le début du mois de mai, cette mère de famille avait déposé deux plaintes contre lui. La première remonte au 9 mai. Elle soupçonnait son ex-compagnon d’avoir placé un traceur GPS sous son véhicule. Un traceur retrouvé par la #police. L’enquête était en cours et "il n’y avait pas de mesures particulières à prendre" selon le procureur de Chartres.

    La deuxième plainte date du mercredi 24 mai, soit la veille du triple homicide. La mère de famille a expliqué "qu’entre août 2022 et mai 2023, elle a constaté des vols chez elle, de bijoux, de documents administratifs" et qu’elle soupçonnait son ex-conjoint "qui avait le double des clefs de la maison familiale", précise Frédéric Chevallier.

    "Il n’y avait pas de dangerosité avérée" chez l’ancien compagnon de la mère de famille, a pourtant assuré sur franceinfo ce samedi le procureur de Chartres. 

    #justice #féminicide #enfanticide

  • Retraites : pas un seul mobilier urbain n’a échappé à la violence des casseurs à Rennes
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/pas-un-seul-mobilier-urbain-n-a-echappe-a-la-violence-des-casseurs-a-renn

    Clear Channel, qui possède la concession de ce mobilier urbain dans la Métropole rennaise jusqu’en 2025, estime le coût à plus de 80.000 euros pour le seul mois de mars. Le préjudice doit encore être affiné, car il y aura « sans doute des appareils électriques à changer à l’intérieur », explique Johann Thibaudat, le responsable Bretagne. Il faut compter « 200-300 euros la vitre », pas loin de « 15.000 euros le mobilier ». Sans oublier le manque à gagner publicitaire.

    Lassées d’intervenir sur du mobilier qui est de nouveau dégradé la semaine suivante, les équipes, désabusées, et la direction de Clear Channel, ont décidé provisoirement d’arrêter les réparations. Après avoir « fait les mises en sécurité sur les mobiliers dégradés pour éviter que des personnes se blessent ».

    #Rennes

  • #Hellfest : « l’Enfer » du décor

    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/a-nantes-le-hellfest-devant-les-prud-hommes-pour-harcelement-6476040

    Une ancienne stagiaire du Hellfest attaque aux prud’hommes l’association à la tête du festival de métal, Hellfest Productions. La jeune femme de 31 ans, dénonce des faits de harcèlement moral et sexuel. Une audience prévue à Nantes (Loire-Atlantique) ce mardi 28 mars.
    [...]
    Et le problème ne vient pas que d’un seul salarié du festival, pointe son avocate, Me Marie-Océane Gelly. « On est vraiment sur une forme de harcèlement d’ambiance », estime-t-elle, institutionnalisé dans le cadre de relations de travail, « et le code du travail s’applique ».

    #harcèlement #code_du_travail #sexisme #virilisme

  • Intoxications et humiliations au ministère de la Culture : l’État condamné
    https://www.lefigaro.fr/culture/intoxications-et-humiliations-au-ministere-de-la-culture-l-etat-condamne-20

    (je met le figaro car les autres sources sur le sujet sont sous paywall)

    Ce fonctionnaire, désigné par ses initiales (D.B.), était à l’époque sous-directeur des ressources humaines du cabinet de la ministre Aurélie Filipetti.

    Un fonctionnaire du ministère avait versé un diurétique dans le café d’une candidate à un poste, et humilié de la même manière six collègues.

    L’État a été condamné jeudi 16 février en raison des agissements d’un fonctionnaire du ministère de la Culture qui avait versé un diurétique dans le café d’une candidate à un poste, et humilié de la même manière six collègues.

    Le tribunal administratif de Paris a publié le jugement qui exige d’indemniser cette ex-candidate à hauteur de 12.000 euros pour son préjudice, plus 1500 euros au titre des frais de justice. L’affaire va au-delà, avec des humiliations reconnues par la justice administrative pour six membres des services du ministère. Ces femmes seront également indemnisées, selon un communiqué du tribunal, qui n’a pas précisé les montants.

    Ce fonctionnaire, désigné par ses initiales (D.B.), était à l’époque de l’entretien d’embauche en mai 2012 sous-directeur des ressources humaines du cabinet de la ministre Aurélie Filipetti. Il « lui a proposé, en début d’entretien, un café qu’elle a bu, puis l’a invitée à poursuivre l’entretien à l’extérieur, dans le jardin des Tuileries », détaille le tribunal. « Ressentant rapidement des douleurs et une forte envie d’uriner », et obligée de le faire devant lui sous un pont, la candidate a demandé à rentrer chez elle. Elle a finalement été hospitalisée.

    Une enquête a montré plus tard que l’homme était coutumier du fait. En 2018, il a reconnu « avoir imposé des situations humiliantes aux femmes qu’il recevait ainsi en entretien et dont la liste a été tenue par lui dans un tableau », rappelle le tribunal. Le fonctionnaire a été révoqué en 2019, après de très nombreux témoignages contre lui.

    Cette année-là, il était par ailleurs mis en examen pour « administration de substance nuisible », « agression sexuelle par personne abusant de l’autorité conférée par sa fonction », « atteinte à l’intimité de la vie privée par fixation d’image », « violence par une personne chargée de mission de service public » et « infraction à la législation sur les médicaments ». La suite de cette procédure pénale n’a pas été rendue publique. « C’est une affaire complètement folle d’un pervers », avait commenté le ministre au moment de cette mise en examen, Franck Riester. « J’aurais voulu qu’on m’arrête avant », avait pour sa part affirmé le fonctionnaire révoqué, interrogé par Libération.

    La plaignante estimait la responsabilité de l’État « engagée en raison d’une mauvaise organisation des services du ministère de la Culture, en l’absence de dispositifs protégeant les victimes et recevant leurs plaintes ».

    Le figaro prend la peine de camouffler le nom du condamné, et de mettre celui d’Aurélie Fillipetti. Il me semble que les initiales de cet agresseur sexuel et sexiste que ses collègues appelaient « le photographe » car « tout le monde savait » qu’il avait un appareil photo sous son bureau. Donc le fameux « D.B » que le figaro protège en l’anonymisant c’est Christian Nègre.
    https://www.youtube.com/watch?v=zrKGTqLc3lM

    source :
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/strasbourg-il-intoxiquait-des-femmes-pour-les-faire-uriner-et-les-humilie

    Vous vous souvenez peut-être de cette histoire sordide révélée par le Canard Enchaîné en mai dernier. Celle d’un ancien haut-fonctionnaire du ministère de la Culture, Christian Nègre, accusé d’avoir intoxiqué des centaines de femmes pour les pousser à uriner devant lui tout en les photographiant, entre 2009 et 2018, lors d’entretiens d’embauche.

    • http://paris.tribunal-administratif.fr/Actualites-du-Tribunal/Espace-presse/Condamnation-de-l-Etat-en-raison-des-agissements-d-un-d

      16 février 2023
      Condamnation de l’Etat en raison des agissements d’un de ses fonctionnaires
      Le tribunal administratif de Paris condamne l’Etat à indemniser la victime des préjudices subis en raison d’une situation humiliante qui lui a été imposée par un sous-directeur qui a travaillé au ministère de la Culture.

      Le tribunal administratif était saisi d’une demande indemnitaire présentée par une victime d’agissements commis en 2012 par le sous-directeur des politiques des ressources humaines et des relations sociales au secrétariat général du ministère de la Culture, alors en poste. Ce dernier lui avait fait boire, lors d’un entretien d’embauche, un café qu’elle a accepté et l’a invitée à poursuivre l’entretien à l’extérieur, dans le jardin des Tuileries. Ressentant des douleurs et une forte envie d’uriner, la victime avait dû mettre fin à l’entretien.

      Dans le cadre de la procédure disciplinaire diligentée à son encontre, le sous-directeur a reconnu avoir imposé des situations humiliantes aux femmes qu’il recevait en entretien et dont la liste a été tenue par lui dans un tableau dans lequel figurait le nom de la requérante avec des mentions sur sa réaction physiologique lors de l’entretien.

      Après avoir rappelé la jurisprudence du Conseil d’Etat selon laquelle la faute personnelle non dépourvue de tout lien avec le service commise par un agent d’une administration, alors même qu’elle doit, par sa gravité, être regardée comme détachable du service, engage la responsabilité de l’administration qui l’emploie, le tribunal administratif, dans son jugement du 16 février 2023, retient que la faute commise par l’ancien sous-directeur du ministère de la Culture constitue une faute personnelle détachable du service compte tenu de sa gravité et condamne l’Etat à réparer l’intégralité des préjudices subis par la requérante en lien certain et direct avec cette faute.

      Par des jugements du même jour, le tribunal condamne l’Etat à indemniser six autres victimes du sous-directeur du ministère de la Culture.

      Lire le jugement n° 2012834/6-3 du 16 février 2023

      http://paris.tribunal-administratif.fr/content/download/211018/2019600/version/1/file/2012834.pdf

  • Toulouse : une dame de 96 ans violée à son domicile, un homme interpellé dans la foulée
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/toulouse-une-dame-de-96-ans-violee-a-son-domicile-un-homme-interpele-dans

    Une dame âgée de 96 ans a été violée ce samedi matin à son domicile, rue des Jumeaux, dans le quartier de la gare à Toulouse. Un individu d’une trentaine d’années a été interpellé dans la foulée par la brigade anti criminalité. 
    La police alertée par l’infirmière à domicile 

    C’est l’infirmière à domicile qui a surpris l’agresseur et appelé la police en arrivant chez sa patiente vers 7H45. En voyant l’infirmière, l’individu a pris la fuite. Les policiers l’ont malgré tout arrêté dans la foulée à proximité du domicile de la victime. Les secours ont ensuite pris en charge la vieille dame, sous le choc.

    • Toulouse : suspecté du viol d’une femme de 96 ans, un homme relâché à l’issue de sa garde à vue, l’enquête se poursuit - ladepeche.fr
      https://www.ladepeche.fr/2022/11/20/toulouse-suspecte-du-viol-dune-femme-de-96-ans-un-homme-relache-a-lissue-d

      La garde à vue de l’homme de 28 ans interpellé, ce samedi 19 novembre au matin, dans le secteur de la gare Matabiau à Toulouse a été levée ce dimanche. « L’enquête ne permet pas en l’état d’établir sa mise en cause dans les faits », précise le procureur de la République de Toulouse, Samuel Vuelta-Simon. Les investigations confiées aux policiers de la sûreté départementale se poursuivent.
      La victime a déposé plainte

      La victime a pu être entendue. Le Parquet confirme qu’une plainte a été déposée. Cette grand-mère de 96 ans a été vue par un médecin légiste. Des traces ont été constatées sur ses poignets. Pour autant, elle ne s’est pas vue prescrire de jours d’interruption totale de travail et a pu regagner son domicile.

      Samedi matin, l’infirmière qui lui rend visite chaque jour avait donné l’alerte auprès des services de police. Alors qu’elle venait s’occuper de sa patiente, elle l’a trouvée qui demandait de l’aide dans le couloir de l’immeuble. Un homme avait bousculé la soignante en s’enfuyant. La victime avait décrit des faits de viol. Le suspect, arrêté par la BAC peu après, a finalement été relâché. L’enquête continue.

  • Pédopornographie : 48 hommes, dont plusieurs élus, interpellés en France
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/pedopornographie-48-hommes-dont-plusieurs-elus-interpelles-en-france-1668

    Ils sont soupçonnés d’avoir téléchargé et consulté des images et vidéos pédopornographiques de manière massive. 48 hommes, dont des élus locaux, ont été interpellés partout en France, majoritairement ce mardi et ce mercredi a appris franceinfo de source policière. Deux ont été interpellés dans le Puy-de-Dôme, rapportait France Bleu Pays d’Auvergne dès mardi, un homme d’une soixantaine d’années et un autre d’une quarantaine d’années. Un maire a également été interpellé en Côte-d’Or comme le précise France Bleu Bourgogne après confirmation auprès du procureur de la République de Dijon, Olivier Caracotch.
    Téléchargements de fichiers

    Ces hommes sont âgés de 26 à 79 ans. Outre des élus, des fonctionnaires de l’Éducation nationale, des membres de l’aide sociale à l’enfance et des personnels associatifs ont été arrêtés. Toutes les catégories sociales sont représentées : des élus, des ouvriers, des cadres, mais aussi des retraités. 

    Pour l’heure, ces hommes placés en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire, sont soupçonnés d’avoir consulté des « contenus illégaux de mineurs » parfois « particulièrement violents », précise franceinfo. Mais ces gardes à vue, menées sous l’autorité de plusieurs parquets, doivent aussi déterminer s’ils ont pu passer à l’acte et avoir commis des agressions sexuelles ou des viols.

    • Pédopornographie : ce que l’on sait des 48 suspects interpellés en France
      https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/droit-et-justice/pedopornographie-ce-que-l-on-sait-des-48-suspects-interpelles-en-france

      Tous les suspects sont des hommes, âgés d’une quarantaine d’années pour la plupart. Le plus jeune a 26 ans, le plus âgé 79 ans. Toutes les catégories sociales sont concernées : un élu de Côte-d’Or, des ouvriers, des artisans dans le Calvados, des cadres, mais aussi des retraités dans le Puy-de-Dôme.

      Certains présentent une démarche de « collectionneur », c’est-à-dire qu’ils conservent sur leur ordinateur des centaines, parfois des milliers de contenus pédopornographiques. Comme ce « monsieur tout le monde » vivant en Normandie, dont l’ordinateur avait 700 téléchargements de fichiers pédopornographiques depuis cinq ans.

      Parmi les suspects figurent aussi des personnes en contact avec des enfants : des fonctionnaires de l’Education nationale (l’un d’entre eux est retraité, ancien directeur d’école à Carcassonne), ainsi que des personnes travaillant à l’aide sociale à l’enfance et des familles d’accueil. 

      Un homme interpellé à Annecy (Haute-Savoie) lors de coup de filet est aussi soupçonné de viol sur mineur, a appris franceinfo de sources concordantes. Alors que ce suspect devait être jugé jeudi matin en comparution immédiate au tribunal judiciaire de Bonneville (Haute-Savoie), son passage devant la justice a été annulé au dernier moment quand les enquêteurs ont mis au jour des soupçons de viol sur mineur.
      Certains suspects jugés dès cette semaine

      C’est au procureur de la République, en fonction des informations obtenues en garde à vue et en fonction des éléments retrouvés sur les matériels informatiques, de décider des conséquences judiciaires. Certains suspects sont jugés en comparution immédiate jeudi 17 novembre, comme cet homme de 61 ans interpellé en Ardèche. originaire de Lavilledieu, il a été condamné à un an de prison ferme avec maintien en détention et interdiction d’entrer en contact avec des mineurs pour avoir téléchargé 852 vidéos pédopornographiques, rapporte France Bleu Drôme Ardèche.

      Ce suspect a reconnu les faits face aux preuves récoltées par les enquêteurs : une grande majorité de vidéos mettant en scène des enfants de moins de 10 ans, ont été trouvées dans son matériel informatique. Il a évoqué une curiosité malsaine pour expliquer son geste, raconte France Bleu Drôme Ardèche qui a couvert sa comparution immédiate. L’Ardéchois a ajouté qu’il n’était pas attiré par les mineurs et qu’il avait conscience que c’était anormal et qu’il avait fait ça par bêtise. La procureure de la République avait requis deux ans de prison dont huit mois avec sursis.

      En Dordogne, un suspect de 46 ans au casier vierge est ressorti libre en attendant que le parquet reçoive les résultats d’une expertise psychiatrique. Dans le Finistère, un homme de 52 ans comparaîtra devant la justice en février 2023. En attendant, il est placé sous contrôle judiciaire, avec obligation de soins et interdiction de faire une activité en contact avec des mineurs.

  • Projet immobilier Ananda Resort de Tony Parker à Villard-de-Lans : des élus toujours à fond pour la dévastation et la fuite en avant
    https://ricochets.cc/Projet-immobilier-Ananda-Resort-Tony-Parker-Villard-de-Lans-elus-toujours-

    Les élus majoritaires de Villard-de-Lans emmenés par le maire Arnaud Mathieu ont organisé une réunion publique pour aider les représentants du projet immobilier « Ananda Resort » à vendre leur gros business. La plupart des habitants présents n’étaient pas enthousiastes... La plupart des habitants présents n’étaient pas enthousiastes... Encore des anti-tout amish d’ultra-gauche qui n’ont rien compris aux réalités du monde moderne et de ses défis ! Il faut mieux expliquer ce projet génial et rassembleur à (...) #Les_Articles

    / #Drôme, Tourisme, sports & loisirs, #Le_monde_de_L'Economie

    #Tourisme,sports&_loisirs
    https://www.villard-de-lans.fr/actualites/projet-cote-2000
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/a-villard-de-lans-le-projet-ananda-resorts-de-tony-parker-loin-de-faire-l
    https://ananda-resort.fr/arnaud-mathieumaire-de-villard-de-lans
    https://ananda-resort.fr/conference-de-presse-du-29-septembre-2022
    https://ananda-resort.fr/frederic-nihoudirecteur-esf-villard-de-lans
    https://www.encyclopedie-environnement.org/zoom/utn-unites-touristiques-nouvelles
    https://ananda-resort.fr/situation-sur-levaluation-environnementale
    https://www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/soumettre-un-dossier-et-circuit-de-son-traitement-a2
    https://ananda-resort.fr/#calendrier
    https://ananda-resort.fr/discussions
    https://ananda-resort.fr/correncon-en-vercors-un-projet-federaly

  • Projet immobilier du Pontet à #Valence : arbres anciens détruits et double langage de Daragon
    https://ricochets.cc/Projet-immobilier-du-Pontet-a-Valence-arbres-anciens-detruits-et-double-la

    A Valence, au Pontet, près de la gare et de l’avenue Victor Hugo, il subiste un parc avec des arbres anciens, un appréciable et inestimable îlot de fraicheur alors que les canicules et sécheresses vont se multiplier et s’aggraver. Mais le maire Nicolas Daragon et les siens n’en ont cure, ils priorisent l’immoblier, avec un immeuble de plus d’un promoteur privé (Groupe Avenir). Des arbres plantés en 2021 par la commune ont déjà été arrachés (voir la pétition contre ce projet). Les élus font souvent de (...) #Les_Articles

    / Valence, #Le_monde_de_L'Economie

    http://groupeavenir.fr/le-groupe.html
    https://www.peuple-libre.fr/actualite-11424-qu-est-ce-qui-se-construit-a-lautagne
    http://groupeavenir.fr/historique.html
    http://groupeavenir.fr/doc/Livre_vivreAValence_03%2019%20-%20novembre%202017.pdf
    http://www.groupeavenir.fr/Article%202%20du%20DL%20du%2029%20MAI.pdf
    https://www.ledauphine.com/drome/2016/09/06/le-groupe-avenir-s-agrandit-encore-grace-a-trois-rachats
    https://www.aamoi.fr/index.php/top-constructeurs/item/2543-sfmi
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/se-sent-abandonnes-ils-manifestent-a-valence-contre-les-pratiques-illicit

  • Dijon : une vitrine brisée par la tête d’un cycliste violemment projeté par une voiture
    https://twitter.com/bleubourgogne/status/1566828510391549953

    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/dijon-une-vitrine-brisee-par-la-tete-d-un-cycliste-violemment-projete-par

    Le Président se rend sur place pour exprimer son soutien à la vitrine.

    Sur le site, le titre a depuis été modifié. L’URL et le tweet en gardent la trace.

  • #Sémiologie : la #police dans l’épicentre de la #violence

    Compte tenu des preuves et des liens de ces mêmes #symboles avec les milieux extrémistes et violents, la négligence du gouvernement et de la hiérarchie s’accorde dans une résolution ; celle de l’acceptation de la violence et l’#extrémisme chez la police républicaine.

    Le pouvoir d’un symbole réside dans sa capacité à produire du sens et à communiquer ce sens. Loin d’être une entité floue, le sens réfère à quelque chose d’extérieur à soi, plus exactement un objet, qui devient existant par le truchement d’une relation interpersonnelle.

    C’est au travers d’une large panoplie de #signes, #insignes, symboles, #slogans, etc, que des policier·ères visiblement sans honte ni crainte de leur hiérarchie, affichent publiquement, leur amour de la violence, du thème de la vengeance, et parfois, du racisme, de la mort, voire des idéologies fascistes ou nazis.

    Dans le monde des images, certaines nous font sourire, d’autres nous font pleurer, provoquent le choc, la peur, l’incompréhension ou l’amour et l’espoir. La sémiologie a pour objectif de cerner le sens général qui se dégage quand on voit un logo, un insigne, et de prévoir les réactions sensorielles ou émotionnelles occasionnées.

    Les expert·es s’appuient sur le fait que les symboles ne viennent pas de nulle part, ils portent une histoire. Ces armoiries, logos, blasons, symboles, drapeaux, couleurs et formes, ont été depuis la nuit des temps, un moyen de communication, chargés d’une puissance conceptuelle mais aussi émotionnelle dont émanent valeurs éthiques et morales.

    La production et la circulation de formes symboliques constituent des phénomènes centraux dans la recherche en sciences sociales et les psychologues sociaux ont plus particulièrement étudié les processus par lesquels le sens est construit, renforcé et transformé dans la vie sociale.

    L’intérêt pour la fonction symbolique a permis l’émergence de nouveaux courants de recherche conceptuel et empirique dédiés à la compréhension de l’engagement des individus quand ils construisent du sens sur le monde dans lequel ils vivent et communiquent avec d’autres à ce sujet.

    Ces écussons, comme celui dans l’image suivante, en contact avec les citoyenne·s, se traduisent par un réflexe inconscient pour la majorité et un terrible constat pour les plus informés. D’une manière ou d’une autre, une signification se crée automatiquement, malgré la volonté de chacun·e.

    En rapport à la politique des symboles, chez le·a policier·ère tout est une représentation. Selon l’écrivain Arnaud-Dominique Houte "Au-delà de l’utilité pratique du costume, policiers et gendarmes affichent une prestance militaire qui renforce leur prestige. Mais ils montrent aussi qu’ils travaillent en toute transparence, en assumant leurs actes et en se plaçant au service du public". Le code vestimentaire du policier, son armement et sa posture font état d’une logique d’autorité et d’obéissance à la loi. Juger le port de ces écussons qui "appellent à la mort" comme inoffensifs ou insignifiants, comme l’excuse parfois la hiérarchie, révèle de la négligence politique. Si chaque interaction entre le public et la police "doit être conçue comme une expérience socialisatrice" contribuant à consolider la confiance et la légitimité de l’action policière, en quoi le port de tels symboles additionne un point positif à l’équation ?

    Devoir d’obéissance bafoué ou négligence de la hiérarchie ?

    La loi est précise. Néanmoins des policiers continuent à exhiber dans l’exercice de leurs fonctions et sur la place publique, leur affection aux "symboles repères" associés aux néo-nazis et à l’extrême droite. Au cours des dernières années, à plusieurs reprises, la police a été dans le collimateur de l’opinion publique consécutivement à la quantité importante de scandales qui ont émergés dans les médias et les réseaux sociaux. Comme pour les violences policières, de plus en plus de citoyens et de journalistes commencent à capter des images des insignes qui ornent parfois l’équipement de la police.

    Au large dossier des photos de cagoules/foulards tête-de-mort, écussons, tatouages, locutions, s’ajoutent les enquêtes de StreetPress ou Mediapart qui ont révélé, l’existence de groupes Facebook ou Whatsapp, où des policiers pour se divertir, nourrissent la violence virtuelle et propagent du racisme et du suprémacisme blanc à travers les réseaux sociaux. Le port de ces symboles pendant le temps de travail devient-il un prolongement des convictions politiques quotidiennes de certains policiers ?

    Selon la terminologie gouvernementale, ce sont des "signes faibles" d’une tendance vers "l’idéologie de la violence" qui s’intensifie dans la police et qui, coïncidence ou pas, s’aligne sur un mandat répressif, l’escalade de la violence, la logique punitive et liberticide. Une tendance politique favorisée et propagée par la Macronie ou des syndicats de police, synchrone aux logiques d’extrême droite, et qui malheureusement, modèle la doctrine des forces de l’ordre, ses intérêts et ses croyances. Enfin, elle matérialise un nouveau monde libéral, où légitimer la violence apparaît être plus qu’une nécessité mais une obligation.

    A la vue du défilé de scandales associés aux symboles d’extrême droite dans la police, il est difficile de croire que les policier·ères concerné·es puissent utiliser ces symboles par pure naïveté. Une simple recherche sur internet et il est possible de trouver facilement des informations qui attestent de l’utilisation de ces mêmes symboles par l’extrême droite, en France et notamment aux États-Unis. Frédéric Lambert, Professeur des universités et de l’Institut français de presse, également chercheur en Sémiologie et sémiotique des images d’information et de communication, nous explique très pragmatiquement que :

    « Les représentants de la loi et les professionnels qui doivent faire appliquer la loi, dont les policiers, travaillent pour l’État français. À ce titre, ils doivent porter les signes de l’institution qu’ils représentent, un uniforme réglementaire. Si certains policiers s’autorisent d’ajouter à leur tenue de service des signes qui ne sont pas autorisés, ils deviennent hors-la-loi eux-mêmes.

    Hélas cette dérive a pu s’observer en France, et l’on a vu des policiers municipaux porter le symbole du Punisher, héros de bande dessinée, puis insigne de certains groupe militarisés nazis, adopté par certains policiers aux États Unis. Deux remarques : les récits fictionnels envahissent nos réalités sociales, et il faudrait à ces policiers et à leur tutelle revenir dans la réalité de la justice sociale. La République française peut rêver mieux que de voir ses représentants porter des menaces en forme de tête de mort. Les signes au sein de la vie sociale sont bien trop importants pour que des policiers même municipaux s’en saisissent avec arrogance. »

    A chaque scandale, un rappel à la loi. Des policier·ères de différentes compagnies (police nationale, CRS ou BAC) se sont vus demander de respecter le code de déontologie et de retirer leurs écussons non-réglementaires. Néanmoins, malgré tous ces rappels et articles de presse, le Ministre de l’Intérieur et les préfets de police, n’arrivent pas à purger ces agents qui méprisent les principes de la neutralité politique.

    Le ministère de l’Intérieur Christophe Castaner en 2018, interpellé par Libération, au sujet d’un écusson ΜΟΛΩΝ ΛΑΒΕ, du grec - "viens prendre" sur l’uniforme d’un policier, clarifie.

    « Le RGEPN (règlement de la police nationale, ndlr) prohibe le port sur la tenue d’uniforme de tout élément, signe, ou insigne, en rapport avec l’appartenance à une organisation politique, syndicale, confessionnelle ou associative. On ne sait pas à quelle référence l’insigne renvoie, mais il ne devrait pas figurer sur l’uniforme du CRS. »

    Ces dérives ne devraient pas exister. Cependant, depuis 2018, nous avons recensé plus d’une vingtaine de cas où les policiers affichent explicitement des insignes, signes, drapeaux, cagoules ou écussons à têtes de mort, tee-shirts BOPE (Batalhão de Operações Policiais Especiais - Brazil), etc ; symboles de référence majoritairement chez l’extrême droite, mais aussi chez les nationalistes, intégristes, militaristes, hooligans, etc.

    La tête de mort Punisher, le Totenkopf moderne.

    Le Punisher est un héros issu des comics Marvel, ancien soldat du corps des Marines, consumé par le désir de vengeance suite à l’assassinat de sa famille dans le Central Park. Il fut créé par le scénariste Gerry Conway en 1974.

    Le crâne ou tête-de-mort, a été utilisé dans plusieurs domaines depuis la Grèce antique soit dans le milieu littéraire, où il était associé à la sagesse, ou dans le milieu médical, funèbre, etc. L’un des premiers récits enregistré du "crâne et des os croisés" remonte à l’histoire militaire allemande et à la guerre de Trente Ans, lorsque les soldats bavarois, connus sous le nom "d’Invincibles", portaient des uniformes noirs avec des Totenkopfs blancs sur leurs casques.

    La tête-de-mort sera utilisée ainsi par les forces militaires allemandes à partir du XVIIe siècle jusqu’aux Nazis, où elle sera reconnue comme un "symbole de terreur", inscrit dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.

    Dans un monde belliqueux dédié à la violence et à la mort, les symboles qui visent à inspirer la peur, l’horreur et la terreur, passent de main en main, d’époque en époque, et se répandent dans les forces militaires en guerre partout dans le monde.

    Le surprenant by-pass est que les forces militaires post-WorldWar II (en ce qui touche le War-Comics comme source de moral pour le troupes), éviteront de s’inspirer directement de la Totenkopf Nazie "crâne et des os croisés" étant donnée la charge historique ; mais le feront sous la forme de la tête-de-mort symbole du Punisher. Un malheureux choix, car elle aussi s’inspire de la Totenkopf Nazie, comme l’a révélé le magazine Forbes dans l’article :The Creator Of ‘The Punisher’ Wants To Reclaim The Iconic Skull From Police And Fringe Admirers.

    Parallèlement, la tête de mort nazie, continuera à être utilisé par des groupuscules extrémistes de droite et néo-nazis aux États-Unis, comme l’a démontré l’organisation ADL (Anti-Defamation League, créée 1913) dans une de ses enquêtes Bigots on Bikes-2011.

    Ce processus de récupération des symboles des personnages DC Comics et Marvel par des forces militaires pendant les guerres d’Irak et d’Afghanistan, appelés "Morale Patches non-réglementaires", fascine et donne encore aujourd’hui lieu à des thèses et des mémoires universitaires.

    Dans une étude pour la Loyola University of Chicago, Comics and Conflict : War and Patriotically Themed Comics in American Cultural History From World War II Through the Iraq War ; Cord A. Scott, cerne le moment ou la tête de mort Punisher commence à décorer les uniformes militaires pendant la guerre en Irak.

    (en 2003, NDLR), une unité de Navy SEAL en Irak a conçu des patchs avec l’emblème du crâne au centre, avec le slogan “God will judge our enemies we’ll arrange the meeting – Dieu jugera nos ennemis, nous organiserons la réunion.” Cela était cohérent avec le rôle original du personnage : comme une arme pour punir les coupables de leurs crimes contre la société, une mission qui reste la même qu’ils soient mafieux ou fedayin.

    Au fil de l’histoire, l’utilisation de la tête-de-mort Punisher ne se restreint pas aux forces militaires mais, au contraire, elle va se propager d’abord chez l’extrême droite puis dans la police américaine.

    Le phénomène s’extrapole en Europe vers 2010 et les premières photos de policier·ères français·es portant la tête de mort, datent de 2014, à Nantes. Cependant, des dizaines de policier·ères furent photographié depuis, affichant l’écusson, des foulards ou t-shirts avec la tête-de-mort Punisher.

    Récemment, dans une interview pour le Huffingtonpost, Gerry Conway l’auteur du comic Punisher, regrette le fait que cet insigne soit utilisé par les forces de police en France. Il explique pourquoi :

    “C’est assez dérangeant pour moi de voir les autorités porter l’emblème de ‘Punisher’ car il représente l’échec du système judiciaire. Ce symbole, c’est celui de l’effondrement de l’autorité morale et sociale. Il montre que certaines personnes ne peuvent pas compter sur des institutions telles que la police ou l’armée pour agir de manière juste et compétente”.

    Il est important de reconnaitre que la symbolique derrière ces insignes est très méconnue d’une grande partie de la population. Dans une situation où la police intervient, le calme, le respect et la neutralité religieuse, politique, de genre, sont des valeurs exigées pour éviter l’escalade de la violence. Lorsqu’un·e citoyen·ne face à la police aperçoit une tête-de-mort sur la tenue d’uniforme du policier et la locution « Le pardon est l’affaire de Dieu - notre rôle est d’organiser la rencontre » , que peut-ielle interpréter ? Une menace, un appel à la mort ?

    Le port de cet écusson bafoue le principe constitutionnel de neutralité auquel sont astreints tous les agents publics, ainsi que le code de la sécurité intérieure, lequel précise à son article R515-3 : « Les agents de police municipale s’acquittent de leurs missions dans le respect de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, de la Constitution, des conventions internationales et des lois. ». De plus,L’affirmation « nous organisons la rencontre » est extrêmement inquiétante.

    Notre histoire, nos symboles, le ressort du repli identitaire.

    Le rapprochement entre la tête-de-mort Punisher et l’ancienne locution du commandant Arnaud-Amalric en 1209, " Tuez-les. Le Seigneur connaît ceux qui sont les siens", reprise et modifiée en "Dieu jugera nos ennemis, nous organisons la rencontre" n’est pas une coïncidence. Ces deux cultures qui semblent complètement éloignées, s’unissent dans un univers commun, celui du suprémacisme blanc, du nationalisme, du pan-européanisme et de la guerre des religions.

    Retrouvé, le fil perdu, l’histoire de ce "Morale Patche" Punisher avec sa locution qui fait référence aux croisades, se construit d’abord par la croissante islamophobie après les attentats de 2001 en Amérique. Puis il se matérialise pendant les incursions militaires en Irak et en Afghanistan. Dans l’image suivante, issue du magazine 1001mags-2009-Afganistan 2005, une panoplie d’écussons racistes, suprémacistes, font revivre à nouveau les croisades au Moyen Orient.

    L’affection identitaire aux Templiers et l’éloge des croisades catholiques au cœur de l’extrême droite sont bien connus. L’aspect inquiétant et qui semble de plus en plus une preuve que l’extrême droite s’investit dans les rangs policiers se dessine lorsque que nous corroborons que les deux idolâtrent les mêmes symboles.

    La dernière tragédie qui a frappé les agents de la paix doit sans l’ombre d’un doute interroger le Ministre de l’Intérieur sur l’utilisation de ce type de écussons. Un templier sur le bras d’un policier et un homme qui les attaque et leur crie "Allah Akbar", ne sont pas une pure coïncidence. La hiérarchie de police est responsable pour ce genre de dérives.

    A Paris, un agent de la BAC se balade comme un gangster à côté des manifestants, avec son holster super personnalisé et son tatouage représentant le bouclier du Captain America. Ce dernier renvoie d’abord à l’identité chrétienne puis au nationalisme. Historiquement, les guerriers Templiers ont anéanti la menace musulmane en Europe et au Moyen-Orient et ont permis au christianisme de se renouveler. Mais, ce policier ignore-t-il que les croisades ont fauché quelques 3.000.000 de vies en près de 200 ans ? Les croisades sont-elles vraiment un événement à glorifier et faire valoir dans la police ? Sommes-nous là devant un policier islamophobe ?

    A Marseille à l’été 2019, un autre policier de la BAC, qui au-delà de porter ses grenades (CS et GMD) dans les poches arrières de son pantalon, de manière non-réglementaire, exhibe ses tatouages. Le tatouage sur son bras droit est un des symboles les plus connus du christianisme, le Chrisme ("le Christ") avec l’Α-Alpha et l’Ω-Omega (le Christ est le début et la fin).

    Lorsqu’un.e citoyen.ne face à la police aperçoit le holster avec un guerrier templier, ou des tatouages chrétiens, cela peut être choquant et déclencher la peur. Encore pire, pour les communautés musulmanes en France, les réfugié·es, les sans-papiers, les gens du voyage, souvent victimes de contrôles au faciès par la police.

    Pour conclure ce sujet, qu’il s’agisse des Templiers ou du Punisher, tous deux exacerbent la violence, la vengeance, la suprématie blanche, des valeurs religieuses et l’éthique occidentale. Un code de conduite qui a été dans l’histoire imposé au monde à travers la violence, la mort, la colonisation et évidemment l’assimilation. En fin de compte, la grande question reste : quel est l’objectif de ces forces de l’ordre qui portent ces symboles dans la police républicaine ?

    Spartiates, les gardiens de la paix se trompent

    Ces agents de la police aveuglé·es par le repli identitaire, deviennent des Templiers mais aussi des Spartiates. Le "Force et Honneur" répondant à l’inspiration romaine, le “si vis pacem para bellum”, le ΜΟΛΩΝ ΛΑΒΕ et d’autres slogans repris depuis longtemps par l’extrême droite, débordent au sein de la police. D’autres agents arborent aussi la fleur de lys, symbole de la monarchie française et de la chrétienté.

    Pendant l’année de 2018, plusieurs symboles associés à l’Antiquité seront identifiés sur la tenue d’uniforme de policier·ères. En mai, sur une photo du journaliste Taha Bouhafs, on voit un CRS qui décore son uniforme avec l’insigne, ΜΟΛΩΝ ΛΑΒΕ, du grec - "viens prendre", référence à la bataille des Thermopyles. Un insigne, comme le "Lambda", très en vogue chez les groupuscules d’extrême droite comme la "Génération Identitaire".

    Dans le cas des écussons décorés avec le casque spartiate et qui définissent les unités d’intervention, ils sont pour la plupart réglementés et autorisées par les services de police. L’amalgame est plus insidieux, puisque le casque spartiate est utilisé en Grèce par les forces militaires, mais aussi par la police depuis plusieurs siècles. Le problème que pose l’utilisation de ce symbole nationaliste est que ces signes et insignes sont devenues depuis une cinquantaine d’années des slogans du lobby pro-arme américain, le symbole de milices, mais est aussi très répandu dans l’extrême droite haineuse.

    Le portrait plus angoissant et pervers de cet amour aux symboles est la violence que va avec. La hiérarchie se trompe et les gardiens de la paix aussi, quand ils acceptent de porter ce genre de symboles sans les questionner.

    La création de l’uniforme et des insignes, avaient comme objectif primaire le renforcement de l’image sociale et psychologique des anciens Sergents ou la Maréchaussée, et à partir du XIXe siècle des policiers, dans l’office de la répression et obéissance à la loi. Porter un écusson du roi était un symbole d’autorité, de la même façon que porter la Totenkopf dans le nazisme aspirait à la terreur.

    L’insigne officiel d’une des compagnies présentes le jour où les lycéen·nes de Mantes la Jolie ont été mis à genoux, portait l’écusson avec le casque spartiate. Effectivement, on parle de violence et de punition "in situ ", valeurs très éloignées de l’idée de gardien de la paix.

    Sur Checknews de Libération, au sujet du casque spartiate : “Rien d’étonnant à cela, puisque selon la préfecture des Yvelines, il s’agit « depuis très longtemps » de l’insigne officiel de la CSI (compagnie de sécurisation et d’intervention) du département, qui est intervenue hier. « C’est une compagnie de maintien de l’ordre, ils travaillent parfois avec des casques. Ils ont un casque sur leur uniforme, quel est le problème ? », dit la préfecture.”

    Un autre article du Figaro, Une petite ville bretonne s’inquiète d’une possible réunion néonazie, qui touche le sujet des franges radicales de l’extrême droite, identifie le même casque spartiate comme symbole de la “division nationaliste“.

    En Amérique, le mouvement suprémaciste blanc Identity Evropa, n’échappe pas au scan de PHAROS. Lors des manifestations de Berkeley en avril 2017, la plate-forme colaborative PHAROS (espace où les érudits et le public en général, peuvent s’informer sur les appropriations de l’antiquité gréco-romaine par des groupes haineux) explique que ces symboles sont utilisés par “les partisans de la théorie du « génocide blanc », soutenant des opinions anti-gay, anti-immigrés, antisémites et anti-féministes”., sont les mêmes symboles ou le même drapeau raciste “confédéré” affiché par des agents de police en France.

    Si dans le passé ces écussons spartiates avaient un sens, aujourd’hui leur utilisation parait complètement réactionnaire, et même dangereuse. Permettre que ce genre de concepts violents soit associé au travail des "gardiens de la paix" reflète un énorme manque de respect pour la profession, mais aussi pour la population française.

    Compte tenu des preuves et des liens de ces mêmes symboles avec les milieux extrémistes et violents, la négligence du gouvernement et de la hiérarchie s’accorde dans une résolution ; celle de l’acceptation de la violence et de l’extrémisme au sein de la police républicaine.

    Article sur : https://www.lamuledupape.com/2020/12/09/semiologie-la-police-dans-lepicentre-de-la-violence

    https://blogs.mediapart.fr/ricardo-parreira/blog/091220/semiologie-la-police-dans-l-epicentre-de-la-violence

    #vengeance #mort #tête_de_morts #racisme #fascisme #nazisme #écussons #signification #politique_des_symboles #légitimité #confiance #loi #code_vestimentaire #symboles_repères #néo-nazis #extrême_droite #suprémacisme_blanc #signes_faibles #idéologie #forces_de_l'ordre #France #dérive #Punisher #CRS #BAC #police_nationale #déontologie #neutralité_politique #uniforme #ΜΟΛΩΝ_ΛΑΒΕ #RGEPN #dérives #Batalhão_de_Operações_Policiais_Especiais (#BOPE) #Totenkopf #Marvel #Gerry_Conway #crâne #peur #horreur #terreur #Anti-Defamation_League (#ADL) #Morale_Patches_non-réglementaires #escalade_de_la_violence #Templiers #croisades #Captain_America #tatouages #Chrisme #Α-Alpha #Ω-Omega #contrôles_au_faciès #Spartiates #Force_et_Honneur #slogans #Lambda #génération_identitaire #nationalisme

    ping @karine4

    déjà signalé en 2020 par @marielle :
    https://seenthis.net/messages/890630

  • Accusations de viol et d’agressions sexuelles : Nicolas Hulot entendu par la Brigade de protection des mineurs
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/accusations-de-viol-et-d-agressions-sexuelles-nicolas-hulot-entendu-par-l

    Nicolas Hulot est entendu par des enquêteurs ce mardi après-midi, annonce le parquet de Paris. L’ancien ministre de la Transition écologique, accusé de viol et d’agressions sexuelles, avait quitté définitivement la vie publique en novembre dernier. Plusieurs femmes avaient témoigné dans un reportage d’Envoyé Spécial, diffusé sur France 2. L’écologiste est entendu sur ce sujet en audition libre, par la Brigade de protection des mineurs (BPM) à Paris.

    Une enquête avait été ouverte par le parquet de Paris dans la foulée. Au moins six femmes accusaient alors l’ex-animateur de viol et d’agressions sexuelles, dont une mineure au moment des faits. Cette dernière avait décidé de porter plainte.

    La plaignante, Sylvia, indiquait avoir été agressée sexuellement en 1989 à l’âge de 16 ans par Nicolas Hulot, dans la voiture de ce dernier, après avoir été invitée à assister à une émission qu’il animait alors à Paris. L’ancien ministre avait nié ces accusations.

  • « Gilets jaunes » : l’Etat condamné à verser 1,4 million d’euros à la Ville de Paris pour les dégradations
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/gilets-jaunes-l-etat-condamne-a-verser-1-4-million-d-euros-a-la-ville-de-

    Dans une des décisions rendues mercredi et consultées par l’AFP, le tribunal a estimé que « les dégradations ont bien été commises à l’occasion de manifestations sur la voie publique ». « Si la présence de ’black blocks’ est parfois mentionnée dans les procès-verbaux, les constatations font également état de dégradations commises par des manifestants », a observé le tribunal.

    « De telles dégradations résultent donc d’un attroupement (...) et non d’un groupe organisé et constitué à seule fin de commettre des délits », a poursuivi. Or, selon l’article L211-10 du Code de la sécurité intérieure, « l’État est civilement responsable des dégâts et dommages résultant des crimes et délits commis [...] par des attroupements ou rassemblements armés ou non armés, soit contre les personnes, soit contre les biens ». Dès lors, « la Ville de Paris est fondée à solliciter l’engagement de la responsabilité de l’Etat », indique le tribunal.

    Fin avril, la justice administrative avait déjà condamné l’Etat à verser un peu plus de 1,2 million d’euros à la commune et la métropole de Toulouse, en réparation des dégâts occasionnés par le mouvement des « gilets jaunes ».