• Le refuge , d’#Eloïse_Paul

    "Mon fils Benjamin, pisteur-secouriste à Névache, m’a appelé au téléphone « Ils sont dans ma cabane là, qu’est-ce que je fais ? ». Je lui ai dit « Je vais monter, pour venir les chercher ».
    « Pour moi ça a commencé comme ça l’histoire, et pour toi ? » – « Pour moi, ça a commencé en Italie, prendre le col de l’échelle, en pleine neige... On ne connaissait pas la route. On est arrivé dans un virage, et là on a vu des phares, on ne pouvait plus se cacher... » Au lendemain de cette nuit hors du temps, après le passage de la frontière, les exilés arrivent au Refuge Solidaire à Briançon.
    Comme dans les refuges de montagne, des gardiens solidaires leur offrent un lit, un plat chaud, des soins, et des informations sur leurs droits pour continuer la route. Dans ce moment de répit en huis clos, se révèlent l’énergie et l’intimité des rencontres entre ces grands voyageurs et les bénévoles. Ils tentent de se comprendre, se découvrent, partagent leurs colères et leurs espoirs dans les gestes du quotidien. Un îlot de résistance joyeuse face à la violence des expériences passées, et celle qui les attend : « Nous on sait maintenant que l’Europe ne veut pas de nous… »

    http://www.lussasdoc.org/film-le_refuge-1,54918.html
    #film #film_documentaire
    #Briançon #asile #migrations #réfugiés #frontières #accueil_d'urgence #Refuge_solidaire #refuges_solidaires

    –—

    Témoignage de Jean-Gab (à partir de la minute 31’20) :

    « On vit une putain de belle aventure. Et il ne fallait pas la laisser passer »

    Texte de chanson (minute 53’35) :

    « Ce que je fais ici, moi seul le sait. Vous ne le savez pas. Celui qui veut savoir pourquoi je suis là, il ne le saura pas. »

    (John, « Messieurs les politiciens »)

    • ...encore un documentaire impossible à trouver en VOD ou DVD (sauf pour les professionnels) et qui va donc rester ultra-confidentiel :-(
      (dommage parce que la réalisatrice est une des plus impliquée dans le Refuge Solidaire et que son film est un super témoignage...)

    • Bonjour @cy_altern je pense que c’est aussi dû à cette maudite crise sanitaire... le film aurait dû probablement circuler plus. Moi j’ai eu les accès de manière confidentielle (en lien avec mes recherches), peut-être que si tu demandes à la réalisatrice tu peux aussi les avoir !
      J’espère que le film pourra être vu.

  • Retour sur les lieux du blog
    http://www.davduf.net/retour-sur-les-lieux-du-blog

    On réouvre le capot. Un film surgit de nulle part. StreetPress à Mayotte. Ce matin, un email me demande une copie d’un film qui ne me dit rien. Un film intitulé « Insécurité » de Sébastien Pascot. Mon interlocuteur insiste et me bazarde un article, ici même, daté de 2004. Vertiges. 2004. Une éternité. Je me rends compte que mon dernier post dans #blogger|fcuker date de... 2015. blogger|fcuker, sous-rubrique de mon site, démarré lui dans une autre vie, un autre siècle, un autre millénaire, quelque (...) blogger|fcuker

    / Une

    https://www.davduf.net/insecurite-le-film-821
    https://www.streetpress.com/sujet/1583320057-mere-bebe-decede-mayotte-apres-avoir-inhale-des-lacrymogenes

  • Cuba’s Urban Farming Revolution: How to Create Self-Sufficient Cities | Thinkpiece | Architectural Review

    https://www.architectural-review.com/essays/cubas-urban-farming-revolution-how-to-create-self-sufficient-cities/8660204.article

    Havanas’s unique agricultural infrastructure emerged from punishing trade sanctions following the fall of the USSR but today provides an exemplary precedent that could be applied worldwide

    When Cuba found itself abruptly cut off from trade with the Soviet bloc in 1989, the country entered into an economic crisis of unprecedented severity. Already sidelined from international trade due to US embargoes, Cuba became, almost overnight, a country detached from the rest of the world. In the years that followed, the tiny island nation struggled to export sugar and citrus fruits for more critical imports: the cereals, corn and meat that had become the staples of the Cuban diet. This was the beginning of Cuba’s food crisis, a period in which residents lost, on average, access to one third of their daily calories, the government instituted a peacetime austerity programme for food rationing, and most Cubans experienced widespread, inescapable hunger.

  • Donc je disais, quatre magnifiques festivals cette été :

    http://www.jazzaluz.com/index.php/edito-2015

    25 printemps et pas une ride !

    Ce savant mélange d’insatiable curiosité artistique et d’esprit critique, agit comme un élixir de jouvence... on ajoute 2 bonnes doses de tolérance, 5 belles poignées d’envie d’être ensemble et d’esprit collectif, sans oublier quelques pincées de temps à donner, et, l’ingrédient le plus important : l’attachement au Pays Toy, parce que sans cela, il y a 25 ans, il n’y aurait jamais eu de « Jazz à Luz »...

    C’est pourquoi, soutenus depuis peu par la Communauté de Communes du Pays Toy qui regroupe 15 villages, nous prenons cette nouvelle compétence comme une belle reconnaissance... D’autant plus ravis que notre terrain de jeu s’agrandit !

    Nous ne sommes malgré tout pas dupes de l’aventure qui nous attend, car nous sommes forts de ces 25 dernières années, mais si fragiles face à l’adversité, qu’elle soit financière ou politique...
    Bien conscients que rien n’est acquis, il nous incombe donc, avec tous nos amis de l’association, une belle partie des villageois et le courage des élus et des partenaires de relever ce nouveau défi.

    Maupassant écrivait : « Les grands artistes sont ceux qui imposent à l’humanité leur illusion particulière »...
    Alors, seulement armés des instruments des artistes, de leurs cordes, leurs archets, leurs touches, leur souffle, leur voix et leur corps, nous vous donnerons à sentir ce que nous cherchons à atteindre chaque année : un équilibre.
    Sur le fil de notre programmation, c’est celui qui vous fera retenir votre respiration quant au risque pris, à la beauté du geste, à l’étonnement qu’il suscitera, au vertige qu’il vous procurera ; un équilibre étroitement lié à la qualité du contact que nous aimons cultiver avec le public.

    A l’heure de tous les désarrois qu’engendre l’actualité de ce monde, c’est justement le moment d’être tenaces pour maintenir ce festival : il est vital pour que s’exprime notre liberté, il n’est autre que notre liberté d’expression.

    La 10ème édition de « La Belle Rouge » - Reportage Alter JT 20/08/2015 - 64 - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?t=228&v=DSF5hzmcPpM

    ARDECHE IMAGES : 27e édition des États généraux du film documentaire
    http://www.lussasdoc.org/une_universite_d_ete_du_documentaire,6.html

    Manifestation non compétitive, la ligne éditoriale des États généraux est profondément marquée par trois axes de programmation :

    – les séminaires et ateliers développent, sur plusieurs séances, une réflexion théorique sur le cinéma (accessibles sur pré-inscription).

    – les rencontres professionnelles proposent des temps privilégiés d’échange entre les différentes catégories professionnelles, destinés à s’informer, se mobiliser et à engager une réflexion commune à tous les secteurs de la profession autour des perspectives économiques et de diffusion du documentaire.

    – les programmations « Films » permettent de découvrir ou revisiter des œuvres documentaires exceptionnelles, des filmographies ou l’évolution du documentaire d’un pays. La sélection Expériences du regard s’intéresse tout particulièrement à la production francophone européenne de l’année et met en avant des œuvres récentes et peu diffusées ; Histoire de doc renforce la dimension de formation à travers la programmation d’œuvres de référence ou de patrimoine ; Fragments d’une œuvre propose des rétrospectives d’auteurs confirmés ou la découverte de la filmographie de jeunes auteurs ; Route du doc propose de faire le point sur l’évolution du documentaire hors de nos frontières. Et les séances plein air du soir n’oublient pas les films à caractère plus événementiel...

    Festival de Cinéma de Douarnenez |
    http://www.festival-douarnenez.com/fr
    http://www.festival-douarnenez.com/wp-content/uploads/2015/08/rideau_rouge.jpeg

    Peuples des Andes : 21>29/08 2015

    Pour sa 38ème édition, le Festival de cinéma de Douarnenez poursuit sa traversée cinématographique et humaine, convoquant l’ici et l’ailleurs, la création et la culture bretonne comme la diversité des combats et du bouillonnement artistique des peuples du “tout monde”. Douarnenez invite cet été les peuples des pays andins et cheminera au gré de la cordillère en interrogeant et partageant les luttes, les révoltes et les aspirations des communautés autochtones et des afro-descendants entre autres multiples thématiques abordées… Cinématographies de Colombie, d’Equateur, du Pérou, de Bolivie, du Chili et d’Argentine mais aussi écoutes radiophoniques, débats, concerts, expositions et littératures témoigneront des imaginaires et des réalités des Peuples des Andes.

    Inviter les cinémas d’ailleurs mais aussi promouvoir celui d’ici avec l’association Daoulagad Breiz qui propose en association avec le Festival le Grand Cru Bretagne, une sélection de films, tous genres confondus, réalisés ou produits en Bretagne dans l’année. Cette section donne à voir cette production dans sa diversité, en suivant le travail des gens d’ici, en favorisant la découverte de nouveux producteurs et réalisateurs et en donnant toute sa place à la création en langue bretonne.

    Le Festival poursuit sa relation et ses échanges avec le Monde des Sourds au travers d’une programmation de films, des ateliers en LSF, des débats, un café signe, des concerts signés et une accessibilité quasi-intégrale des projections et des rencontres.

    Notre “Grande Tribu” accueille une nouvelle fois des films sensibles, des films qui nous touchent, des films qui interrogent un certain Etat du monde, dans un ensemble que nous espérons cohérent au vu des peuples invités et des liens tissés depuis 38 ans. Nous vous invitons dans cette Grande Tribu à voir des films qui indignent, qui suscitent de l’émotion, du désir, de la rage… Et de l’espoir !

    • Je n’ai jamais fait un tel périple. Mais ce fut extrêmement nourrissant... les deux derniers : lussas et douarn’ m’ont provoqués des réflexions qui m’ont laissé perplexe ... lussas est un tout petit village, qui le temps du festival quadruple sa population. Tout le mini monde du cinéma documentaire y est présent. Les habitants se barrent, partent en vacances, et fuient les kilos de parisiens qui investissent leur terre. Ce festival est pointu et témoigne d’une avant-garde politique... sur la forme. Et en terme d’ambiance on sent quelque chose de l’élite. Certe, on a coutume de parler du cinéma documentaire en terme de nécessité politique mais j’y trouve toujours quelque chose de snobinard, de prout-prout, de la lutte, oui mais pas « de classe » ...
      Pour Douarn’, c’est un peu tout l’inverse. C’est très populaire et militant du genre marxiste mais sans brader l’exigence d’une programmation de qualité... il n’y a pas que du doc... et pour le coup, niveau ambiance c’est formidable. Les habitants de la ville sont là et on sent une sympathie et même une fraternité que n’ai, pour l’instant, trouvé qu’ici.