• #Volkswagen a bénéficié de prêts européens pour développer le moteur qui est au cœur du « #Dieselgate »
    http://www.lemonde.fr/automobile/article/2017/08/01/volkswagen-a-beneficie-de-prets-europeens-pour-developper-le-moteur-qui-est-

    L’Office de lutte antifraude de l’Union européenne (#OLAF) ajoute une pierre au scandale du « Dieselgate » : une enquête lancée en novembre 2015, et dont les conclusions ont été publiées il y a quelques jours, révèle que le groupe Volkswagen (VW) a bénéficié d’un prêt de 400 millions d’euros de la Banque européenne d’investissement (BEI) pour développer le moteur EA 189 qui est au cœur de cette affaire.
    […]
    En février 2011 encore, rapporte le site Politico, la firme allemande rassurait ses prêteurs, en leur faisant savoir que le moteur était conforme à leurs engagements en matière de politique climatique. Elle évoquait des réductions de 90 % des émissions de particules, de 30 % des oxydes d’azote (NOx) et de 20 % de CO2 (gaz carbonique).

    En réalité, comme l’ont révélé par la suite diverses investigations, les ingénieurs avaient mis au point des systèmes minimisant les niveaux réels de gaz nocifs et permettant de déjouer les tests antipollution.

    A la fin de 2011, le constructeur a reconnu qu’il avait équipé onze millions de voitures de logiciels truqueurs. Aux Etats-Unis, où 600 000 véhicules sont concernés, il a déjà acquitté 22 milliards de dollars d’amendes et de dédommagement et sept de ses dirigeants sont mis en examen.

  • Renault : les émissions polluantes du dernier Espace au centre des investigations
    http://www.lemonde.fr/automobile/article/2016/01/15/accusation-contre-renault-le-dernier-espace-au-centre-des-investigations_484

    Renault a connu un « jeudi noir » en Bourse, après la révélation que le constructeur automobile pollue plus que prévu – sans toutefois frauder. Selon Ségolène Royal, la ministre de l’écologie, les tests chez Renault, réalisés dans le cadre de l’enquête gouvernementale sur les émissions polluantes du diesel, lancée après l’affaire Volkswagen, ont confirmé des dépassements de normes chez Renault, ajoutant que ce n’est pas le cas chez l’autre constructeur français, PSA Peugeot Citroën.

    Selon France Info, Renault est mis en cause dans ces premiers résultats « avec des dépassements de cinq à dix fois supérieurs aux normes CO2 et oxyde d’azote (NOx) pour le dernier Espace ».

    L’association Deutsche Umwelthilfe (DUH), farouche critique des moteurs diesels, avait indiqué le 24 novembre que les émissions d’oxydes d’azote (NOx) de la Renault Espace 1.6 dCi avaient atteint un niveau jusqu’à 25 fois supérieur au plafond autorisé, quand on le mesure à moteur chaud et non à froid, par la norme actuelle Euro-6 lors de tests réalisés par l’université de Berne. Selon la DUH, des niveaux d’émissions excessifs ont été mesurés sur la Renault Espace diesel, lors de cinq tests distincts de type NEDC (New European Driving Cycle).

    Six tests menés par l’université de sciences appliquées de Berne, en Suisse, ont fait ressortir des niveaux d’émission de 13 à 25 fois supérieurs aux 80 mg/km autorisés, un test faisant même état d’émissions à plus de 2 000 mg/km, indiquait la DUH.

    En décembre, Renault avait annoncé un investissement de 50 millions d’euros pour réduire l’écart entre les émissions polluantes de ses voitures en conditions d’homologation et en situation réelle.

    réduire l’écart entre les […] conditions d’homologation et en situation réelle #sans_toutefois_frauder

  • Des salariés de Volkswagen avouent avoir truqué les tests de CO2
    http://www.lefigaro.fr/societes/2015/11/08/20005-20151108ARTFIG00148-des-salaries-de-volkswagen-avouent-avoir-truque-l

    Ben tiens, c’est pas la faute des grands chefs, c’est celles des petites mains, ça rappelle l’affaire Kériel #bouc_émissaire

    « Des salariés ont déclaré lors d’une enquête interne qu’il y avait eu des irrégularités dans la détermination des données de consommation de carburant. La manière dont cela s’est produit fait l’objet de procédures encore en cours », a déclaré un porte-parole de Volkswagen tout en se refusant à commenter les informations de Bild.

    ...

    L’article ajoute qu’un technicien des services de recherche et développement au siège de Volkswagen à Wolfsburg a rompu le silence fin octobre et révélé à ses supérieurs la manipulation des données sur les émissions de CO2. Il précise que le groupe envisage de suspendre certains salariés dans le cadre de ce dossier mais que celui qui a révélé la tromperie ne serait pas sanctionné. « On ne peut pas punir quelqu’un qui a entrepris une démarche aussi courageuse », a déclaré un haut responsable du groupe. Volkswagen encourage ses salariés à coopérer à l’enquête interne en cours et leur promet qu’ils ne seront ni licenciés ni poursuivis en justice.

  • Volkswagen : les moteurs plus puissants étaient aussi truqués
    http://www.lemonde.fr/automobile/article/2015/11/02/volkswagen-les-moteurs-plus-puissants-etaient-aussi-truques_4801720_1654940.

    La tricherie orchestrée par Volkswagen n’en finit pas de prendre de l’ampleur. Alors que jusqu’à présent on pensait que l’installation d’un logiciel espion permettant de falsifier les tests antipollution ne concernait que les petites motorisations du constructeur allemand, l’agence américaine de protection de l’environnement (Environmental Protection Agency, EPA) a révélé, lundi 2 novembre, que la malversation s’étend également à des moteurs plus puissants sur des modèles de marque Volkswagen, Audi et Porsche.

    Ce nouveau volet de l’enquête mené par l’agence fédérale américaine indique que les moteurs V6 de trois litres, équipant des véhicules fabriqués depuis 2014, étaient équipés du fameux logiciel, qui permet de rejeter en toute discrétion jusqu’à neuf fois plus d’oxydes d’azote (NOx) que les seuils autorisés aux Etats-Unis. Au moins 10 000 voitures, des Volkswagen Touareg, des Porsche Cayenne, différents modèles d’Audi Quattro ainsi que des Audi Q5, seraient concernées sur le marché américain.
    […]
    Le patron de Volkswagen pour l’Amérique du Nord, Michael Horn, avait présenté ses « sincères excuses » le 8 octobre devant la commission de l’énergie et du commerce de la Chambre des représentants. « Ces événements sont profondément troublants. Je ne pensais pas que quelque chose comme cela était possible au sein de Volkswagen. Nous avons brisé la confiance de nos clients, de nos concessionnaires et de nos salariés, ainsi que celle du public et des régulateurs », avait-il déclaré lors d’une audition de plus de deux heures.

    • Volkswagen annonce des « incohérences » sur 800 000 véhicules supplémentaires
      http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/11/03/aux-etats-unis-les-ventes-de-volkswagen-souffrent-du-scandale_4802517_3234.h

      Volkswagen a annoncé, mardi 3 novembre, qu’au cours d’une enquête interne des « incohérences inexpliquées » sur les émissions de CO2 avaient été découvertes sur environ huit cent mille véhicules. Selon le constructeur allemand, ces nouvelles irrégularités pourraient lui coûter 2 milliards d’euros.

      Un porte-parole de Volkswagen a précisé que les modèles concernés par ces irrégularités dans la mesure du niveau d’émission de CO2 étaient essentiellement des moteurs diesel 1,4 litre, 1,6 litre et 2 litres dans des modèles de VW, Skoda, Audi et Seat. Un moteur essence est également concerné.

      Lors de tests menés, les niveaux de CO2 « ressortaient trop bas » par rapport à ce qu’ils auraient dû être, a expliqué un porte-parole, ajoutant qu’il restait encore à déterminer exactement la différence entre le résultat de la mesure et la réalité.

  • Après le scandale Volkswagen, les actionnaires s’alarment pour tout le secteur automobile
    http://www.lemonde.fr/automobile/article/2015/10/13/apres-le-scandale-volkswagen-les-actionnaires-s-alarment-pour-tout-le-secteu

    Quand le scandale Volkswagen a éclaté, l’action du constructeur allemand s’est immédiatement effondrée en Bourse. Trois semaines plus tard, elle demeure en recul de 20 %, soit 15 milliards d’euros partis en fumée. Très inquiet que le même phénomène puisse se répéter chez la concurrence, un groupe de grands investisseurs institutionnels vient d’envoyer une série de lettres aux principaux constructeurs automobiles mondiaux, pour leur demander des explications. « En tant qu’investisseurs, nous voulons comprendre l’attitude et les agissements de l’industrie automobile sur les questions réglementaires et environnementales », écrivent-ils, dans une initiative dévoilée mardi 13 octobre. Leur objectif : détecter le plus tôt possible les risques d’un nouveau scandale, et éventuellement retirer leurs investissements à temps.

    L’initiative, coordonnée par Share Action, une association britannique qui promeut l’actionnariat responsable, rassemble dix-neuf grands investisseurs, qui gèrent au total un portefeuille de 850 milliards d’euros. Parmi elles se trouvent le géant AXA Investment Managers, quatre fonds de retraite suédois et une série de petits fonds connus pour leur activisme dans les affaires sociales et environnementales. Leur lettre a été envoyée à Volkswagen, BMW, Honda, Daimler, General Motors, Ford, Fiat, Peugeot et Toyota.
    […]
    La lettre s’inquiète particulièrement du lobbying anti-climat très actif mené par les constructeurs automobiles. Les investisseurs constatent que ceux-ci mènent un travail de sape auprès des régulateurs européens et américains, qui semble aller à l’opposé de leurs discours publics en faveur de l’environnement.

    Ils s’appuient pour cela sur le travail mené par Influence Map, une association britannique à but non lucratif qui documente le travail de lobbying des grandes entreprises. Selon elle, Volkswagen, BMW et Daimler – les trois constructeurs allemands – sont parmi ceux qui cherchent le plus à mettre des bâtons dans les roues des autorités. Ford et Hyundai sont également identifiés comme les mauvais élèves de ce classement. Renault-Nissan est le mieux noté.

    « On ne peut évidemment pas demander aux entreprises si elles utilisent des logiciels illégaux pour frauder les contrôles, explique Dylan Tanner, d’Influence Map. En revanche, connaître le travail de lobbying est une bonne façon de comprendre l’attitude réelle des entreprises, et cela peut servir de signal d’alarme. » En d’autres termes, plus le lobbying est développé, plus l’entreprise a des choses à cacher…
    […]
    La lettre envoyée par les investisseurs s’inquiète aussi du travail des organisations qui représentent les constructeurs automobiles. L’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA) en particulier, basée à Bruxelles, « s’est opposée systématiquement aux régulations sur le climat », dénonce Influence Map. Dans une lettre ouverte en 2014, elle demandait à ce que les « objectifs d’émission de gaz à effet de serre et d’énergie renouvelable ne soient pas fixés aux dépens de la compétitivité et de la croissance de l’industrie ».

    Dans ce contexte, Influence Map s’étonne du rôle joué par Renault-Nissan. D’un côté, les deux marques sont parmi celles qui mènent le lobbying anti-climat le moins actif à Bruxelles. De l’autre, Carlos Ghosn, leur patron, est actuellement le président de l’ACEA. « Il semble y avoir un “mauvais alignement” [entre les deux] », s’inquiète l’association. Les dix-neuf investisseurs lui ont donc envoyé une lettre séparée, pour lui demander des explications.

  • Le président de Volkswagen Etats-Unis informé des logiciels truqueurs début septembre
    http://www.lemonde.fr/automobile/article/2015/10/08/le-president-de-volkswagen-etats-unis-informe-des-logiciels-truqueurs-debut-

    Michael Horn, patron de Volkswagen en Amérique du Nord, a déclaré avoir été mis au courant des logiciels truqueurs destinés à contourner les normes antipollution américaines début septembre, soit quelques jours avant que les autorités américaines rendent publiques leurs enquêtes.

    Il a présenté jeudi 8 octobre ses « sincères excuses » devant le Congrès américain et a ajouté qu’il estimait avoir été personnellement trompé sur la question des logiciels truqueurs.

    Dans le texte écrit de son témoignage mis en ligne mercredi 7 octobre sur le site du Congrès, Michael Horn s’était montré plus ambigu : « Au printemps de 2014 […], on m’a dit qu’il y avait une non-conformité des émissions qui pouvait être corrigée. Je suis informé que les régulations de l’EPA comprennent plusieurs sanctions pour non-respect des normes d’émission », déclarait-il.

    « Au printemps 2014, on m’a dit… », on rappelle que l’EPA, elle, a été informée… au printemps (mai 2014)
    http://seenthis.net/messages/414050

    Indépendamment des évidentes négociations avec l’EPA, VW a très largement eu le temps de préparer sa communication de crise… Avec le résultat que l’on peut admirer aujourd’hui !

    Il faut croire que personne chez VW n’a cru que l’EPA irait jusqu’au bout, ni même préparé cette éventualité.

  • Volkswagen : un million de voitures concernées en France
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/volkswagen-pres-d-un-million-de-voitures-equipees-du-logiciel-truque-50949

    Près d’un million de véhicules diesel vendus ces dernières années en France ont été équipés du logiciel permettant de tromper les contrôles antipollution, a précisé mercredi à l’AFP la filiale française de Volkwagen.

    En tout, 948.064 véhicules sont concernés dans l’Hexagone, a indiqué Volkswagen France.

    Toutes les marques du groupe sont concernées
    Dans le détail, il s’agit de 574.259 modèles de marque Volkswagen, ainsi que de 189.322 Audi, 66.572 Skoda et 93.388 SEAT, plus 24.523 véhicules utilitaires Volkswagen, selon le décompte du constructeur automobile allemand.

  • Accusé de tricherie Volkswagen est menacé de sanctions aux Etats-Unis
    http://www.lemonde.fr/automobile/article/2015/09/20/accuse-de-tricherie-volkswagen-est-menace-de-sanctions-financieres-aux-etats

    Les Etats-Unis et l’Etat de Californie accusent Volkswagen (VW) d’avoir délibérément contourné les règles en vigueur en matière de lutte contre la pollution atmosphérique. L’Agence fédérale de protection de l’environnement (EPA) affirme que VW a équipé ses modèles diesel Volkswagen et Audi des années 2009 à 2015 d’un logiciel permettant de contourner les tests d’émission de certains polluants atmosphériques.

    Ce petit logiciel espion enclenchait – a priori à l’insu des conducteurs – un mécanisme interne de limitation des gaz polluants permettant au véhicule de passer le test sans encombres et de se voir décerner un certificat de bonne conduite écologique. Toutefois, une fois le test fini, le mécanisme anti-pollution se désactivait et le véhicule libérait alors dans l’atmosphère davantage de gaz polluants et notamment du dioxyde d’azote, lié à de graves maladies respiratoires dont l’asthme.

    La notification de non-respect de la réglementation Notification of Violation (NOV) par l’EPA
    http://www3.epa.gov/otaq/cert/documents/vw-nov-caa-09-18-15.pdf

    Each vehicle identified by the table below has AECDs that were not described in the application for the COC that purportedly covers the vehicle. Specifically, VW manufactured and installed software in the electronic control module (ECM) of these vehicles that sensed when the vehicle was being tested for compliance with EPA emission standards. For ease of reference, the EPA is calling this the #switch. The “switch” senses whether the vehicle is being test or not based on various inputs including the position of the steering wheel, vehicle speed, the duration of engine’s operation, and barometric pressure. These inputs precisely track the parameters of the federal test procedure used for emission testing for EPA certification purposes. During EPA emission testing, the vehicles’ ECM ran software which produced compliant emission results under an ECM calibration that VW referred to as the “dyno calibration” (referring to the equipment used in emissions testing, called dynamometer). At all other times during normal vehicle operation, the “switch” was activated and the vehicle ECM software ran a separate “road calibration” which reduced the effectiveness of the emission control system (specifically the selective catalytic reduction of the lean NOx trap). As a result, emissions of NOx increased by a factor of 10 to 40 times above the EPA compliant levels, depending on the type of drive cycle (e.g. city, highway).

    Dans le communiqué de presse

    09/18/2015 : EPA, California Notify Volkswagen of Clean Air Act Violations
    http://yosemite.epa.gov/opa/admpress.nsf/d0cf6618525a9efb85257359003fb69d/dfc8e33b5ab162b985257ec40057813b!opendocument

    The allegations cover roughly 482,000 diesel passenger cars sold in the United States since 2008.

    Affected diesel models include:
    • Jetta (Model Years 2009 – 2015)
    • Beetle (Model Years 2009 – 2015)
    • Audi A3 (Model Years 2009 – 2015)
    • Golf (Model Years 2009 – 2015)
    • Passat (Model Years 2014-2015)

    • EPA Accuses Volkswagen of Dodging Emissions Rules - WSJ
      http://www.wsj.com/articles/epa-accuses-volkswagen-of-dodging-emissions-rules-1442595129

      U.S. officials said Volkswagen violated two parts of the federal Clean Air Act and could face sizable financial penalties of up to $37,500 per car, or more than $18 billion. It remained unclear whether the government would seek such an onerous penalty. The EPA in November 2014 hit South Korean auto makers Hyundai Motor Co. and Kia Motors Corp. with a record $100 million penalty for overstating fuel-economy claims and forced the companies to cough up another $200 million in regulatory credits.

    • L’ICCT n’est pas qu’aux É.-U. et en Allemagne comme l’indique le Monde. Sa branche au Royaume-Uni fait aussi d’intéressantes études…

      Vehicle emissions testing in the EU : Why we are still struggling with the dead hand of the past—and what the future is likely to bring | International Council on Clean Transportation
      http://www.theicct.org/blogs/staff/vehicle-co2-testing-eu-still-struggling

      The results of this bottom-up approach align surprisingly well with the top-down observations based on statistical data. We found that the gap for new cars was about 10% in 2001 and—for private car owners—increased to about 35% by 2014 (see graph). The most important reason for the growth in the gap, based on our assessment, is an increasing exploitation by manufacturers of tolerances and flexibilities in the vehicle test procedure for determining CO2 emission levels of new cars. For example, when determining the aerodynamic and rolling resistance (road load) of a vehicle on an outdoor test track before laboratory testing, manufacturers can choose an especially favorable test track (even one with a slight downhill slope) and make use of specially prepared tires that are hardened in an oven before testing. For the actual vehicle test in the laboratory (the chassis dynamometer test), vehicle manufacturers can slightly increase the vehicle mass to put it into the next higher inertia class, thereby reducing the official CO2 emission level to some extent. Any one of these test optimization measures by itself may have a rather small effect, but in the aggregate they have a large impact on official vehicle CO2 emission values and explain why we see a continuously growing gap between official and real-world figures.

      Ou comment les émissions de CO2 affichées par les constructeurs sont systématiquement sous-estimées…


      Bottom-up estimate of the emissions gap between type-approval and real-world CO2 emissions, differentiated into individual influencing parameters

    • Tricherie aux Etats-Unis : les regrets de VW
      http://www.lemonde.fr/automobile/article/2015/09/21/tricherie-aux-etats-unis-les-regrets-de-vw_4765196_1654940.html

      Volkswagen a ordonné l’ouverture d’une enquête externe à la suite d’accusations portées par les autorités américaines chargées de la protection de l’environnement, a rapporté, dimanche 20 septembre, Martin Winterkorn, le président du directoire du groupe automobile.

      « Je regrette personnellement, et profondément, que nous ayons déçu la confiance de nos clients et du public », a déclaré le patron du constructeur allemand au siège du groupe de Wolfsburg, promettant de coopérer avec les autorités américaines « pour établir les faits rapidement et de façon transparente ».

      « Clairement : Volkswagen ne tolère aucune violation, d’aucune sorte, d’une loi ou d’une norme », a insisté M. Winterkorn, promettant que le groupe ferait « tout pour regagner pleinement la confiance que tant de gens [lui] accordent » et pour « éviter » que des préjudices ne soient causés. « Ces événements sont pour notre directoire, et pour moi personnellement, de la première importance », a ajouté le patron de Volkswagen.

      #à_l'insu_de_mon_plein_gré !