• La thérapie de la rue se poursuit : « Abou Rakhoussa and co. » vilipendés par une foule en délire - Jeanine JALKH - L’Orient-Le Jour
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    Les thèmes principaux qui devaient alimenter une grande partie des slogans ont tourné autour de la dénonciation de la corruption – le maître mot depuis le début du mouvement – mais aussi et surtout, l’idée que le centre-ville et les bâtiments officiels « appartiennent au peuple ». Cette revendication, qui est revenue en force hier, n’était rien d’autre qu’une riposte coordonnée contre les propos considérés « avilissants » de Nicolas Chammas, le président de l’Association des commerçants. Ce dernier avait dénoncé il y a deux jours « la transformation du centre-ville en une souk Abou Rakhoussa (bazar bon marché, qui visait aussi la populace) », une expression qui a enflammé les milieux protestataires et les nombreux collectifs de la société civile à l’œuvre.

    « Moi je suis venu dire à cet homme odieux, qui a affirmé hier que le cœur de la ville n’appartient pas aux classes populaires, que cette terre est à nous et à tous ceux qui ont contribué à la protéger, non à ce voleur et à ceux qui l’applaudissent parce qu’ils lui ressemblent », affirme Firas, la cinquantaine, membre du Parti démocrate populaire. « Cette oligarchie en place n’a d’autre patrie que celle où circulent les carnets de chèques et les Samsonite, et les hôtels à l’étranger où elle va se réfugier dès le moindre problème », lance-t-il.

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