• Reçu via la mailing-list de Migreurop le 15.12.2017:

    [Communiqué de presse Anafé/Amnesty International France]

    France / Réfugiés. Une membre d’Amnesty International France et de l’Anafé injustement poursuivie pour « #délit_de_solidarité »

    #Amnesty International France (AIF) et l’#Anafé (Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers) font part de leur vive préoccupation quant aux poursuites engagées à l’encontre de l’une de leurs militantes du fait de son travail d’accompagnement juridique auprès de deux mineurs étrangers isolés, illégalement renvoyés en Italie depuis la France.

    Martine Landry, militante d’AIF et de l’Anafé, sera jugée à Nice, lundi 8 janvier 2018. Il lui est reproché d’avoir « facilité l’entrée de deux mineurs étrangers en situation irrégulière ». Elle risque jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende.

    « Engagée auprès d’Amnesty International France depuis 2002, Martine Landry est en charge d’une mission d’observation en zone d’attente pour AIF. En parallèle, elle participe aux missions de conseil et d’accompagnement des demandeurs d’asile dans l’accès à leurs droits. C’est une militante expérimentée, respectueuse du droit et qui connaît parfaitement le cadre juridique dans lequel son action s’inscrit. Cette accusation dont elle fait l’objet est absurde », affirme Camille Blanc, présidente d’Amnesty International France.

    AIF et l’Anafé dénoncent, de nouveau, la poursuite de personnes dont la seule motivation est de porter assistance aux migrants et réfugiés, sans autre contrepartie que de voir leurs droits respectés.

    Ni trafiquantes, ni délinquantes, ces personnes, inquiétées, intimidées, poursuivies, défendent avant tout les droits humains. Elles agissent pour protéger les droits des personnes migrantes et réfugiées auxquels portent atteinte les autorités françaises.

    « Alors que depuis plus de deux ans, nos organisations dénoncent les violations du droit international, européen ou français, à la frontière franco-italienne par les autorités françaises, ces dernières intimident et poursuivent celles et ceux qui tentent de protéger les droits humains de personnes aussi vulnérables que des mineurs isolés », dénonce Alexandre Moreau, président de l’Anafé.

    Au cours de l’année 2017, AIF et l’Anafé ont documenté et dénoncé de nombreuses illégalités. Les personnes contrôlées à la frontière se retrouvent en majorité privées de toute possibilité de faire valoir leurs droits, notamment celui de solliciter l’asile. Les enfants non accompagnés ne font pas l’objet de l’attention requise au regard de leur situation de vulnérabilité, ce qu’exige pourtant la législation française de protection de l’enfance. Les enfants sont renvoyés au même titre que les adultes, de façon expéditive et sans possibilité d’exercer leurs droits ni même d’être accompagnés.

    Le procès de Martine Landry doit être l’occasion pour le gouvernement français de modifier sa législation qui permet, comme cette situation le démontre, de criminaliser l’aide apportée par des citoyens pour protéger les droits des personnes migrantes et réfugiées.

    Il est urgent et indispensable que la politique du gouvernement français soit réorientée de façon à répondre à l’impératif respect des droits des personnes migrantes et réfugiées qui franchissent la frontière franco-italienne et à la nécessaire protection de celles et ceux qui leur apportent leur aide.

    Amnesty International France et l’Anafé assurent Martine Landry de leur soutien et seront présentes lors du procès.

    Informations complémentaires

    Martine Landry est membre d’Amnesty International depuis 2002. Elle est également la référente régionale Provence-Alpes-Côte d’Azur sur la question des réfugiés et migrants depuis 2011 et chargée d’une mission d’observation en zone d’attente pour AIF. En parallèle, elle participe aux missions militantes de conseil aux demandeurs d’asile et d’accompagnement dans l’accès à leurs droits, missions pour lesquelles elle a bénéficié de plusieurs formations.

    Par ailleurs, en dehors de ses activités pour AIF, Martine Landry est engagée au sein de différentes associations locales et nationales pour la défense des migrants et des réfugiés dont l’Anafé.

    Travaillant avec l’Anafé depuis de nombreuses années dans le cadre de sa mission d’observation en zone d’attente pour AIF, Martine Landry est membre individuelle de l’Anafé depuis 2017. Elle participe activement à la mission d’observation de l’Anafé à la frontière franco-italienne.

    Résumé des faits

    Le 28 juillet 2017, la police italienne a renvoyé, à pied, deux mineurs étrangers isolés vers la France. Martine Landry les a récupérés au poste frontière Menton/Vintimille du côté français pour les accompagner à la police aux frontières (PAF), munie des documents attestant de leur demande de prise en charge par l’aide sociale à l’enfance (ASE). Les deux mineurs, tous deux âgés de 15 ans et d’origine guinéenne, ont par la suite été pris en charge par l’ASE.

    Le 31 juillet, Martine Landry s’est rendue à la PAF de Menton suite à l’interpellation et au transfert de onze migrants. Ce jour-là, elle se voit remettre une convocation pour une audition le 2 août. Le lendemain, Martine Landry reçoit une convocation du Tribunal correctionnel de Nice. Elle doit être jugée le 8 janvier 2018 pour « avoir facilité l’entrée de deux mineurs étrangers en situation irrégulière […], en ayant pris en charge et convoyé pédestrement ces deux mineurs du poste frontière côté Italie au poste frontière côté France ».

    Droit international applicable

    Le 29 octobre 2002, la France a ratifié le Protocole contre le trafic illicite de migrants par terre, mer et air, additionnel à la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée. Ce texte définit le trafic illicite de migrants comme « le fait d’assurer, afin d’en tirer, directement ou indirectement, un avantage financier ou un autre avantage matériel, l’entrée illégale dans un État [...] d’une personne qui n’est ni un ressortissant ni un résident permanent de cet État » (souligné par nous).

    En posant la condition d’en retirer un avantage financier ou un autre avantage matériel, les auteurs de ce texte ont clairement entendu exclure les activités des personnes apportant une aide aux migrants pour des motifs humanitaires ou en raison de liens familiaux étroits. L’intention n’était pas, dans le Protocole, d’incriminer les activités de membres des familles ou de groupes de soutien tels que les organisations religieuses ou non gouvernementales. Cette intention est confirmée par les travaux préparatoires des négociations en vue de l’élaboration de la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée et des Protocoles s’y rapportant (2008), p. 514 - (Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, Travaux préparatoires).

    Enquête d’Amnesty International à la frontière franco-italienne « Des contrôles aux frontières du droit » : https://www.amnesty.fr/refugies-et-migrants/actualites/frontiere-franco-italienne-des-controles-aux-frontieres

    Note de l’Anafé sur le « rétablissement des contrôles aux frontières internes et état d’urgence - Conséquences en zone d’attente » : http://www.anafe.org/spip.php?article412

    #asile #migrations #solidarité #réfugiés #France

  • MIGRANTI. VENTIMIGLIA, SUL ROIA OLTRE 200 ALLO STREMO. UNO SU TRE È MINORE

    La denuncia di Oxfam e Diaconia Valdese. «Costretti in un limbo: sono fantasmi, in una condizione di spaesamento, isolamento e abbandono». Inammissibile il respingimento dei minori migranti e appello all’Ue per il rispetto della normativa europea e per la creazione di canali sicuri per le persone in fuga

    http://minoristranierinonaccompagnati.blogspot.fr/2017/12/migranti-ventimiglia-sul-roia-oltre-200.html
    #Roya #vallée_de_la_roya #mineurs #mna #mineurs_non_accompagnés #France #frontières #Italie #Vintimille #refoulement #push-back

  • #Visa_de_transit_aéroportuaire : #urgence due à un #afflux_massif de #migrants_clandestins

    L’obligation de disposer d’un visa de transit aéroportuaire, qui ne peut être imposée par les États membres qu’en cas d’urgence due à un afflux massif de migrants clandestins et qui répond ainsi à des nécessités d’ordre public tenant à éviter, à l’occasion d’une escale ou d’un changement d’avion, le détournement du transit aux seules fins d’entrée en France, ne porte par elle-même aucune atteinte au droit d’asile, ni au droit à la vie ou à la protection contre les traitements inhumains ou dégradants. En raison du conflit en cours en Syrie, un nombre important et sans cesse croissant de ressortissants syriens, devant, en principe, seulement transiter par la zone internationale de transit des aéroports français, a tenté d’entrer irrégulièrement sur le territoire français à l’occasion de ce transit. Ces circonstances permettent d’établir l’existence d’une situation d’urgence due à un afflux massif de migrants clandestins autorisant le ministre de l’intérieur à les soumettre à l’obligation d’être muni d’un visa de transit aéroportuaire.

    https://www.lextenso.fr/lextenso/ud/urn%3AGPL185b8
    #visa #invasion #afflux #asile #migrations #réfugiés #aéroport

    • Une critique du Gisti de cet instrument juridique :
      Quand la France tente d’empêcher les Syriens de fuir

      Depuis le début du mois de janvier 2013, les sites web de plusieurs consulats français, comme celui du Liban, de la Turquie ou du Koweït, indiquent qu’« à compter du 15 janvier 2013, les ressortissants syriens se dirigeant vers un pays hors de l’espace Schengen en transitant par les aéroports français devront être munis d’un visa de transit aéroportuaire » (VTA).

      Devant la difficulté pour obtenir un tel visa, cette obligation entrave sciemment la possibilité pour les Syriens d’échapper au conflit qui fait rage dans leur pays. Surtout, elle permet à la France de renvoyer vers leur pays de départ les personnes dépourvues de ce visa et, par la même occasion, elle restreint la possibilité pour certains Syriens de déposer une demande d’asile auprès de la France, à l’occasion de leur transit par un aéroport français.

      Cette décision s’appuierait sur le Code Communautaire des visas, qui prévoit l’adoption d’une telle mesure « en cas d’urgence due à un afflux massif de migrants clandestins ». Pourtant, de toute évidence, les Syriens qui cherchent à fuir leur pays ne peuvent être assimilés à des « migrants clandestins ».

      Cette décision porte atteinte à l’exercice du droit d’asile pour les personnes fuyant des persécutions. Elle expose également ces personnes à des menaces sur leur vie et leur liberté en cas de renvoi vers un pays tiers qui lui-même les renverrait en Syrie.

      L’Anafé et le Gisti saisissent donc le Conseil d’État pour faire cesser cette atteinte grave et manifestement illégale aux droits fondamentaux de ces personnes.

      http://www.gisti.org/spip.php?article3017

    • De la validation du VTA par le Conseil d’Etat à la condamnation du refus de visa par le TA de Nantes

      Par un arrêt du 18 juin 2014, le Conseil d’Etat a rejeté au fond la requête introduite par l’Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (ANAFE) et le Groupe d’information et de soutien des immigré.e.s (Gisti) dirigée contre la décision ministérielle de soumettre les ressortissants syriens à l’obligation d’être munis d’un visa de transit aéroportuaire (VTA) pour faire escale en France. La haute juridiction administrative refuse définitivement de voir le VTA comme l’instrument d’interception de la demande d’asile dont il a pourtant toutes les caractéristiques. En presque écho, le juge des référés du tribunal administratif de Nantes a jugé, par une ordonnance en date du 16 septembre 2014, que le refus de délivrer un visa à une famille syrienne portait une atteinte grave et manifestement illégale au droit constitutionnel d’asile. Cette ordonnance offre un souffle d’espoir quant à l’effectivité d’un droit d’asile en pleine suffocation, en même temps qu’une conclusion opportune au présent commentaire de l’arrêt du Conseil d’Etat.

      https://revdh.revues.org/886?lang=en

    • Cinq jours de calvaire pour un couple d’afghans demandeurs d’asile en zone d’attente de #Beauvais

      Violation du droit d’asile, absence d’interprète et d’informations, non-respect du code de déontologie médicale, insuffisance de nourriture, insalubrité : histoire du calvaire vécu par un couple d’afghans demandeurs d’asile en zone d’attente de Beauvais.

      Anna et Ehsan (prénoms d’emprunt) ont fui l’Afghanistan à destination de l’Allemagne où leur famille les attend. Après avoir franchi la Turquie puis la Grèce, ils sont arrivés à l’aéroport de Beauvais le 14 avril. Ils y ont découvert le sort déplorable réservé aux personnes en demande de protection aux frontières françaises.

      Anna et Ehsan ont été maintenus dans des conditions inhumaines et dégradantes (constatées par l’Anafé lors d’une visite organisée en urgence). La chaleur y était étouffante et la poubelle débordante (la police aux frontières (PAF) a refusé de sortir les poubelles). Aucun kit sanitaire n’avait été distribué durant les 4 premiers jours, les privant ainsi de la possibilité de se laver. Et pour seul repas : un jus et quelques biscuits le matin ; un plat unique identique midi et soir. Enfin, ils n’ont eu aucun moyen de contacter leur proche, un avocat ou l’Anafé, le téléphone de la zone d’attente ne fonctionnant qu’avec une carte téléphonique que la PAF ne distribue pas.

      Anna est enceinte de 5 mois. Au cours de son maintien, elle a souffert de maux de ventre et de saignements abondants. Lors d’un bref passage à l’hôpital, le médecin qui l’a examiné aurait établi un certificat de compatibilité de son état de santé avec le maintien en zone d’attente et le renvoi, en violation du code de déontologie médicale, et sans que ledit certificat n’ait été remis à Anna (il aurait été remis à la PAF). Ehsan, qui souffre d’une plaie nécrosée inquiétante au bras suite à une blessure par balle, n’a quant à lui, pas été examiné.

      Pendant 4 jours, le couple n’a reçu aucune explication sur ses droits ; la PAF n’ayant pas fait appel à un interprète. La police a refusé de leur remettre les documents administratifs relatifs au refus d’entrée et au maintien en zone d’attente.

      Plus encore, la PAF a refusé d’enregistrer leur demande d’asile et a tenté à deux reprises de les renvoyer illégalement vers la Grèce. Ce n’est que suite à l’intervention de l’Anafé que leur demande a finalement été enregistrée. Après un entretien par téléphone avec l’OFPRA, ils ont été libérés au titre de l’asile après 5 jours de privation de liberté.

      « En l’absence de l’intervention de l’Anafé, Anna et Ehsan auraient été renvoyés illégalement, ce qui est inacceptable dans un état de droit. Anna et Ehsan ne sont qu’un exemple parmi tant d’autres des pratiques de la PAF de Beauvais et des conditions indignes dans lesquelles les personnes y sont privées de liberté », dénonce Alexandre Moreau, Président de l’Anafé.

      Les alertes de l’Anafé auprès du ministère de l’intérieur et de la direction centrale de la police aux frontières en ce qui concerne les nombreuses violations des droits et de la procédure par la PAF ainsi que les conditions inhumaines dans lesquelles les personnes sont maintenues en zone d’attente de Beauvais n’ont jusqu’à ce jour pas cessé et restent impunies. L’Anafé appelle les autorités à faire respecter les droits et la dignité des personnes qui sont privées de liberté en zone d’attente de Beauvais.

      http://www.anafe.org/spip.php?article470
      #France

  • #Violences_policières dans la zone d’attente de #Toulouse-Blagnac

    Les allégations et témoignages de violences et de pressions policières sont fréquents en #zone_d’attente. Ce qu’a vécu M. F., à Toulouse-Blagnac, ces deux dernières semaines, est un nouvel exemple de traitements inhumains et dégradants que peuvent subir les personnes enfermées aux #frontières françaises.

    http://www.anafe.org/spip.php?article429
    #police #asile #migrations #réfugiés #France

  • I morti di confine a Ventimiglia

    Sono già 11 in pochi mesi gli incidenti mortali causati della chiusura della frontiera francese a Ventimiglia. Annegati, investiti, precipitati, fulminati, i migranti muoiono tentando di attraversare, oppure si perdono e si feriscono in luoghi pericolosi. Ecco il primo di tre reportage di Michele Luppi e Andrea Quadroni sulle morti di confine, con una mappa interattiva dei luoghi dove queste persone sono rimaste uccise tentando di attraversare.


    http://openmigration.org/analisi/i-morti-di-confine-a-ventimiglia

    #mourir_dans_la_forteresse_Europe #asile #migrations #réfugiés #Vintimille #Italie #France #chiffres #statistiques #mourir_aux_frontières #frontières #violent_borders #décès #frontière_sud-alpine

    Un mort de plus, pas encore sur la carte:
    Ventimiglia, tragedia sull’Aurelia a Latte: morto migrante travolto da un camion

    Ventimiglia. Un migrante è rimasto ucciso nel primo pomeriggio di oggi , sulla tstrada statale Aurelia, all’altezza della frazione di Latte. Per una dinamica ancora da chiarire, lo straniero è stato travolto da un camion che trasportava terra.

    https://www.riviera24.it/2017/07/ventimiglia-tragedia-sullaurelia-a-latte-morto-migrante-travolto-da-un-cam

    • ’Erano solo ragazzi’. A Ventimiglia il ’’no ai muri’’ si fa ricordo dei migranti morti nei viaggi della speranza

      «Erano solo ragazzi». Qualcuno, ascoltando i nomi letti e le età, prova ad immaginare i volti e le storie dei giovani morti nel tentativo di varcare il confine italo-francese e conclude così: erano ragazzi, giovani non tanto diversi dai nostri, dalla generazione-Erasmus che ha cancellato i confini dal proprio orizzonte culturale.

      http://www.santegidio.org/pageID/3/langID/it/itemID/21860/-Erano-solo-ragazzi--A-Ventimiglia-il---no-ai-muri---si-fa-ricordo-dei-m

    • Depuis 2015, une vingtaine de personnes migrantes, dont plusieurs mineures, sont mortes à la frontière franco-italienne, comme ce fut le cas de #Milet début octobre 2016, jeune érythréenne de 17 ans, percutée par un poids lourd dans un tunnel entre Vintimille et Menton. Ses obsèques ont été célébrées par l’évêque de San Remo en l’église de San Antonio à Vintimille, où elle avait dormi la veille de sa mort. Grâce aux dons des nombreuses personnes venues lui rendre hommage, le corps de Milet a été rapatrié à Asmara en Erythrée.

      Source : Rapport de La Cimade, 2018, p.46
      https://www.lacimade.org/wp-content/uploads/2018/06/La_Cimade_Schengen_Frontieres.pdf

    • Article publié en août 2021
      20 ascertained deaths in the last few years

      At least 20 migrants have been reported dead in just a few years as they were attempting to cross into France. One of them was a 17-year-old Eritrean, Milet Tesfamariam, who died after she was run over by a truck on October 9, 2016 inside a highway gallery just a few meters from Menton.

      Exactly a month before, French authorities discovered the body of another migrant who was found dead under a viaduct of the A8 highway near the French-Italian border.

      Another fatality reported in 2016, on October 22, involved a foreigner who was run over by a car as he was crossing the A8 highway in Menton.

      On December 23 the same year, a 25-year-old Algerian man died when he was run over by a train in Latte, near Ventimiglia, as he was trying to reach France on foot, walking along the tracks.

      Another migrant died in the same way a few days later, run over by a train as he was crossing the tracks of the railway line connecting Ventimiglia to Cannes, inside the Mortola gallery in Ventimiglia.

      Thousands of migrants each year attempt to cross the border through Col de Mort, the so-called ’death pass’, climbing onto rail cars or walking along tracks or the highway. Many rely on traffickers who abandon them in the moment of danger after they are paid a large sum for a trip that, too often, has no end.

      https://www.infomigrants.net/en/post/34723/young-migrant-electrocuted-on-train-roof-near-italyfrance-border?previ

      https://seenthis.net/sites/7282461336007696705

    • 29.08.2021, un journal italien fait la liste des personnes décédées à cette frontière depuis 2016 :

      Era il 9 ottobre 2016 quando una ragazza eritrea di appena 17 anni venne travolta e uccisa da un tir mentre camminava all’interno di una galleria dell’autostrada, al confine con la Francia. Si chiamava #Milet_Tesfamariam. Ancora pochi metri di cammino, nel tardo pomeriggio di una giornata autunnale, e avrebbe raggiunto la sua meta. Un sogno spezzato, quello della giovane Milet, il cui corpo è rimasto steso sotto un lenzuolo sull’ultimo cavalcavia prima di Mentone.

      Un mese prima, il 9 settembre 2016 , i francesi avevano recuperato la salma di un altro migrante, trovato morto sotto un viadotto dell’autostrada A8 vicino nei pressi del confine italo-francese, che aveva raggiunto partendo da Ventimiglia.

      Il 22 ottobre, sempre del 2016 , un altro migrante viene travolto e ucciso da un’auto mentre attraversava la carreggiata dell’A8 nei pressi di Mentone. E poi ancora, il 23 dicembre, un algerino di 25 anni viene travolto da un treno, a Latte, frazione di Ventimiglia, mentre a piedi tenta di raggiungere la Francia camminando sui binari.

      Il 27 dicembre 2016 un giovane migrante viene travolto da un treno mentre stava attraversando i binari sulla linea ferroviaria Ventimiglia-Cannes nella galleria della Mortola, a Ventimiglia. All’arrivo dei soccorritori e della Polfer, l’uomo era ancora vivo: morirà durante i tentativi di rianimazione per le profonde ferite riportate.

      Il 4 gennaio 2017 , il 26enne libico #Mohamad_Hani, salta la recinzione del campo per migranti allestito al Parco Roja e viene travolto da un scooter che scooter che stava transitando in quel momento, morendo sul colpo. Una doppia tragedia: dopo alcuni giorni di agonia, muore anche il pensionato italiano alla guida del motociclo.

      Il 5 febbraio del 2017 , un migrante è ucciso, a Ventimiglia, da un treno regionale francese, che procedeva verso l’Italia. Il dramma accade all’interno della galleria “Dogana”, l’ultima prima del confine con la Francia. Solo dodici giorni dopo, il 17 febbraio, un migrante muore folgorato sul tetto di un treno regionale francese in partenza da Ventimiglia: il corpo viene trovato a Cannes.

      Il 21 marzo dello stesso anno , il corpo di un altro migrante viene ritrovato sul versante francese del “passo della morte”.

      Il 13 giugno 2017 , un sudanese non ancora maggiorenne muore annegato nei pressi della foce del fiume Roja: si era gettato in mare per recuperare un paio di scarpe, fatali per lui le correnti in quello specchio acqueo. 
Il 12 luglio a perdere la vita è un 23enne del Gambia: camminava sul marciapiede di Latte, a Ventimiglia. Forse ha messo un piede sulla carreggiata per sbaglio, o forse voleva farla finita dopo l’ennesimo respingimento della Francia: è morto travolto da un’autobetoniera in un pomeriggio assolato a poche centinaia di metri dal confine di Stato.

      Il 16 agosto un migrante iracheno di 36 muore investito da un treno all’imboccatura della galleria di zona Peglia a Ventimiglia.
Il 21 giugno del 2018, a Ventimiglia il mare restituisce il corpo, in avanzato stato di decomposizione, di un migrante, morto annegato.

      Il 9 settembre 2018 , Il corpo senza vita di un migrante, probabilmente di origine nordafricana, viene recuperato dalla Capitaneria di Porto sulla parte esterna della diga foranea del porto di Ventimiglia. Il cadavere si trovava incagliato tra gli scogli a circa 3 metri di profondità.

      L’ 8 ottobre 2020 un migrante muore folgorato in località Latte a Ventimiglia. Ad accorgersi della tragedia è il macchinista, che ferma il convoglio dopo aver visto delle fiamme provenire da una delle carrozze. Il corpo dello straniero giace sul pantografo del treno: per lui non c’è più nulla da fare.

      Il 3 giugno 2021 un migrante muore annegato in una spiaggia di passeggiata Oberdan, a Ventimiglia.

      https://www.riviera24.it/2021/08/migranti-a-ventimiglia-tante-tragedie-al-confine-con-la-francia-712753

    • Message de La Cimade, reçu via la mailing-list Migreurop, le 02.09.2021:

      Pour rappel, aux frontières franco-italienne (à la frontière « basse » des Alpes Maritimes entre Menton et Vintimille ainsi qu’à la frontière « haute » du Briançonnais entre Montgenevre/Oulx/Bardonnechia), ce sont au moins 28 cas de personnes décédées ainsi que 2 disparitions qui ont été recensés depuis 2015 et la décision du gouvernement français de rétablir les contrôles à ses frontières (principalement des cas d’électrocution à bord des trains, de collision avec des trains ou des véhicules sur la voie ferrée Nice-Vintimille ainsi que des cas de chute ou d’hypothermie sur les chemins de montagne dans le Briançonnais).

  • Privati della libertà in «zona di transito». Dagli aeroporti francesi agli aeroporti marocchini

    L’Anafé (Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers) e il GADEM (Groupe antiraciste d’accompagnement et de défense des étrangers et migrants) hanno organizzato una conferenza stampa a Rabat oggi, 29 Giugno 2017, in occasione dell’uscita del loro rapporto congiunto “Privati della libertà in «zona di transito». Dagli aeroporti francesi agli aeroporti marocchini ".

    http://www.meltingpot.org/Privati-della-liberta-in-zona-di-transito-Dagli-aeroporti.html

    #aéroports #rapport #frontières #Maroc #France #détention_administrative #asile #migrations #réfugiés #rétention

    Le rapport peut être téléchargé ici:
    http://www.anafe.org/IMG/pdf/rapport_za_maroc_-_anafe-gadem_complet.pdf
    cc @reka

  • Des migrants détenus dans une zone de non-droit illégale, en France
    https://www.bastamag.net/Un-lieu-de-privation-de-liberte-illegal-dans-les-Alpes-Maritimes

    Une zone de non-droit dans une commune française ? Les locaux de la police aux frontières (PAF) de Menton, dans les Alpes-Maritimes, sont dans le viseur d’associations et syndicats. Dans un communiqué commun, ces organisations dénoncent l’utilisation de ces locaux « pour enfermer illégalement les personnes migrantes avant de les refouler en Italie ». Lors d’une mission exploratoire menée à la frontière franco-italienne entre le 15 et le 20 mai dernier, l’Anafé (Association nationale d’assistance aux (...)

    En bref

    / #Migrations, #Droits_fondamentaux, #Justice

  • Ce lieu secret où sont enfermés les #migrants en instance d’expulsion vers l’Italie
    https://www.mediapart.fr/journal/france/070617/ce-lieu-secret-ou-sont-enfermes-les-migrants-en-instance-d-expulsion-vers-

    En gare de Menton, à la #frontière_franco-italienne, plusieurs associations de défense des droits des étrangers viennent de découvrir l’existence de préfabriqués dans lesquels sont retenus, hors cadre légal, les #réfugiés, principalement érythréens et soudanais, y compris mineurs, que la #France refuse d’accueillir sur son territoire.

    #asile

  • Note d’analyse : Rétablissement des contrôles aux #frontières_internes et #état_d’urgence - Conséquences en #zone_d’attente

    Depuis le 13 novembre 2015, le président de la République a rétabli les #contrôles_aux_frontières_intérieures et mis en œuvre l’état d’urgence. Le rétablissement des contrôles aux frontières intérieures était initialement prévu pour la durée de l’organisation de la #COP_21 (Conférence des Nations Unies pour le climat), c’est à dire du 13 novembre au 13 décembre 2015, mais les #attentats du 13 novembre 2015 ont conduit à sa prolongation, motivée par la déclaration de l’état d’urgence. Depuis ce jour, il a est périodiquement reconduit.

    http://www.anafe.org/spip.php?article412
    #contrôles_frontaliers #France #asile #migrations #réfugiés #frontières

  • UE : début des contrôles systématiques des Européens aux frontières extérieures

    Les Européens vont faire l’objet de contrôles systématiques aux frontières extérieures de l’UE à partir de vendredi, en application d’une nouvelle législation européenne qui cible les « combattants étrangers » se rendant ou revenant d’Irak et de Syrie.

    http://www.courrierinternational.com/depeche/ue-debut-des-controles-systematiques-des-europeens-aux-fronti
    #contrôles_systématiques_aux_frontières #frontières #Schengen (fin de -) #it_has_begun #asile #UE #EU #Europe #migrations #frontières_extérieures #fermeture_des_frontières #surveillance #ordre_public #sécurité #terrorisme
    cc @i_s_

    • Renforcer les contrôles aux frontières extérieures de l’espace Schengen

      Berne, 05.04.2017 - À l’avenir, les banques de données de recherche européennes et nationales seront consultées systématiquement en cas de contrôles aux frontières extérieures de l’espace Schengen. Lors de sa séance du 5 avril 2017, le Conseil fédéral a approuvé cette modification du règlement pertinent de l’Union européenne (UE). Le nouvel acte législatif entrera en vigueur le 7 avril 2017.

      https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-66251.html

    • Les autorités françaises prolongent illégalement les contrôles aux frontières intérieures Schengen, les associations saisissent le Conseil d’Etat [Action collective - Communiqué]

      Le 26 octobre 2017, l’Anafé, La Cimade et le Gisti ont demandé au juge des référés du Conseil d’Etat de suspendre en urgence la décision des autorités françaises de prolonger les contrôles aux frontières intérieures jusqu’au 30 avril 2018.

      Le rétablissement des contrôles aux frontières intérieures de l’espace Schengen, mis en œuvre par la France depuis le 13 novembre 2015, puis prolongé plusieurs fois en raison de l’état d’urgence, devait prendre fin le 31 octobre. Pourtant, les autorités françaises ont fait savoir à l’Union européenne (UE), par le biais d’une note envoyée le 3 octobre dernier, qu’elles comptaient prolonger – une fois de plus – ces contrôles systématiques aux frontières en invoquant pour seul motif le « risque d’attentat terroriste qui demeure élevé sur le territoire français ».

      Alors que l’état d’urgence doit prendre fin ce mercredi 1er novembre, cette décision, en contradiction avec les règles de l’espace Schengen qui limitent à deux ans la possibilité de mener des contrôles systématiques à leurs frontières intérieures, porte de graves atteintes aux droits des personnes et à la liberté de circulation.

      Depuis 2015, des dizaines de milliers de personnes ont fait l’objet d’un refus d’entrée sur le territoire français (63 732 en 2016). Une partie importante d’entre elles sont des personnes en quête de protection, comme l’attestent les observateurs et associations présents à la frontière franco-italienne.

      Alors que le motif invoqué pour la mise en place de cet arsenal de contrôles aux frontières est la lutte anti-terroriste, il est très clair que l’objectif premier est de limiter drastiquement la liberté de circulation des personnes migrantes au sein de l’UE et tout particulièrement de celles venant d’Italie, de Grèce et d’Espagne. Ceci est flagrant dans le Briançonnais, dans la vallée de la Roya ou encore à Menton où des centaines de militaires, policiers, gendarmes sont déployées aux cols et dans les gares et refoulent quotidiennement des personnes migrantes vers l’Italie, sans respect des procédures légales.

      C’est également manifeste dans les aéroports, où l’entrée en France est refusée à des touristes ou des personnes en situation régulière, en provenance d’un autre Etat de l’espace Schengen. Ces individus sont alors enfermés en zone d’attente pour être renvoyés.

      Par ailleurs, des contrôles discriminatoires, fondés sur l’apparence et le faciès, sont exercés systématiquement, sur tout le territoire, à l’égard des personnes perçues par les forces de l’ordre comme migrantes.

      Nos organisations demandent donc urgemment aux autorités françaises de mettre fin aux contrôles systématiques aux frontières intérieures systématiques afin de revenir à un espace Schengen où la liberté de circulation redevient la norme et non l’exception.

      Le recours a été préparé par deux étudiantes du M2 droits de l’homme de l’Université Paris Nanterre en lien avec les associations requérantes.

      http://www.anafe.org/spip.php?article440

    • Prolongation of the temporary reintroduction of border controls at the French internal borders in accordance with Article 25 of Regulation (EU) 2016/399 on a Union Code on the rules governing the movement of persons across borders (Schengen Borders Code)
      http://data.consilium.europa.eu/doc/document/ST-12811-2018-INIT/x/pdf

      Commentaire de Marine DE HAAS reçu via la mailing-list Migreurop (09.10.2018)

      La France vient de prolonger – pour la 12ème fois – les contrôles systématiques à ses frontières intérieures, jusqu’à avril 2019.

      Comment le temporaire devient permanent.

      La notification est disponible en anglais et en français sur le site du Conseil européen : http://data.consilium.europa.eu/doc/document/ST-12811-2018-INIT/x/pdf

      La justification apportée triple :
      – La menace terroriste est toujours forte et imminente (deux attaques en 2018 et 5 attentats déjoués selon les services de renseignement)
      – Le processus de renforcement des frontières extérieures n’est pas complètement finalisé
      – Le G7 aura lieu en France en avril prochain
      Les chiffres des arrestations aux frontières sont censés prouver l’intérêt de cette mesure, alors qu’aucun chiffre sur les poursuites engagées effectivement n’est donné.
      Les lieux de contrôles ne sont pas mentionnés à nouveau, ils restent donc les mêmes (décision de décembre 2015 ici).

  • « Voyage au centre des zones d’attente » - Rapport d’observations dans les zones d’attente et rapport d’activité et financier 2015

    Le nouveau rapport de l’Anafé « Voyage au centre des #zones_d’attente » dresse cette fois encore un état des lieux du quotidien dans les zones d’attente et dénonce le traitement des migrants et les violations des droits aux #frontières. Violations qui loin d’être des « incidents », sont un phénomène chronique et structurel, lié à la #privation_de_liberté elle-même.

    http://www.anafe.org/spip.php?article363
    #aéroports #ports #rapport #asile #migrations #réfugiés #France
    cc @reka

  • À Mayotte, un enfant de cinq ans seul face à son juge : où est le problème ?
    http://www.anafe.org/spip.php?article325

    Et c’est un spectacle lamentable qui se donne à voir : le jeune D., 5 ans, est là, sorti du centre de rétention pour assister à l’audience. Il ne parle pas le français, il n’a ni représentant légal, ni interprète. Personne n’a pris la peine de lui expliquer les tenants et les aboutissants de sa présence dans une enceinte où le juge figure sur un écran de télé ... C’est la visio-conférence, la transmission est mauvaise, l’audience presque surnaturelle. Au bout d’un temps, la secrétaire du greffe entreprend de traduire certaines des questions posées par le juge à l’enfant et certaines des réponses de l’enfant. La connexion de la visio-conférence est interrompue. L’audience reprend. L’homme qui d’après la police avait accepté d’être le père de l’enfant revient sur cette déclaration.

    Le délibéré est rendu sur le champ, sans aucune suspension de séance, et manifestement sans hésitation. Pour le juge administratif, le préfet a décidé d’enfermer et d’expulser cet enfant soi-disant en parfaite conformité avec son intérêt supérieur garanti par la convention internationale des droits de l’enfant. Personne n’explique le sens de ces propos à D. que la police ramène au centre de rétention avant de l’expulser.

  • Un enfant de huit ans est enfermé seul depuis onze jours en zone d’attente
    https://www.mediapart.fr/journal/france/310316/un-enfant-de-huit-ans-est-enferme-seul-depuis-onze-jours-en-zone-d-attente

    Un enfant comorien est privé de liberté depuis le 21 mars, dans un établissement français, en l’absence de ses proches. L’administration justifie sa rétention en affirmant que les lieux sont « adaptés », en raison de la présence de « jouets ». L’avocate du mineur demande qu’il soit confié à sa famille en #France.

    #asile #mineur_isolé #zone_d'attente

  • Dans les coulisses de Roissy : l’enfermement des étrangers en aérogare
    https://blogs.mediapart.fr/fini-de-rire/blog/020316/dans-les-coulisses-de-roissy-lenfermement-des-etrangers-en-aerogare
    La banalisation de l’enfermement des étrangers est un marqueur fort de la politique sécuritaire à l’égard des étrangers. Aux frontières extérieures du pays, les zones d’attente sont des lieux privatifs de liberté peu connus et le théâtre d’abus récurrents et de violations des droits fondamentaux des personnes qui y sont maintenues.

  • Zone d’attente de Marseille - Loin des débats sur l’accueil des exilés : enfermement et renvoi par cargo d’un mineur irakien réfugié en Syrie vers la Turquie

    A Marseille, un mineur isolé irakien réfugié en Syrie a récemment été privé de liberté à son arrivée à la frontière et renvoyé par cargo en Turquie au bout de quatre jours.
    En pleine « crise migratoire », la France veut faire bonne figure en « accueillant » quelques milliers de réfugiés de Syrie [1]. Mais sur le terrain, sur son sol comme à ses frontières, la France viole les droits fondamentaux des migrants, y compris les droits de l’enfant.
    Loin d’être un cas isolé, cet enfermement d’un mineur démontre une fois encore qu’il s’agit bien d’une politique sourde à toutes les normes de protection du droit interne et international, à la jurisprudence européenne, et aux recommandations des instances de protection des droits de l’Homme [2].

    http://www.anafe.org/spip.php?article310
    #renvoi #expulsion #push-back #refoulement #France #Marseille #port